Olivier Richard

BD HISTOIRE / HORREUR. Un peplum fantastique ? Mieux un peplum lovecraftien ! Sauf qu'en fait on en deux récits en un, et chacun d’entre eux vient enlever des pages à l’autre pour l’empêcher de prendre consistance… Mais pire encore, on nous affirme que les deux tomes parus simultanément forment une histoire complète, or il n’en est absolument rien avec un bon vieux cliffhanger de fin juste avant la confrontation finale ! Deux fois 48 pages ne suffisaient pas aux auteurs, mais au lieu de réaliser un tome 3 ils ont fini leur récit en appendices avec un sad end en forme de postface. Mal calibrer un récit à ce point-là j’en reste pantois, et on est carrément dans un accident culturel !!!
Lien : https://www.portesdumultiver..

C’est grâce au challenge ABC que une fois par an, je me retrouve en Chine en compagnie de l’inspecteur Chen Cao, héros récurrent de l’écrivain d’origine chinoise Qiu Xiaolong.

Il va être mandaté à mener une enquête en lien direct avec un ancien dirigeant de la Chine et pas le moindre : Mao.

En effet, une jeune femme nommée Jiao serait en possession de documents ayant appartenus à l’ancien leader. On ignore la teneur de ces documents, mais l’hypothèse est plus que plausible car la jeune femme vient d’améliorer ses moyens d’existence mais surtout elle est la petite fille d’une ancienne « danseuse de Mao ».

Qui dit « danseuse de Mao », dit en réalité « maitresse de Mao » dans un langage moins fleuri.

A travers cette enquête un peu particulière, le lecteur va découvrir certains aspects de la vie de Mao, juste qu’à des détails très personnels comme par exemple qu’il dormait dans un grand lit avec des livres…

Chen Cao va devoir user de tout son savoir-faire et sa diplomatie car il est surveillé en arrière-plan par le parti car bien entendu si ces documents existent, il va falloir ruser et surtout veiller à ce qu’ils ne soient pas divulgués sur la place publique.

L’enquête de notre inspecteur poète va se corser quand des meurtres vont survenir dans le milieu dans lequel il enquête… Hasard ? Coïncidence, ou au contraire ces meurtres ont-ils un lieu avec ce qu’il recherche ?

J’ai aimé une fois de plus suivre l’inspecteur Chen dans ses pérégrinations surtout quand il s’agit d’escales alimentaires au cœur de Shanghai….

Cette fois ci il sera principalement secondé par l’épouse et le père (le Vieux Chasseur ) de son adjoint Yu, étant donné qu’il doit mener ses investigations dans le plus grand secret.

J’ai bien aimé cette enquête qui a révélé des aspects de l’ancien leader chinois que j’ignorais totalement ( mais qui ne me l’a pas forcement rendu plus sympathique….)







Challenge ABC 2019/2020

Challenge Mauvais Genres 2020

BD HISTOIRE / HORREUR.

Un peplum fantastique ? Mieux un peplum lovecraftien ! Sauf qu'en fait on en deux récits en un, et chacun d’entre eux vient enlever des pages à l’autre pour l’empêcher de prendre consistance… Mais pire encore, on nous affirme que les deux tomes parus simultanément forment une histoire complète, or il n’en est absolument rien avec un bon vieux cliffhanger de fin juste avant la confrontation finale ! Deux fois 48 pages ne suffisaient pas aux auteurs, mais au lieu de réaliser un tome 3 ils ont fini leur récit en appendices avec un sad end en forme de postface. Mal calibrer un récit à ce point-là j’en reste pantois, et on est carrément dans un accident culturel !!!
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Dans ce tome 2, intitulé "Le Voyage vers l'Est", nous continuons à suivre avec une structure en flashbacks / flashforwards les heurs et les malheurs de Numa, Brennos et Xiolong dans l'Empire Han et bien au-delà : capitale de Chang'an, grande Muraille, steppe infinie des nomades xianbei et des xiongnu, forêts enneigées des Toungouses, rivages arctiques des Lygoravetlati, mystérieux territoire de Fusan situé quelque part entre Kamchatka et Alaska…

Numa poursuit son journal de bord pour tout rapporter à Jules César ce qu'il apprend sur la puissance extrême orientale qui pourrait être un allié ou un ennemi contre les Parthes, mais il reste hanté par la mort de son frère laissé sans sépulture quelque part au Nord de la Gaule… Mais le récit fait la part belle à l'attirante mais terrible Uranbileg à la fois chamane et guerrière, fille d'un Xingnou et d'une Bactrienne élevée sous le ciel infini de Tengri qui a juré de débarrassé son peuple de tous ses ennemis avant de devenir l'exécutrice des basses oeuvres des princes chinois… (car oui, il y a bien une histoire de complot derrière le road movie antique et le récit de voyage et d'exploration : qu'est-ce qui a poussé le prince aîné à partir au bout monde ? qu'est-ce qui a poussé le prince cadet à partir à sa recherche ? qui a intérêt à ce que ni l'un ni l'autre ne revienne de leur périple ?...)



Je suis toujours emballé par le projet, mais un peu moins par sa réalisation qui pourtant est loin de démériter : les graphismes satisfaisant mais mainstream sont-ils à la hauteur de l'ambition et de l'originalité du scénario ? 3,5 étoiles

Ce tome 1 de la nouvelle série "Da Qin" (nom chinois de l'empire romain) s'ouvre et se conclut sur un flashforward (à moins que ce tome 1 ne soit qu'un long flashback ^^) où un Romain, un Celte et un Chinois se sont échoués quelque part sur les côtes du Kamtchatka…



De la défaite de Carrhes en 53 avant J.-C, l'un des plus grands désastres de l'histoire militaire romaine, à la cour de Fils du Ciel à Xi'an nous suivons les heurs et les malheurs de :

- Numa, officier romain victime de troubles de stress post-traumatique suite à une bataille contre les Trévires durant la Guerre des Gaules au cours de laquelle son frère cadet perdit la vie

- Xiaolong (mot à mot le petit dragon, surnom posthume de Bruce Lee ^^), hanté par la disparition de son frère aîné lors d'une expédition maritime vers le légendaire pays de Fusang qui craint que sa vie ne soit menacée à son tour

- Brennos, le bouillant colosse celte tantôt jovial tantôt brutal, aux joies, aux peines et aux colères immenses…



Vaincus et faits prisonniers par les Parthes, l'officier Numa et ses compagnons sont déportés à Hérat aux confins des hauts plateaux iraniens combattre contre les nomades xiongnu sous les ordres du psychopathe Tiridate, mais leur garnison se fait massacrer et il se fait la malle avec ce qu'il reste des prisonniers romains, des mercenaires galates et des auxiliaires grecs en direction de l'Orient… Recueillis par les troupes expéditionnaires du prince Xiolong (qui a des projets pour eux), ils sont escortés jusqu'au coeur de l'Empire Han…

Au-delà de l'aventure et du survival, nous sommes donc le choc des cultures, entre le Romain réservé et le bouillant Galate, mais aussi et surtout entre les civilisations occidentales et orientales…



Le background est soigné car documenté, et le scénariste belge Olivier Richard a bien fignolé la narration, la caractérisation et les dialogues. Après encore une fois, je crains que les graphismes pourtant satisfaisants soit trop mainstream pour être à la hauteur du sujet. Difficile de faire la part des choses entre le story du dénommé Ullcer (qui se cache là derrière un pseudo peu engageant) et les dessins de l'exécutant Yang Weilin. Greg Lofé a essayé de faire quelque chose d'intéressant à la colorisation avec un contraste entre le jour et la nuit, les intérieurs clos et les grands espaces, entre la civilisation et la barbarie… Par contre l'encrage épais dessert l'ensemble, rendant même quelques cases maladroites pour ne pas dire brouillonne…





PS1 : je ne sais pas pourquoi, je suis vénère aujourd'hui : entre les scénaristes avec de l'ambition qui sont associés à des dessinateurs qui en peu ou pas, et les dessinateurs avec de l'ambition qui associé à des scénaristes qui en ont peu voire pas, ben des fois je désespère de la bande-dessinée… VDM



PS2 : je ne sais pas pourquoi, je suis vénère aujourd'hui : marre des flèches du parthe provenant de ceux qui prennent de haut les œuvres, les genres et les médias dits démocratiques/populaires, plus ou moins qualifiés de daube à destination des masses illettrées… Messieurs les élitistes imbus d'eux-mêmes, je vous rappelle que les privilèges ont été abolis en 1789, faut vous y faire depuis le temps ! MDM



PS3: qu'est-ce que c'est que cette critique à la noix de BDGest ? elle n'a rien compris au truc, et prouve par A + B que son auteur veut être un critique à Télérama style

A priori, c'est un drôle d'objet que ce roman graphique. Son scénario est fait par un Français d'après un livre écrit en anglais par un romancier d'origine chinoise, et les illustrations sont d'un dessinateur tchèque. Pour couronner le tout, le livre a été imprimé en Espagne!

Dans l'ensemble, je dois avouer que j'ai aimé ma lecture malgré la multiplicité des personnages dont j'avais du mal à retenir les noms. Comme pour une autre des enquêtes du commissaire Chen que j'ai eu l'occasion de lire, l'intérêt est moins dans son enquête (dont le dénouement m'a paru un peu tiré par les cheveux) que dans le contexte de la société chinoise dont les romans de Qui Xialong nous permet de nous faire une idée. Il est question ici, non seulement du Shanghaï contemporain et sa société corrompue — dans laquelle l'auteur laisse entendre que les nouveaux riches et les politiques s'appuient sur des bandes maffieuses — mais aussi d'autres excès, ceux de l'époque de la révolution culturelle (1966-1976) et plus particulièrement de la luxure du Grand Timonier et des exactions de sa quatrième épouse…

Le roman et donc le scénario s'appuient sur des faits réels. Le dessin, presque caricatural, puissant contribue à la force de ce récit.

Une très bonne histoire dans le monde de la corruption qui est la Chine. L'inspecteur Chen devra mener l'enquête avec tact et célérité sans mettre sa carrière en péril. A lire si vous aimez les histoires sur la Chine et sa politique, sont fonctionnement.

L’histoire de cette danseuse actrice fréquentant le dirigeant chinois Mao durant sa révolution culturelle ayant fait des millions de morts était fort intéressante. Cependant, la construction de ce scénario a été assez chaotique au fil de la lecture au point de finir par perdre le lecteur dans ses méandres. Il m’a fallu beaucoup de patience pour pouvoir tenir jusqu’au bout.



Malheureusement, le dessin n'a pas contrebalancé ces défauts. Bien au contraire, il achève le lecteur. En effet, les personnages sont bizarrement dessinés surtout au niveau des visages. En résumé, l'ensemble graphique manque de netteté et le rendu n’est pas du tout convenable.



La note est sans doute dure mais il n'est pas sérieux pour moi d'aller au-delà.

L'histoire était intéressante et portait sur des thèmes chers à l'auteur Qiu Xiaolong : la corruption, les liens avec des événements passés, mais aussi la société shanghaienne. Nous retrouvons dans la bande dessinée un peu moins de mets et de plats typiques que dans le roman.

C'est toujours un plaisir de retrouver l'inspecteur Chen, droit, poète à ses heures perdues et fin gourmet.



Par contre, je dois avouer ne pas avoir apprécié les traits de crayon, notamment les traits de visages des personnages qui m'ont beaucoup gênée (et j'en suis désolée pour l'illustrateur). Je les ai trouvé grossiers, certains assez stéréotypés et laids dans l'ensemble.



Cette adaptation bd du roman éponyme de Qiu Xiaolong ne m'a donc pas convaincue et je pense que je me contenterais maintenant de ne lire que les romans si d'autres adaptations voyaient le jour.

Quand on lit une enquête de l'inspecteur Chen , on sait qu'on ne va pas être entraîné dans des courses-poursuites échevelées , être confronté à des rebondissements à couper le souffle à chaque chapitre ...

mais on sait qu'on va être immergé dans la Chine moderne ( « Un pays , deux systèmes » ) et découvrir sa culture , son histoire , sa gastronomie et sa poésie .

L'intrigue de « La danseuse de Mao » est centrée sur Mao et ses femmes .

Dans la première moitié du livre , on nous raconte l'histoire de Shang , actrice de cinéma et maîtresse du Grand Timonier qui finit par se suicider ainsi que l'histoire tragique de sa fille et de sa petite-fille .

Celle-ci semble avoir subitement trouvé , de manière inexplicable , l'aisance financière . A-t-elle vendu des objets , des lettres ou documents , des photos de Mao Zedong hérités de sa grand-mère ? Qui lui donne de l'argent ? Un meurtre est commis puis un deuxième ...Qui essaye de contrecarrer l'enquête de Chen ?

Une fois de plus , c'est l'ambiance qui charme le lecteur , davantage que les péripéties . On en apprend plus sur Mao , sur l'évolution des mentalités et de la société et , comme dans les volumes précédents , sur la Révolution culturelle .

Livre très agréable à lire .

Quand on lit une enquête de l'inspecteur Chen , on sait qu'on ne va pas être entraîné dans des courses-poursuites échevelées , ni confronté à des rebondissements à couper le souffle à chaque chapitre ...mais on sait qu'on va être immergé dans la Chine moderne ( « Un pays , deux systèmes » ) et découvrir sa culture , son histoire , sa gastronomie

et sa poésie .

L'intrigue de « La danseuse de Mao » est centrée sur Mao et ses femmes .

Dans la première moitié du livre , on nous raconte l'histoire de Shang , actrice de cinéma et maîtresse du Grand Timonier qui finit par se suicider ainsi que l'histoire tragique de sa fille et de sa petite-fille .

Celle-ci semble avoir subitement trouvé , de manière inexplicable , l'aisance financière .

A-t-elle vendu des objets , lettres , documents ou photos de Mao Zedong  hérités de sa grand-mère ?

Qui lui donne de l'argent ? Un meurtre est commis puis un deuxième ...

Qui essaye de contrecarrer l'enquête de Chen ?

Une fois de plus , c'est l'ambiance qui charme le lecteur ,

davantage que les péripéties .

On en apprend plus sur Mao et , comme dans les volumes précédents , sur la Révolution culturelle .

Livre très agréable à lire .

Malgré un propos plein de potentiel, L'âge de fer se perd dans la facilité.
Lien : http://www.bdgest.com/chroni..

Le roman dont est tirée cette version BD, est passionnant, dans la même veine que les autres romans de Qiu, mettant en scène l'inspecteur principal Chen.

Pourtant cette transcription en bande dessinée, supposée rendre l'histoire plus accessible, est parfaitement médiocre, à l'image du dessin de couverture, avec ces deux visages fades, tristes et coincés.

J'ai essayé ... Il reste un résumé caricatural de l'histoire et rien du paysage social de la Chine actuelle, pourtant personnage principal des romans de Qiu.

L'inspecteur Chen se voit confié par les plus hautes instances du Parti une nouvelle enquête particulièrement sensible impliquant la mémoire de Mao. La petite fille d'une danseuse qui fut l'une des nombreuses maitresses du Grand Timonier a vu son niveau de vie changer brutalement. Elle serait en possession d'un souvenir du Président que les autorités veulent récupérer pour ne pas risque d’entacher la mémoire de Mao. Chen enquête donc incognito et se rapproche de la jeune Jiao.

Un récit un peu laborieux, en dessous ce que nous propose habituellement cet auteur. On découvre malgré tout quelques aspects de la vie privée de Mao.

Cette adaptation du roman de Qiu Xiaolong nous plonge dans les arcanes de la vie intime de Mao, dont jusqu’à peu on ne soupçonnait pas la perversité. Un polar échevelé, sur une période fascinante de la Chine populaire.
Lien : https://www.lemonde.fr/les-e..

Une petite déception par rapport les autres polars de Qiu Xiaolong. Le thème, autour de l’image de Mao, est fort intéressant. Cependant, j’y ai trouvé des longueurs, et surtout une fin très peu croyable.

Le concept est simple, une double page par titre, avec le résumé d’un côté et un commentaire de l’autre (truffé d’anecdotes passionnantes). En dessous, un encadré avec des renseignements comme la date de sortie, le public visé, le nombre de tomes… Aussi bien adressé à l’érudit qu’au débutant, ce guide indispensable (à moins de dix euros) répondra à toutes vos questions sur le manga. On y découvre avec plaisir des séries avec la garantie de vouloir s’y plonger. On révise aussi ses classiques ; tiens, c’est quoi ce One Piece dont j’entends tellement parler ? Crying Freeman, c’est un manga ? Est-ce que je peux faire lire Billy Bat à un enfant de 8 ans ? Ça parle de quoi Bleach ?

(Mathieu)

Un premier tome pleinement concluant qui a l’avantage de nous lancer dans une équipée au bout du monde, placée sous les signes de l’Histoire ancestrale et du brassage culturel.


Lien : http://www.sceneario.com/bd_..