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Citations de Olivier Truc (495)


[...] Il avait l’air de penser qu’on pouvait changer les habitudes des troupeaux par la simple volonté. Sans savoir qu’un troupeau revenait toujours sur le même pâturage de printemps car c’était là et nulle part ailleurs que les femelles mettraient bas, comme les saumons revenaient à leur rivière natale pour frayer. Il fallait des années, quatre ans peut-être, pour qu’un troupeau se réhabitue à de nouvelles terres.
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[...] Il était plus dur pour l’homme d’aller à trois cents mètres sous l’eau et d’en revenir que de faire un aller-retour sur la Lune.
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[...] Les multinationales, ça ne leur faisait rien de fermer des usines, on disait que ça faisait partie du business. Mais un conflit avec un peuple autochtone, ça vous fichait tout de suite une sacrée mauvaise publicité. Alors les grosses boîtes essayaient d’éviter.
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Mais on connaît toujours un peu tout le monde dans les villages. Et si on ne connaît pas, on complète soi-même leur histoire, ça occupe les longues soirées d'hiver...
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Aslak serrait les mâchoires, gardant son regard planté dans les yeux de Nina. Elle se forçait à le soutenir, mais s'étonnait de voir à quel point ses yeux étaient capables d'exprimer des sentiments aussi forts et tragiques. Elle comprenait pourquoi il impressionnait tant les gens. Mais elle n'en avait pas peur.
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- Ah ça, c'est vrai que ton oncle Nils Ante, c'était un bon joïkeur.
- Il était capable d'improviser un chant comme ça, là, devant toi, pour raconter un lieu, une personne ou quelque chose qu'il venait de voir et qui l'avait touché.
Même quand il parlait, il avait une voix un peu traînante. Je voyais ses yeux se mettre à pétiller quand il allait chanter.
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Aslak ne lui rendit pas son sourire. Il regarda l’homme, longuement, mâchoire serrée. Et il vit que le mal était revenu.
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Dans un moment pareil, Klemet n'aurait pas manqué de la [Nina] ramener sur terre. Elle l'entendait presque lui dire : quels liens, quelles preuves, comment relies-tu untel à untel, techniquement ? Elle l'entendait encore lui répéter : oublie le motif, concentre-toi sur les éléments concrets de preuve dont tu disposes et remonte le fil. (p.202)
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Vous êtes Norvégienne non, alors faites-moi plaisir, n'oubliez jamais comment votre pays s'est enrichi. En risquant délibérément la vie de plongeurs hier et en bafouant les droits de vos Sami aujourd'hui.(p. 398)
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- Ouais, le fric, pourquoi pas. Nina, tu creuseras ça avec ton français. Faudrait peut-être voir si d'autres tambours ont été volés.
- Tu veux dire par d'autres que par les pasteurs suédois et norvégiens depuis trois siècles, ne put s'empêcher de railler Klemet.
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J'ai un faible pour cette Juksakka, voyez vous, parce qu'elle transforme les filles en garçons.
...
Oui, chez les Sami, tous les enfants sont des filles au départ, dans le ventre de leur mère. Les futurs garçons passaient par elle,....
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[...] Pendant des décennies, les pasteurs suédois, danois et norvégiens nous ont pourchassés pour confisquer et brûler les tambours des chamans. Ça leur faisait peur. Pensez donc, on pouvait parler avec les morts ou guérir. Ils en ont brûlé des centaines, des tambours. Il en reste à peine plus d'une cinquantaine dans le monde, dans des musées à Stockholm ou ailleurs en Europe. Et même chez des collectionneurs. Mais aucun chez nous, sur notre propre terre. Incroyable non ! ? Et là, enfin, ce premier tambour était revenu. Et on le vole ? C'est de la provocation !
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Sans être d'une beauté époustouflante, elle (Nina) était gracieuse et avenante, avec de grands yeux bleus expressifs qui trahissaient le moindre de ses sentiments.
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Klemet vit Aslak fermer les yeux, brièvement. Ses deux poings, serrés jusque-là, se relâchèrent. Comme s'il venait tout d'un coup de prendre une décision qui le détendait. Sa silhouette était de plus en plus voilée par la tempête, tandis que le ciel s'assombrissait toujours. Le halo des phares se rétrécissait sur lui. Aslak s'approcha de Klemet à le toucher. Il ne criait presque plus.
- Klemet, fait que mon troupeau de souffre pas.
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C'était pour ça que Jef était devenu journaliste après tout. Raconter ce que les autres ne pouvaient pas ou ne savaient pas raconter.
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- Il n'y a que des femmes ?
La dirigeante, Aliona, afficha le même air que Tamara.
- Les hommes ne chantent pas. Ils pêchent, ils boivent, ils meurent.
L'alcool, le goulag du maudit, songea Oleg.
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Nikel était sa ville, il l'aimait, quoi qu'n disent les Norvégiens de passage qui la trouvaient grise et désespérée. Teriberka n'était pas sa ville, il n'aimait pas. Trop grise, trop désespérée.
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Ils étaient seuls au monde, entourés d'un paysage grandiose, de montagnes écrasées qui dessinaient des vagues à perte de vue, de vallées qui paraissaient ne jamais avoir vu d'hommes.
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Un paysage féerique, presque irréel tant les tons s'opposaient, mais sans se nuire, le ciel découpant la toundra, la toundra portant le ciel, comme si l'un et l'autre se rendaient hommage en revêtant leurs plus belles parures.
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Jaakopi aimait bien les gens silencieux, mais il y avait silencieux et silencieux... Et là, il sentait que c'était du silencieux hostile. Pas du silencieux respectueux.
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