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Citations de Olivier Truc (495)


[...] Un expert disait que les autorités publiques chargées de contrôler et d’autoriser les opérations de plongée avaient souvent accordé des dérogations aux règles de sécurité.
[...] On s’arrangeait pour que les plongeurs restent le plus longtemps possible à travailler à des profondeurs où l’homme n’avait jamais été auparavant. Et puis on les remontait aussi vite que l’on pouvait pour raccourcir le temps passé en décompression, un temps que les compagnies jugent improductif, bien sûr.
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[...] Que dire d’un berger qui se noie de façon peut-être suspecte, d’un maire qui chute de façon plus que suspecte, d’un rocher sacré qui gêne, d’une ville grouillante, d’un monde qui pousse l’autre.
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Sur la toundra, c'est jamais bon de trop imaginer. Ca énerve les esprits.
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-J'ai encore eu un coup de fil de la ministre! Un samedi à 7h du matin!
-C'est bien ce que je dis, c'est gens là n'ont pas de vie. C'est pour ça qu'ils font de la politique.
-Ah oui? C'est vrai que les services secrets, c'est meilleur pour le teint...
-Je t'emmerde...
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Stupéfaite, Nina vit le regard de son collègue s'embuer. Jamais elle ne l'avait vu comme ça. Il ne termina pas sa phrase et sortit, tenant la tenture pour Nina. Lorsque la tenture fut retombée, le temps des confidences était passé.
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Le cri d'Aslak pétrifia le jeune garçon lapon dans sa barque. Il reconnut, fasciné, terrifié, la voix de gorge d'un chant lapon. Il était le seul ici à pouvoir en saisir les paroles. Le chant, lancinant, guttural, l'emmenait hors de ce monde. Le joïk devenait de plus en plus haché, précipité. Le Lapon condamné aux feux de l'enfer voulait dans un dernier élan transmettre ce qu'il devait transmettre.
Puis la voix se tut. Le silence s'imposa. Le jeune Lapon aussi restait silencieux.
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Quand on vivait dans des conditions extrêmes à ce point, on acceptait les coups du sort. On ne combattait pas les djinns, on les supportait en courbant le dos, on espérait qu'ils partent au plus tôt et on tentait de les oublier après leur départ, en vivant dans la crainte d'une réapparition.
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Que le progrès était beau. Comment ses ancêtres avaient ils pu supporter de ne pas lire dans le journal que le soleil allait revenir à la fin de l'hiver ? Peut être ne connaissaient ils pas l'espoir ?
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-[...]Ne restez pas trop longtemps assis sur les carottes d'uranium, vous risquez des hémorroïdes, dit-elle en partant.
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les utilisateurs veulent pouvoir se balader dans les montagnes quand ils ont des congés, comme pour le week-end de pâques, qui est l'un des plus beaux week-end de la région , avec encore beaucoup de neige partout et beaucoup de soleil Les Norvégiens de la côte partent en famille en scooter pour trois ou quatre jours dans leur petit cabanon sur la toundra , le long du fleuve. Mais c'est l'époque où les femelles rennes mettent bas, et le s troupeaux ne doivent absolument pas être dérangés, sinon les femelles peuvent abandonner leur faon et ça occasionne de grosse perte pour les éleveurs . Donc conflits.
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À Kautokeino, les gros bras ne couraient pas les rues. Il suffisait de secouer les gens de la bonne façon. Quand il ne s'agissait pas d'histoires de rennes bien sûr, car là, les règles n'étaient plus les mêmes. Kautokeino était relativement épargné par les histoires de drogue. Il y en avait, comme partout ailleurs, mais les trafiquants étaient généralement des routiers de passage.
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"Nina sentait qu'elle allait entrer dans un monde qu'elle n'avait jamais soupçonné. bien plus encore qu'avec les autres éleveurs de rennes. Elle allait franchir une nouvelle frontière. Le vent la poussait vers l'entrée tandis que résonnaient à ses oreilles les cris d'Aslak sur un Klemet impassible, le coup de fusil, ce hurlement terrifiant dont elle sentait qu'elle allait bientôt en découvrir la source. Aslak se baissa le premier pour entrer. Il disparut dans une semi-obscurité. Puis il souleva une épaisse bâche qui faisait office de porte. Elle s'apprêtait à se courber quand elle tourna son regard vers lui. Il la fixait, les yeux noirs pétillants d'intensité au milieu de ses rides profondes, le visage buriné et à moitié enfoui sous cette barbe drue. Nina ne savait interpréter ce regard qui ne bougeait pas."
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[...] Demain, entre 11 h 14 et 11 h 41, Klemet allait redevenir un homme, avec une ombre. Et, le jour d'après, il conserverait son ombre quarante-deux minutes de plus. Quand le soleil s'y mettait, ça allait vite.
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[...] Un jour, il avait emmené Aslak au sommet d'une montagne. Elle n'était pas très haute. Son sommet était plat. Mais, d'en haut, on pouvait voir les autres montagnes, à perte de vue. Aslak avait appris à aimer ces montagnes ce jour-là quand son grand-père lui avait dit : "Tu vois Aslak, ces montagnes, elles se respectent les unes les autres. Aucune n'essaye de monter plus haut que l'autre pour lui faire de l'ombre ou pour la cacher ou pour lui dire qu'elle est plus belle. On peut toutes les voir d'ici. Si tu vas sur la montagne là-bas, ce sera pareil, tu verras toutes les autres montagnes autour." Jamais son grand-père n'avait autant parlé. Sa voix était calme, comme toujours. Un peu triste peut-être. "Les hommes devraient faire comme les montagnes", avait dit le vieil homme. Aslak ne disait rien.
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Puis la voix se tut. Le silence s’imposa. Le jeune Lapon aussi restait silencieux. Il avait fait demi-tour, voguant la tête pleine des râlements du mourant. Son sang avait été tellement glacé qu’il avait été saisi d’une évidence. Il savait ce qu’il devait faire. Et ce que, après lui, son fils devait faire. Et le fils de son fils.
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Ce n'était pas son premier attentat. C'était Karachi. Karachi réclamait son dû. Karachi avait faim.
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Karachi n'est plus une ville. Mais un cri de détresse. Qui résonne. Des quatre côtés. On ne tire plus en l'air à Karachi. Les balles atteignent désormais les rêves des habitants...
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À vingt-sept ans, à Karachi, on a tout vu.
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C'est différent parce que Sara a grandi dans un pays où personne ne fait semblant de vous faire croire que votre situation peut s'améliorer. Je sais que vous, Occidentaux, vous appelez ça fatalisme. Nous, ici, nous appelons ça lucidité
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Ce livre est un roman librement inspiré de faits réels qui gravitent autour de l’attentat du 8 mai 2002 à Karachi, au Pakistan.
Au cours de cet attentat, onze techniciens français de la DCN (Direction des constructions navales) ont été tués, quatorze autres blessés, tandis que trois Pakistanais ont également trouvé la mort et six autres ont été blessés. L’attentat a été provoqué par l’explosion devant l’hôtel Sheraton d’une voiture piégée garée le long du bus Marco Polo de la marine pakistanaise qui effectuait tous les jours le ramassage des techniciens et ingénieurs français.
Avec le temps, cet attentat s’est transformé en scandale franco-français, sur fond de commissions et rétrocommissions destinées à financer la campagne électorale d’Édouard Balladur en 1995, évinçant petit à petit l’aspect pakistanais de l’affaire.
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