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Citations de Ophélie Pemmarty (19)


Alter Ego

Je t'ai regardé sourire
Il y avait de l'or dans tes yeux
Je t'ai écouté me dire
Tes promesses et tes aveux ...

Je t'ai regardé grandir
Tu ne semblais pas avoir peur
Je t'ai vu t'épanouir
Touchant presque au bonheur,

Je t'ai laissé t'endormir
Pour apprécier chaque matin
Je t'ai protégé du pire
Et tu as tracé ton chemin ...

Je t'ai empêché de t'enfuir
Veillant sur toi comme une étoile
Je n'ai pas voulu te faire souffrir
Mais il se peut que tu aies eu mal,

Je n'ai pas voulu te mentir
En te disant que ce n'était pas la fin
Je ne croyais pas me mentir
En espérant d'autres lendemains ...

J'ai adoré te voir vivre
En sachant que viendrait notre heure
J'ai dû te regarder survivre
Avec au fond de moi la peur,

Je t'ai regardé partir
Et l'or de tes yeux s'est éteint
Je t'ai regardé mourir
Sans même lâcher ta main ...
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"Des cris déchirent l'air, sévères et cruels, comme annonciateurs de mauvais présage. Le jour est à peine levé mais la ville entière est déjà rassemblée près de la Porte Colline, dans l'atmosphère humide et glacée d'un pâle matin d'hiver."
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Toi et Moi

Mais qui crois-tu donc être, pour me parler ainsi ?
Mais qui crois-tu donc être, pour me blesser ainsi ?
Tu n'as pas le droit d'éviter, encore moins de mentir.
Tu n'as pas le droit de nier, tu n'as pas le droit de fuir.
Et qui crois-tu que je sois, pour te dire ces choses-là, qui crois-tu que je sois, oui, qui suis-je pour toi?
On s'affronte et on se bat, parfois sans raison, parfois sans conviction.
On s'aime et on se blesse, comme s'il était impossible de faire autrement, impossible d'être comme avant.
On se rapproche, on s'éloigne, et sans se rendre compte, on se perd lorsqu'on gagne.
On laisse les doutes nous ronger, puis les choses s'arranger.
Mais au fond, est-ce que l'on change et que l'on apprend, ou est-ce qu'on ferme les yeux en attendant ?
On lutte et on s'accuse, on dépasse les règles du jeu.
On se calme et on s'excuse, puisque l'amour n'est pas un jeu.
On se laisse des cicatrices, sans savoir si elles s'effaceront.
On s'invente d'autres histoires, on se cache, on tourne en rond.
On s'écorche et on se rend fou, puis on recolle ces deux moitiés de nous.
Mais au fond, est-ce qu'on retient quelque chose de nos erreurs, ou est-ce qu'on ne fait que se briser le cœur ?
Alors, qui penses-tu être, pour nous abandonner ?
Et que pourrais-tu faire, pour nous sauver ?
On devrait juste se parler, dire ce qu'on ressent.
On devrait juste s'écouter, enfin prendre le temps.
On devrait juste conserver ce qui compte vraiment.
Alors, qui penses-tu que je sois, pour nous oublier ?
Et que pourrais-je faire, moi aussi, pour nous sauver ?
A trop s'aimer on se déchire parfois.
A trop s'aimer on se sépare parfois.
Mais si tu reviens pour moi, je reviendrai pour toi.
Au fond, on sait que ça ne changera pas :
C'est toi et moi.
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Ils finirent par s’endormir ainsi, bercés par la plus vieille et la plus belle mélodie au monde : celle des battements de leurs cœurs, qui s’élevaient au même rythme.
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je manipule de l’or tous les jours et pourtant, jamais je n’en ai vu autant que dans ses mots, dans sa voix, dans ses yeux, comme s’il pouvait magnifier ma vie et faire de notre histoire quelque chose de précieux
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Beaucoup d’objets produisent de jolis sons. Le chant de la pluie ou de l’eau qui coule contre les parois d’une douche. Le tintement joyeux des verres et des couverts qui s’entrechoquent. Le ronronnement lointain d’un appareil électronique. Le souffle léger d’une respiration. Le bouillonnement rassurant d’un plat qui mijote dans une casserole. Les rumeurs indistinctes d’une conversation.
Il y a de la beauté dans tous ces petits bruits, mais j’ai pourtant l’impression que personne ne prend jamais la peine de les écouter. Peut-être faut-il avoir une oreille musicale pour les distinguer… ou juste beaucoup de temps à perdre, je ne sais pas.
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Je suis terrifié. Parfois cette peur me pousse à fuir, et je n’arrive pas à la maîtriser, alors je m’en vais. C’est lâche mais je ne suis pas capable d’y faire face, je ne suis pas capable d’être mieux.
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Il faisait un temp magnifique, benoit se sentait de plus en plus proche de Daphnee , comme ci le ciel bleu et l'atmosphere encore estivale renforçaient son amour pour elle et effaçaient peu à peu ses doutes et ses remords .
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Je monte les marches. Lentement, sans penser à rien, en écoutant le chant de la pluie sur le toit. C’est joli, quand on a l’oreille musicale.
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Mon cœur bat encore mais il n’est plus qu’un muscle qui me permet d’exister, il a oublié l’amour, et la joie, et l’espoir, toutes ces émotions qui prouvent que la vie coule en nous et surtout, qu’elle a un sens…
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Le piano représente pour moi les souvenirs de moments heureux qui, je le sais, ne reviendront jamais. Parce qu’ils font partie du passé, tout simplement. Et parce que je doute d’être heureux un jour, je doute même de le vouloir.
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Je crois qu’on peut compter les journées ensoleillées sur les doigts d’une main, ici, dans ce coin perdu où il fait un sale temps à longueur d’année.
Je ne sais pas si on s’y habitue vraiment. Je crois juste qu’on se résigne, en fait. On n’attend plus rien d’autre que la pluie et le ciel gris. Ce n’est pas triste, ni affligeant, ni désolant… c’est juste comme ça.
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L'embrasure reste d'abord obscure, puis une silhouette apparaît, vêtue d'une fine toilettes blanche, bars et pieds nus dans la froideur de l'hiver. Un nuage de vapeur s'élève de sa bouche alors qu'elle regarde tout autour d'elle, sans pouvoir réprimer un frisson. Le Pontife l'empoigne par l'épaule d'un geste vif et la fait descendre à terre.
Dès lors, tout le monde peut voir le visage de celle qui a failli à sa mission, qui a violé ses vœux, brisé son serment. Le peuple la considère comme une criminelle. Par sa faute, les Dieux vont abattre leur colère sur la ville, puis sur tout l'Empire. Il faut donc faire quelque chose, quelque chose de définitif, d'irrémédiable. Elle doit disparaître.
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Ismène, ta vie est sur le point de changer.
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C’est juste moi qui ai merdé. Parce que dans toutes les familles y’a toujours quelqu’un pour nous mettre le moral plus bas que terre en nous rappelant tout ce qu’on a raté, tout ce qu’on pourrait avoir si on avait fait les choses autrement. Sauf que je sais déjà tout ça, j’ai pas besoin qu’on me le rappelle et qu’on remue le couteau dans la plaie, surtout quand on est incapable de comprendre ce que je ressens. Alors j’ai bu… j’ai trop bu. Et puis au milieu de tout ce gâchis qu’est devenu ma vie, je me suis rappelé que je t’avais toi… du moins, c’est comme ça que je voyais les choses après une bouteille de champagne. J’ai voulu te rejoindre… Mais ce matin en me réveillant je me suis juste souvenu de la partie merdique et pas du reste, alors j’ai paniqué et je suis parti. Je te demande pardon pour ça. Tu es tellement génial, tu mérites mieux que moi
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Mes sanglots ont le goût amer d’une pluie d’automne, quand les journées frileuses se laissent intimider par l’arrivée prochaine du règne hivernal. Mes sanglots ont la couleur des nuages gris qui tourbillonnent, s’amassent et s’effilochent au gré des vents. Mes sanglots sont la seule chose qui montre que je suis encore vivant… ma dernière arme contre cette torpeur funeste qui s’est emparée de moi il y a dix ans et qui ne me lâche plus.
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Je n’ai rien, je ne suis rien, et je l’ai compris il y a longtemps déjà… Quand mes parents sont morts dans cet accident de voiture.
Pourquoi ai-je survécu, moi ? N’aurais-je pas dû mourir avec eux, les accompagner dans cet autre monde, qu’il soit enfer ou paradis ? Je n’avais aucune raison de survivre. Je n’en ai toujours pas aujourd’hui, mais je suis quand même là. C’est absurde. Comme tout le reste ; ma vie, la pluie, et le monde.
Les journées se succèdent, presque toujours identiques. Je suis seul. Personne ne veut de moi. On ne me l’a pas dit, bien sûr, mais je n’ai jamais eu la prétention d’imaginer que je pourrais intéresser quelqu’un.
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Je crois que le bonheur se mérite, et je sais que je moi, je ne le mérite pas. Alors autant ne plus y penser.
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