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Citations de Osamu Tezuka (273)


On qualifie souvent d’ « enfer » les villes bombardées, le mot semble insuffisant, « apocalypse » décrit mieux ce spectacle atroce de centaines de vies qui s’évanouissent en quelques instants.
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Je ne veux pas d’un patriotisme qui attire le mépris et la haine !
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Je vous l’ai dit hier soir, rester ici me sclérose jusqu’à l’âme.
Votre venue m’a secouée au bon moment.
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Si cette information est rendue publique, ce sera la stupéfaction dans le monde entier.

Pensez, la preuve que le führer est juif !
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L'homme est bien présomptueux de prétendre maîtriser la vie, tu ne penses pas ?
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Shiro : Sache que j'ai consulté les registres de la famille... eh ben, c'est pas une généalogie qu'on a, c'est un vrai cloaque ! ça se mélange entre frères et sœurs, cousins, toute la parenté, pareils à des chats ou des chiens... ça fait des gosses qui font ça à leur tour ! On engrosse les femmes des fermiers et chaque fois, on étouffe l'affaire avec son fric ou son autorité ! Oryo était la fille que le père, jeune, a faite à la femme de Gosuké !
Ichiro : Tout ça ne te regarde en rien ! N'approche plus Ayako !
Shiro : Tu voudrais que je sois le saint homme de la famille ? C'est trop me demander. Voilà onze ans qu'Ayako vit enterrée comme certaines chrysalides. Laisse-moi au moins lui faire goûter à la vie.
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Shiro : C'est impardonnable ce que nous faisons là... c'est interdit...
Ayako : Pourquoi ? C'est toi qui m'as emmenée par cette lucarne jusque dans le ciel, si haut et si vaste. Je vois le monde entier, la maison aussi, les bois et les champs où j'ai si souvent joué...
Shiro : Ayako, c'est pas des choses à faire entre frère et sœur...
Ayako : Ne pars pas ! Serre-moi plus fort ! Ah, je suis si heureuse !
Shiro : On arrête pour aujour...
Ayako : Non ! Je t'aime !
Shiro : Tu ne dois pas ! Il ne faut pas !
Ayako : Je t'aime, grand-frère...
Shiro : Ne dis plus ça, je t'en prie !
Ayako : Il n'y a que dans ces moments-là que je peux m'élancer vers les étoiles et toi, tu te dépêches de me ramener ici.
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Ichiro : Salaud, charogne ! Depuis deux ou trois semaines, tu vas régulièrement dans la resserre... tu fais quoi avec Ayako, dis ? Je le sais très bien ! Sale petit vicelard ! Obsédé ! Moi qui te prenais pour le plus normal de nous tous ici ! Il y a quatre ans, qui t'a emmené au bordel à Yodoyama pour te faire dépuceler, t'as oublié ? Passer ses envies sur sa sœur parce qu'on manque de fille !
Shiro : Ichiro, Ayako est censée être morte... il n'existe plus de fille appelée Ayako, officiellement !
Ichiro : Officiellement ou pas, tu restes son frère et t'y as touché, espèce de porc !
Shiro : Pourquoi tu la laisses pas connaître de gars ? Elle a bientôt quinze ans, c'est déjà une femme !
Ichiro : Ne la ramène pas ! Une morte n'en a pas besoin !
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Quand je demande aux enfants aujourd'hui de me parler de leurs espoirs d'avenir ou de leurs rêves, je suis souvent déçu de voir que leurs souhaits se résument à quelques rêves désespérément pragmatiques : être riche, seuls aspirations sont matérialistes. Mais, soyons clairs, ce sont les adultes qui ont brisé l'idéalisme de la jeunesse. Plus je réfléchis à ce que devrait être une bonne éducation pour les enfants, plus j'ai l'impression que la culture enfantine est aujourd'hui totalement contrôlée par les adultes et pour leur unique profit.
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Le manga est un moyen d'expression qui fonctionne sur l'émotion. Si je suis contraint de respecter la logique et le réalisme, il devient impossible de donner un tant soit peu à rêver ou de véhiculer le moindre sentiment d'aspiration vers un idéal.
Les enfants ont une capacité d'émotion bien supérieure à celle des adultes. Leurs rêves et leurs aspirations ne tiennent pas compte du réalisme. En ce sens, c'est un point commun qu'ils ont avec les mangakas. A moins que ce soient les mangakas qui restent de grands enfants...
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Quand je leur ai demandé : 'Mais si une guerre éclate, que ferez-vous?", plus de la moitié a répondu : "Je m'enfuirai", ou "Si la fuite n'est pas possible, tant pis, je mourrai".
"Qu'est-ce que l'on peur faire de toute façon? Ce sont les élites qui l'auront déclenchée."
Cette capacité de renoncement porte la marque des adultes. Voir des jeunes si adultes peut paraître satisfaisant, mais, personnellement, j'ai senti la colère et l'abattement monter en moi en me rendant compte que l'école et la société actuelle étaient incapable d'accrocher les jeunes et de les empêcher de se faire emporter et submerger par le déferlement d'informations qui les pousse à avoir cette vision négative d'adulte.
En apparence, nous jouissons de la paix, mais, dans un certain sens, le moral collectif est encore atteint, encore plus abattu qu'à l'époque de la guerre. Au moins, pendant la guerre, les gens avaient une vision, même si cette vision était erronée. Et elle leur tenait lieu de raison de vivre. Aujourd'hui, seule la volonté de survivre une journée domine le reste, et le plaisir de vivre le présent et l'espoir en l'avenir ont disparu. Même chez les jeunes et les enfants.
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Le monde sera détruit par une guerre atomique", "Il n'y aura plus assez de nourriture, les gens mourront de faim ou s'entre-tueront pour manger", "Il y aura un grand tremblement de terre, et des centaines de milliers de gens mourront", "La Terre sera entièrement pollué par la radioactivité". Cette image de l'avenir est peut-être véhiculé par la télé, les films de S.F. ou les mangas, mais elle était nihiliste que je n'ai pas su quoi dire. Je comprends qu'on puisse avoir le sentiment que les risques d'une crise majeure dans le monde augmentent, mais je ne suis pas arrivé à comprendre pourquoi ces jeunes, qui seront bientôt les citoyens adultes du 21e siècle, ont une vision si désespérante de leur futur.
Et surtout aucune réponse qui laisse entrevoir un quelconque courage de lutter contre les risques, pour chercher une solution de manière à éviter qu'ils ne se réalisent.
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Comme je l'ai dit précédemment, "le respect de la vie" est mon seul crédo. C'est pourquoi ce thème revient si fréquemment dans mes livres. Astro le petit robot est souvent considéré comme l'une de mes oeuvres les plus représentatives. Mais, quand on me dit qu'au travers ce manga je montre ma foi dans le progrès technique capable d'apporter le bonheur à l'humanité, je suis très embêté. Relisez-le mieux, s'il vous plaît, et vous verrez que, dans "Astro le petit robot", ce que je dis, c'est que la technologie et la science ont une influence négative sur l'humanité, et que la course à la technologie est en contradiction avec le progrès humain ou celui de la société. Malheureusement, la seule chose que les gens remarquent, c'est le fait qu'un robot de "cent mille chevaux" devienne un héros justicier. Le vrai message ne passe pas. Pourtant, je pense avoir expliqué en termes suffisamment clairs les doutes que j'avais quant à l'influence de la technologie sur les fondements de la société, par exemple dans Zeroman, dans "Black Jack" ou dans "Phénix, l'oiseau de feu". Le même thème du respect de la vie, je l'ai traité sous des formes diverses, notamment en parlant de la destruction de l'environnement ou de l'antimilitarisme. Peut-être les lecteurs de ces œuvres me jugent-ils comme un artisan capable de traiter n'importe quel sujet au hasard de sa plume, mais en fait, prises globalement, toutes ces séries traitent d'un seul et même thème.
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Chaque homme porte en lui … une divinité… il la porte dans son cœur !!
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Quant à Boudha,nul doute que, là où il est au milieu de notre univers, il observe et observera toujours le destin de son enseignement.
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p.216.
Toi aussi !! Pour Ayako, tu n'as finalement pas fait grand-chose ! Vous allez tous demander pardon à Ayako !! Ça ne lui fera pas retrouver les années perdues, non... Mais qu'au moins, en pensant à ce conseil de famille vous vous excusiez à genoux devant elle !!
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p.126.
Jiro : Votre fils se lance dans la carrière judiciaire ?
Géta : Oui. Sa pauvre mère le souhaitait aussi... c'est dans son tempérament de ne pas supporter l'injustice.
Jiro : Vous avez de la chance d'avoir un tel fils...
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p.114.
Hanao : Petite sotte ! Tu vas finir par ressembler à une montre arrêtée et c'est ta vie qui sera figée.
Ayako : Qu'importe pourvu que je sois avec toi.
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p.67.
Les inculpés sont déclarés innocents, relâchés, mais même eux ne doivent pas être satisfaits pour autant... puisqu'on ne découvre pas un seul vrai coupable ! Ils doivent en avoir gros sur le cœur. L'affaire de Yodoyama aussi en est restée là. Le commissaire qui en était chargé est mort... ils ont tous contribué à étouffer l'histoire.
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p.20.
Ayako : Vous ne les gardez pas en cage ? Pourquoi ?
Jiro : Je déteste les cages. Je ne supporte pas de voir des oiseaux passer leur vie enfermée sans pouvoir voler librement.
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