Oswald Wynd

Une odeur de gingembre fut une très agréable surprise littéraire. Je n'avais en effet aucune attente particulière en débutant ce roman si ce n'est peut être d'en apprendre un peu plus sur la Chine du début XXeme.

Le regard naïf et emprunt de sensibilité de l'héroïne m'a séduit et j'ai trouvé que l'auteur avait trouvé le ton parfait pour incarné la jeune Marie.

Même si la quatrième de couverture dévoile une part de l'intrigue et que le début semble n'en plus finir je me suis laissé emporté par l'histoire de cette femme qui gagne en maturité à travers les années et les épreuves qu'elle vit.



J'ai particulièrement aimé ce regard très européen porté sur le mode de vie du Japon. Même si ce décalage m'était familier à travers les différentes lectures que j'ai pu déjà rencontrer, j'ai trouvé que l'auteur avait apporté une fraîcheur constante à travers ce style de narration qui peut être rapidement redondant.



Enfin, je terminerai ce billet en indiquant tout le respect que j'ai pu éprouvé pour Mary Mackenzie. L'auteur n'a pas cherché à tout justifier des décisions de son héroïne mais pourtant il a su lui donner un esprit, une pugnacité et une résilience dans les épreuves qui forcent l'admiration. Merci.

Une force d’âme inébranlable, voilà comment résumer le personnage de Mary Mackenzie, jeune écossaise partie à la rencontre de la culture orientale.

Nous suivons l’épopée éreintante de l’héroïne au travers d’une fresque épistolaire riche, oscillant entre de longues lettres à son amie et l’écriture d’un récit intime. C’est un roman poignant qui nous transporte dans l’histoire de la Chine et du Japon ensuite, et dans lequel nous grandissons en même temps que le personnage principal. Il en faut de l’audace pour se glisser dans une tout autre culture, mais grâce à sa curiosité d’esprit, son intelligence et sa pugnacité, l’héroïne transforme son odyssée en un vrai parcours du combattant. Les entailles n’empêchent pas la bataille, qu’elle gagnera à la force de son courage.

L’auteur se glisse avec brio dans la peau d’une femme, d’une épouse, d’une maîtresse et d’une maman, transposant ses émotions et ses sentiments avec une plume délicieuse.

Ce récit est frappant de justesse, émouvant et subtil, et montre comment nous ne sommes chez nous que là où nous sommes nés. Malgré nos envies de grand large, et en dépit des écueils et des désillusions, sommes-nous toujours contraints de revenir au rivage ? Notre condition originelle, malgré une réussite ailleurs , est-elle finalement la seule que nous ayons?

Ce roman est unique, et écrit dans une sorte de théâtralité dont seul l’auteur a le secret !

Ce roman est fascinant ! Au point de me donner envie d'écrire ma première critique sur Babelio. Cette jeune femme au caractère bien trempé part d'Europe pour rejoindre son fiancé en Chine. Que de péripéties vont lui arriver par la suite... Avec quelle énergie et quelle dignité elle va surmonter tant d'épreuves. Je suis épatée qu'un écrivain ait décrit aussi bien ce parcours de femme et les contraintes de son époque . La dignité et la farouche volonté du peuple japonais est très palpable tout au long de cette période de l'histoire contemporaine. J'ai découvert cet auteur au hasard d'une belle librairie et je regrette que ce soit le seule roman de cet auteur.

Quel livre !...



Comment parler d'un livre qui dégage bien plus qu' une odeur de gingembre... ?



Mary McKenzie, n'a que 20 ans, quand elle quitte son Ecosse natale (en 1903) pour s'embarquer pour la Chine, épouser un attaché militaire britannique...



Elle a presque 60 ans quand le livre se referme...



Et toujours cette odeur de gingembre...



Ce petit arbre dont les feuilles froissées dégagent une odeur de gingembre... qu'elle a eu avec elle de la Chine au Japon...



Une odeur si douce...



C'est un livre d'une beauté époustouflante.



Pour moi, le plus beau livre que j'ai lu en 2017....



Un livre aussi beau que la féminité, au sens littéraire du mot, peut l'être...



Je me demande encore comme pouvait s'appeler ce petit arbre, mais Mary McKenzie l'a laissé avec une grande partie de sa vie, sur les rives de l'Extrême Orient....



Une vie qui passe, un parfum, des souvenirs....des blessures jamais cicatrisées.....



Un livre hors norme.

Chef d'œuvre.

J'ai adoré ce roman historique, j'ai dû faire au cours des pages quelques recherches afin de comprendre certains passages ou situations. J'ai beaucoup aimé les descriptions des paysages, des villes... en Chine et au Japon.

Mais Mary ! Mary qui en 1903, à 20 ans, quitte l'Ecosse où elle a grandi pour Pékin où elle doit épouser un homme qu'elle ne connaît pas. A une époque où les femmes n'ont aucun droit mis à part celui d'être une bonne épouse et mère. Elle se retrouve au côté d'un époux, Richard, froid et distant. Au cours de la lecture, j'ai ressenti des pensées "avant-gardistes" chez Mary qui se pose beaucoup de questions sur ce qui l'entoure, et parfois l'exaspère.

Quand elle rencontre, l'officier Japonais, elle rencontre l'amour, mais avec le risque de tout perdre. Et en effet, elle va Tout perdre et être rejetée. Deux fois dans sa vie, elle va perdre ses raisons de vivre, et malgré cela elle affronte tous les obstacles qui sont en travers de son chemin, dans un pays où les femmes n'ont aucun droit. Mary a une force de caractère incroyable, que j'ai admiré tout au long de ce roman. Le dernier chapitre est magnifique ! Un portrait de femme magnifique !

Comme vous pouvez le constater, j'ai été conquise par ce roman, et je le conseille vivement !

INCONTESTABLEMENT un des plus beaux livres qu'il m'ait été donné de lire. J'en garde un souvenir totalement ébloui, j'en ai beaucoup parlé autour de moi et je l'ai offert maintes et maintes fois. Un monument, un bonheur fou de lecture, une référence !

Une odeur de gingembre est un beau roman. Une intrigue passionnante accompagnée d'une héroïne atypique.



Malgré cela, le roman met du temps à se lancer, beaucoup de temps. Les premiers événements s'enchaînent sans réel intérêts. Puis l'héroïne se révèle et l'intrigue gagne en profondeur.

Par la suite, l'excitation nous gagne, tandis que les événements s'enchaînent d'autant plus vite. Certainement trop à mon goût...

Les mois et les années s'écoulent à chaque pages, ne nous laissant pas le temps d'apprécier et d'en apprendre plus sur le moment présent.



Bref, Une odeur de gingembre est un bon bouquin malgré le manque de dialogues et l'absence de détails dans les relations et les événements. Tout ceci certainement due, une nouvelle fois, au rythme trop élevé du récit.

L'histoire est assez simple au départ, un mariage entre une écossaise et un anglais qui est militaire et vit en Chine. Nous traversons le livre au travers des paysages de l'Asie et des sentiments de Mary. A travers ses amours et passions, ses déboires mais aussi son courage et sa force. C'est une belle histoire mais un peu longue pour moi.

Mary Mackenzie est sur le bateau qui l'emporte en Chine, elle part, elle va rejoindre son futur mari qu'elle connaît à peine. Elle laisse sa mère, veuve, en Écosse. Cette traversée sur les océans est déjà une première émancipation. Mary ne supporte plus le corset que sa condition oblige à porter. Elle l'abandonne au fond de sa malle, craignant d'être démasquée, n'en disant bien évidemment rien à sa mère à laquelle elle écrit et narre les événements de la traversée.



Une odeur de gingembre est un journal intime doublé de quelques unes des lettres que Mary enverra à sa mère puis, plus tard, à une amie. Ce journal intime l'accompagnera une quarantaine d'années et nous le lisons avec grand bonheur!!!! D'abord en Chine, puis ensuite au Japon, nous sommes imprégnés des lieux, de la culture, des ambiances (livre qui nous rappelle ce passé colonial!!!).



La vie maritale s'avère morne et décevante. Richard est distant, avare et régulièrement absent. Mary supporte difficilement cette vie sans saveur. Sa rencontre avec Kentaro, un officier japonais, va bouleverser le cours de sa vie. Enceinte, elle sera rejetée par son mari, elle fuira au Japon, elle s'émancipera de son protecteur, le père de son enfant, elle connaîtra pauvreté, richesse, misère et bonheur.



Je ne vous en dis pas davantage mais vous recommande cette lecture!
Lien : http://lejournaldechrys.blog..

Lu, il y a quelques temps déjà , je suis assez mitigée.

J'ai vu tant de critiques élogieuses que je n'osais pas mettre la mienne car pour tout vous dire je me suis ennuyée.

Pourtant le sujet m'intéressait, même sa forme épistolaire, pourquoi pas . Je m'attendais à de jolies descriptions, des réflexions même un peu naïves ...

Au début de ma lecture, j'étais emballée, très curieuse. Mais finalement, les lettres se suivent et nous apprennent peu de choses. L'histoire avance lentement. Les passages de sa vie qui auraient pu m'intéresser ne sont que survolés, alors que d'autres épisodes sont anecdotiques mais plus détaillés. J'ai fini par me lasser et ai même failli le lâcher en cours, ce qui ne me ressemble pas du tout.

Je suis un peu déçue de ne n'avoir pas apprécié peut être cette lecture à sa juste valeur. Néanmoins, l'histoire en toile de fond est très intéressante et aurait pu faire un excellent roman. Je l'aurais préféré sous cette forme.

Une bonne surprise ! un livre qu'on m'avait prêté et que j'ai ouvert un peu par curiosité : ce n'est habituellement pas le genre de livres que j'apprécie, mais la période et le lieu m'intéressaient.

Je dois dire que c'est admirablement construit, mêlant des lettres que l'héroïne écrit d'abord à sa mère puis à une amie, et des passages d'un journal intime. Ce qui est extraordinaire, c'est qu'on la voit très rapidement évoluer, se débarrassant du carcan de la société victorienne pour se forger sa personnalité propre et de plus en plus affirmée ; un savant dosage de mentalité orientale et d'éducation britannique, mélange qui arrivera à la définir totalement.

On suit aussi les péripéties de l'histoire de l'extrême orient au début du XXème siècle, mais pas du point de vue des journaux ou des livres d'histoires, plutôt de celui d'une personne qui vivrait sur place et qui n'en aurait que la vision qu'on veut bien lui laisser en avoir. La guerre russo-japonaise est ainsi presque totalement passée sous silence.

Malgré mes recherches, un mystère demeure : quel est donc cet arbuste dont l'odeur rappelle celle du gingembre ?

Le destin incroyable d'une jeune écossaise de 18 ans , partie épouser son jeune lieutenant en Chine , très vite rejetée par ce dernier , puis mise au ban de la société suite à sa liaison avec un officier japonais.

C'est à travers ses écrits (journal intime et lettres) que cette femme libre et moderne nous raconte ce Japon et ses moeurs ainsi que ses difficultés à s'intégrer dans une culture étrangère . Pays qu'elle finira par adopté et qu'elle ne quittera que par obligation 50 ans plus tard.



Malgré la richesse psychologique de l'héroïne , je n'ai pas été totalement embarquée par "Une odeur de gingembre" , certainement en raison de l'absence de Passion , dommage cet incroyable destin avait tout pour.

Une autre culture, une autre époque ... Une histoire de femme, écrite par homme, avec une sensibilité étonnante!

C'est un livre lent, une plongée dans l'univers chinois, puis japonais ... Au travers du regard d'une britannique.

Le choc des cultures: Je crois que c'est ce qui m'a le plus intriguée dans ce roman, savoir comment Mary allait réagir, elle, face aux différentes situations! D'autant plus intéressant qu'avec une forte inspiration autobiographique semble-t-il.

J'ai eu beaucoup de mal à finir ce livre même si j'ai passé de bons moments avec ... est ce le pays ? est ce le rythme lent ? je ne sais pas ....

Un très beau livre, jusqu'à la fin, on suit Mary en s'interrogeant sur son incroyable courage et sa capacité à rebondir. C'est aussi une découverte de cette période de l'histoire du japon ou la présence d'une femme occidentale seule semble impossible. Une jolie écriture et une construction qui invite à tourner les pages.

Un des plus beaux livres que j'ai lu. Le recit d'un amour comme seul l'Asie sait nous le proposer, du désir, de la retenue, le poids de la société et une écriture somptueuse

J'espère que je vais réussir à vous donner envie de lire ce livre que j'ai beaucoup aimé. L'histoire commence en 1903 avec Mary qui est toute jeune et qui part en Chine épouser un homme qu'elle connaît peu. On sent qu'elle a envie de se libérer du carcan de son éducation mais nous sommes en 1903 ... Le ton est assez désuet (surtout au début) mais charmant à lire.



Je me suis laissé emporter par cette histoire et tout ce qui arrive à Mary.



De 1903 à 1942, elle va vivre une vie qui sort vraiment de l'ordinaire, j'ai beaucoup aimé la façon dont ce livre est écrit, c'est une histoire dense, riche et intéressante.



On suit l'évolution de Mary et des évènements tout au long de ces années, en Chine puis au Japon. La condition des femmes était encore essentiellement liée à celle de leurs maris et pourtant Mary va entreprendre et réussir de belles choses.



Mary traverse les périodes de guerre loin de son pays, elle se trouve au Japon lors d'un terrible tremblement de terre, elle vit des choses terribles sur le plan personnel mais elle fait face à tout ça avec un grand courage. Je ne m'attendais pas à ce qui allait lui arriver et j'aime être surprise par ma lecture.



Voici quelques passages pour vous donner une idée de cette écriture :

On imagine sans difficulté ce qui est décrit "Jamais je n'aurais imaginé il y a deux ans dans mes rêves les plus fous de voir à mon mariage cinquante dames européennes emmitouflées de fourrures et chacune dans un pousse-pousse !" p.96



Les images sont parlantes mais les odeurs également "Une chose à laquelle je ne suis pas encore vraiment habituée, c'est l'odeur de Pékin. Elle vous suit partout comme si elle était contenue à l'intérieur des murs de la ville. Ce n'est pas du tout une de ces odeurs épicées qu'on pense être la caractéristique de l'Orient, mais cela fait plutôt penser à du beurre rance qu'on aurait un peu fait chauffer sur une poêle." p.132



Deux passages assez ironiques sur les Français !

"C'est très français, en ce sens que l'héroïne est une femme de douteuse vertu." p.137

"Armand dit qu'après les Britanniques les Français sont le peuple le plus arrogant du monde quand il s'agit d'apprendre d'autres langues." p.180



Ce livre est tellement riche que pour finir il n'est pas très facile d'en parler, je ne suis pas sûre de très bien y arriver. Je me suis attachée à Mary et je l'ai aussi admirée, plainte et j'ai suivi toutes ses péripéties avec beaucoup d'intérêt.




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J’ai juste adoré cette lecture. En effet, elle se passe dans des contextes qui me passionnent : les années 1900 et en Asie. La première partie de l’histoire se passe en chine, et l’autre partie au Japon : dépaysement et fascination à volonté.



La plume de l’auteur m’a accroché dès la première page : très belle, douce, exclusivement des descriptions, mais pas ennuyeux du tout. L’auteur prend le temps de mettre en place l’histoire. Mary mettra quelques chapitres pour arriver en Chine. Puis il faudra attendre la moitié de l’histoire pour qu’elle parte pour le Japon. Ils donnent de nombreux de détails historiques/ culturels qui passionneront les amateurs. J’ai été en particulier fascinée par les modes de voyage de ce temps. Comment faisait nos ancêtres pour voyager quand ils n’avaient ni Air France ni Booking pour faire leurs réservations sereinement ? Autant dire que j’ai été réellement happée par son voyage d’Ecosse à en Chine.



Certains ont critiqué l’héroïne. Il est vrai que Mary est un personnage assez candide. Dans sa jeunesse, elle est effacée, porte un regard curieux et sans critique. On soulèvera une pointe de rébellion qui fait qu’elle abandonne son corset à ses 20 ans. Ce côté candide ne m’a pas du tout dérangé. Au contraire, on s’identifie facilement à elle. Le seul point qui m’aura un peu agacé est qu’elle se dénigre beaucoup pendant une partie du bouquin. Mais peut-on lui en vouloir vraiment de se dénigrer alors que sa propre éducation lui affirme qu’une femme qui trompe son mari ne mérite pas le bonheur ? (Je ne sais pas pour vous, bien que l’acte soit répréhensible c’est quand même un peu excessif). Personnellement, je n’oublierais pas son immense courage. Son parcours est incroyable, c’est un véritable modèle.



Ne vous attendez pas une histoire joyeuse : il est plein de dilemme et d’impuissance. La place des femmes à cette époque est loin d’être simple. En Europe, le féminisme venait tout juste de montrer le bout de son nez, sans de grands résultats encore. En Asie, et surtout au Japon, n’y pensez même pas. Vous aurez surement le coeur brisé à la fin du livre. En effet, l’histoire commence en 1900, on voit passer l’ombre de la 1ère guerre mondiale, et se termine en… 1940. Cela vous annonce la couleur. L’auteur met un point final à son oeuvre avec beaucoup de finesse.
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J'ai bien aimé ce roman qui propose le point de vue d'une jeune femme naïve qui découvre une nouvelle civilisation. C'est un récit intéressant et surprenant vu notre recul.

un petit bijou j'ai sincèrement adoré, et même si ça fait quelques temps que je l'ai lu il avait été un coup de cœur. On suit la vie de cette jeune fille d'un autre siècle, avec des périodes pleines de tumultes et d'autres plus plates mais l'ensemble reste plein de surprises dans un avenir qui semblait tout tracé !