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Critiques de Oswald Wynd (174)
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Une odeur de gingembre

Excellent ! Un personnage féminin hors du commun, avec un sacré caractère.
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Une odeur de gingembre

J'adore ce livre rempli de bruits, d'odeurs exotiques, tout ces petits riens qui échappent au quotidien et qui ont tant d'importance dans les souvenirs.
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Une odeur de gingembre

la vie d'une petite oie blanche écossaise qui part vivre en Chine au début du XXéme siècle après avoir épousé un attaché défense britannique & qui sera mise au ban de la société pour avoir eu un enfant avec un officier japonais. Ses aventures, sa survie & sa résilience dans cette partie de l'Asie du Pacifique dans cette période de transition entre le vieux monde & l'Asie contemporaine.

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Une odeur de gingembre

Une lecture agréable, qui nous plonge dans la Chine et de Japon du début XXe et nous fait découvrir les codes des sociétés d'expatriés. Agréable et intéressant, même si le récit de cette femme libre semble un peu anachronique, le regard féministe porté sur l'époque via le personnage principal évoquant plutôt un discours d'aujourd'hui.
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Une odeur de gingembre

Ce livre est sublime. Il raconte l'histoire d'une jeune femme qui, sans vraiment le savoir, suit la voie de l'indépendance et surtout de la liberté, dans un pays où la place des femmes est encore très, très déconsidérée. J'ai lu ce livre en deux jours et le personnage m'a marqué comme peu ont réussi à le faire. Je le recommande vivement!
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Une odeur de gingembre

On commence et on finit d un seul tenant car on ne peut plus s arrêter....
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Une odeur de gingembre

Ni trop épais, ni trop petit, j'ai mis un peu de temps à m'imprégner de cette lecture, et pour une raison assez simple : l'époque. Les premières pages furent même pénibles pour tout vous avouer.



J'avais beaucoup de mal à imaginer à quoi pouvait ressembler la vie à cette époque, ou encore la jeune Mary, les ruelles de la Chine ou son jardin dans sa petite maisonnée au Japon.



Heureusement, l'histoire quant à elle m'a totalement captivée. Celle d'une jeune femme qui part découvrir la vie, et qui, si au départ, semble totalement démunie et nue, va se construire, et prouver par son intelligence et sa ténacité qu'elle peut s'en sortir même seule contre tous, tout en évoluant dans un monde dont elle ignore tout, les us, coutumes, la langue…



Une odeur de gingembre résume l'histoire d'une vie, sur presque une cinquantaine d'années, où se mêlera histoire d'amour, d'amitié, d'interdits, de manière épistolaire. En effet, le roman ne tient que par le biais des lettres que rédigent Mary dans son journal intime, ou qu’elle adresse à sa mère ou à son amie. On voit à travers ses yeux des mondes qui changent, et des mentalités qui évoluent doucement. On traversera avec elle les grandes guerres, tout comme les grandes catastrophes naturelles telle que les séismes qui ébranleront le Japon régulièrement.



J'ai aimé cette histoire de femme forte dans un monde qui ne l'accepte pas, et cela rejoint peut être un peu ce que j'ai ressentie en lisant Beignets de tomates vertes. A la différence qu'ici, Mary se construira seule, sans l'aide de personne si ce n'est sa propre volonté de ne pas s'agenouiller et rester digne, quoi qu'il arrive, et jusqu'au bout.



A la question "pourquoi ce titre", il s'agit tout simplement d'une allusion à un arbre que Mary possède dans son jardin japonais, dont la pousse particulière et l’allure incongru n’est pas sans rappeler la place qu’occupe Mary dans ce décor Japonais.



Une lecture agréable et riche en rebondissement, une fresque sur une vie imaginée, mais sous couvert d’événements historiques, à lire accompagné d'une bonne tasse de thé.
Lien : http://petitsboutsdezelle.fr..
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Une odeur de gingembre

Poétique, un destin et un caractère de femme forts.
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Une odeur de gingembre

Belle écriture, fluide, belle histoire ! J'ai aimé le lire en prenant mon temps! Lecture que je conseille .
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Une odeur de gingembre

Roman historique, Japon, Chine, Roman épistolaire, féminisme,
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Une odeur de gingembre

Quel livre! dommage que ce soit l'oeuvre d'un homme! Mais une femme ne prendrait pas le risque d'émailler son roman d'autant de réflexions féministes!

Quel personnage masculin est-il le plus haïssable dans ce roman ? Richard qui épouse l'héroïne, Mary Mackenzie, pour arranger son statut d'expatrié et qui la maintient, en terre étrangère, la Chine, dans un statut de recluse pondeuse; statut auquel l'héroïne échappe (après la ponte d'un seul enfant qu'elle doit abandonner à son mari) pour tomber dans un autre statut pas plus enviable: y a-t-il pire statut que celui de la femme japonaise ?!! L'écrivain décrit avec subtilité ce statut au travers de certains usages: le code des courbettes, le langage réservé aux femmes. La sensibilité de l'auteur à toutes les humiliations, réservées à la gente féminine en particulier, fait réellement oublier que c'est un homme qui écrit..

Nombreux sont les personnages féminins qui émaillent ce roman: il y a cette féministe de sang japonais mais aristocratique qui vit au banc de la société japonaise; et cette américaine contrainte de retourner en hâte aux EU avec sa flopée d'enfants, seul moyen d'échapper aux grossesses à répétitions.

Il y a les femmes abandonnées et les petites gens en général (serviteurs, jardiniers, tireurs de pousse-pousse etc...).

L'auteur est sensible à toutes sortes d'humiliations et note même les plus légères.

A noter, en particulier la finesse de ce passage: Mary a un petit ami (John, américain je crois) et elle sent que la relation touche à sa fin. L'auteur lui fait dire: "Je suis curieuse de voir comment un homme comme John fait un paquet d'une relation comme la nôtre pour s'en débarrasser discrètement. Je sais ce que ferait un japonais en pareil cas: rien".

Mary ne s'apitoie jamais sur son sort mais "fait avec". Certains se demandent pourquoi elle accepte tout et ne se révolte pas !!

C'est vrai que l'héroïne n'est pas, une "révoltée".

Au début du roman, par exemple, elle quitte docilement l'Ecosse avec son chaperon pour aller épouser un inconnu en poste en Chine, sans se demander si c'est son choix; simplement parce qu'il faut se marier et que Richard est un parti convenable. Pourtant, Dieu sait si l'idée d'aller en Chine pour épouser un inconnu paraît peu enthousiasmante!

Ce qui est particulièrement subtile à ce moment, dans l'écriture de Oswald Wynd, c'est que rien n'est dit sur l'opinion que l'héroïne a de son mari lorsqu'elle le rencontre. Rien sur son impression sur le physique de cet époux, sur ses relations intimes.. C'est le silence total...jusqu'à la relation amoureuse avec le japonais. Nous apprenons alors, seulement, que Richard ne venait la voir que rarement, la nuit, pour assumer son devoir conjugal.

L'héroïne subit la suite des événements: elle ne choisit rien. Elle doit partir (en principe pour l'Ecosse) et laisser derrière elle sa fille qui ne peut être élevée par sa mère devenue une femme dévoyée. Elle ne choisit pas sa destination qui va se trouver être, finalement, le Japon où elle va accoucher.

Elle se trouve alors dans une situation très inconfortable.

Peut-elle trouver une place, pour elle et son enfant, dans la société japonaise ??. Oswald Wynd dépeint là le portrait d'une héroïne tragique.

L'héroïne va vivre alors le pire : l'enlèvement de son enfant à l'initiative du père de l'enfant, ce japonais qui l'a fait venir et l'a installée au Japon dans un petit logement inconfortable, étant lui-même marié et père de quatre enfants.

L'héroïne s'en sort car elle se trouve (heureusement !) dans un monde en mutation. Et lorsque le monde est en mutation, les repères disparaissent et les préjugés finissent par s'estomper. Finalement, les valeurs morales, religieuses, sociales etc..laissent la place à la seule valeur qui compte en période de chaos, l'argent!

Mary s'en sort car elle a le sens des affaires. Dans un tel contexte, (on traverse la 1ère guerre et l'entre-deux guerre) on se fiche bien de ses qualités morales! Mary a de fortes qualités d'adaptations; c'est ce qui fait qu'elle survit.

Ce roman est, en définitive, celui de la solitude en terre hostile. A aucun moment l'héroïne ne va trouver la chaleur d'un foyer. Elle va développer parfois des amitiés-amoureuses avec des occidentaux (John, Peter) dont elle ne partagera jamais la vie. La mort de Peter dans un tremblement de terre n'a pas l'air de l'affecter particulièrement.

C'est le père de son enfant, qu'elle est censée haïr le plus profondément, qu'elle aime en définitive! aussi bizarre que cela puisse paraître. Parce qu'elle a compris l'âme japonaise; (si son enfant avait eu les traits occidentaux, elle l'aurait gardé). Elle finit par croire (ou comprendre ?) que son enfant, aux traits japonais, lui a été enlevé "dans l'intérêt de l'enfant", car il ne pouvait trouver une place, avec ce physique, qu'au japon et dans un foyer japonais.





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Une odeur de gingembre

Une belle épopée, un peu trop de rebondissements peut être, belle fin
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Une odeur de gingembre

J'ai adoré ce livre délicat et pourtant si plein d'émotions. Je l'ai refermé avec le coeur lourd de quitter l'héroïne qui a vécu cette vie exceptionnelle. L'écriture est subtile et nous emmène vraiment dans l'histoire et le voyage.
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Une odeur de gingembre

Délicieusement rétro, ce roman nous transporte en Extrême Orient entre 1903 et 1942.

Oswald Wynd est un auteur écossais né en 1913 (mort en 1998) qui écrit ce roman en 1977. Son seul roman puisque ses autres écrits sont des romans policiers écrits sous un pseudonyme.



C'est un mélange de journal intime et de roman épistolaire qui nous raconte la vie de Mary Mackenzie, jeune écossaise de 20 ans qui en 1903 prend un bateau qui la conduit vers son fiancé Richard militaire écossais installé en Chine.

La première partie nous relate son épopée maritime puis son installation à Pékin dans une époque troublée puisque la révolte des Boxers vient de se terminer.

Ce qui émeut surtout, c'est la vie de cette jeune femme mal préparée au mariage et qui découvre le monde et la vie dans un monde masculin et anglican.

La vie est ardue pour une femme en ce début du 20ème siècle. Mary est confinée dans le quartier des Légations et son mariage l'étouffe, Richard peu présent est un archétype du modèle masculin de l'époque cantonnant sa jeune épouse à un rôle de représentation lors des dîners qui lui serviront à asseoir sa position.

Quelle tristesse de voir Mary s'étioler.

Mais sa vie va basculer lorsqu'elle rencontre l'amour : un officier japonais la fait chavirer.

L'épopée ne s'arrêtera pas là et Mary va devenir nippophile et traverser beaucoup d'aventures au Japon.



Dans ce roman, ce qui est passionnant ce sont aussi les descriptions des cultures chinoises et japonaises face à des européens si différents. Mary bien qu'étrangère, parvient à se mélanger en apprenant la langue et les coutumes.





Ecrit avec sensibilité et finesse, le destin de Mary est un beau voyage dans le temps et en Orient qu'on suit avec délectation, je vous invite à vous y plonger ...



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