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Citations de Otto Weininger (87)


F n’a […] qu’une seule sorte de souvenirs, ceux qui sont rattachés à l’instinct sexuel et à la reproduction : amants et prétendants, nuit de noces, enfants et leurs poupées, fleurs reçues, sérénades, poèmes écrits pour elle, mots des hommes qui lui ont imposé et surtout […] compliments qui lui ont été faits. C’est là TOUTE la mémoire de la femme véritable.
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La grandeur est dans la conscience, devant laquelle les brumes de l’inconscient disparaissent comme nuées au soleil.
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L’idéal du génie serait un être dont toutes les perceptions seraient autant d’ « aperceptions ».
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La condition de l’aperception et de la compréhension est la dualité, principe de la conscience éveillée. Aucun homme ne se comprend lui-même. On ne peut comprendre qu’autrui, à la condition certes de lui ressembler, mais également […] d’être non seulement différent de lui, mais opposé à lui.
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Nietzsche lui-même, dans ses derniers écrits, semble s’être souvent davantage intéressé à ce que ses idées pouvaient avoir de choquant qu’à ces idées elles-mêmes. Il est souvent le plus futile où il paraît le plus grave. Vanité du miroir, qui se complaît dans le refus des complaisances.
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H vit dans un état de conscience, F en état d’inconscience. F reçoit donc de H sa conscience : la fonction consistant à rendre l’inconscient conscient n’est autre que la fonction que l’homme typique assume auprès de la femme typique, en tant que celle-ci est son complément idéal.
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L’homme a les mêmes contenus psychiques que la femme en forme articulée ; là où elle pense plus ou moins en hénotismes, il pense, lui, immédiatement en représentations claires et distinctes, auxquelles se rattachent des sentiments exprimés et permettant toujours l’abstraction par rapport aux choses. Chez F, le « penser » et le « sentir » sont un, non-séparés, tandis qu’ils sont distincts chez H. Ainsi F vit un grand nombre d’événements psychiques sous une forme hénotique qui chez H ont passé par un processus de clarification. C’est pourquoi la femme est sentimentale et ne saurait qu’être émue, non bouleversée.
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Dans l’Histoire de la recherche comme dans la vie de l’individu, on a toujours l’ « idée » ou l’ « intuition » des choses bien avant d’en avoir la connaissance claire.
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La femme est sexuelle seulement, l’homme est aussi sexuel : (...) L’homme a par là connaissance de sa sexualité alors que la femme ne peut en devenir consciente et ainsi la désavouer en toute bonne foi, ne serait-ce que parce qu’elle n’est rien d’autre que sexualité, parce qu’elle est la sexualité même (...) Pour exprimer cela grossièrement, l’homme a le pénis, mais le vagin possède la femme.
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Ce désir [sexuel] correspond chez [la femme] à une disposition naturelle permanente et ne prend pas naturellement fin, comme chez l’homme, avec la détumescence que la contrectation appelle. […]
L’être de la femme est tout entier sexuel. La vie sexuelle, la sphère de la copulation et de la reproduction, qui comprend le rapport à l’homme et à l’enfant, absorbe F entièrement, remplit son existence, tandis que H, tout en étant sexuel, est autre chose encore. […]
Alors que la sexualité tient pour ainsi dire F sous son empire, H connaît la guerre et le jeu, la société et les réjouissances, les débats d’idées et la science, les affaires et la politique, la religion et l’art.
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Depuis quelques temps, les témoignages de femmes qui ne sont en fait femmes que pour moitié ou pour trois quarts au sujet de leur vie psychique se multiplient, cette vie psychique est en elles davantage celle de l’homme que de la femme. Il ne nous reste ainsi qu’une solution : observer ce qu’il y a de féminin chez l’homme même.
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L’étude qui doit être entreprise ici ne saurait ainsi l’être que dans la mesure où l’on estime possible d’énoncer sur la femme des choses justes sans être femme soi-même.
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Nulle science n’est appelée autant que la psychologie à s’affadir aussitôt qu’elle cesse d’être philosophique. […] Si la psychologie était restée philosophique […] dans son but, elle n’aurait pas tardé à se rendre à l’évidence qu’il n’y a aucun rapport direct entre la psychologie et la théorie des sensations.
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Malgré l’infinie gradation des formes intermédiaires, l’être humain se retrouve en définitive homme ou femme.
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La vraie libération de l’esprit ne peut venir d’aucune armée, si nombreuse et si combative soit-elle. L’individu doit y atteindre par lui-même et pour lui-même, au terme d’un combat solitaire. Et contre qui a-t-il à livrer ce combat ? Contre lui-même, ou plutôt contre ce qui s’oppose à cette libération en lui. Le plus grand, le seul, ennemi de l’émancipation de la femme, est la femme.
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Je n’ai pas en vue le désir, chez la femme, d’être traitée extérieurement sur le même pied que l’homme, mais bien plutôt la volonté qu’elle peut avoir de ressembler intérieurement à lui, d’atteindre à la même liberté dans la pensée et la morale, de prendre un même intérêt aux mêmes choses, de montrer la même force créatrice.
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Le besoin d’émancipation d’une femme, et l’aptitude chez elle à une telle émancipation ne reposent que sur ce qu’elle a de masculin.
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Le monde organique lui-même, en tant qu’il est scientifiquement concevable et représentable, doit comporter nécessairement, pour un nombre de variables n, un nombre d’équations plus petit que n (et même, exactement, égal à n-1, si l’on admet qu’il doit pouvoir trouver dans un système scientifique une détermination univoque).
Telle est la signification du principe de corrélation en biologie. Ce principe se révèle en effet comme étant une application au vivant du concept de fonction, et c’est pourquoi c’est à la possibilité de son extension et de son approfondissement qu’est attaché principalement l’espoir de voir naître une morphologie théorique.
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Le fait de poser une telle correspondance entre le physique et le psychique [ainsi que le fait la physiognomonie] renvoie à une fonction apriorique et synthétique de la pensée.
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La seule et unique attitude logique à cet égard […] est de laisser les « invertis » trouver leur satisfaction où ils la cherchent, c’est-à-dire entre eux.
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