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Critiques de Pascal Descos (11)
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Demain, je tue le plus con

Le titre est accrocheur et si la couverture existe au format affiche, je l'accrocherais bien au boulot.

Pour mettre son mode de vie en adéquation avec son RSA, Gaston Baupaire, informaticien licencié pour un histoire de fesses, choisit de s'installer dans le hameau des Mouleiras, commune de Saint Cernin sur Cher dans le Massif central. Cette campagne possède évidemment tous les éléments attendus : un clocher, des chasseurs, un maire avenant flanqué de son adjoint détestable, un voisin octogénaire qui a tout vécu et se soigne à la gnôle de poire, un coq qui chante au petit matin, une jolie secrétaire de mairie, des chèvres fugueuses, et bien sûr, des soupçons de consanguinité. Mais Saint Cernin sur Cher a aussi sa part d'originalité : des témoins de Jéhovah, un moine bouddhiste, une lesbienne supposée, et surtout, comme partout, son lot de cons. Alors quand le premier message anonyme annonçant "Demain, je tue le plus con" est découvert à la mairie, chacun se demande de qui il peut bien être le con. Et la concurrence est rude. Car à Saint Cernin comme ailleurs, le temps ne fait rien à l'affaire...

Pour une lecture distrayante, ce "polar rural" tombe à pic. Une mention particulière pour les jeux sur les noms et pour l'épilogue, qui vaut d'ailleurs son pesant de cacahuètes pour l'indispensable apéro.

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Demain, je tue le plus con

"DEMAIN, JE TUE LE PLUS CON". Ce charmant message anonyme reçu par la mairie d'un petit village de campagne trouve une concrétisation immédiate : le lendemain, un corps est retrouvé dans un champ, et de l'avis général, l'auteur de la lettre n'avait pas menti : en conflit ouvert avec tous ses voisins proches ou éloignés, le mort ne fera pas verser beaucoup de larmes.



Quand le même message revient un mois plus tard cependant, les gens s'inquiètent. Si on est toujours le con de quelqu'un, à la campagne, entre les querelles immémoriales qui impliquent toujours les arrière-petits-enfants et les problèmes de bornes et de tailles de haie, le phénomène est encore plus accentué.



Un "polar rural" comme indiqué sur la couverture, plutôt sympathique et bien construit. Les pistes sont intelligemment brouillées, même si à la résolution, on se dit "mais oui, évidemment !" Si les personnages m'ont semblé dans un premier temps un peu caricaturaux, je les ai rapidement pris en affection et j'ai pris plaisir à enquêter en leur compagnie.
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Demain, je tue le plus con

Nous voici au coeur des Combrailles, en Auvergne, dans un village qui vit au chant du coq et qui voit arriver ces dernières années ce que l'on appelle les néo-ruraux.

Les préjugés sont fortement ancrés des deux côtés et les discussions polémiques sur la place du marché vont bon train. Des inimitiés se déclarent sur la base de mesquineries des plus affligeantes. Bref, les villageois jouent au plus con.

Qui va gagner ? le lot est d'importance : un cercueil.

Je plaisante et pourtant le fil conducteur de ce roman est bien une série de meurtres, chaque fois annoncés par une missive anonyme déposée à la mairie : « Demain je tue le plus con ». C'est la consternation, la peur, la terreur car à ce jeu, chaque villageois pense être le plus fort.

Le roman est construit sous forme de lettres que le narrateur adresse à un ancien copain de fac. Gaston écrit à Christophe et lui raconte son parcours, celui qui l'a mené des tours de la Défense à une ancienne ferme où il cultive et retape.

Le processus narratif est très intéressant, il permet à l'auteur de créer un climat de confidences et donne la sensation (et c'est bien la réalité) qu'il s'adresse directement au lecteur. Cela donne une ambiance « coin du feu » toute en cohérence avec les lieux qui offrent leur décor à ce polar.

C'est drôle, tendre, assez fin. Si quelques personnages sont caricaturaux, ils permettent de garder un ton léger et évitent au roman de basculer dans l'analyse austère d'un phénomène qui s'est amplifié avec le Covid. Les citadins débarquent à la campagne pensant tout révolutionner. Et c'est un retour à des valeurs oubliées qui les attend pour autant qu'ils ouvrent leur esprit à l'autre.

C'est donc un roman beaucoup moins terre à terre que pourraient le laisser supposer le titre et la couverture. C'est au contraire un polar plein humour et de tendresse avec lequel on passe un bon moment de détente et de réflexion.

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Demain, je tue le plus con

« DEMAIN, JE TUE LE PLUS CON », tel est le message adressé à la mairie d’une petite commune rurale. Le lendemain, l’auteur anonyme de ce courrier semble être passé à l’acte puisqu’un habitant de la bourgade est retrouvé mort, et visiblement pas d’une cause naturelle. Si beaucoup conviennent que la victime méritait bien le titre de « plus con », la chose les inquiète. Lorsqu’un tel événement se reproduit la peur s’empare du village, d’autant plus que le critère du tueur est subjectif.



Je n’avais pas vu la mention « Polar rural » portée sur la couverture de ce roman lorsque je l’ai choisi, fort heureusement car elle m’aurait probablement fait fuir. De fait l’histoire se déroule en milieu rural, et ce mot définit bien l’ambiance qui y règne. J’ai rapidement apprécié le ton léger, parfois amusant, de ce récit que j’ai lu avec plaisir même si son intrigue n’a rien d’exceptionnel (même si la construction à la "Dix petits nègres" est plutôt réussie sans jamais tomber dans le plagiat). La sympathie qu’inspire le narrateur est ses amis y sont probablement pour quelque chose, de même que l’écriture (malgré plusieurs surprenantes fautes de participes passés : l’auteur ne se fait pas relire avant publication !).

Ce livre est très adapté pour un long voyage en train.



Merci à Babelio et aux éditions CREER pour ce partenariat.



P.S. : je n'ai rien contre les "polars ruraux", quelques chefs d'oeuvre de Pierre Magnan pouvant sans conteste mériter ce titre, mais le fait de porter cette mention sur la couverture peut poser question sur la manière de vendre le livre (quelle nécessité d'apporter cette précision si l'ouvrage vaut le détour ?).

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La balade des gens nerveux

Maison d’édition peu connue, auteurs inconnus, titre prometteur : fidèle à son principe la première opération Masse critique de l’année 2016, permet de faire plusieurs découvertes. Il est donc tout à fait naturel de remercier à la fois Babelio pour le don d’un exemplaire de La balade des gens nerveux, sans oublier les éditions Créer (dont l’envoi de documents donne envie de faire quelques découvertes littéraires).



Si l’envoi est soigné, il n’en est pas forcément de même pour la qualité du travail d’édition. Le format du roman est atypique, tenant plus du manuel que du beau livre. Le travail d’impression soigné, réalisé sur un papier de qualité ne peut toutefois faire oublier les nombreuses fautes d’orthographe et de syntaxe, les mots manquants, les coquilles...



Ce roman n’est pas un polar car l’intrigue est davantage centrée sur les mésaventures du protagoniste, Estéban Paillet et sa longue descente aux enfers (même s’il faut remarquer qu’elle n’est pas si désagréable que ça). S’il est question de meurtres, la recherche de coupable n’est pas sa préoccupation principale. Le rythme est très soutenu, l’action quasi omniprésente. Plusieurs phases s’articulent ici avec une certaine logique et un talent qui évite l’ennui à chaque page. A tout moment, des événements viennent nous inciter à tourner page sur page. Certains épisodes, à vouloir en faire trop tombent dans le ridicule.



L’écriture, fluide, contemporaine, emplie de références « des temps actuels » nous font passer un agréable moment. Des références sont faites au cinéma en début de chapitre… dommage que cette bonne idée ne soit pas davantage exploitée.



De nombreuses maladresses viennent toutefois gâcher le plaisir. La personnalité d’antihéros de notre protagoniste devient bien vite lassante. Son côté désopilant passe assez rapidement au second plan tant son comportement a de quoi énerver. Jeune trentenaire, celui-ci semble avoir développé des goûts et expériences le rapprochant davantage de la génération de 1968. Le constat est assez dérangeant. Les auteurs auraient-ils mis une trop grande partie d’eux dans ce récit ?



Les autres personnages suscitent un intérêt assez variable. Ceux-ci sont étonnement nombreux pour un roman aussi court, mais seuls quelque uns valent vraiment le détour. Les figures féminines Dolores, la fille de Peter Pan, Christie (un modèle dans le genre des clichés) sont littéralement dominées par la présence de Foulques. Ce chevalier des temps modernes volant même la vedette à celui dont il est censé servir de faire-valoir.



Si le récit est intéressant, les commentaires bien sentis et l’humour omniprésent (à condition d’aimer le second degré) y sont pour beaucoup. Dommage que tout cela soit littéralement pollué par un recours à une sexualité omniprésente. Les scènes de sexe (pour ne pas employer un autre mot plus vulgaire et plus adapté) sont aussi fréquentes que peu inspirées.



Voici donc une lecture qui surfe sur un lot de bonnes idées, assez iconoclastes et caractérisées par une volonté délibérée de choquer. Le récit en souffre, car les auteurs nous livrent un scénario au final assez plat, insipide au dénouement bâclé. D’ailleurs, à une seule explication près (encore que celle-ci nuit à la cohérence de l’ensemble) les révélations finales n’apportent rien, sinon une confirmation et une tentative maladroite de vouloir mettre un point final à cette aventure. Le ton général du clap de fin est d’ailleurs assez ridicule.



Deux mecs qui écrivent pour d’autres mecs et voilà le résultat : La balade de gens nerveux. Cette lecture laissera toutefois les lectrices et les lecteurs aguerri(e)s sur leur faim. Il est d’ailleurs difficile de faire un choix entre deux étoiles ou trois. Il faut bien reconnaître que le pari d’une telle histoire devait bien être tenté, d’autant que cette dernière nous fait passer un moment agréable, Loin des tracas du quotidien (à moins que vous ne travaillez dans la police, auquel cas je vous déconseille très fortement cette lecture, ou pour le milieu bancaire). Nous avons là un roman qui accompagnera bien un voyage en train vers le Sud par exemple, mais qui risque d’être aussi vide oublié que lu.
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Demain, je tue le plus con

Gaston fait partie des néo-ruraux qui envahissent les campagnes en voulant profiter du bon air mais qui ne savent même pas planter des choux. Pas de bol, le village qu'il a choisi, Saint Cernin sur Cher dans le Massif central, est la cible d'un mystérieux tueur. Attention, un tueur prévenant car la mairie reçoit tout de même un avertissement : “Demain je tue le plus con”. Mais comme on est toujours le con de quelqu'un, chacun est persuadé de savoir qui sera la victime tout en se posant tout de même des questions…



Cette lecture m'a laissé un goût de “mouis bon voilà”. Le pitch m'avait intriguée et j'avais prononcé un “haha” sonore en lisant le titre. Comme une petite envie de placarder la couverture un peu partout car j'aime…les poules. Et puis un “polar rural”, je n'en lis pas des masses. Mais, mais, mais… déjà, la forme : une longue lettre de Gaston, le narrateur donc, à son ami romancier, des fois que ses mésaventures de néorural pourraient l'inspirer. Pas fan de cette approche qui laisse un peu trop supposer certains évènements. Les personnages sont sympas, pour certains, mais parfois clichés et bien lisses. L'histoire n'est pas menée tambour battant, c'est tranquille, entre apéro et partie de pêche, histoire d'amour et histoire du terroir. Il y a quand même une enquête, quelques rebondissements, des brouillages de piste…mais rien de trépidant.

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Demain, je tue le plus con

Je cherchais un roman plus léger à lire et je crois que je ne me suis pas trompé dans mon choix !

Pascal Descos nous propose un "polar rural" original, plein d'humour et un peu décalé. Il nous raconte la vie de ces petites communes rurales d'Auvergne avec son œil critique de citadin. Et c'est plutôt bien fait... Même si il n'y a pas d'enquête et de suspense, l'auteur nous entraîne dans une bonne intrigue. Il nous laisse pleins d'indices tout au long du roman pour résoudre cette egnime. A vous d'essayer en lisant ce roman...

Voilà, j'ai passé plutôt un bon moment de lecture avec ce court roman. En espérant ne pas être le plus con...

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Priez pour le Pauvre Gaspard

Kaspar Hauser représente une énigme historique. On ne sait que peu de choses de cet étrange adolescent qui fut retrouvé errant, titubant et incohérent dans les rues de Nuremberg. Les origines de celui qui connu une fin tragique en mourant poignardé par un inconnu restent un mystère non élucidé. Il a fasciné Paul Verlaine qui retrouvait en lui un frère d'infortune en raison d'une similitude dans leurs déboires amoureux. Kaspar Hauser fut sa source d'inspiration quand il écrivit son poème "Gaspard".

Pascal Descos s'en est également inspiré pour baptiser le personnage principal de son roman dont l'intrigue se déroule de nos jours. Gaspard est un jeune homme au physique angélique et au romantisme exacerbé qui ne survit que de menus larcins. C'est un personnage lunaire qui semble appartenir à une autre époque et qui vit en totale inadéquation avec son temps.

Par le plus grand des hasards, il va croiser la route de Janet, une jeune femme empreinte d'idéalisme qui vient de vivre une déception amoureuse. Âme sensible tout comme lui, elle a beaucoup de mal à se remettre de sa rupture avec Lucas. Ce dernier, opportuniste et velléitaire, l'a quittée pour intégrer "L'église de Moloch" un groupe de jeunes désœuvrés épris de satanisme. Fasciné par Priscilla, la compagne du gourou surnommé le Primus, il est prêt à tout mettre en oeuvre pour séduire cette dernière, une créature noctambule et peu farouche aux allures de déesse gothique. Le petit clan de satanistes se contente un temps du visionnage de scènes d'agonies téléchargées sur internet et de cérémonies où ils sacrifient des poulets, mais leurs goûts morbides et leur soif de sang va les pousser d'instinct vers la prochaine étape : le sacrifice humain. A la recherche d'une victime potentielle pour mettre en oeuvre leur sacrifice rituel, leur choix va se porter vers Janet, symbole de la pureté qu'ils exècrent...

Ce roman sombre aux accents contemporains, nous plonge au coeur d'un univers méconnu et inquiétant celui des jeunes satanistes. Les personnages que nous décrit l'auteur sont de jeunes paumés manquant de repères, englués dans un quotidien médiocre. Fascinés par les faits divers sanglants, ils n'arrivent plus à faire la distinction entre le bien et le mal, et le meurtre représente à leur yeux un sacrifice et non un crime, la victime expiatoire méritant son sort à leurs yeux.

La richesse des détails ayant trait à la psychologie des personnages et celle des situations rencontrées par les différents protagonistes m'ont donné l'impression d'évoluer au coeur du roman le temps de cette lecture.

"Priez pour le pauvre Gaspard" fait partie de mes derniers coups de coeur et je suis impatiente de découvrir le précédent roman de l'auteur, "La dame blanche", en espérant qu'il me fera vivre un moment de lecture aussi riche en émotions !


Lien : http://leslecturesdisabello...
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La balade des gens nerveux

Je tenais à remercier babelio et la maison d'édition Créer pour l'envoi de ce livre en service presse.



La couverture de ce roman est originale et c'est quelque chose qui m'a plu ! Cependant, c'est le résumé qui m'a convaincue de m'inscrire pour ce titre et lorsque j'ai vu que j'avais été retenue, j'étais vraiment heureuse.



Je ne connaissais pas du tout cette maison d'édition ni même les auteurs alors c'était pour moi une grande découverte.



J'ai de suite adhéré à l'histoire que j'ai trouvée très originale et vraiment sympathique et c'est pourquoi je n'ai pas pu m'empêcher de lire ce roman d'une seule traite. C'est le genre de livre que je lis très rarement mais ici, il m'a fait passer un bon moment au cœur de cette histoire bien sympathique.



La plume de Pascal Descos m'a séduite plus que je ne l'imaginais. Je pensais passer un bon moment dans le livre mais sans plus alors que non, c'était bien plus que ça ! La plume de l'auteur m'a fait voyager avec ses personnages et je me suis laissée prendre au jeu au point d'imaginer être en leur compagnie et pouvoir les aider, les renseigner ...



Il y a des moments très forts qui m'ont fait encore plus apprécier ma lecture. Des rebondissements auxquels on ne s'attend pas forcément pour ma plus grande joie car le lecteur est surpris tout comme les protagonistes de l'œuvre.



Pour le résumé, je vous renvoie vers celui de la maison d'édition car j'ai peur de faire des spoilers si je me lance dans cette entreprise et comme c'est une chose dont j'ai en horreur, je préfère ne pas tenter le Diable.



Pour les personnages, j'ai décidé de ne vous parler que d'un seul parmi eux puisque je ne veux pas vous perdre ou pire encore, vous spoiler une partie de l'histoire ce qui serait, entre nous, vraiment dommage !



J'ai eu de la peine pour le personnage d’Estéban Paillet dont on suit les mésaventures dans ce livre. Malgré tout, je n'ai pas vraiment accroché à ce protagoniste surtout par rapport à sa façon d'agir. Heureusement qu'il lui arrive pas mal de problèmes pour que je puisse continuer à le suivre.



En résumé un livre qui m'a fait passer un bon moment de lecture. Une histoire sympathique que je vous invite à découvrir.


Lien : http://leslivresenfolies.ekl..
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La Dame Blanche

Qui n'a jamais entendu parlé du mythe de la Dame blanche ?

Du moyen-âge à aujourd'hui, toutes sortes de fables et de légendes urbaines courent sur ce mystérieux fantôme, une jeune femme entièrement vêtue de blanc, annonciatrice d'une mort prochaine. La légende prédit que celui qui aura le malheur de la croiser au détour d'une route, subira alors son courroux en étant victime d'un accident mortel...

Pascal Descos s'est inspiré de ce folklore urbain pour nous livrer ce roman contemporain à tendance fantastique qui traite des thèmes universels de l'amour et du pardon.



Waldeck, 40 ans, marié depuis vingt ans est jusqu'à présent un homme plutôt satisfait de sa condition et comblé par une carrière professionnelle rondement menée. Malheureusement, la petite mécanique bien huilée de sa vie va se trouver brusquement bouleversée. Une nuit, il se réveille en proie à un terrible cauchemar. Un rêve effrayant au cours duquel il a croisé le chemin d'une inquiétante dame blanche et qui va déclencher chez lui une violente crise d'angoisse, bientôt suivie d'une remise en question majeure sur sa vie et sur l'avenir de son couple.

Dès le lendemain, ce dernier, de nature plutôt conciliante et placide, cherche querelle à son entourage. Il s'emporte sans raison contre sa fille et s'en prend à son collègue lors d'un déjeuner pris ensemble dans une brasserie, lui reprochant ses moeurs légères. Le soir même, c'est son épouse qu'il incrimine, lui exposant ses griefs et son insatisfaction concernant le déroulement de leur vie de couple qu'il juge monotone et dépourvue de tout intérêt. Celle-ci, excédée, s'emporte alors et lui révèle un récent adultère. Waldeck en proie à une rage démesurée, quitte avec fracas le domicile conjugal.

Dès lors, on va suivre sur quarante-huit heures, les errances et égarements de Waldeck dans les rues sombres de Clermont-Ferrand. Il va se trouver confronté à des évènements qui vont réussir à ébranler toutes ses certitudes. Une dérive au cours de laquelle il va emprunter des chemins de traverse, croiser des noctambules désabusés et des routards au grand coeur ainsi qu'un étrange prêtre aux allures de marginal qui malgré les réticences de Waldeck, va lui venir en aide et lui permettre de partir à la rencontre de lui-même...





A travers ce roman riche en émotions et agrémenté de quelques touches d'humour venant alléger la gravité de l'histoire, l'auteur nous livre un récit lucide, emprunt de pudeur et de finesse, où les tourments intérieurs des principaux protagonistes en proie avec leur conscience sont décrits avec beaucoup de minutie.

Évitant l'écueil du discours moralisateur, il aborde des sujets sensibles comme l'érosion du couple face au temps qui passe, la mort du désir et l'adultère. Un roman qui tourne autour d'une question centrale : le pardon est-il possible et sous quelles conditions ?

Ce récit linéaire, égayé d'une pointe de fantastique, se lit avec beaucoup d'aisance. J'ai apprécié l'intrigue subtilement menée, enrichie d'une galerie de personnages attachants et bien croqués. Un roman difficile à lâcher, que j'ai d'ailleurs lu d'une seule traite, étant totalement embarquée dans l'histoire !


Lien : http://leslecturesdisabello...
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La balade des gens nerveux

Tout d'abord merci à Babelio et aux éditions Créer (que je ne connaissais pas du tout) pour ces masses critiques.



Nous suivons donc ici Esteban un jeune banquier véreux qui essaye de fuir la police, ainsi qu'une de ses collègue érotomane meurtrière dans une aventure quelque peu rocambolesque à travers le sud de la France...



Je n'arrive pas à savoir ce que j'ai pensé de ce livre... il n'est ni bon ni foncièrement mauvais...

L'écriture est fluide (malgré quelques coquilles de frappes) et pas désagréable. L'idée du titre de chapitre se rapportant à un titre de film est assez ingénieuse et nous donne envie de voire ce qu'il se passe pour pouvoir comparer au film ce qui est aussi agréable.



L'histoire quand à elle pourrait tout droit être sortie d'un scénario de film anglais avec Ben Stiller ou Jim Carrey en acteur principal, et est plutôt sympa dans sont ensemble même si un peu simpliste.



Au final se qui à vraiment pécher dans se livre à mon goût c'est les personnages. Ils sont chiant, sans intérêt, limite caricaturaux... on ne s'attache pas à eux, on les connait pas et on a pas envie de les connaitre ni de les revoir ailleurs... le sexes et le Rock-N-Roll sont survoler et passable alors que ce livre en faisais un fer de lance et c'est dommage... Peut être aurait il mieux valu faire plus simple et moins partir tout azimut dans se roman...



Ni bon ni mauvais, mais je suis malgré tout contant de l'avoir découvert, et au fond, c'est tout ce qu'on demande à un livre non?
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