Pascale Gautier

Ce n'est pas un de mes coup de coeurs mais j'ai bien aimé quand même (malgré les répétitions, le manque de fond au récit, l'absence d'intrigue). Un roman plein de fraicheur !

Galerie de portraits de petites vieilles ridicules ou émouvantes, cela commence " drôle" et s'essouffle un peu, et il manque une fin ..digne de ce nom...

Début prometteur mais je me suis vite "essoufflée".....la fin est tirée par les cheveux. BOF déçue..

Ils sont quatre. Ils n'ont rien en commun ou si peu. Juste une vie pas vraiment rêvée. Ce livre c'est un peu la comédie humaine, des histoires qui nous racontent des vies ordinaires. J'ai dû aller lire la 4 e de couverture pour comprendre ce roman au début, car rien ne semblait se rejoindre. En fait sont 4 itinéraires indépendants avec au final une envie de mettre La clef sous la porte...

Il y a José, solitaire et acariâtre. Ferdinand dont la vie explose..Famille je vous hais/aime...Auguste au nom d'empereur mais à la vie si étriquée, bon fils même à 50 ans passé et Agnès figure libre et pourtant.

Ce livre on a déjà l'impression de l'avoir lu tant les mots sont proches de cette vie que nous connaissons, les phrases pourraient être des mots entendus dans notre quotidien et le sont inévitablement. D'ailleurs certaines phrases ressortent dans un autre chapitre, un éternel recommencement que tout ça.

S'il y a de l' humour dans cette histoire, c'est Pascale Gautier tout de même j'y ai trouvé plus de désillusions et de mal-être que de joie. Une lecture qui remue tant on est au plus près des rapports humains. On ne peut s'empêcher de faire des parallèles. De se dire que cette société est ainsi faite.

Un roman doux-amer, avec quelques sourires malgré tout.



Merci à Babélio et Mercure de France pour ce livre, j'ai aimé retrouver l'écriture de cette auteur.

Alors je suis un peu mitigée sur mon ressenti suite à la lecture de ce bouquin. J'ai eut de grands moments plaisants, même drôles !! et je n'ai pas du tout adhéré à l'astéroïde qui chamboule tout le petit monde du Trou. donc je pense que ce roman aurait pu être génial mais que l'auteur est partie dans un gros délire qui ne m'a pas du tout touché..:(

Quelques scènes m'ont fait sourire au début du livre...sans plus.

Se lit bien et vite. Un peu de difficulté à se repérer entres toutes ces vieilles au début du roman, et puis petit à petit on les identifient, et on les apprécient!

Au centre de ce roman, la solitude, éternelle et plus importante que jamais à cette apogée de leurs vies.

Et puis, quelques péripéties, et un mystère, un crématorium en ébullition, des crises d'angoisses, des peurs, des prières, et puis, et puis "un long bras timbré d'or glisse du haut des arbres".

Roman sympa, se lit très rapidement

En quelques mots légers, comme les traits rapides d’un peintre impressionniste, l’auteur réussit à évoquer la vie quotidienne de plusieurs personnes âgées dans une petite ville perdue du midi – on pardonne le nom un peu lourd de « Le Trou ». Avec plaisir on découvre des caractères très différents les uns des autres et dont les idiosyncrasies font parfois sourire.

La lecture est facile et rapide, …. puis, après une cinquantaine de pages s’installe l’ennui et on se demande, pourquoi ? Le style est bien rythmé et permet d’avancer, mais avec l’ardent désir de terminer. Leurré par la quatrième de couverture le lecteur espère une évolution dans la narrative. Une jeune retraitée, Nicole, ne chamboulera-t-elle pas la petite vie des habitants du Trou ? Il n’en est rien. Nicole reste un personnage très secondaire, dont l’existence ne change rien au livre –ou est-ce bien cela la subtilité ? L’histoire se termine avec l’annonce d’une météorite menaçant la terre et les réactions des habitants à cette nouvelle. Enfin, je ne suis même pas sûr que la météorite tombe réellement et cela n’a aucune importance, le livre pourrait continuer sur d’autres 500pages et tout restera pareil.

Par un faut sens de devoir je m’obligeais à finir ce livre, même si c’était dans le plus grand ennui.

Ce qui est très dérangeant dans ce livre, c’est n’est pas qu’il s’attaque à des tabous (voire quatrième de couverture), mais sa condescendance certaine envers les personnes âgées, cachée sous le maquillage d’un langage faussement drolatique.

Le vrai sujet du livre me semble être la futilité de la vie en général, et ceci peut être en sorte un tabou. Possiblement l’auteur souhaite exprimer son angoisse devant la vieillesse et la vie en général et c’est ainsi, un peu amer, qu’elle tue – tellement prévisible - ceux de ces personnages qui essaient d’être positif et de ne pas se laisser abattre : Paul le fils au sens du devoir filial un peu pesant et Pierre Martin le coureur nonagénaire.

Dommage, un livre au sens d’humour plat, tarte à la crème, qui cache de la méchanceté et un vrai sujet plus profond. A se méfier des prix littéraires. Malgré moi, je dois reconnaître, le mérite du livre est de provoquer des réactions.

Elles sont écervelées, agaçantes, peuvent être rigolotes.

Mais souvent ennuyeuses, pas très généreuses.

Leur vie n'est pas un rêve!!!

Elles connaitront le grand frisson avant de disparaitre: pulvérisées par une météorite!

Alors voilà de quoi accélérer le quotidien de leurs derniers jours.

Enfin un peu d' inattendu dans leur vie étriquée.

Bon; j'ai vite lu ce livre; pas désagréable, mais pas inoubliable.

Je suis contente de passer à autre chose.

en voyant le titre ainsi que la 4eme couverture, je pensais que j'allais aimer ce livre. Au final j'ai eu du mal a le lire, je me suis ennuyer. je l'ai fini mais avec beaucoup de mal.

Quel délice que ce petit roman!



Chaque chapitre nous plonge un peu plus dans le quotidien de personnes âgées. Entre le thé, la messe, la peur de mourir, le veuvage, le déjeuner dominical en famille, Pascale Gautier nous fait faire le tour de ce que peut être une vie de retraité.



La plupart des personnages sont des femmes, et elles sont irrésistibles!



Chaque chapitre concerne l'une d'entre elles. Certaines commèrent, d'autres prennent un malin plaisir à être désagréables avec leur enfant et leur bru, une autre développe une phobie du cambriolage ou ne se remet pas de la mort de son mari et a des visions, une autre encore boit et finit es journées ivre-morte... !



Un petit train-train qui sera vite dérangé par l'arrivée imminente d'un astéroïde qui menace de s'écraser sur Terre et risque de tout détruire sur son passage.



Les personnages âgées en prennent donc gentiment pour leur grade!



Quant au Président de la République et à la société, ils sont sévèrement critiqués et c'est ce que j'ai le plus aimé! Entre Angèle la mamie dealeuse et les propositions inutiles du chef d'état, la Société part à vau-l'eau et au final on se demande si cet astéroïde qui arrive n'est pas la meilleure solution (oui, ok j'y vais un peu fort!)!!



Vous l'aurez compris,j'ai vraiment passé un très bon moment avec ces "vieilles" et je vous conseille vivement cette lecture!
Lien : http://leslivresdagathe.over..

Au début ça m’a fait rire car on y retrouve tous les clichés des vieux. Ils oublient tout, on doit tout leur répéter, ils aiment la télé juste pour faire du bruit, ils n’ont plus rien à faire dès 9h le matin, ils détestent la famille, ils les critiquent pourtant qu’on ne s’occupe pas d’eux mais refusent l’aide quand ils sont là, les conversations parlent de pluie et du beau temps et de ce qu’il s’est dit au téléjournal, etc. Pourtant, on arrive vite à faire le tour de la chose et ça devient presque redondant. On dirait une grande nouvelle car on suit plusieurs personnages quelques heures de leur vie sans s’y attarder. Et le plus décevant est bien sûr la fin où on ne saura jamais si la fin du monde est arrivée ou pas dans ce joyeux village de vieux.

L'histoire : quatre histoires en réalité. Quatre vies ordinaires, très très différentes les unes des autres, où survient un jour une bascule, une prise de conscience, un ras-le-bol qui va faire mettre, à chacun des protagonistes, "la clef sous la porte", d'une façon ou d'une autre.







Mon avis : un livre vivifiant !! Une vraie bouffée d'air frais. Des petites scènes ordinaires, de la vie pas marrante tous les jours. Des petites choses de rien, mais un jour la goutte de trop fait déborder le vase. Et à ce moment-là, c'est jubilatoire d'accompagner nos 4 héros dans leur retournement, leur nouveau choix, radical, qu'on soit d'accord ou pas. L'écriture est à la fois sarcastique, drôle, douce, sage, désespérée et optimiste, et parfois aussi très poétique. Bref, je me suis régalée à faire un bout de chemin avec ces personnages, dans une langue que j'ai adorée. Forcément !! Déjà, un des protagoniste bosse à Bouffémont (j'ai grandi à côté ! mais pour autant chaque fois ça me fait penser à San Antonio), et puis l'autrice change très subtilement de style et de vocabulaire à chaque protagoniste (ça c'est très fort !!), et puis elle fait plein de références littéraires, Pérec, St-Exupéry, La Fontaine et j'en passe, et le meilleur : du Claude Ponti dans le texte !!! Réussir à replacer en contexte Sloumpy-sloumpy et la danse du hobi-youbicouki dans un livre sérieux, bordel de pétard, c'est un coup à provoquer un coup de foudre littéraire !! J'ai adoré !
Lien : http://ploufsurterre.canalbl..

L'histoire de femmes âgées, avec chacune leur spécificité, qui sont rigolotes, quand on prend du recul. Il s'agirait de quelqu'un de la famille, de qui on devrait s'occuper, ça serait tout de suite moins drôle ! 😂

Ça va être la fin de leur vie, de toute façon, avec cet astéroïde "Bonvent" qui doit s'écraser. Qu'ont-elles prévu de faire pour le peu de temps qu'il leur reste ?

Un petit livre désopilant !

La quatrième de couverture m'a donné envie de le lire, mais cet ouvrage m'a déçu. Je l'imaginais drôle, il ne m'a même pas fait sourire. L'histoire est bêtasse, sans intérêt, et l'écriture moderne est bien peu littéraire.

Je ne connaissais pas cette auteure, on ne m'y reprendra plus !

Dans ce roman, nous découvrons un petit village abritant essentiellement des seniors. L'auteur retrace le quotidien de ces derniers, leurs petites habitudes, leurs tourments, leurs relations... On passe d'un personnage à l'autre, sans qu'une véritable trame ne se tisse entre eux, si ce n'est à la toute fin de l'ouvrage, dont j'ai malgré tout pour ma part trouvé peu d'intérêt.

Renaudot poche 2012

Un monde à part que celui des gens âgés, leurs manies et leurs habitudes sont ici moqués gentiment. Bien écrit

On met « La clef sous la porte » quand on abandonne un lieu pour un autre. Les personnages de ce roman se sentent en hostilité envers leur entourage. Tout a tellement changé !

Auguste, Ferdinand, Agnès et José sont les quatre protagonistes qui se démènent dans ce roman. Ce qui les réunit ? Leur mal-être quant à leur environnement particulier bien qu'ils n'aient aucun lien entre eux. Auguste est le fils de Jeanne-Marie et Néné et ses parents ne sont pas faciles et plutôt envahissants. Ferdinand a maille à partir avec sa femme Martine et sa fille Carla, une grande ado rebelle. Agnès a des soeurs « chiantes » qui la harcèlent pour qu'elle se rende au chevet de sa mère. José est au bout du rouleau : ses ennuis de santé le rattrapent.

Beaucoup d'humour, comme toujours chez Pascale Gautier ; c'est un plaisir de lecture. Le monde d'aujourd'hui qui est décrit est tellement vrai ! Ce roman est un régal pour les quinquas... et les autres. De plus, il nous fait réfléchir sur nos conditions de vie.

On vous dit Vendredi, vous pensez soit au week-end soit au livre Vendredi où la vie sauvage de Michel Tournier. L'auteure a du choisir le titre "Mercredi", en conséquence pour induire le trouble chez le lecteur. Prêt pour un voyage avec un univers complément loufoque et absurde?



Vendredi est un perroquet vivant dans une famille grecque, Papadiamantès, composée d'un fils, Ulysse et de sa mère. Il parle tout le temps, fait parfois des cauchemars en dormant et n'a surtout pas sa langue dans sa poche. Surtout lorsque Ulysse va tomber amoureux d'une fille bien particulière dans un contexte bien particulier.



Amélie Pompon, à ne pas confondre avec Amélie Poulain, alias Fatale, est une adolescente gentiment menteuse, voleuse et très mal dans sa peau. Elle déteste ces parents qui sont vieux et ennuyants. Alors, elle s'invente une vie ailleurs. Grâce à son charme, elle va embrigader Attila et Boaboa dans une opération de chaos organisée dont elle va s'en sortir indemne. Jusqu'au moment, où elle va tomber sous le charme d'Ulysse et ensemble, ils vont changer le monde.



Complètement absurde et barrée, l'auteure nous emmène très loin dans une ville improbable et des rencontres invraisemblables. Pascale Gautier a bien un univers particulier parce qu'elle n'hésite pas à mélanger des éléphants bleus dans l'escalier, des urgentistes incompétents, une météo complètement détraquée dont les médias refusent de parler, des agressions de vieux, une mère très possessive, un perroquet très barré... Tout est tellement absurde que tout devient cohérent dans l'étrange. Je me suis laissée emporter par l'histoire qui m'a parfois fait rire et sourire. Aucun interdit dans le farfelue pour emmener le lecteur sur des chemins pas souvent emprunter. La bizarrerie du roman et le perroquet ont fait écho en moi par rapport à la lecture de Féroces infirmes retour des pays chauds de Tom Robbins, qui est lui dans le top level des livres les plus étranges jamais lu.



Un livre sympathique qui change des lectures plus consensuelles. Alors si vous avez des difficultés avec l'étrange et l'improbable, ce roman risque de vous dérouter sérieusement. Sinon, vous aurez l'impression de vivre une aventure grotesque.
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