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Citations de Pascaline Nolot (106)


Pas d'espérance, pas de souffrance. Mais cela vaut-il la peine d'exister sans vibrer?
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Peut-être est-ce simplement moi qui, un matin, est fait sauter de mes yeux les croûtes d’innocence qui m’aveuglaient.
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À vouloir toujours déceler le meilleur en chacun, il avait été incapable de voir le Mal en son prochain.
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- Dès qu’ils t’ont regardée, les gens ont eu peur de ta différence. Avant cela, pour le même motif, ils avaient tremblé devant ta mère devenue aliénée. Aucune de vous deux ne correspondait aux critères de cette chose contraignante que l’on nomme normalité… Alors ils ont inventé toutes ces histoires à faire peur, ces boniments à propos d’œuvre de Satan et de contagion de couleur, afin de se donner bonne conscience et d’excuser leur haine. Mais rien de tout cela n’est vrai ! Tu as beau renâcler, je suis sûre que dans tes tripes, tu le ressens. Tu le sais ! Et si cela te semble difficile à avaler, rappelle-toi mon histoire. S’il y a bien une chose qu’elle m’a enseignée, c’est que la destinée est une garce patentée… Néanmoins, tu peux te consoler : même sans ta teinte hideuse, les villageois auraient sans doute usé d’une autre allégation pour te rejeter. « La fille de la folle », je parie que c’est un mobile de détestation dont ils se seraient contentés, toute pimpante et diaphane aurais-tu été !
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Éliott ignorait en quoi consistait exactement cette fameuse Section Tri des Archives. Cependant, d’après son nom, il comprit sans délai l’horreur qui l’attendait. On allait exiger de lui la pire des choses : ranger !!! Ce n’était plus du travail d’intérêt général, c’était de la torture pure et dure.
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Pire, Éliott ne percevait plus un seul bruit autour de lui, pas le moindre froissement de pages ou chuchotis. Cela signifiait que la bibliothèque avait fermé et qu’il y était prisonnier !

Il eut soudain la sensation étrange d’être épié. Alerté, il scruta les coussins. Allongé dessus tel un pacha, un magnifique chat noir, avec un nœud papillon autour du cou et une tache blanche en forme d’étoile sur un œil, l’observait. Dès qu’il se rendit compte de la présence du félin, Éliott oublia ses soucis. En effet, plus encore que les Caribo fraise, le garçon adorait les animaux.
– Comment tu t’appelles, mon beau ? interrogea-t-il en tendant la main pour caresser son nouveau compagnon à quatre pattes.
C’est alors que celui-ci s’écarta d’un saut vif… et se mit à parler.
– Maaaow ! Alerte intrusion ! Code 10-24 ! Je répète : ennemi sur place ! Renforts demandés !
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À pas de velours, sans se faire repérer par le bibliothécaire occupé derrière son comptoir, il se faufila entre les hautes étagères de livres. Après avoir zigzagué parmi les rayonnages, il se glissa sans bruit à l’intérieur d’une salle minuscule.
Celle-ci abritait une multitude de coussins colorés, que les employés sortaient et disposaient par terre chaque samedi dans le coin jeunesse, pour l’heure des histoires lues à haute voix. Mais d’ici la fin de la semaine, les carrés moelleux resteraien rangés là. En principe, personne ne le découvrirait dans cette cachette, surtout pas l’abominable Charlie.
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Ils savaient leurs parents incapables de croire aux choses un peu trop abracadabrantes. Ce triste état de certitude s’appelait être adulte…
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Parfois, Cassiopée se demandait si elle existait. Si elle était bien réelle, si elle faisait partie de ce monde. Ou si elle n'y était qu'une sorte de spectre, une entité invisible et quasi insignifiante. Elle aurait donné n'importe quoi pour acquérir un peu plus de consistance.
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Mais peut-être n’a-t-il jamais changé, en réalité. Peut-être est-ce simplement moi qui, un matin, ai fait sauter de mes yeux les croûtes d’innocence qui m’aveuglaient. Là, j’ai commencé à voir, derrière la muraille des faux-semblants, le sinistre individu qu’il est vraiment.
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Il y a les princesses dans leur tour de cristal,
Moi, je suis la discrète dans sa forteresse de verre.
Quelle est la cage la plus fatale ?
Quelle prison est la plus amère ?
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Dans les villes, les campagnes, c'est pareil : l'oraison suffit à garantir l'absolution. Et il y en a même qui se rachète une conscience à coup de fouet, n'est-ce pas?... Mais moi, tu vois, je n'y crois pas. Moi, je SAIS que certains agissements sont injustifiables, et qu'aucune entité, aucun dieu digne de ce nom, jamais, ne s'abaisserait à les oublier ou les excuser.
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Qui mieux que Rouge savait que les moins dociles des bêtes étaient capables de bien plus de sensibilité que la plupart des humains ?
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Grâce à ca, les jumeaux et moi, nous savons que les monstres existent. Ils vivent à nos côtés, avec nous. Parfois, ils se font même appeler "papa". Les contes de fées n'ont rien inventé.
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Nathan, je rêve de l'embrasser, de me lover dans ses bras. La niaiserie incarnée, quoi... Pourtant, pas de vie en rose pour moi. Pas UN SEUL jour rose... Je mentirais en affirmant qu'il s'agit là d'un choix délibéré : plutôt que l'affection, plutôt qu'une ébauche de relation, je privilégie ma sûreté. J'aimerais dépasser ces appréhensions qui s'apparentent à de funestes prémonitions. Je n'y parviens pas... Je suis pétrie de trouille, voilà !
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Pour celles qui l'ont précédée. Pour celles qui la vivront encore si aucun voisin ne se remue, si aucun gouvernement ne met en place un plan de suivi d'actions digne de ce nom, si on ne lutte pas véritablement contre les violences. Je n'accepte pas, je n'accepterai plus, qu'on se contente d'attendre les bras croisés que toutes les femmes maltraitées se voient réduites au silence et que leurs orphelins portent leur deuil pour le restant de leur existence.
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Elle répète tout le temps qu'il ne faut rien attendre de la vie, ni des gens. Qu'il faut se préserver, se blinder. Que cela évite la déception et les cœurs brisés. Sans cesse, elle égrène sa philosophie amère, forgée à l'aune de l'expérience des années. Elle a peut être raison : pas d'espérance, pas de souffrance. Mais cela vaut-il la peine d'exister sans vibrer?
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Mon esprit déraille. Mon corps dérape. Je glisse sur une flaque écarlate. Après les ors, le sang… Ma mémoire impitoyable m’arrache au faste pour attirer vers un nouveau souvenir glaçant.
Ma volonté se cabre, résiste, s’accroche à la réalité du présent… se brise. Malgré moi, je me retrouve projetée sur le carrelage souillé et froid.
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Car mon père, ce Géant, ce Malfaisant, est tout à la fois prince monstrueux et monstre charmant. Le jour doré m’a prouvé que la société se laissait berner, bercer par sa troublante gémellité et qu’elle était même capable de le médailler, lui offrant alibi de bonne conscience et entière impunité sur un plateau rutilant.
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Rouge, rouge, rouge...
Je ne saisis plus trop bien pourquoi.
Rouge, rouge, rouge...
Je déteste mon père. J'en veux à ma mère.
Rouge, rouge, rouge...
Je déteste ma mère. J'en veux à mon père.
Tout se mélange, je ne sais plus. Tout est confus.
Rouge, rouge, rouge...
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