Patricia Delahaie

Je ne lis jamais les résumés des livres, par peur d'être spoilée, donc lors de la dernière opération de masse critique , je ne sais pas ce qui m'a poussée à lire le résumé de ce livre-là en particulier. Et je vois alors que ce roman parle de l'affaire Ranucci. Cette affaire criminelle me "fascine" depuis longtemps, j'ai lu il y a une douzaine d'années "Le pull-over rouge", le premier livre qui explique toute l'affaire. De manière très orientée cependant, quand on le finit, on est convaincu de l'innocence de Ranucci.



Ici, Patricia Delahaie apporte de la nuance, elle est moins catégorique et c'est tant mieux. On est bien dans une fiction : elle réinterprète ce terrible fait divers, changeant les noms, et certains éléments de l'enquête. Elle imagine les pensées des protagonistes, c'est très dérangeant parfois mais complètement immersif. Elle a modifié les destins de certains personnages de l'histoire. Donc c'est vraiment un roman.



Je l'ai dévoré. J'avais beau connaître les tenants et aboutissants de cette affaire, j'étais une nouvelle fois interrogative, indignée, et perdue. Je sors de ce roman toujours aussi curieuse de ce drame.



Que vous connaissiez ou pas cette affaire, laissez-vous tenter par cet excellent roman et venez en discuter avec moi après s'il-vous-plaît

❤️❤️❤️ COUP DE CŒUR ❤️❤️❤️

Coucou tout le monde, j'espère que vous allez bien ?

Aujourd'hui je viens vous parler de ma dernière lecture à savoir " un lundi de Pentecôte" de Patricia Delahaie paru aux éditions Belfond dans leur collection noir .

Ce roman vous propose une immersion exceptionnelle sur une affaire qui a défrayée la chronique,il s'agit de l'affaire Ranucci ,ou l'affaire du pull over rouge, accentuer sur le point de vue de la relation mère -fils, qui était absolument fascinante.

Il n'est jamais évident de chroniquer sur un roman inspiré d'une histoire vraie, où la victime n'était qu'une petite fille, c'est pour cela que je ne vais vous parler que de l'écriture et le style de l'autrice.

L'écriture de Patricia est très fluide, les chapitres ne sont pas trop longs, ce qui donne un côté très addictif à ce récit. J'ai beaucoup aimé l'enquête parallèle, menée par des journalistes. Loïc était-il coupable ou victime d'une erreur judiciaire, le doute est permis, malheureusement on ne connaîtra jamais la réponse. Seul petit bémol, si c'en est un, j'ai détesté l'attitude de Louise, la mère de Loïc, a plusieurs moments j'ai eus envie de la secouer pour la réveillée.

La fin m'a littéralement bouleversée, lorsque qu'un être humain risque la peine de mort, c'est toujours difficile. Après je ne rentrerais pas dans la polémique du pour ou contre la peine de mort. Mais j'ai trouvé l'écriture de l'autrice hyper intelligente, très bien amener.

Je ne peux que vous conseiller de découvrir ce roman, si ce genre d'enquête vous plaît, vous devriez vous régaler.

Je remercie infiniment Belfond de m'avoir permis de découvrir ce roman, et merci à l'autrice pour ce chouette moment de lecture.

Il me reste plus qu'à vous souhaiter un très bon week-end et d'excellentes lectures.

Un lundi de Pentecôte

Patricia Delahaie

Belfond éditions

358 pages

Une lecture intense et percutante, inspirée de faits réels.



- Ce roman s’inspire de la célèbre affaire Ranucci. En 1974, un jeune homme enleva une petite fille de huit ans devant son frère en prétextant avoir besoin d’aide pour retrouver son chien. Cette enfant sera retrouvée quelques jours plus tard assassinée. S’ensuivra un procès chaotique dont l’issue sera la peine de mort.



- Ici, l’auteure s'inspire grandement de ce fait divers tout en changeant les noms et les lieux. Elle dépeint un récit intense et captivant dans lequel j’ai de suite été happée. La procédure judiciaire est très bien retranscrite au travers des témoignages, de la reconstitution, des plaidoiries au procès, de l’instruction. La partie plaidoirie des avocats est poignante car on se recentre sur le personnage parfois oublié : la victime.



- Les chapitres alternent avec plusieurs points de vue nous permettant ainsi de nous immerger plus profondément dans le récit. On reçoit en direct le ressenti de chacun des protagonistes de l’affaire. Nous suivons surtout l’accusé qui refuse d’avouer sa culpabilité malgré les preuves accablantes et sa mère, incapable d’immaginer son fils coupable d’une telle atrocité et qui le conforte dans cette idée d’innocence. Les points de vue des policiers, des avocats et des journalistes permettent d’enrichir le récit tout en soulevant des interrogations sur la psychologie humaine.



Sujets abordés : Faits divers, faits réel, meurtre, prédateur, justice, peine de mort, relation mère-fils.



Conclusion : Une lecture intense et percutante, inspirée de faits réels. Du meurtre d’une enfant de 8 ans, en découle un récit axé sur l’arrestation, les motivations et les tentatives de dédouanements du tueur présumé. J’ai ragé face à la barbarie des faits, face aux justifications du suspect et surtout face à l’obstination de sa mère qui le croit dur comme fer innocent alors que les preuves sont là. Cette obstination va grandement influer sur les événements. C'était une sacré expérience de lecture ✨


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Jusqu'où peut-on aller, poussé par une passion dévorante ?



Paul Ménard est un mari loyal, un père aimant et un médecin dévoué. Pourtant, cet homme à la vie si simple et rangée va voir sa vie basculer après une rencontre inattendue. Camille va littéralement l'envouter, jusqu'à lui faire commettre l'irréparable.



Ce roman est particulier, si vous attendez d'être surpris et plongés dans une enquête haletante, passez votre chemin. En effet, ici, nous sommes au coeur d'un fait divers où le coupable est déjà connu et dévoilé dans la quatrième de couverture.



J'ai apprécié ma lecture, même si je dois avouer avoir eu du mal à m'attacher au personnage de Paul. Camille est certes profondément manipulatrice et narcissique mais comment se laisser ensorceler à un tel point ? J'ai eu du mal à croire en une telle crédulité et naïveté de la part de Paul. Pour autant, l'auteure s'est inspirée de faits réels pour écrire ce roman.



Ce n'est pas un coup de cœur mais j'ai tout de même apprécié suivre l'emprise subie par Paul, ainsi que son procès.

Je ne vais pas vous donner mes impressions sur toutes les nouvelles. Je vais me contenter de vous parler de mes préférées. Globalement, j'ai passé un bon moment avec ce livre où j'ai bien apprécié la plupart des nouvelles.

Voici celle que j'ai préférée :



- Joé, de Christian Blanchard, est violent, émouvant, poignant. J'ai adoré.



- Tout les regimes du monde, de Cédric Sire, écriture efficace, thème intéressant et bien abordé. C'est glauque et ça dénonce. Top !



- La visite, de Nicolas Beuglet, c'était original, divertissant et imaginatif. C'était vraiment top !



- Scène de crime, de R. J. Ellory, à la fois classique et originale. Bien écrit, bien mené et bien renseigné. J'en voudrais que des comme ça.



En bref, un bon moment de lecture. Je l'ai préféré à Respirer le noir.

Je n'ai pas aimé du tout... Trop bizarre ces histoires! Pour moi la seule qui vaut le coup c'est celle d'Ellory (malheureusement la dernière). Les autres sont trop fantasques/fantastiques pour moi et pourtant je suis une fan du polar en tout genre. Déçue,..

Genre : Recueil de nouvelles policières

Avis : INTENSE



Quand les meilleurs auteurs de polars se mettent ensemble pour nous servir…

C’est le dernier sens à être mis en scène, nous sommes donc aujourd’hui conviés à déguster 13 nouvelles publiées sous la direction d’Yvan Fauth. Pour ceux qui ne connaissent pas le projet des recueils de nouvelles autour des cinq sens, il faut que j’explique que c’est le cinquième et dernier opus et que l’impatience est grande chez les lecteurs fidèles pour savoir quel pourra bien être le thème des prochains. Tous pensent qu’il est impossible que le collectif talentueux s’arrête à 58 nouvelles noires et très noires.

Les explorations sensorielles se terminent avec le goût et vous vous en doutez bien, j’ai trouvé des cannibales. Je ne vais pas vous faire la liste des textes et des auteurs mais vous donner ceux qui ont généré des émotions intenses, car oui, ils sont doués et non, ils ne sont pas tous assez doués pour avoir vingt sur vingt. Bernard Minier, par exemple, m’a déçue, sa construction autour des discours me paraissant trop simple. Tout comme R.J Ellory mais là, il y a peut-être eu un défaut dans la traduction. En revanche, les mets aussi succulents que l’écriture d’Anouk Langaney m’ont repue tout comme l’esthétisme et le pathétique de la nouvelle de Sonia Delzongle. Au même niveau, je citerais Feijoada de Ian Manook pour le plat devenu outil de vengeance et je trouve que Nicolas Beuglet ne sera pas reconnu comme ambassadeur de la campagne malgré ou à cause de son talent à nous faire peur.

Vous le voyez, il y en a pour tous les goûts et vous allez pouvoir déguster en toute sérénité après ces avertissements.

Je remercie très sincèrement les Editions Belfond pour avoir accepté aussitôt ma demande de Service Presse et #NetGalleyFrance pour l’envoi du fichier numérique #Dégusterlenoir. Je félicite Yvan Fauth qui sur ces cinq recueils de nouvelles a prouvé qu’il était le maillon indispensable pour faire œuvrer les meilleurs auteurs de polar ensemble.


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Une nouvelle plume découverte au salon de L'escargot noir .

Une histoire inspirée par un fait-divers...

Paul Médard mène une vie tranquille de médecin de campagne ...mais quand il croise la belle Camille il

s'enflamme.... jusqu'à commère l'irréparable.

Pas de surprise on commence par la fin ...

Mais le fil de l'histoire est si bien tiré que j'ai plongé dans ce polar psychologique sans pouvoir le quitter.

La lettre que Daniel envoie à son ami Paul m'a bouleversé.

C'est bien écrit... les personnages sont bien campés une belle rencontre littéraire... et une auteure que je vais suivre...

Ce roman relate un dramatique fait divers survenu à la fin du siècle dernier, fait divers à peine romancé.



D’ailleurs presque plus une chronique judiciaire qu'un roman donc, qui a su attiser toute ma curiosité lors des premiers chapitres, mais qui m’a laissée sur ma faim.



Dommage car la trame de fond était prometteuse, la niaiserie et la naïveté du docteur un filon à creuser mais, malheureusement, je n'ai pas été emballée par ce roman.



Il lui manque, à mes yeux, une certaine tension et un rythme qui m’aurait évitée de m’enliser dans l'histoire, et qui aurait permis à la mayonnaise de prendre.



Une déception en ce qui me concerne donc…

Comment ne pas être flatté dans son ego de quadra lambda quand, au volant de votre voiture, circulant au pas en ville et vous retournant sur une femme dont la silhouette sculpturale, de dos, vous a électrisé, vous constatez qu'elle vous regarde droit dans les yeux en souriant ? Comment ne pas déployer l'intégralité de vos talents de médecin pour soigner ses migraines quand elle se présente à votre cabinet ? Comment ne pas tomber amoureux de cette femme qui vous rappelle Marylin, l'idole de votre jeunesse, et qui, cependant, fait parfois preuve d'un comportement déconcertant.

"Les histoires d'amour finissent mal en général" : ce postulat des Rita Mitsouko s'applique totalement à celle qu'aura vécue le bon docteur, qui passera vingt années de sa vie en maison centrale, trop épris, trop confiant pour mettre en doute les affirmations d'une adorable mythomane (qui elle-même n'échappera pas à une peine encore plus lourde), trop accoutumé à faire le bien pour laisser passer une accusation de violence masculine à l'encontre des femmes, de cette femme en particulier qu'il ne peut se résoudre à ne pas croire.

Optant pour une narration grosso modo linéaire, l'autrice nous propose un roman où la complexité psychique des personnages, nécessaire au déroulement même de l'histoire, frise quelquefois l'invraisemblable, même si en l'occurrence inattendu ne rime pas avec impossible. Certains passages, en revanche, sont empreints de vérité : je pense notamment aux plaidoiries des avocats lors du procès des amants diaboliques et aux lettres rédigées par les uns ou les autres.

La faussaire de Patricia Delahaie

Ce livre est tiré d’un fait réel. Férue d’émissions sur les faits divers criminels, je le suis encore plus quand je peux ajouter un livre sur ces faits. J’ai tout de suite su , dès les premières pages, que j’allais accrocher et qu’il serait difficile de lâcher ce roman.

Ce fait divers est repassé à la télé il y a peu de temps, c’est ainsi il me semble que j’ai eu connaissance du livre.

La plume de l’auteur, simple, fluide, nous accapare même si on connaît l’histoire

Il n’y a pas d’action pas de rebondissements mais l’auteur nous raconte les bases de la manipulation, la psychologie des personnages, les extraits du procès, des témoignages et procès verbaux

On en arrive à éprouver de l’empathie pour ces deux protagonistes l’amant (médecin) un peu naïf et manipulé par sa maîtresse, affabulatrice, femme de la victime.

L’auteur a su réécrire ce fait divers à sa façon, s’accaparer l’histoire tout en en faisant un roman sorti de son imagination. C’est si bien écrit que c’est addictif. On vit l’histoire à mesure qu’on progresse dans la lecture Je l’ai lu en une journée, il est minuit je viens de le terminer.

Un premier roman psychologique prometteur

Résumé : Paul Ménard, la cinquantaine, est un médecin de campagne dévoué et apprécié de tous. Marié, père de jeunes adultes, il se consacre entièrement à ses patients. Pour faire simple, c'est un homme bon, et heureux, épanoui.

Un jour, Camille, magnifique jeune femme, entre dans son cabinet et dans sa vie, comme une tornade qui balaye tout sur son passage. Blonde comme Marilyn Monroe, un magnifique regard. Coup de foudre ! Désormais, sa vie ne tourne qu'autour d'elle, pour le meilleur, mais surtout pour le pire.



Mon avis : Cette intrigue est inspirée de faits réels, l'affaire Zawadzki, que vous reconnaîtrez si vous suivez les affaires criminelles françaises. J'ai beaucoup aimé entrer dans l'intimité des acteurs de ce drame, même s'il s'agit là d'une fiction. L'autrice imagine comment s'est déroulé l'histoire d'amour, de passion (d'emprise) qui a mené au dénouement macabre.

Une jeune femme en quête de reconnaissance, toxique et manipulatrice. Un médecin profondément philanthrope, simple, qui va perdre la tête jusqu'à commettre l'irréparable. Et au milieu de tout ça, Céleste, une enfant qui n'a rien demandé à personne, témoin muet d'une tragédie.

Il est très intéressant de voir le docteur changer de personnalité au fil des pages, perdre la raison en même temps que son libre-arbitre, l'esprit empoisonné par sa belle vénéneuse. Aurait-on pu éviter cet épilogue funeste ? Sincèrement, je ne pense pas. La manipulation était telle que Paul s'est enlisé de plus en plus, sans pouvoir faire machine arrière. Amoureux transi, instrument docile dans les mains d'une marionnettiste macabre et perverse, dont on découvre tous les mensonges dans la deuxième partie du livre, lors du procès des amants diaboliques. Terrifiant.

« Certains disent que la Beauce est le pays de l’ennui ». Alors, quand le respecté Docteur Ménard, bon père, bon époux, s’éprend éperdument de la sulfureuse Mme Ellis envoyant valdinguer un trente ans de mariage et négligeant tout à coup sa patientèle, c’est un évènement dans le tranquille bourg de Cernon. Mais quand, en plus, le mari de la belle décède soudainement en pleine force de l’âge, le doute plane.



Difficile de classer ce roman. Mi-thriller, mi-chronique judiciaire, il décortique habilement le mécanisme d’une manipulation aussi machiavélique qu’efficace. C’est aussi un peu la chronique d’un désastre annoncé, ou quand de mauvais choix font basculer une existence.

« La faussaire » c’est Camille Ellis qui tend ses filets pour séduire le naïf médecin en pleine crise de la cinquantaine, aveuglé par les charmes de la séductrice au point d’en devenir « sa drogue, son poison, son alcool, son obsession », au point de convertir un honnête homme, en meurtrier par amour, convaincu, qui plus est, d’agir pour le bien. Une faussaire du cœur, faussaire des sentiments, simple affabulatrice ou criminelle manipulatrice,pas si simple de prime abord.

Dans ce roman la montée en tension est bien menée et la narration maitrisée. J’ai apprécié aussi la finesse de l’analyse psychologique des personnages, même si j’ai trouvé Paul un peu niais, face à une Camille éxécrable, en tant qu’épouse, mère, amante ou voisine et on se plait à la détester. Une personnalité dérangée sur qui le remord glisse et sans la moindre remise en question. Mention particulière aussi pour les personnages secondaires particulièrement bien saisis : Chantal la secrétaire, André l’ami cycliste, ou encore Hélène l’épouse délaissée, tous savoureux et réalistes. Intéressant aussi le regard porté sur la détention et plus encore sur le difficile retour à la liberté.

Mais, à mon grand regret, il m’a manqué quelque chose. Un twist final, un peu plus de nuance, pour faire de la chronique ordinaire d’un fait divers somme toute banal, un thriller efficace. J’y ai cru dans les dernières pages, mais la surprise n’est pas venue. C’est dommage !

Un excellent page turner toutefois. Peut être n’aurait il pas dû être classé en policier tout simplement, ce qui aurait levé cette déception

Pour résumer, nous suivons Paul Ménard médecin généraliste dans la Creuse marié et père de famille installé dans un train-train quotidien avec sa vie de famille et ses patients. Un jour, tout bascule quand une patiente arrive de nulle part : qui est cette blonde (qui lui rappelle tant Marylin Monroe) qui est là devant lui avec son visage angélique ? Les visites s'enchaînent et Camille Ellis commence à empiéter sur la vie de Paul.



Malheureuse en ménage, son mari militaire est dur avec elle et Camille trouve du réconfort auprès de Paul, qui décide du jour au lendemain de tout plaquer pour vivre sa passion avec elle ! Mais attention Camille est mariée et ne peut se résoudre à quitter ce militaire autoritaire, ni à laisser sa petite fille.



Paul en perd la tête et devient obsessionnel envers cette nouvelle histoire ! Quitte à tout détruire, plus de tabou, son amour fou et aveugle va lui faire franchir les limites ... Mais à quel prix ?







J'avoue que j'ai passé un moment de lecture vraiment intense ; alors oui des clichés sûrement, mais les



Les personnages sont tellement poignants ! J'ai tellement eu d'empathie pour Paul et à la fois envie de le secouer ! Comment peut-on perdre autant la raison ? Des scènes fortes, et déstabilisantes par moment, avec une Camille machiavélique par moment, ce personnage raisonne sur des échos de ma vie qui m'ont vraiment bouleversé egalement ..



Le seul Bémol pour la dernière partie que je trouve un peu de "trop" pour le livre, mais vraiment, je recommande cette lecture et je remercie Belfond pour cette belle découverte !
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J’ai été plongée dans une affaire incroyable grâce à ce roman. Je connaissais les grandes lignes grâce à l’émission de Christophe Hondelatte, mais ici Patricia Delahaie nous propose de vivre l’histoire à travers les yeux de l’amant, le Dr Paul Ménard. Ce médecin de campagne, marié depuis 20 ans à la même femme qu’il n’aime plus vraiment, habite dans un château vieillot, a un physique ingrat, une calvitie naissante, leurs deux grands enfants ont quitté le nid familial, et ma foi il s’ennuie un peu.



Un jour il croise une belle jeune femme, blonde, habillée tout de blanc, chaussée de talons hauts, une vision à la limite du rêve tant cela semble invraisemblable dans ce village du Loiret. Et dès lors elle ne va plus quitter son esprit ; elle s’appelle Camille Ellis, elle est mariée à Marc, un aviateur, et elle est diablement manipulatrice.



Patricia Delahaie a su nous faire entrer dans la tête de Paul Ménard, au point que l’on se prend de sympathie pour lui, on a même pitié alors qu’il a tout de même tué le mari de Camille. Évidemment sans son amour passionnel pour cette femme, il serait resté le petit médecin de campagne bien sous tout rapport, à jamais marié à sa femme, et dévoué à ses patients. Il a été le bras armé de Camille, une femme dérangée, manipulatrice, mythomane, et on a envie de le secouer pour qu’il ouvre les yeux : tout au long du roman il excuse sa maîtresse, minimise ses mensonges, lui trouve des circonstances atténuantes, alors qu’il se fait avoir jusqu’à l’os. Mais il l’aime. Il l’aime à en sacrifier sa vie, pendant qu’elle se moque éperdument de lui et l’utilise comme un moyen d’atteindre son but.



Même si j’ai regretté une fin un peu trop longue, et un manque d’explications notamment sur la façon dont Marc a été empoisonné, j’ai beaucoup aimé ce roman qui se base énormément sur l’émission Faites entrer l’accusé.
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« L’amour rend aveugle, et sourd, et seul, et mutile, et on ne le sait qu’après »

Cet extrait de Grégoire Delacourt colle parfaitement au personnage de ce roman, Paul.



Paulo, ce médecin de campagne dévoué, bon père de famille, la cinquantaine...qui au détour d’une visite à domicile va croiser le regard de Camille, sa vie, son amour, sa Marilyn...

Pour elle, il est prêt à tout, il exauce tous ses vœux....même le pire...



Inspiré d’un fait réel, ce roman Patricia Delahaie nous plonge dans une ma

Je remercie les éditions Belfond Noir et Babelio, via sa Masse Critique, de m’avoir fait parvenir ce roman.

L’histoire du docteur Ménard et de Camille est inspirée d’un tragique fait divers.

Le docteur Ménard est un personnage tranquille qui se consacre entièrement à ses patients, il est également un mari tranquille – jamais d’aventure, nulle tromperie, il est entier et a épousé son premier et seul amour et, ensemble, ils ont deux enfants quasiment adultes qui ne vivent plus sous leur toit.

Il vit donc une vie rangée jusqu’au jour où il croise, en pleine rue, Camille qui a la blondeur et la robe de Marilyn Monroe. Cette rencontre va complètement chambouler la vie du docteur Ménard: adieu l’homme tranquille, vive la passion… pour le meilleur et pour le pire !

Le fait divers était tentant, la trame de fond prometteuse, la niaiserie et la naïveté du docteur un filon à creuser mais, malheureusement, je n’ai pas été emballée par ce roman. Il lui manque, à mes yeux, une certaine tension et un rythme qui font que le lecteur s’enlise dans l’histoire, que la mayonnaise ne prend pas. Une déception en ce qui me concerne.

Comment l'aider à bien intégrer les limites? Vaste question... face à un enfant de deux ans ou un ado, les parents y sont confrontés un jour: comment interdire? comment faire comprendre à son enfant que la vie nécessite de se conformer à certaines règles? comment l'aider à y parvenir? cet ouvrage y répond en apportant des conseils mais aussi grâce à des exemples concrets.



J'aime beaucoup la métaphore du guide de montagne qui accompagne les randonneurs pour prévenir les dangers, les guider sur des chemins difficiles et dont l'autorité n'est pas discutée car il paraît expérimenté et de bon sens.

Loïc est déchiré entre cette bête qui vit en lui, qui le pousse à aimer les enfants, et son Surmoi, qui lui ordonne de ramener une petite fille à ses parents.
Lien : https://www.lefigaro.fr/livr..

Armée de ses convictions, la journaliste et autrice méditait depuis longtemps d'écrire un roman sur cette célèbre affaire de meurtre d'enfant des années 1970.
Lien : https://www.lemonde.fr/livre..