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Critiques de Paul Ardenne (15)
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Roger-pris-dans-la-terre

Roger est paysan et pour améliorer ses récoltes, il va utiliser les produits Semanto (sic), un désherbant tellement puissant que sa terre deviendra fertile. Une mécanique américaine tellement bien huilée, comme exclusivité d’achat de leurs graines, que Roger va s’endetter. S’y ajoute une fièvre bovine qui lui enlève ses vaches qu’il enterre. La terre lui envahit le cerveau, le corps, la bouche, il devient terre. Ses tentatives diverses pour l’évacuer échouent.

Court roman percutant sur le n’importe quoi de l’exploitation de la terre par les politiques et financiers. Écologique, social, sanitaire. Sa solution pour guérir frappera fort.
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L'image corps : Figures de l'humain dans l'..

Le corps est un des thèmes centraux de l’art moderne, de l’art contemporain. Ayant échappé aux canons imposés par l’Antiquité, les représentations du corps se sont multipliées dans notre société de l’image. Tous les médias de la culture de masse font appel à celles-ci, de la photographie à la publicité.

Tout s’est réellement déclenché avec les « Demoiselles d’Avignon » de Pablo Picasso, puis les visions fragmentées du cubisme analytique, sans parler de la dimension séquentielle du futurisme. Et ainsi de suite, au fil des années, le corps a été martyrisé (l’actionnisme viennois), charcuté (Orlan), mis en danger (Joseph Beuys et Marina Abramovic), perfectionné (Pierre et Gilles), synthétique (Duane Hanson), dématérialisé, voire tué (Gina Pane). Et encore, là, ce n’est qu’une synthèse de toutes les variantes engendrées par l’art conceptuel, le body-art, la performance, l’installation, la scénographie, etc.

Mais surtout, à quelques exceptions près (Maillol, Bourdelle, Breker et les dérives totalitaires), la modernité a refusé le corps héroïque, parfait, sain, idéal. Si bien que l’émotion est bien souvent plus au rendez-vous que la sensualité. Certains nus ne laissent personne indifférent : l’expressionnisme (Otto Dix, Egon Schiele), l’art faussement naïf (Botero), le réalisme naturaliste (Lucian Freud), l’art mexicain (Frida Kahlo) ou juif (Marc Chagall). Tout cela s’est développé sous la figure tutélaire de Francisco Goya.

Et, comme je l’ai souligné plus haut, le corps est également l’enjeu de plusieurs stratégies, esthétique et autres ; la photographie (Robert Mapplethorpe, Diane Arbus), la vidéo (Bruce Nauman), les nouvelles technologies participent à cette diffusion de corps « non normalisés ». Ici également, deux catégories du beau (le laid et le kitsch) règnent en maîtres, et les tops models sont aseptisés (Photoshop), et Grace Jones est peinte en bleu, pour être plus noire que les noirs. La beauté naturelle est détestable. Le corps (et donc la sexualité) est désigné comme triste, décevant, imperfectible.

Près de cinq cents pages font la somme de toutes ces relations au corps, parfois trop roborative pour les estomacs délicats, mais toujours pertinente par son propos.
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L'image corps : Figures de l'humain dans l'..

Très bon ouvrage qui explore les aspects du corps dans l'Art du XXe siècle, analyse extrêmement fine, poussée et juste, livre d'une grande richesse et offrant de nombreux exemples divers et variés. Une vraie mine Dior pour qui s'intéresse à l'art du XXe siècle et au corps dans l'Histoire de l'art ! Je suis émerveillée par ce livre ! De plus, pour un livre d'Art avec autant de cont nu ce n'est pas cher du tout !
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100 artistes de Street Art

Que ceux qui doutent encore que le Street art est un art à part entière feuillètent cet album remarquable par le choix des artistes présentés, le format adapté au sujet, la mise en page claire et soignée, les commentaires documentés. On tourne les pages, chacune est une surprise, une découverte, un plaisir… Et que tous les fans de Street art ne se privent pas de ce plaisir !
Lien : http://www.reseau-colibris.fr
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Un art contextuel : Création artistique en mi..

Dans cet essai, Paul Ardenne cerne toutes les formes possibles de l'art "hors cadre", l'art qui sort du cadre, des espaces habituels de représentation et de présentation, hors la galerie, le musée... mais plus encore qui sort de sa fonction de "plus", d'ajout à la réalité, d'embellissement du réel.

Ici, on parle plutôt de l'art (et des artistes) qui pointe(nt) et révèle(nt) la réalité, interagi(ssen)t avec elle et directement avec le spectateur-acteur, sans l'interface de l'institution. C'est le contexte et son étude qui constituent la matière première de la création des artistes, quelles que soient les formes, multiples, que prennent leurs œuvres (performance, Net art, installation, dispositif participatif...).

L'ouvrage est complet, très bien documenté et illustré de descriptions d'œuvres en lien avec les différents thèmes abordés : appropriation artistique de la réalité, primat de l'expérimentation, l'être là, la ville comme espace pratique, trouver sa place dans la nature, l'art comme participation, la question de l'économie dans l'art...

C'est une mine pour tous ceux qui s'intéressent à la dimension sociale et questionnante de l'art contemporain, au-delà de la seule "esthétique relationnelle".
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Comment je suis oiseau

Nouvelle participation à la masse critique Babelio cette fois ci Comment je suis oiseau de Paul Ardenne historien de l'art et romancier, paru aux éditions Le Passage. première impression une couverture sobre illustré par le tableau La clairvoyance de René Magrite.

Paul Ardenne jeune en est persuadé: il est un oiseau son corps est humain pour l’instant mais sa "vraie nature" va se révéler tôt ou tard.

Ses souvenirs remontent à son enfance élevé à la campagne près de la Rochelle et de l'océan atlantique. Évidence lors d'une visite au zoo de Vincennes à 10ans: "je serai ornithologue"

"Observation, connaissances des différentes espèces aviaires, leur chant, leur mode de vie, écriture d'un ouvrage, appareil photo, taxidermie etc...

Réflexion entre son ami Ali Kazma qui enchaîne l'argumentation de sa quête.

Droit à la différence ? Normal ou pas pour la société ?

Partagée entre touchant pour tous ses efforts déployés, cette tenacité pour atteindre son but "être un oiseau" et affligeant si l'on a pas l'esprit ouvert on peut trouver tout ceci ridicule et dangereux ( la confection du costume entre autres )

On constate que Paul n'est pas le seul enfant à avoir une obsession plusieurs de ses compagnons sont dans leur imaginaire, loin des préoccupations des adultes leur réalité: Minimarylin, Rommel par exemple.

Cela peut prêter à sourire ce n'est rien c'est de leur âge laissons les faire mais cette imagination peut finir par déraper de manière tragique.

Récit de l'auteur à la 1ère personne une langue française maîtrisée avec soins.

Ce livre me rend plus sensible, plus attentive à la vue des oiseaux. J'y ai appris des détails intéressants. Mais j'ai quand même mis du temps à le lire.

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Art, l'âge contemporain : Une histoire des ar..

L'enfance de l'art... mon psautier, de laudes à complies.
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Un art écologique ; création plasticienne et an..

L’essai s’ouvre, fort heureusement, sur une belle description contextuelle de l’anthropocène. Il possède et installe son sujet, la lecture est facile mais pas forcément agréable : très universitaire.

Très vite il illustre par des exemples d’œuvres et d’artistes son sujet : écologie et anthropocène. Enfin, on arrive dans le vif du sujet ! Mais alors, première déception. Le livre coûte une trentaine d’euros, et les images en couleur et dans un format de demie pages sont rares comme de la truffe. C’est à dire que, pour que le prix reste décent (bien que je connais beaucoup de monde qui n’irait pas dépensé 30 € dans un livre) ils n’ont pas pu mettre en bonne qualité les photos : la grande majorité sont reléguées dans une marge ridiculement petite en noir et blanc.



Les visuels, d’ailleurs, ne sont pas systématique, et on regrette qu’il faille s’armer d’un moteur de recherche avec image pour pouvoir apprécier visuellement les œuvres. Bien que Paul Ardenne s’exprime très clairement et que nous puissions nous rendre assez bien compte du rendu. Finalement, jusqu’ici ce ne sont que des problèmes éditoriaux.



Le texte est d’une immense justesse, c’est pourtant moins une analyse de l’art, de l’histoire de l’art qui traite de l’anthropocène ou de l’écologie, mais plutôt une réflexion sur ses limites. C’est à dire, qu’à travers l’art, Paul Ardenne va beaucoup plus loin dans sa pensée, en jugeant ce qui est vrai art écologique ou non, et ce dont il faudrait mieux se méfier. Finalement, l’écologie est elle une mode ?

La question met mal à l’aise, mais il n’a pas froid au yeux, et son analyse, aussi juste soit-elle, traite plutôt de cette question, que de l’art écologique en lui-même.
Lien : https://barauxlettres.wordpr..
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Comment je suis oiseau

Il paraît, et ce sont les oiseaux qui colportent cette rumeur, que Paul Ardenne a écrit ce livre en mouvement, dans les trains, les gares, les avions, les aéroports… pas tout à fait en vol, mais presque…



C’est sous la forme d’un récit partiellement dialogué avec un ami, à Istanbul, sur les bords du Bosphore animé par les vols fous des mouettes et des hirondelles, que Paul Ardenne convoque son enfance.



Aujourd’hui critique d’art, muséologue et passionné de moto, Paul Ardenne, « garçonnet charentais », né à la campagne se rêvait ornithologue, mais attention, pas n’importe quel ornithologue…



Cette vocation, au nom imprononçable pour un enfant, était pour lui la seule manière sociale de dévoiler sa face cachée : cette certitude d’être né oiseau, d’être un « oishomme » attendant patiemment la pousse de ses ailes et de son bec.



Pour l’enfant surnommé « Nid », il n’était pas question d’imiter, de se déguiser. Il fallait être oiseau, viscéralement, même si l’on est atteint de vertige, car il existe des solutions : nicher au ras du sol comme un dodo mauricien ou un oiseau anatolien.



Ce récit si personnel n’est donc pas une millième variation sur un des mythes les plus archaïques qui ait occupé l’esprit de l’homme : voler comme un oiseau.



C’est de l’enfance dont il s’agit, de la formation de soi, de la vie même et de la manière de « se déjouer des plans lâches des normaux ». Et aussi de l’importance de la nature formatrice.



Tout cela ne va pas sans souffrance ni douleur : être moqué par les autres, agressé physiquement, presque brûlé dans son nid, voire même poussé au désastre, comme un des amis de Paul…



On devine derrière les mots de Paul Ardenne l’incompréhension de l’entourage (« je n’existais pas vraiment pour mon père »), des interventions malheureuses de psys ou de « rabouteux » bien décidés à purger l’âme de l’enfant par des rites cruels : tuer un oiseau pour tuer l’oiseau en soi.



Toutefois ce qui domine le récit, c’est la joie, le bonheur, « la dévotion, l’amour fou, la passion » pour les oiseaux.



J’ai été touchée au cœur par ce texte, jamais mièvre, jamais ennuyeux, souvent drôle, qui dit à la fois toute la violence de la vie (humaine et animale) et toute sa splendeur. Et qu’on y croise François d’Assise, Messiaen, le cascadeur Gil Delamare n’est pas pour rien dans le charme de cette lecture.



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100 artistes de Street Art

Pour ceux qui aiment le street art, ou pour ceux qui ne le connaissent pas encore. Ce livre est une belle découverte présentant quelques artistes majeurs de cet art, leur histoire et leur démarche.

Et si vous pensez encore que le street n’est pas de l’art, je vous invite à regarder un documentaire - une rétrospective de l’évolution de l’art mural, des peintures rupestres aux graffitis puis au street. Une même démarche finalement, celle de laisser son empreinte.

Vraiment intéressant, et le plaisir d’avoir croisé sans le savoir quelques uns de ces noms - et de reconnaître quelques œuvres admirées au cours de mes voyages.
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Comment je suis oiseau

Paul Ardenne, né en 1956, est un critique d'art et muséologue français, spécialisé dans le domaine de l'art contemporain1, de l'esthétique et de l'architecture. Né dans une famille d'agriculteurs charentais Paul Ardenne étudie les lettres, l'histoire et la philosophie avant de faire une thèse en histoire de l'art. Depuis 1990 il collabore à de nombreuses revues comme Art Press ou La Recherche photographique. Agrégé d'histoire et docteur en histoire de l'art, Paul Ardenne est l’auteur de nombreux essais et de quatre romans dont ce Comment je suis oiseau qui vient de paraître.

Enfant, Paul rêve de devenir ornithologue car il adore les oiseaux. Il les aime tellement qu’il est persuadé que sa forme humaine dissimule un moi profond et plus réel, à savoir qu’il serait lui-même un oiseau ! Dès lors il va tenter de se vivre oiseau, mais peut-on être si différent des autres dans le monde dans lequel nous vivons ?

Paul Ardenne construit son récit en s’appuyant sur un trait commun à de nombreux enfants, s’imaginer être un autre. Le petit Paul s’imagine oiseau comme ses copains se voient en général Rommel pour l’un ou en Dionysos pour un autre. Pour aérer le texte, de loin en loin, devenu adulte, il dialogue avec son ami turc Ali Kazma en contemplant les mouettes sur le Bosphore. L’écrivain est cultivé et ne manque pas de vocabulaire, les oiseaux étant au centre du bouquin nous en apprenons beaucoup sur leurs mœurs et physiologie.

J’étais entré dans ce roman par affinité commune avec son auteur, moi aussi j’aime les oiseaux, mais si je ne m’étais pas engagé à le chroniquer pour un site internet, je l’aurais abandonné vite fait. Durant une centaine de pages je me suis cramponné à ce pensum, jusqu’à la page 95 exactement, et cette prise de conscience par l’écrivain lui-même « Tout ce bla-bla pour dire quoi ? » qui m’a fait me sentir moins seul embarqué dans cette galère. Le roman semble alors décoller mais la force de l’attraction terrestre restant ce qu’elle est, le zozio ne parvient jamais à hisser son croupion dans les airs.

Certes on tombe parfois sur de jolis passages, cette bacchanale naïve d’enfants nus dans la clairière, on est ému par le récit de la mort de « Rommel », on sourit de la tentative branquignolesque d’accouplement entre le petit Paul et sa copine… Mais il y a aussi beaucoup de répétitions, on tourne souvent en rond dans le développement de l’idée de base, on s’agace de contradictions comme ce « Voler, dis-je à Ali Kazma, eh bien non. Voler ne m’a jamais attiré » (p.144) qui vient en écho dissonant à « Monsieur Gil, ai-je un jour des chances de devenir un oiseau total, un oiseau qui vole ? » (p.173).

Conclusion, je me suis ennuyé grave à la lecture de ce roman.

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Un art écologique

Le texte est d’une immense justesse, c’est pourtant moins une analyse de l’art, de l’histoire de l’art qui traite de l’anthropocène ou de l’écologie, mais plutôt une réflexion sur ses limites. C’est à dire, qu’à travers l’art, Paul Ardenne va beaucoup plus loin dans sa pensée, en jugeant ce qui est vrai art écologique ou non, et ce dont il faudrait mieux se méfier. Finalement, l’écologie est elle une mode ?

La question met mal à l’aise, mais il n’a pas froid au yeux, et son analyse, aussi juste soit-elle, traite plutôt de cette question, que de l’art écologique en lui-même.



Ainsi, le beau n’est pas le sujet de l’art écologique, le sauvetage de la nature l’est plus amplement. A savoir s’il est réussi ? Il ne se juge pas par son esthétique mais par la sincérité de son engagement.
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Art, l'âge contemporain : Une histoire des ar..

Ouvrage ambitieux qui tente d'organiser et de structurer une histoire de l'art contemporain encore frais. Mais j'ai trouvé qu'il était difficile à lire : le style de l'auteur est inutilement compliqué et lourd.
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Comment je suis oiseau

Très heureuse d'avoir reçu ce livre par une masse critique, le titre me donnait très envie.

J'ai eu cependant du mal à avancer dans ma lecture...

Paul se sent oiseau... il guette les transformations corporelles qui vont confirmer ses certitudes ! Il passe tout son temps à observer les oiseaux, à se mêler à eux ... il tente de vivre sa vie d'oiseaux. Ceci nous permet d'apprendre une série de choses sur différentes espèces de volatiles, leurs plumages, leurs nids ! Au début, cet aspect me plaisait beaucoup.

Cependant, le récit ne m'a pas apporté suffisamment d'émotions. Le sentiment d'être différent, le regard des autres, la difficulté à vivre avec les autres ne sont assez développé selon moi. Le récit me semblait distant et froid, sans affect.

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Courants verts : Créer pour l'environnement

Catalogue de l’exposition Courants verts, s’étant tenue du 15 septembre 2020 au 30 janvier 2021 à la Fondation groupe EDF, est aussi un réel carnet d’étude. Ouvert sur des interviews de pontes du sujet, posées, animées et curatées par l’un des plus grands penseurs de l’art écologique du XXIe siècle, nous voilà dans le vif du sujet.



Comment définir cet ouvrage ? Trop vaste, trop compliqué, mais les diverses interventions permettent de mieux saisir les champs qui permettent d’avoir une réflexion écologique et l’art. De l’activisme, en passant par le simple réemploie de matériaux, ce livre offre un panel incroyable de tout ce qui peut-être contenu dans ce concept d’art écologique.



Une réussite !



La deuxième partie du livre s’articule autour des trois grands thématiques de l’exposition « avertir » « agir » « rêver » qui répondent bien à toutes les problématiques contenues dans l’expression « art écologique », Ardenne ayant tranché en nommant « courant vert » son exposition : clin d’oeil au vert écologique mais aussi aux courants de notre planète bleue.



Ainsi, ces trois parties, ne serait-ce que par leur nom, sont impactantes, avec des œuvres qui paraissent monumentales – comme souvent à la Fondation EDF, allez voir leurs expos c’est toujours une claque génialissime.

Bref un très beau catalogue, mais qui tiens plus du carnet, léger, dans le sac, au papier recyclé, pourtant de qualité avec de belles photos de l’expositions, des œuvres et des explications très intéressantes.
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