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Critiques de Paul Bérato (33)
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L'homme sans pied gauche

La première chose qui frappe à la lecture de ce fascicule, c'est la taille de la police de caractère : petite... très petite... Il faut de bons yeux pour s'attacher à cette lecture.



Pour autant, il serait dommage de passer outre tant Yves Dermèze fait preuve d'une maîtrise parfaite de sa narration et de son histoire dans ce texte dont la petite taille ne laisse pourtant pas de place aux digressions et aux circonvolutions.



En effet, l'auteur nous livre là une histoire intéressante, bien rythmée, nous livrant son lot de surprises et de retournements, menée par deux personnages, le Commissaire Maughlin et Claude Postel...



Chacun des voyageurs rescapés possède sa part d'ombre, laisse le lecteur sceptique jusqu'à la fin de cette histoire.



Une bonne lecture, donc, au sein d'une collection dont les couvertures, sans être géniales, m'ont hypnotisé dès le premier regard et poussé à rééditer un titre de cette collection : « Le troisième trèfle » de Rodolphe Bringer.



Au final, à défaut d'avoir pu me plonger dans le premier titre de la collection (je ne l'ai pas trouvé), ce second titre donne très envie de plonger dans le catalogue des éditions « Chantal » ainsi que dans les autres romans de Yves Dermèze, alias Paul Bérato, alias Paul Béra, Alias Paul Mystère, alias Michel Avril, André Gascogne, Steve Evans, Francis Hope, John Luck, Serge Marèges, Francis Richard, Luigi Saetta, Martin Slang, Jean Vier, François Richard, Téka, Serge Valentin, Alain Janvier...
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Le vieux et son implant

Une bonne idée SF, originale, bien exploitée. A lire.
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La planète maudite

Paul Bera nous décrit un monde hyper moderne , dirigé par une machine , l'histoire se tient bien et est agréable à lire avec de l'action et des personnages auquel on s'attachent rapidement .

Je lirai la suite très prochainement avec grand plaisir....
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L'ongle de l'inconnu

Alors comment dire... C'est de la science-fiction, mais c'est surtout du grand n'importe quoi ! Et c'est d'ailleurs ce grand n'importe quoi farfelu qui fait le seul charme du livre. Autant dire qu'à mon avis il a dû avoir du mal à se trouver un public...

A part le charme désuet de cette histoire abracadabrante, il n'y a pas grand chose qui vaille le coup. Le style est simpliste, digne des pires collections pour enfants des années 70. Les personnages sont énervants à souhait, en particulier le héros à qui on a juste envie d'en décoller une de temps à autre, histoire de lui remettre les idées en place. Car la particularité de ce livre est de particulièrement coller à son époque (les années 70, donc) dans le domaine de la place de la femme. Nous aurons donc droit à tous les grands classiques, du style la femme est faible et changeante, et l'homme se doit de la protéger...

Malgré tout, ce bouquin est comme un ovni hors du temps, dont la lecture est plutôt amusante.
Lien : http://lemonde2cely.canalblo..
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Nuit d'émeute

La société est organisée dans un système de castes entre simples ouvriers, techniciens et ingénieurs au sommet. La colère gronde parmi les techniciens et une grève éclate avec la prise en otage d’usines indispensables au fonctionnement de l’Europe. Kurt Mac Nott fait partie du Comité des Chefs et décide de s’infiltrer parmi les contestataires par l’intermédiaire de son ami Freddie Michelson pour étouffer le soulèvement et impressionner Helen Allison, fille du Président de la Confédération européenne.

Cette dystopie socio-politique installe une ambiance prenante d’infiltration et de double jeu permanent, de trahison et de basculement imminent dans la violence. Tout se joue en huis clos par des luttes d’influence et des combats d’égos, avec en fond l’opposition entre progrès et humanisme cristallisée par le combat de l’homme contre la machine, dictature supposée éclairée et liberté absolue, esclavage productiviste et culture du temps libre, mais surtout la sempiternelle réapparition d’une menace révolutionnaire sanglante, l’ombre de la destruction et de la chute de la civilisation. L’intérêt du livre vient des personnages et de leurs motivations décalées, particulièrement pour le cynique et égocentrique Mac Nott et l’idéaliste jamais à sa place Michelson. Le récit est sombre, moralement désabusé, habité par une entropie inarrêtable dans un contexte dénué d’empathie et de modération, dans un monde sauvage et injuste.
Lien : https://lesbouquinsdyvescalv..
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Terre d'arriérés

Robi arrive sur une planète ou les maitres mutants se délectent de la souffrance d'autrui ...

Les Toufairs , les mutants et les arriérés subissent les frasques des maitres , mais sont - ils réellement responsables .

Cathara une mutante télépathe va découvrir qu'une créature invisible est responsable de tout ça ...

Robi a encore bien des choses à régler sur ce monde .



****************



Rien de bien nouveau dans ce roman , notre ami Robi-Robot va évidement régler tout ça sans trop de problèmes .

Rien de neuf dans le cycle Robi ....
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Les êtres de lumière



Après avoir été désintégré sur la planète maudite , Robi réincarné , se retrouve sur une planète inconnue ou des êtres de lumière ont presque totalement anéanti la population locale par ignorance ..

Robi réussi à leur expliquer que les humains sont des êtres doués d'intelligence ...

Tout semble rentrer dans l'ordre , quand une nouvelle race extra terrestreles Rochs , fait son apparition pour prendre possession de la planète en éteignant un des deux soleil....

Robi aidé par le dernier être de lumière restant , les autres étant repartis sur leur monde d'origine , et quelques humains vont essayer de chasser l'envahisseur ...



Cette suite des aventures de Robi , n'apporte pas grand chose de nouveau , Robi étant indestructible ....Une histoire d'amitié , de pouvoir , de rivalité et d'incompréhension entre des êtres différents...

Même si les aventures de Robi " le sauveur" sont bien sympathiques , on peut laisser ce roman de côté ; le premier opus était nettement meilleur ...
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Les lumières

J'ai beaucoup aimé la trame de ce livre. Le résumé m'avait intrigué et je suis heureuse d'avoir fait une si belle découverte.



L'histoire est passionnante et se lit rapidement.

L'écriture est agréable et nous emporte dans ce monde futuriste post-apocalyptique où les humains survivants ne voient plus les couleurs et sont incapables de voir à plus de quelques pas.



Suivant le proverbe "au pays des aveugles les borgnes sont rois", les personnes ayant la capacité de mieux voir que leur pairs peuvent espérer atteindre de hauts postes et assouvir leur ambition de pouvoir.



Néanmoins suite au cataclysme les lumières sont apparues: chaque personne pensante produit une certaine lumière mais hors de question d'être trop lumineux sous peine d'être éteint.

Très simplement: il est interdit d'être plus lumineux ou de mieux voir que le chef suprême.



J'ai adoré ce parallélisme avec la peur des puissants face à la lumière, l'intelligence du peuple, leur univers intérieur et la volonté des élites de conserver leur position voire de toujours monter plus haut en grade.

Entre ambition, discipline, honneur, amour, jalousie, jeux de pouvoir, manipulations et conquêtes, ce livre offre pléthore de sujets d'actualités à méditer.



Entre tyrannie et clémence, égalité ou équité, ce livre pose aussi des questions quant à la nature de la société et des hommes.



Seul petit bémol qui ne gâche en rien l'histoire, je pense qu'il y a une faute chronologique concernant la mère du protagoniste, mais c'est vraiment pinailler.



Je conseille vivement la lecture de cette œuvre.







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Le Petit Bidibi

C'est un peu comique, mais ça ressemble à un exercice d'écriture un peu systématique, il n'y a pas d'interaction entre les personnages à part à la fin avec le grand-père. Le père ne dit rien à son petit qui n'en fait qu'à sa tête et ses frères et sœurs obéissent comme à l'armée, drôle de truc presque un peu effrayant. Je sens bien l'effort de mettre du rythme, de l'oralité et de la poésie dans le texte mais l'ensemble ne m'a pas touchée ni fait vraiment rire. Les illus sont sympas sans plus.
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Le Petit Bidibi

"Le petit Bidibi" s'apparentera à une aventure sur l'obéissance des enfants, mais avec infiniment de tendresse et un peu d'absurde.



L'auteur s'amusera de ce gamin qui fait le pitre et danse en slip avec les chats de la maison tandis que la vie tout autour n'arrive pas à le happer.





Le prénom de l'enfant éveillera en nous quelque chose de pétillant, qui zim et boum, comme avec des onomatopées chantantes : Bidibi Bidouwoua!



Bidibi swinguera un peu dans sa maison et il donnera l'air d'être très très cool. 



Trop décontracté peut-être, lorsqu'il faudra répondre aux rituels du dodo, sans protester et résister, quand viendra l'heure d'aller se coucher.



A la cool, notre Bidibi fera ce qui lui plait (jusqu'à poser en première de couverture en slip et en faisant le poirier, dieu du ciel !).





Quand son papa demandera de se laver, de se coucher, d'aller petit déjeuner, Bidibi n'en fera qu'à sa tête : "Zoum zoum zoum...".



C'est remarquable, pourrait-on se dire : le papa jamais ne crie et les choses suivent leur cours avec Bidibi d'un côté, toujours pas habillé.



Il ne faudra évidemment pas prendre cette affaire au sérieux.



Les petits lecteurs (et les parents surtout) savent que cela ne peut pas se passer comme ça dans la vraie vie sans que l'on soit en retard et que cela crie partout de se presser, presser, presser.





Grandet, Boulette et Chenillette (les frères ont des prénoms rigolos eux aussi) suivront les règles à la lettre (aussi pour le plaisir d'être prêt pour aller voir le papi) et Bidibi, lui, s'en moquera dirait-on MAIS il suivra (vous verrez).



Nous pourrions penser que la chose à un moment s'arrêtera là, ne franchisant aucune escalade.



Et pourtant, qu'à cela ne tienne, si Bidibi n'est pas prêt, c'est en slip qu'il sortira de la maison...





Un album qui reposera sur l'humour, prenant à contre-pied avec ce qu'il faudra réappuyer avec les petits lecteurs.



Nous aurons de la rythmique amusante avec le texte de Serge Valentin et de la joie sur les illustrations de Charles Dutertre.



Nous aurions pu imaginer le fond de l'histoire comme un conte et ça ne sera pas ça du tout.



Toute la famille (sans la maman) sera peut-être en vacances, dans un lieu très enneigé et il faudra presque aller faire la bise au papi avec des raquettes et plusieurs bonnet.



Mais Bidibi n'aura peur de rien ni froid aux yeux (et pas qu'aux yeux).



Les illustrations de Dutertre nous feront penser, pour les grands lecteurs qui ont été des petits lecteurs un jour, à de l'illustration 70's et notamment à l'animé que certains auront connu "Toffsy" avec sa touffe de cheveu tout en nuage.
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Les lumières

Un des romans qui a marqué le plus mes lectures d'adolescence (je pense l'avoir relu 2 fois)

Cette histoire intemporelle mériterait beaucoup plus de reconnaissance.

C'est un vrai bijoux oublié de tous, qui montre comment un opportuniste peut monter les échelons dans un système totalitaire.

Dis comme cela peut ne pas être engageant, mais on aime le personnage principale et ce tout au long du roman.

La fin de l'histoire est magique : j'ai adoré.



Attention, il a été publié sous le pseudo de "Yves Dermèze"

"Les lumières" de Yves Dermèze, c'est pour cela qu'on a du mal à le trouver si on prend le vrai nom de l'auteur.

On le trouve sur Amazon.

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La patrouille des glaces

A bord du Douanenez, cargo parti du Havre et qui affronte les vagues furieuses de l’Atlantique, ils sont six jeunes adolescents dont une seule fille.



D’un côté Christian, l’aîné, dix-huit ans, puis Francis, Michel et enfin Louis, le benjamin. Mais également Helena Printon, seize ans, surnommée la Princesse, et Harold Stipple, son cousin squelettique de vingt ans, surnommé le Chevalier errant, à cause de leur attitude et du rôle de chevalier servant que joue Harold. Mais pour l’heure, la Princesse a du mal à cacher qu’elle subit les affres du mal de mer. Ce dont se moquent les quatre amis, engendrant la colère d’Harold.



Mais Harold est bien obligé de constater que les réflexions des quatre amis n’avaient rien de péjoratif et que sa cousine, également sa fiancée, possède un caractère impossible. Il est à ses petits soins et accomplit ses quatre volontés, parfois à ses dépens. Il envie les quatre amis, sachant grâce à un journal américain qu’ils ont entrepris de faire le tour du continent américain, sans un sou, et il aimerait pouvoir lui aussi parcourir le monde, sans être obligé de suivre, partout où elle se rend, la Princesse.



Le cargo transporte le cirque Lamentin, et grâce à la générosité du directeur, Christian et ses comparses peuvent voyager à bord, mais dans des conditions précaires.



La tempête fait rage, le navire se cabre, se met de travers, prêtant son flanc aux éléments déchaînés. Le gouvernail ne répond plus, le radiotélégraphiste du bord est blessé et comateux, son appareil quasiment inutilisable. Christian, qui possède des notions veut lancer un S.O.S, mais le capitaine l’en dissuade, la tempête se calme. Ce n’est que pour mieux repartir à l’assaut du navire qui est en perdition. Helena glisse par-dessus le bastingage cassé et heureusement Christian plonge et la sauve de la noyade. Seulement une nouvelle vague énorme balaie le pont entraînant avec elle les hommes d’équipage. Ne restent plus à bord que la dizaine de circassiens, Christian et ses amis et le couple en devenir d’Américains.



Le cargo dérive, aborde un iceberg et les passagers ont juste le temps de quitter le bâtiment, emportant avec eux quelques boites de conserve et des objets dont la radio. Le navire est perdu et sur la banquise les rescapés commencent à s’organiser dans la neige.



Parmi ces rescapés, Dingo le clown et ses animaux, deux caniches, un petit singe et Gracieuse, un sanglier pelé. C’est le seul des circassiens à se montrer sociable, ses compagnons regimbant devant le manque de nourriture. On ne peut s’empêcher de pense à Vitalis, le musicien ambulant de Sans-Famille, le roman d’Hector Malot, avec ses trois caniches, dont Capi, et le petit singe Joli-Cœur. Mais tout ce petit monde n’est pas sorti de l’auberge, qui d’ailleurs est inexistante sur cette immense plaque de glace battue par les vents et la neige.



Naturellement, la conclusion est heureuse, peut-être pas pour tout le monde, mais nos quatre amis vont pouvoir continuer leur périple.



L’action est privilégiée dans ce roman destiné aux adolescents, mais pour autant les études de caractères ne sont pas négligées. Seulement, au lieu de s’étendre sur des pages et des pages, tout est dit en quelques lignes.



La patrouille des glaces est le roman d’aventures par excellence capable de capter l’attention des jeunes lecteurs, et des plus anciens, tant les épisodes mouvementés, tragiques ou parfois comiques, se succèdent à un rythme effréné.

La suite ci-dessous :
Lien : http://leslecturesdelonclepa..
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Nous irons à Kalponéa

Une histoire plutôt agréable à lire sur le thème du nucléaire. Et si l'on pouvait solutionner les terres irradiées et le rendre de nouveau non mortelle.
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