AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Paul C. Doherty (332)


il observa des papillons blancs qui voletaient dans la brise du matin comme des anges miniatures, leurs ailes miroitant sous la lumière.
Commenter  J’apprécie          50
- Bien sûr, Gaveston reviendra, mais croyez moi Mathilde de Clairebon - ou devrais-je dire Mathilde de Westminster ? -, cette farce s'achèvera.
Oh, oui, je me souviens de l'adage : ne fais jamais la guerre sauf si tu le dois, n'engage jamais un combat sauf si tu es sûr de le gagner.
Mais, le jour qui me conviendra, au moment qui me conviendra, moi, Isabelle, je mettrai fin pour de bon à cette mascarade !
Commenter  J’apprécie          50
— Vous connaissez la loi, reprit-il. À moins que cette paroisse ne livre le meurtrier, tout le monde ici paiera une amende sur la moitié de ses biens. Les juges du roi, ajouta-t-il après avoir, d’un geste, apaisé la clameur grandissante, siègent au Guildhall. Je suis sûr qu’un édit sera émis. La taxe serait fort lourde.
Commenter  J’apprécie          40
- Je suis votre serviteur Sir Hugh, en temps de paix, comme en temps de guerre. Vous m'avez sauvé du gibet. Je vous dois la vie. Aucun pape, aucun roi, aucun prêtre ne pourra jamais annuler cette dette.
(Ranulf à Corbett)
Commenter  J’apprécie          40
L'ambassade anglaise quitta Paris au jour fixé, bannières et fanions claquant au vent, soldats à l'extérieur du convoi, clercs et envoyés à l'intérieur. A la sortie de Paris, à un mille au nord du gibet de Montfaucon, une escorte française, composée de six chevaliers, de quarante hommes d'armes à cheval et de quelques mercenaires, se joignit à eux. Lancastre accepta à contrecoeur leur offre de protection, mais insista - malgré les objections des chevaliers - pour leur désigner leurs postes. Corbett observait le comte au dos voûté et aux longs cheveux raides, et se dit in petto que bien qu'il ignorât encore l'identité du traître, il doutait fort que ce fût Lancastre.
Commenter  J’apprécie          40
.../...
Je n'ai jamais eu la moindre sympathie pour les curés ; avec leur airs pieux, leurs visages trop blancs, leurs ventres trop gros et leurs manières hypocrites. Une fois que vous en avez rencontré un, vous les avez tous rencontrés, c'est mon credo depuis toujours.
Commenter  J’apprécie          40
Agissez selon votre cœur, la vérité a sa propre logique.
Commenter  J’apprécie          40
Le marchand traversa le vestibule et se dirigea vers une chandelle solitaire qui brillait sur une table placée sous un tableau représentant saint Antoine exorcisant les démons. À sa lumière dansante, ces diables de l'Enfer prenaient vie.

Chapitre premier
Commenter  J’apprécie          30
- J'ai entendu du bruit en bas, que s'est-il passé ? (Maltote)
- Des imbéciles qui s'amusaient, répondit Corbett. Nés stupides, ils mourront stupides !
Commenter  J’apprécie          30
— Je vais placer en vous toute ma confiance, vous m’entendez, Otto ? J’ai une mission très particulière pour vous. D’abord dans ce royaume, puis en Bretagne. Vous parlez couramment la langue des Bretons, me semble-t-il. Que diriez-vous, mon ami, fit-il en approchant son visage tout près de celui de Zeigler, si je vous donnais aussi l’occasion de frapper Pembroke ?
— Je la saisirais aussitôt !
— Et le traître Henri Tudor en exil ?
— Je suis tout aussi impatient…
— Bien, très bien…
Commenter  J’apprécie          30
- De la chance au jeu ? lui demanda Corbett.
Son serviteur esquissa un sourire malicieux.
- Tu ressembles plus que jamais à un diablotin venu de l'Enfer ! Fais attention, Ranulf, certains pourraient vouloir examiner tes dés.
- Je ne triche jamais.
- C'est cela, et il pleut des andouilles !
Commenter  J’apprécie          30
Sur les escarpements du djebel Ansarieh, là où djinns et démons se reposaient de leurs éternels combats contre les hommes, se dressait Am-Massafia, le repaire de roche ocre, le nid d'aigle du cheikh Al-Jebal, le Vieux de la Montagne.
Commenter  J’apprécie          30
Les trois cavaliers suivaient l’ancienne voie romaine qui menait à Harbledown Hill. Se prévalant du sceau royal pour se procurer un peu de chaleur et de nourriture avant de reprendre leur voyage, ils s’étaient reposés au presbytère de l’église St Nicholas. Ils approchaient à présent du sommet de la colline qui dominait Cantorbéry et sa splendide cathédrale.
Commenter  J’apprécie          30
- Malheur à cette ville ! Malheur à ses officiers corrompus ! Malheur à ceux qu'ils servent, à ceux qui, vêtus de soie, se vautrent sur leurs couches luxurieuses, à ceux qui se gorgent de bonne chère et de vins capiteux.
Ils n'échapperont pas à la tempête qui se lève ! Comment peuvent-ils commettre le péché de gloutonnerie quand leurs frères humains meurent de faim ? Telle est la question à laquelle ils devront répondre !

Cranston fit un pas en avant, furieux, mais le dominicain le retint par la manche.
- Pas maintenant, Sir John !
- Qui est-ce ? grogna le magistrat.
- Le prêtre démuni John Ball. Un grand prédicateur, chuchota Athelstan.
Il est très populaire, messire.
Ce n'est ni l'heure ni l'endroit pour intervenir, je vous assure !

(...)
- Ce qu'il dit est pure vérité, Sir John !
Le coroner se retourna vers son compagnon. (...)
- Qu'y faire, Athelstan ? Comment pourrais-je nourrir tous les pauvres du Kent ? Je mange probablement trop, je bois sûrement trop, mais je me bats pour la justice et agis de mon mieux !
Commenter  J’apprécie          30
.../...
- ... je suis un légiste en droit canon, un notaire. Pour moi, l'hérésie est une tache sur l'âme de l’Église.
Il se signa derechef.
- Aujourd'hui j'ai eu une autre vision des choses. Ce que vous avez fait m'a offusqué, pourtant...
Il s'arrêta pour regarder Athelstan droit dans les yeux.
- ... je l'ai admiré. Sparwell était pathétique. Un pauvre tailleur qui avait certaines idées et ne pouvait y renoncer. Stupide, certes...
- Si la stupidité était une raison pour être brûlé, riposta Athelstan, alors nous serions tous des torches vivantes, n'est-ce pas mon ami ?
Il dévisagea ce clerc désorienté. C'était un homme bon qui venait juste de comprendre que l'hérésie n'était pas qu'une affaire de croyances mais l'arbitre qui décidait d'une mort horrible.
Commenter  J’apprécie          30
.../...
Mooncalf s'interrompit en entendant le ronflement sonore de Cranston. Le corpulent coroner, réchauffé et repu, prenait maintenant ses aises. Le palefrenier le dévisagea puis, bouche bée de stupéfaction, regarda Athelstan.
- Ne t'intiquiète pas, le rassura le dominicain, Sir John peut dormir les yeux ouverts et voir ce qui se passe quand ils sont fermés.
- Et la vérité ne m'échappe jamais, commenta le magistrat en ouvrant les paupières et en clappant des lèvres. La porte principale ?
- Verrouillée en haut et en bas, clé tournée et encore dans la serrure.
.../...
Commenter  J’apprécie          30
- Matthew, dit-elle d'une voix douce, vous êtes un homme bon, et mauvais pourtant. Je sens que vous représentez un danger. Quelle est la véritable raison de votre présence ici ?
Commenter  J’apprécie          30
Mais l'amour ne peut être contenu, tu le sais. Il jaillit, déborde et se déverse. Comment contenir le soleil, l'air que nous respirons ?
Commenter  J’apprécie          30
- Demontaigu ne représente point une menace pour moi ou les miens. Je ne peux accorder de grâce à lui ou à d'autres pour être Templiers ; cela irait contre les instructions papales.
- Mais je délivrerai un pardon général, des lettres de protection sur ordre de la reine. Demontaigu et deux de ses compagnons pourront ainsi bénéficier de la paix du roi.
- Les clercs de la chancellerie les rédigeront et les publieront sous sceau privé.
Commenter  J’apprécie          30
- Cela doit cesser, dit Isabelle avec calme. Me comprenez-vous, monsieur de Marigny ? Cela cessera !
Vous messires, si vous devez affrontez Mathilde de Clairebon, n'affrontez qu'elle, comme deux adversaires dans une lice.Mais sa mère, une veuve vieillissante...
Les règles du combat s'y oppose, n'est-ce pas messire ?
Commenter  J’apprécie          30



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Paul C. Doherty Voir plus

Quiz Voir plus

Cannibale

Dans quel lieu Gocéné et ses compagnons sont-ils emmenés ?

En Allemagne à Berlin.
Dans un zoo en Australie.
A l'Exposition Coloniale à Paris.
En Suède dans un parc d'attractions.

10 questions
982 lecteurs ont répondu
Thème : Cannibale de Didier DaeninckxCréer un quiz sur cet auteur

{* *}