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Critiques de Paul C. Doherty (351)
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Frère Athelstan, tome 2 : Le Donjon du bourre..

L'atmosphère londonienne en ce décembre 1377 n'est pas des plus gaies. La Tamise gèle, les mendiants meurent de froid, et Maître Doherty décrit tout cela de main de maître. La neige et le froid ont cependant l'avantage d'assainir l'atmosphère, lol.



J'adore ce duo d'enquêteurs totalement dépareillés, ce qui donne lieu à des scènes truculentes qui détendent entre deux passages bien glauques. Ils sont très humains, le coroner géant ventripotent bon vivant, qui apprécie trop l'alcool, qui rote et pète sans vergogne, gueulard à l'extérieur mais est pourtant singulièrement "sage" dès qu'il fait face à son petit bout de femme, lol, et le frère prêcheur (il y tient) bien plus modéré, mais pourtant bien perturbé par l'omniprésence d'une jolie veuve dans son église, ce qui l'amène à quelques réactions excessives pour lesquelles il se fustige aussitôt...



Bref, une lecture qui s'est fait dans la nuit de jeudi à vendredi, vu que j'ai très peu dormi, et c'était bien cool. :)
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Hugh Corbett, tome 7 : L'assassin de Sherwood

Encore un bon cru pour ce tome des enquêtes de Hugh Corbett, avec un Robin des bois inédit ! :)



C'est toujours aussi bien écrit, décrit (ça ne donne pas du tout envie de vivre en ces temps troublés, lol), et l'enquête, ici, même si on se doute assez vite des dessous de l'affaire, accroche car on se retrouve à Nottingham, avec un shérif de Nottingham, un Guy de Gisborne, un Robin des bois, un Petit Jean, et autres "légendes vivantes" !



C'est amusant, ce qui est sans doute du au contexte et aux personnages. On sent que l'auteur a pris grand plaisir à écrire cette histoire, malgré le côté toujours sombre et glauque des enquêtes de Sir Corbett...



Bref, je n'ai pas regretté de l'avoir lu dans la foulée du précédent, alors que j'avais pris la résolution de ne pas faire ça, mdr... :)
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Hugh Corbett, tome 3 : Un espion à la chancel..

Toujours aussi formidable au niveau grande Histoire, dont l'auteur suit la trame à la lettre, ces romans sont réellement passionnants pour l'apprendre, cette histoire, dans le détail, de la vie des mendiants à celle des nantis, en passant par les geôles et les tortures diverses et variées, joyeuse pratique commune à toutes les enquêtes quel que soit le domaine, qui finissait assez invariablement au gibet...



Corbett navigue ici (dans tous les sens du terme) entre la France, le Pays de Galles, l'Ecosse, afin de déjouer les manoeuvres de Philippe le Bel, adversaire redoutable et redouté d'Edouard Ier, et de son âme damnée Amaury de Craon, son chef des services secrets, pourrait-on dire. Il est à noter que tout cela se passe après la conquête du Pays de Galles et que Edouard Ier est dans une période où il tente de stabiliser les révoltes locales. Donc intrigues et alliances secrètes sont tout à fait plausibles.



Tout ça est une fois de plus remarquablement tissé, c'est bien écrit et bien traduit, très clair, et même si l'enquête est un brin expéditive, que Corbett a une chance de cocu (bien qu'il soit veuf, lol), il n'en reste pas moins que ça se lit tout seul et avec un grand plaisir. J'aime beaucoup, ça m'apprend des détails de l'Histoire en me détendant...

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Frère Athelstan, tome 9 : L'auberge du Paradis

Une valeur sûre, que j'avais entamé avant mes congés, que je n'ai pas pris car presque fini, et que j'ai repris à mon retour !



Le duo "aux antipodes" de John Cranston et Athelstan fonctionne toujours aussi bien ! J'ai trouvé Cranston moins truculent que d'ordinaire, ici !

Il faut dire que les enquêtes sont complexes, que l'une d'entre elles concerne quelqu'un de sa connaissance, que la paroisse d'Athelstan est menacée d'une amende pour la découverte du corps d'un clerc royal sur son territoire, et que deux jeunes amoureux pourraient bien ne pas pouvoir se marier pour cause de consanguinité des grands-mères !

C'est du sérieux, et la tension des protagonistes se fait bien sentir, Cranston est à cran et Athelstan sous pression !



Les descriptions sont toujours magnifiques (même dans la puanteur, la saleté et la gadoue), le duo fonctionne, les protagonistes sont superbement brossés, et les surprises au rendez-vous.

Et en plus il y a une histoire de trésor, que demander de plus ?!



On a adoré (mon homme est fan !).
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Frère Athelstan, tome 6 : Le repaire des corb..

Aaaah, je lis, je lis, et je suis à la ramasse pour les avis !



Toujours le duo de choc type Laurel et Hardy version moyenâgeuse et enquêteurs (une version comique de Lestrade et Sherlock, avec toutefois un Cranston bien plus affûté qu'un Lestrade, malgré son goût trop prononcé pour le clairet, lol), dans une enquête tout à fait passionnante (et avec des enquêtes satellites, car un coroner a toujours plusieurs enquêtes en cours, n'est-il pas !)



La capacité de description de l'auteur va au delà des mots (puisqu'on a les odeurs, les images, les sons), ses personnages, à force, sont fouillés et cohérents, et j'ai trouvé ses "méchants" plus intéressants que d'ordinaire...



Un excellent tome pour cette série...
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Frère Athelstan, tome 3 : Sacrilège à Blackfriars

Encore un excellent moment passé en compagnie de l'incroyable duo formé par frère Athelstan, le dominicain, et Sir John Cranston, le coroner royal.

Une fois de plus je ne me suis pas ennuyée une seconde à la lecture de ce policier médiéval aussi rythmé qu'instructif sur la période médiévale anglaise retranscrite avec une précision qui fait qu'on s'y croit tout simplement !



J'ai d'ailleurs du mal à comprendre pourquoi la série n'a pas davantage de lecteurs, sachant que le genre à le vent en poupe et que Ken Follett a remis cette période de l'histoire au goût du jour.

Tout ce que je peux conseiller c'est de foncer très vite sur cette série intelligente, prenante et palpitante et dans laquelle, d'une enquête à l'autre, on s'attache aux personnages de la petite communauté !
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Hugh Corbett, tome 2 : La couronne dans les..

Mais que voilà une série absolument fabuleuse pour apprendre l'histoire des îles anglo-saxonnes au moyen-âge sans même s'en rendre compte !!

Doherty partant à chaque fois de faits réels, circonstanciés et documentés, avec des personnages réels, on se baguenaude dans un 13ème siècle plus vrai que nature !

Ici, l'aventure de Corbett se déroule en Ecosse, suite à la mort plus que suspecte d'Alexandre III d'Ecosse, et tout à fait avérée.



C'est bien écrit, et si il manque un peu de profondeur aux personnages, l'époque, les lieux, les descriptions des circonstances politiques et historiques sont tellement bien exposés qu'on ne peut que saluer le joli travail de Doherty qui arrive à inscrire une enquête fictive tout à fait réaliste dans le toutim...



C'est vraiment une bonne série de policiers historiques, à laquelle il manque pas grand chose pour être excellente. Je l'aurais découverte avant celle de C.J. Sansom (Matthew Shardlake) je l'aurais mieux notée, sans aucun doute. Mais il est vrai qu'à comparer, ses personnages et ses enquêtes manquent vraiment de substance et d'un chouia de "panache". Mais c'est vraiment un défaut secondaire. Par contre, comparé à "Cadfael", qui, me semble-t-il, est bien plus connu, mais à mon goût dans un moyen-âge beaucoup trop édulcoré et gentillet, c'est bien meilleur, je trouve. Bref, si vous cherchez plus de l'Histoire que des enquêtes à rebondissements multiples, cette série est pour vous ! (et pour moi, mdr !).
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Frère Athelstan, tome 8 : La chambre du diable

Lorsque j’ai envie d’une chouette lecture, je sais que je peux faire confiance au duo d’enquêteurs mis en scène par Paul Doherty : le frère Athelstan et le coroner du roi, sir John Cranston.



Attention, la série de romans les mettant en scène sont de véritables romans noirs !



Le contexte social est présent, avec les miséreux vivant dans la crasse, la promiscuité, mangeant du pain noir et dur, buvant de l’eau croupie, le tout dans un monde où l’hygiène est absente à tous les étages.



A contrario, les riches et les puissants sont très riches (et très puissants), se moquent bien des petites gens qui crèvent la dalle, passent leur temps à chasser, s’amuser et le régent du royaume, Jean de Gand, n’a pas encore compris que si ses sujets avaient moins l’estomac dans les talons, ils penseraient moins à ourdir des complots ou à se révolter.



L’Angleterre et la France sont à couteaux tirés, les guerres entre les deux pays font rage, avec quelques accalmies de temps en temps. On se bat surtout sur la mer, à coup d’attaques de bateaux, de pillages de leur marchandise ou carrément en mettant à sac des villes, tuant tout ce qui y respire. Ambiance…



Les enquêtes de nos deux compères sont toujours un bon prétexte pour nous donner une petite leçon d’Histoire, nous expliquer les mœurs de l’époque, faire de la politique, de l’espionnage, jouer avec les fausses informations afin de dérouter l’ennemi.



Pas de panique pour les allergiques au genre, le tout est parfaitement intégré au récit, l’auteur réussissant le subtil équilibre entre les données historiques et l’enquête policière. Il sait planter ses décors, installer ses personnages, mettre les ambiances qu’il faut, là où il faut, dans le but de vous plonger dans un Londres du Moyen-Âge, mieux que si vous y étiez (ouf, pas d’odeurs dans le roman, ni de risque de marcher sur un truc dégueulasse ou de se prendre la vidange d’un pot de chambre sur la tête).



Comme d’habitude, plusieurs enquêtes se croisent dans le roman. La plus importante concernant des meurtres par empoisonnement d’officiers français, des marins prisonniers, attendant que l’on paie leur rançon. Belle énigme, belle utilisation d’un poison que je ne connaissais pas (mais qui m’intéresse fortement, tiens).



À côté, quelques énigmes secondaires, qui, à première vue, ont l’air simple, voire fantaisiste, comme toujours, mais qui ne le sont jamais. Des fantômes dans le cimetière, ça prête à sourire. Détrompez-vous !



Une femme abandonnée qui se donne la mort, c’est bête, surtout pour elle qui risque de finir enterrée à minuit, à un carrefour, mais non, une fois de plus, il y a autre chose de caché derrière tout cela et qui permet à l’auteur de nous montrer une autre facette de l’époque trouble et dangereuse dans laquelle nos deux amis, Athelstan et Cranston, naviguent.



Mon seul bémol sera pour ce qu’il se passait à la fin dans le précédent roman (Le jeu de l’assassin) : un personnage important recevait l’ordre de déplacement, un ordre qui ne souffrait d’aucun retard. Notre compère faisait ses bagages, quittait l’endroit où il vivait. Suspense terrible. Ben non, au début de ce nouvel opus, il est de nouveau dans ses quartiers, un contre-ordre étant intervenu, lui faisant faire demi-tour avant même que l’on remarque son départ. Heu, un peu facile, non ?



Ce mini bémol n’en est un que parce qu’il donne l’impression que l’auteur a fait du suspense pour rien…



Une fois de plus, la série "Athelstan/Cranston" ne m’a pas déçue, me proposant une belle enquête, avec recherche des indices et travail des petites cellules grises. Je n’avais pas trouvé le modus operandi des meurtres… En tout cas, il me plaît bien (sourire carnassier), ce modus operandi…


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Frère Athelstan, tome 4 : La colère de Dieu

Sur un fond historique solide, la suite des enquêtes de Cranston et Athelstan.

Je m'étais régalée avec le précédent, et mon homme ayant fini celui-ci pendant nos congés, j'ai sauté dessus.



La prise de tête sur la façon d'assassiner et le pourquoi de cette enquête-ci ont été tout à fait passionnantes, de mon point de vue !

De même qu'ils aident un homme qu'il n'apprécient guère, et c'est tout à leur honneur.



Toujours aussi bon !
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Frère Athelstan, tome 3 : Sacrilège à Blackfriars

Fallait tout de même oser inventer pareil duo improbable, aux antipodes l’un de l’autre et pourtant, complémentaires.



Oui, le duo formé par frère Athelstan, le dominicain et Sir John Cranston, le coroner royal est atypique. Autant où le dominicain est réservé (sauf quand il se fâche sur ses ouailles), autant où le coroner est un sanguin qui aime faire ripaille et boire jusqu’à s’endormir sur sa chaise (ou son cheval).



Bizarrement, les deux personnages sont attachants, complémentaires, s’apprécient beaucoup et ça fonctionne très bien, leur équipe.



Ce que j’ai apprécié le plus dans ce polar historique, ce sont les descriptions de la vie en Angleterre en l’an de grâce 1379 (même si je n’ai absolument pas envie d’aller y vivre), sans que cela tourne au cours d’histoire soporifique ou que cela entrave le cours du récit.



C’est au gré des pérégrinations de nos deux acolytes que nous en apprendrons plus sur la société anglaise, que ce soit sur l’Histoire, la gastronomie, les boissons locales ou les jeux de pouvoir.



Pas le temps de s’ennuyer durant leur enquête car nous en aurons trois pour le prix d’une : un squelette retrouvé sous les pavés de l’église de notre frère ; une énigme en chambre close soumise à Cranston par le seigneur de Crémone (et qu’il a intérêt à résoudre) ; des morts à la pelle dans l’ancien monastère de Athelstan.



L’auteur a réussi l’équilibre parfait entre des enquêtes qui prennent leur temps sans toutefois devenir trop lente, mélangeant habillement les pérégrinations de nos deux enquêteurs afin de récolter indices et témoignages, sans pour autant négliger la vie paroissiale qui a lieu à côté ou la vie de famille de Cranston le coroner, sans que tout cela endorme ses lecteurs.



C’est ce dosage subtil entre différents éléments qui font que ces romans soient toujours aussi intéressants et plaisants à lire et qui fait que je reviens vers eux.



Les enquêtes de frère Athelstan et du coroner Cranston, c’est une gourmandise, un petit chocolat que l’on garde pour certaines occasions (comme le Mois Anglais) parce que l’on sait que l’on ne sera pas déçue.


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Hugh Corbett, tome 11 : L'archer démoniaque

Oh ?

J'ai complètement oublié d'émettre un avis sur cet excellentissime tome, lu pendant ma période "de folie au boulot", lol.



Mon avis ne va pas changer des autres sur la série :

L'intrigue est au top, magnifiquement tissée, les personnages, l'ambiance et la vie de l'époque sont toujours aussi bien décrits, c'est passionnant et addictif.



Presque trop court, en fait, celui-ci, même si tout s'explique à la fin. J'avoue avoir eu une surprise, pour une fois, dans ce dénouement et ces explications inattendues.



Mon homme et moi on adore cette saga, c'est lui qui les lit en premier et me demande la suite à chaque fois, lol !
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Hugh Corbett, tome 5 : Le prince des ténèbres

Encore une bonne petite enquête de Hugh Corbett, flanqué de l’indétrônable Ranulf !

Comme je l'ai déjà dit, il est bon de ne pas lire les tomes les uns après les autres, car c'est un peu comme les H. Poirot, les intrigues et leur résolution se ressemblent pas mal d'un tome à l'autre.

Cependant, c'est tellement bien imbriqué avec les vrais événements historiques qu'on ne peut que saluer la maîtrise de l'auteur.



C'est bien écrit, les personnages récurrents (ou qui vont le devenir, ici apparaît Maltote, amusant et pathétique maladroit avec les armes, mais fort habile avec les chevaux) sont bien décrits et attachants, malgré leurs défauts.



L'ambiance moyenâgeuse avec nobles et religieux planant à 10000, bandits de grands chemins, va-nu-pieds aux maladies affreuses, gibets et odeurs incluses est vraiment bien retranscrite.



Bref, à condition de ne pas les lire d'affilée, j'aime beaucoup cette série de romans policiers moyenâgeux !
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Frère Athelstan, tome 9 : L'auberge du Paradis

Malgré la crasse et l’insalubrité des ruelles, des auberges, des tavernes, c’est toujours avec plaisir que je trouve frère Athelstan et le coroner Sir John Cranston, pour enquêter sur des meurtres mystérieux ou des petites énigmes qui semblent banales, au départ, mais qui se révèlent souvent plus profondes qu’il n’y paraissait.



Comme d’habitude, dans ce neuvième tome, nous nous trouvons face à trois affaires à résoudre : trois corps retrouvés dans une maison en ruine, plusieurs corps retrouvés enterrés dans un champ et deux jeunes amoureux qui ne peuvent se marier en raison de la parenté de leurs aïeules.



Pour une fois, la plus petite des énigmes ne cachait pas de profondeur insoupçonnée, elle était simple, sans être simpliste et il faudra aussi un coup de pouce du destin pour aider Athelstan dans cette tâche difficile puisque son prédécesseur a liquidé les registres paroissiaux.



Les deux plus grosses enquêtes, avec les meurtres, seront moins faciles à résoudre. Pourtant, Athelstan doit le faire, sinon, une femme sera pendue et pour l’autre, sa paroisse devra payer une amende faramineuse, puisque l’un des assassinés est un messager royal (selon la loi de l’époque, le village où l’on découvre le corps est frappé d’une lourde amende, à moins qu’on n’arrête le meurtrier). Inique, comme loi.



Athelstan n’a pas beaucoup d’éléments pour résoudre toutes ces enquêtes, mais il est rempli de sagacité et bien souvent, un détail, viendra l’éclairer. Parfois, c’est le hasard qui lui fait voir ce détail, qui le met sur la piste. Malgré tout, il possède de petites cellules grises qui fonctionnent très bien.



Son duo improbable avec le ventripotent et soiffard coroner marche du tonnerre, parce qu’ils ont beau être diamétralement opposé de caractère et de méthode de vie, tous les deux cherchent à rendre justice, à emprisonner les coupables et laisser les innocents hors des prisons.



Non, on ne révolutionne pas le polar, les véritables coupables ne sont pas vraiment une surprise, je les avais repérés de suite et soupçonné, mais le tout était de prouver qu’ils étaient coupables et là, c’est moins facile. Heureusement que Athelstan a la ruse du serpent…



Un polar historique qui se lit tranquillement, sans se prendre la tête, mais qui fait du bien au moral, car, une fois de plus, je retrouve des vieux copains et on a éclusé quelques chopes de bières ensemble.


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Frère Athelstan, tome 7 : Le Jeu de l'assassin

Un usurier est retrouvé mort, assassiné, dans sa chambre forte, ce qui en fait un meurtre en chambre close.



D’un autre côté, un clerc de la chancellerie de la Cire verte est assassiné et son corps jeté dans la Tamise.



Pour celles et ceux qui ne savent pas, pour quitter l’Angleterre, il fallait obtenir un visa, un sceau sur un papier. L’ancêtre du passeport, en quelque sorte.



On pourrait croire que des gens sont mécontents des services de la chancellerie, car ses employés vont tomber comme des mouches, assassinés par un mystérieux jouvenceau.



Comme d’habitude, Sir John Cranston et le frère Athelstan vont se retrouver face à trois énigmes à résoudre : celle de la chambre close, celle des meurtres de la chancellerie de la Cire verte et d’un Christ en croix qui pleure des larmes de sang, provocant l’émoi chez les paroissiens de Athelstan, ainsi qu’ailleurs. C’est un miracle, Salomon, un vrai miracle !



Les trois affaires s’emboitent parfaitement l’une dans l’autre et c’est toujours un plaisir de suivre les pérégrinations de nos deux hommes, que tout oppose et qui, pourtant, sont amis. Un Sherlock Holmes et un Watson du moyen-âge.



Une fois de plus, le côté historique est présent, sans jamais étouffer le récit, tant l’auteur l’incorpore parfaitement bien à son enquête. L’écriture est simple, sans être simpliste, et les dialogues entre le coroner et le frère sont des petits bonbons à déguster sans modération.



Le régent est une fois de plus intransigeant avec nos deux enquêteurs, vu qu’il faut retrouver le magot qui se trouvait dans la chambre forte et qui a été volé. Ah, ces foutues têtes couronnées !



Frère Athelstan va encore avoir fort à faire pour démêler cet écheveau, tout en cherchant comment prouver que le crucifix miraculeux n’est qu’un faux grossier.



Rien n’est jamais simple dans ces romans, lorsque l’on pense que les ouailles de notre bon frère n’en font qu’à leur tête, dans le but de se mettre de l’argent en poche, on apprend, à la fin, que ce n’était pas aussi manichéen qu’on aurait pu le penser au départ.



Pour une fois, j’ai été plus forte que notre enquêteur en robe de bure… Une remarque innocente d’un protagoniste de l’affaire des clercs assassinés m’a mis la puce à l’oreille et j’ai compris qui était le meurtrier.



Attention, le mobile n’est pas si flagrant que cela, si on n’est pas mis en alerte par cette réflexion innocente, il sera impossible de comprendre avant les explications finales de notre homme de foi. Je vous rassure tout de suite, cela n’a pas gâché mon plaisir, que du contraire !



Par contre, je ne vais pas trop attendre avant de lire le tome suivant, car celui-ci se terminait sur un cliffhanger du tonnerre de Dieu !


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Juge Amerotké, tome 3 : La malédiction d'Anubis

Suite des enquêtes de notre juge, toujours très proche des cercles du pouvoir. Hatchepsout doit asseoir son autorité et pour cela arriver au bout d'une négociation diplomatique très importante... avec des récalcitrants. S'en suit une série de meurtres parmi les ambassadeurs dans le temple d'Anubis! Hatchepsout envoie donc son meilleur homme sur place pour faire la lumière là-dessus.



Je l'ai trouvé en-dessous des deux premiers. L'enquête piétine, part dans tous les sens. On se perd pour au final aboutir à des mystères annoncés sans réelles révélations...

En revanche, la partie historique reste très sympathique. Le personnage d'Hatchepsout, notamment, très changeante et tellement terrifiante au vu des pouvoirs qu'elle possède. Les rites, les coutumes, la justice nous immerge dans une société différente, brutale et violente mais aussi pragmatique, posée, organisée. Au milieu de tout cela, on a le personnage d'Ameroktê, secondé efficacement il va sans dire, mais qui a des qualités indéniables qui nous le rendent forcément attachant.



Malgré la déception de l'enquête, je poursuis cette série qui a de bons côtés.
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Margaret Beaufort, tome 2 : Le complot des ..

N'ayant jamais lu de roman de Paul Doherty, j'ai été un peu déboussolée au début de ce roman. On m'avait vendu un roman policier, et je me suis retrouvée à suivre des intrigues politiques en pleine guerre des deux roses... pas vraiment ce à quoi je m'attendais. Et puis l'absence de chapitre avec un roman découpé en partie d'une cinquantaine de pages avait de quoi rebuter une adepte des chapitres courts comme moi.

Pourtant, au fur et à mesure que l'intrigue avançait, j'ai pris de plus en plus de plaisir à suivre ces intrigues de cour et cette chasse au traitre. Paul Doherty arrive à présenter les us et coutumes de l'époque sans alourdir son intrigue et l'on se retrouve plonger dans un Moyen Âge plus vrai que nature. Quant aux personnages, mêlant ceux qui ont réellement existé et d'autres totalement inventés, l'auteur nous mène en bateau, nous faisant soupçonner chacun d'avoir pu trahir et tuer, tant il dresse un portrait ambigu de chacun.

Le Complot des ombres nous offre une peinture passionnante du Moyen Âge anglais et de la guerre des deux roses et donne envie de se plonger dans l’œuvre de Paul Doherty.
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Juge Amerotké, tome 7 : L'espion de Sobek

Oubliez très vite la quatrième de couverture qui semble « vendre » un autre livre que celui dont je viens d’achever la lecture !

En effet, pas grand-chose à voir avec le contenu de cette septième enquête du juge Amerotkê, héros récurrent de Paul Doherty, écrivain plus que prolifique, il faut le dire !

Le trône d’Hatchepsout, la reine –pharaon semble menacé. En effet, il semble qu’un complot de grande envergure la menace directement ainsi que ses fidèles les plus proches. L’origine de complot semble être nubienne, mais comment connaitre les membres de cette organisation plus que secrète ? De plus quand des suspects sont arrêtés, leur vie est très souvent écourtée de manière on ne peut plus que suspecte…

Cette fois ci la vie d’Amerotkê est bel et bien menacée et lui et sa famille vont échapper à la mort in extrémis au cours de cette histoire assez haletante car le suspens va crescendo. L’impression que tout le monde est corrompu et que l’on ne peut plus faire confiance à personne reste tenace pendant une bonne partie de la lecture de cette histoire. Cela ne changera qu’une fois qu’Amerotkê commencera à démêler les fils de cet écheveau qu’est ce complot qui est mené d’une main de maitre.

Suspens jusqu’à la révélation du coupable, c’est-à-dire le cerveau de cette organisation criminelle, que très peu de personnes soupçonnaient il faut le dire …

J’ai retrouvé avec plaisir Amerotkê et son petit monde, comme le sympathique nain Shoufoy, qui est d’ailleurs très amoureux dans cet épisode…

Les rites et le quotidien des égyptiens de cette époque sont comme d’habitude fort bien décrits et restitués.





J’ai une fois de plus eu un peu de difficulté à rentrer dans l’histoire, mais après une bonne trentaine de pages, ce sentiment a disparu et j’ai bien apprécié cette dernière enquête menée d’une main de maitre !



Apparemment, il s’agit de la dernière enquête d’Amerotkê publiée en français… A quand la suite ?







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Challenge A travers l’histoire 2020

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Juge Amerotké, tome 4 : Les meurtriers de Seth

Les meurtriers de Seth est le quatrième tome des enquêtes du juge Amerotkê, un des nombreux héros créé par Paul Doherty. Une fois de plus, je me suis retrouvée plongée dans l ‘Egypte des pharaons et plus précisément sous le règne d’Hatchepsout, la reine pharaon.

Petit rappel historique avec l’évocation du grand-père de Hatchepsout, le pharaon Ahmosis. Ce dernier est surtout connu pour avoir débarrassé l’Egypte de ses envahisseurs, les Hyksos. Les soldats qui ont contribués à cette victoire et à son triomphe sont maintenant des vétérans d’une unité d’élite faisant partie du régiment de Seth appelée Les panthères du sud.

Amerotkê va être sollicité par Hatchepsout pour enquêter sur l’assassinat de l’un de ses membres. Ce dernier a été tué dans des conditions qui évoquent beaucoup le passé de cette unité de soldats qui était allée semer le chaos dans le campement des Hyksos avant la grande bataille qui avait vu le triomphe d’Aahmosis.

L’enquête va se révéler difficile, car les anciens collègues de la victime sont très liés et pas tres bavards . Amerotkê est persuadé que le meurtre ( et ceux qui vont malheureusement suivre ) ont surement un lien à chercher dans le passé de ces soldats.

De plus, la fille d’un des généraux faisant partie de cette unité est soupçonnée d’avoir tué un scribe, qui , après enquête, va se révéler être d’ origine étrangère et peut-être même hyksos.

J’ai retrouvé avec plaisir ce juge intègre, toujours à la recherche de la vérité, qui n’hésite pas à mettre sa vie en danger pour faire éclater la vérité.

De plus, l’évocation de l’Egypte de cette époque est fort bien restituée par l’auteur, Paul Doherty. Grace à lui, nous pouvons flâner dans les rues , les palais et les temples de Thèbes et observer les mœurs des égyptiens.



Challenge A travers l’histoire 2019

Challenge Séries 2019

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Juge Amerotké, tome 1 : Sous le masque de Rê

Première enquête pour le juge Amerotkê et première lecture pour moi du prolifique Paul Doherty.



Nous sommes ici en 1479 avant JC, en Egypte, au plus proche de la cour du Pharaon. L’auteur a pris le moment charnière de la mort assez mystérieuse de Touthmôsis II et de l’accession au trône mouvementée de son épouse Hatchepsout. Dans ce contexte, le juge Amerotkê doit éclaircir une série de pillages de tombes et tenter de faire la lumière sur la mort du Pharaon.



Il est indéniable que Paul Doherty est un historien consciencieux. Le contexte historique, les rites et coutumes, la vie de tous les jours, les croyances et autres mœurs sont particulièrement bien décrits et parfaitement intégrés à l’intrigue, ce qui rend l’ensemble dynamique et très instructif. L’enquête policière en soi est construite de manière telle que le lecteur ne peut pas vraiment accompagner le juge dans ses réflexions et déductions. Je suis donc plutôt restée spectatrice de ce pan-là du récit sans y trouver le plaisir intellectuel que je recherche dans un polar, fut-ce-t-il historique. Cependant, cela ne m’a pas empêchée de bien apprécier ma lecture et d’avoir envie de poursuivre la série dédiée à Amerotkê. Les autres séries historiques me semblent également bien intéressantes et je m’y pencherai à coup sûr dans le futur.

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Hugh Corbett, tome 4 : L'ange de la mort

Une petite enquête sans prétention.

Peut-être un poil trop "planplan", si j'ose dire, par rapport aux romans précédents de la série, et un peu trop simpliste. Du coup le côté "policier" n'est pas franchement au top, l'intéressant de la chose étant quand même qu'il s'agit, une fois de plus, d'événements qui se sont réellement passés.



Cela reste très très bien écrit, et sert surtout de prétexte à nous décrire la vie sous Edouard Ier, en plein hiver glacial, la vie des pauvres, surtout, mais aussi celle des prêtres, chanoines et évêques, et c'est tout ce côté-là qui est passionnant, de fait.



Il décrit également la personnalité d'Edouard en suivant les événements historiques, et c'est plutôt bien trouvé, cohérent, de mon point de vue.

Hugh Corbett continue à être un véritable éteignoir par rapport à son faire-valoir Ranulf, qui fait des siennes, toujours et encore, dans le lit de ces dames (mariées, de préférence, c'est plus prudent). Cependant, il semble que peut-être, dans les suivants, Hugh va apprendre à vivre de nouveau, grâce à Maeve (rencontrée dans le tome précédent).



Bref, ça se laisse lire vraiment agréablement, et si l'enquête n'est pas intéressante, tout le contexte historique médiéval est passionnant.
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Tome 1 D.I.M.I.L.Y Did I Mention I Love You

Comment s'appelle le personnage principale ?

Maria
Eden
Charlène

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Thème : Did I mention I love you ?, tome 1 de Estelle MaskameCréer un quiz sur cet auteur

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