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Critiques de Paul Colize (659)
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Zanzara

Mon second Colize, après le remarquable "toute la violence des hommes". De la violence, ce livre en est encore rempli et c'est un hasard curieux qui m'a fait le lire en plein conflit ukrainien. Entre la folie du héros journaliste (folie suicidaire, folie amoureuse avec Camille), et le drame d'Odessa qui sous-tend l'intrigue, voilà un livre qu'on dévore pour en connaître la fin. J'ai encore été séduit, ce ne sera pas mon dernier ivre de cet auteur belge talentueux.
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Un long moment de silence

C'est mon premier Paul Colize et devinez quoi ? Ce n'est qu'un début, tant j'ai aimé ce livre. C'est une histoire qui nous tient en haleine au fil de chapitres courts et passionnants, qui débute par un massacre à l'aéroport du Caire en 1954 et se poursuit au fil des 60 années suivantes en Europe et en Amérique, à travers principalement la vie de deux familles qui vont venir à se croiser, on s'en doute. L'auteur a puisé dans ses propres origines familiales pour nous concocter un mélange explosif de suspense, d'histoire, d'action et d'émotion qui nous font regretter d'arriver à la fin du livre.

C'est une histoire de mémoire, de vengeance, de blessures profondes remontant à l'enfance, de persévérance aussi et de conviction. Le style de l'écriture est percutant, les dialogues parfaitement menés, les personnages bien campés, on a hâte de tourner chaque page, vraiment chapeau M. Colize pour cette histoire terrible qui reste dans la mémoire ...
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Toute la violence des hommes

Colize part d'un fait divers réellement arrivé et en invente derrière toute une dramaturgie mêlant traumatisme de guerre, prostitution, gestion des cas limite dans la responsabilité des actes, le secteur carcéral et médico-psychiatrique de défense social catastrophique... Colize leur donne un peu de chair, fait un peu vivre tout ça. Donne un peu à voir et à comprendre.

Connaissant pas mal tous ces aspects, je trouve qu'il a plutôt réussi son livre.

A ajouter que Colize n'est pas un styliste, son écriture est correcte mais plutôt froide et plate. La forme en courts chapitres ajoute à ce côté sec. Mais on ne s'embête pas, on tourne les pages.

Peut-être un problème, on comprend vite les lignes narratives et les issues. Colize en donne trop au lecteur, nettement plus en avance que ses personnages qui (se) cherchent. Bref, pas vraiment idéal pour les amateurs de suspense.

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Toute la violence des hommes

C'est le premier livre que je lis de cet auteur, et il donne fort envie d'en découvrir d'autres. Il nous plonge dans notre histoire proche (guerre en ex Yougoslavie), et pourtant si lointaine et méconnue. On découvre un croate graffeur de génie, pris on le devine dans une histoire cruelle. La narration nous fait découvrir par petites touches le destin tragique de plusieurs personnages, pour à la fin avoir une vision kaléidoscopique de la vie de Niko dans toute son âpreté, empreinte néanmoins de beauté. Les personnages sont pour la plupart attachants (avocat, médecin), et on tourne les pages sans pouvoir lâcher le livre pour toujours en savoir plus et essayer de comprendre, au delà des dessins et graffitis du personnage principal.
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Un parfum d'amertume

Improbable scénario, Antoine Lagarde, la quarantaine, découvre son père gisant dans une mare de sang et, indice dédaigné par la police, une carte, 'A BON AMI' griffonné sur un valet de pique. Débute une enquête avec la complicité de la très sexy journaliste Janice Roland qui va mener cet homme à femmes et à l'odorat surdéveloppé de Bruxelles à Paris, Strasbourg, Sénégal...



Mais ce n'est qu'un début, un tout petit début car le génial Colize n'a pas son pareil pour d'affolants rebondissements.



J'adore la griffe de Colize, cocktail d'humour, des mots délicieusement choisis racontés par Antoine avec une bien belge autodérision!

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Un jour comme les autres

Eric, prof de droit international engagé dans la lutte pour les droits de l'homme, disparu depuis ce matin du vendredi 14 novembre 2014 où il a quitté Emily sans se retourner.



Colize s'inspire d'un fait divers, les tourelles de char fournies au Canada par l'entreprise liégeoise CMI mais pour une destination finale qui ne respecterait pas les droits humains.



On retrouve des personnages bien typés, le journaliste déjanté Fred, à peine calmé depuis qu'il a emménagé avec Camille, Michel Lambert et son forum sur les affaires non élucidées, l'énigmatique prêtre Massimo...



Pas le meilleur Colize, trop de personnages qu'on finit par ne plus situer, une construction un peu confuse.

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Un long moment de silence

Histoire en partie autobiographique et romancée. Récit sur un homme violent, veuf qui cherche à comprendre l’assassinat de son père au Caire. Thriller qui se déroule en deux temps avec des chapitres qui alternent en nous contant l'histoire d'une organisation clandestine chargée de traquer les anciens nazis et de l'autre la quête de notre homme. Les histoires se mélangent.

Roman agréable à lire avec une intrigue original mais si la fin est un peu rapide. De même, le changement du héros est un peu trop radical à la fin à mon goût.
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Back Up

Cher Paul,

(Permettez que je vous appelle Paul),



Non, Out Of Our Heads n'est pas le second album des Rolling Stones. Éventuellement aux USA, je n'en sais rien, mais comme votre protagoniste Belge s'est réfugié à Londres, c'est leur troisième. C'est d'autant plus ballot que leur second s'y appelle "n°2".



Péché véniel, certes.



Là où ça devient grave, c'est d'affirmer que Satisfaction y figure. C'est méconnaître gravement la politique du Decca de l'époque : ne pas inclure dans un album ce qui avait été sorti en single, parce ç'aurait été se moquer du monde de leur faire acheter deux fois la même chanson. Eh oui, ce type de comportement a existé dans l'industrie musicale. Même si c'est difficile à croire dans un monde où la même industrie survit en nous servant en rogatons les 12 prises studio foireuses et non retenues sur des éditions coffrets anniversaires, dont le qualificatif Deluxe devrait pourtant alarmer le consommateur sur leur prix insensé...



Et puis quand même, au passage, ce serait bien étonnant qu'on puisse assurer comme une bête à la batterie quand on est dans son tout premier trip lysergique. Surtout si on s'est fait refiler une dose de cheval. Passons...



Et sinon, le polar ?

Je le trouve un peu convenu, rigide dans sa forme de perpétuels chapitres intercalés, y compris, insulte au lecteur, ceux imprimés en italique pour qu'on comprenne bien qu'il s'agit des pensées du Locked-In patient.



Ce qui fait déjà trois choses à revoir par l'éditeur, un certain Pierre apparemment, qui au lieu d'écrire de gentils mots à son auteur (une "cure de jouvence quotidienne" d'après les remerciements de cet auteur) pourrait faire le minimum de son boulot, c'est à dire corriger le manuscrit.



Pour contrebalancer le côté mesquin de ma critique jusqu'ici, je dirais que ce que ce livre a de meilleur, c'est de nous faire partager les parcours des obscurs qui se sont agités à l'ombre des grands noms des sixties, et de nous les faire aimer. En relevant ce qu'ils ont eu de plus beau : une passion totale pour cette musique et l'envie de vivre pleinement cette passion, avant de se faire happer de nouveau par le monde normal.



Et dans ce cadre, une très chouette plongée dans le Berlin refuge des groupes pour y poursuivre leurs rêves de musique contrariés au pays. Entre le service militaire d'Elvis, le Hambourg séminal des Beatles et la party bavaroise fatale de Peter Green, il y a un roman de l'Allemagne comme base arrière du rock anglais et américain à écrire. Que ce livre aborde de bien belle façon.



Reste que l'intrigue est poussée trop loin, ce qui la rend irréaliste. Ça m'étonnerait fort que la CIA du XXIe siècle se préoccupe encore de masquer ses dérives de la guerre froide, elle a sûrement mieux à faire.



Et donc, avis mitigé au final. Y a du bon, mais pas que. Plus le fait qu'il m'a fallu plus de la moitié du bouquin pour mollement m'intéresser à ce qui s'y passait. Trop long pour trop peu.
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Toute la violence des hommes

Une fresque murale source d'un polar de grande qualité et fort original. Un artiste croate enfermé tant dans son mutisme qu'en observation psychiatrique est accusé du meurtre d'Ivanka. Mais que dissimulent les œuvres de ce peintre asocial ? Comment le passé a-t-il affecté cet individu ? Un roman qui souligne l'immuable violence qui poursuit notre humanité. Et, gratification passionnante, une interview d'un artiste du street-art dont les fresques ont inspiré le roman.
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Back Up

Quel lien y a-t-il entre la mort des quatre membres d'un groupe de rock à la fin des années 60 et un SDF renversé devant la gare de Bruxelles-midi 40 ans plus tard?

C'est ce que Paul Colize nous fait découvrir dans ce roman haletant, que j'ai dévoré.

Non seulement l'intrigue est particulièrement bien conçue, mais il y a aussi de belles histoires d'amitié et une restitution très réussie de l'atmosphère d'une époque, celle des débuts du rock.

Je ne vois rien à redire, la réussite est totale!

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Un jour comme les autres

Voici un polar sans policiers, mais avec des journalistes d’investigation qui mènent l’enquête. Et qui le font bien, heureusement qu’ils existent !

Eric a disparu brusquement, alors que rien ne semble avoir changé dans sa vie : tout allait bien, merci. L’auteur dévoile un peu vite ce qui est arrivé, et l’enquête change de direction, quitte la vie privée d’Eric pour aboutir dans un des gros problèmes moraux de la politique internationale (l’auteur nous apprend dans une note qu’il s’est largement basé sur des faits réels)

Paul Colize nous promène sans arrêt dans les nombreuses faces du roman, passant un peu trop de l’une à l’autre. D’accord, c’est varié, mais cela perturbe l’homogénéité de l’ensemble. Et certaines de ces facettes sont vraiment superflues , comme les confessions de cet ancien prêtre qui s’intercalent régulièrement dans le récit : un personnage tout à fait inutile et énervant.

Ce roman ne m’a pas ennuyé, mais ne m’a pas emballé non plus. Son intérêt se dilue trop dans les méandres de l’histoire, les tentatives de l’auteur d’entrer dans la psychologie des personnages m’ont semblé superficielles, et le style est assez basique et impersonnel.

Un polar pour la plage ?

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Back Up

Les sixties, pendant qu'en France on patauge dans une immense daube musicale (oui oui, avant même la naissance de Maître Gims et autres Jul, on maitrisait déjà bien le sujet), outre-Atlantique et surtout outre-Manche émergent Beatles, Stones, Clapton, Hendrix et cie.



De la Belgique en passant par Paris, le Swinging London et enfin Berlin, un jeune batteur officie au sein de divers groupes de rock et notamment Pearl Harbor dont tous les membres vont disparaitre l'un derrière l'autre, oh je sais ce que vous vous dites "on les connaît les loustics, entre l'alcool qui coule à flots dans les verres et la dope dans les veines, les nuits sans sommeil, les fêtes interminables toussa toussa, faut pas s'étonner, y'a qu'à Keith Richards que ça rapporte des années de vie, les autres, La Faucheuse se présente assez tôt avec une appétence particulière pour les 27 ans d'âge".



Et bien non, le roman prend un tour tout à fait inattendu, je ne peux pas en dévoiler plus sans spoiler mais on est bien loin des derniers tours de piste des Morrison, Hendrix et autre Joplin.



Le batteur, c'est le seul encore vivant, enfin vivant... disons qu'il respire, que son cœur bat et que son cerveau pense, renversé par une voiture, il est victime du locked in syndrome. Nous allons le suivre dans ses souvenirs, de sa découverte du rock tout gamin à ce qui l'a emmené sur ce lit, prisonnier de son propre corps et comprendre ce qui le relie à toutes ces morts.



L'auteur réussit un drôle de tour de passe passe, un roman parlant musique, sixteens, seventies sur lequel il greffe un thème que l'on attend pas du tout dans ce genre d'histoire, oui je sais suis pas claire mais je peux pas, je veux pas vous gâcher le plaisir.
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Toute la violence des hommes

Alors que sur les murs de Bruxelles fleurissent de monumentales fresques ultra-violentes, œuvres d'un anonyme graffeur de talent, Nikola est arrêté pour le meurtre d'Ivanka une jeune femme, comme lui d'origine croate, retrouvée poignardée chez elle. Il est artiste, elle est serveuse et se prostituée occasionnellement. Alors que tout l'accuse, Nikola s'enferme dans le silence et se contente de nier sans aucune explication que « C'est pas moi ». Paul Colize compose son récit à partir de ces impressionnantes et violentes fresques, parfois inspirées de tableaux célèbres, qui sont apparues ces dernières années sur des immeubles de Bruxelles, sans que leur équivoque mais brillant auteur ne soit jamais identifié et leur imagine une histoire possible en exutoire à un passé dramatique. Une intrigue développée dans le présent mais avec aussi parallèlement de nombreux retours en arrière, mêlant la fiction à l'histoire. L’enquête n'est finalement qu’un prétexte pour nous replonger dans les atrocités de la génocidaire guerre des Balkans et de ses pernicieuses conséquences. Elle met particulièrement en exergue l'indifférence et la honteuse passivité des nations face à cette ignoble barbarie. Les personnages sont judicieusement analysés et on ne peut que s'attacher à eux malgré leurs caractères aussi singuliers que déroutant. Le roman entretient un subtil suspense en jouant sur l’ambiguïté de Nikola et de ses œuvres reflets du traumatisme de la violence latente des hommes. En même temps, c'est aussi une fascinante immersion dans l'univers des graffeurs et de l'expression du pouvoir libérateur de l'art rehaussée d'une étude psychologique explicite sur la subtilité des relations humaines et des méandres de la mémoire. Même si l'histoire reste simple, sans grande surprise et d'une facture classique, tous les sujets évoqués le sont intelligemment et avec pertinence rendant l'ensemble aussi passionnant qu'intéressant. Une conclusion émouvante mais relativement romanesque allège quelque peu la noirceur ambiante et suscite une forme d'espérance quant à la résilience et à la rédemption. Plus une étude psycho-sociale qu'un thriller, Toute la violence des hommes interpelle par la force et la justesse de son propos.
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Toute la violence des hommes

Je m' attendais à être terriblement bousculée,je m'attendais à avoir la nausée, je m' attendais à pleurer .

Je m'attendais ,au regard du sujet abordé à plus de tout.

Je pense que ce livre a encore du chemin à faire pour parcourir mes pensées ,pour s'immiscer dans ma tête, pour s' installer dans mes tripes.

Il est de ce genre de livre qui a besoin de temps.

C'est peut être là qu'est sa force.

Je ne sais pas ,ce qui est certain c'est que la violence qu' il dégage est un témoignage d'une humanité où nous vivons tous.

Je me rends compte en écrivant ces quelques lignes qu' il a finalement réussi à m'emmener ailleurs que vers où je pensais aller.

Une longue réflexion et non des choses factuelles qui vous scandalisent ,vous terrifient parce que c'est normal de l'être.

C'est un peu comme si vous étiez à côté de Nikola et que vous essayez de vous mettre à sa place, mais également à côté de son médecin .

C'est un étrange sentiment car l' horreur sans nom qu' a vécu Nikola et son peuple rend tout cela un peu confus car même si tout le monde le sais il est difficile d' entendre une si profonde souffrance ,un si profond traumatisme et peut être encore plus lorsqu'ils sont racontés de cette façon qui n' utilse pas la facilité de la larme facile, de l'émotion bon marché.

Je pense que je n'ai pas fini de m' interroger sur ce roman mais ce qui est certain c'est que j'éprouve un profond sentiment de tristesse qui est loin de s'évaporer avec les heures qui passent depuis que j'ai refermé ce livre .



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Toute la violence des hommes

Je viens tout juste de finir cette pépite et il me hâte de vous en parler ! "Toute la violence des hommes" de Paul Colize est un roman fascinant sur la résilience, sur l'art comme moyen d'expression, sur plein de choses, en fait !



Petit résumé : Nikola Stankovic est un artiste, le célèbre "Funambule", auteur des fameuses fresques ultra-violentes parues à Bruxelles. C'est un homme brisé par la guerre en Croatie qui ne s'exprime que par le biais de son art. Accusé d'avoir assassiné une compatriote, il s'enferme dans le mutisme et risque l'internement psychiatrique. Mis en observation, il demeure un mystère.



Mon avis : Coup de coeur ! Un roman sublime, parfait tout simplement. Au niveau de l'histoire, elle aborde la guerre en Croatie, la souffrance d'un enfant qui a été confronté à des choses atroces. Mais aussi une enquête : qui a tué Ivanka et que cache Niko ? Qu'essaie-t-il d'exprimer par le biais des fresques bruxelloises ?



Les personnages sont une réussite. Tous attachants ! Quel talent ! Niko, l'enfant perdu, tellement attachant qu'on a envie de lui faire un gros câlin; Pauline, la directrice de l'établissement psychiatrique, une femme avec des "cojones". Quelle intelligence et sens de la répartie, admirable ! L'avocat était très attachant, l'infirmier et même Ivanka, la victime.



Le suspense est bien entretenu, l'enquête est bien menée. La plume est tout juste sublime ! En tant qu'auteure, honnêtement, je veux arriver à ce niveau de narrative, à cette manière de passer du présent au flashback sans artifice débile (je le dis pour une de mes dernières lectures de l'été qui abusait des petites étoiles pour passer du passé au présent, d'un point de vue à un autre, ça devenait ridicule).



Paul Colize est un auteur que je vais certainement suivre ! Décidemment, avec Jean-Philippe Toussaint, ça se confirme mon attraction pour les belles plumes belges !



Dans les remerciements, l'auteur parle sur comment il s'est documenté pour écrire ce roman et il a rencontré le fameux Funambule, le vrai, dont il a mis des extraits de leurs échanges. Bien sûr, je préfère Nikola !



Ce roman bien noir mérite d'être connu. Je vous le recommande amplement. Si les thèmes abordés vous intéressent, vous ne le regretterez pas !
Lien : https://gefroideval.wordpres..
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L'avocat, le nain et la princesse masquée

J'avais adoré "Back up". Je me lançait donc dans la lecture de ce nouvel opus de Paul Colize. J'ai beaucoup aimé le style léger de l'auteur qui se lit bien et facilement. L'humour largement présent tout au long du roman donne un roman policier léger. Les personnages sont plutôt réussis, notamment l'avocat cynique. L'histoire est bien construite et fait bien voyager les personnages, et le final est surprenant. Je dirai que j'ai passé un bon moment de lecture, même si ce roman ne bénéficie plus de l'effet de surprise dont a profité "Back up", que j'ai toutefois préféré à ce roman.
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Un long moment de silence

Deux histoires en parallèle, qui finiront forcément par se regrouper. La première, celle de Stanislas, génie informatique, qui vient de sortir un livre. Un livre où il pense avoir réponse à une fusillade, qui a coûtée la vie de son père. La deuxième, celle de Nathan, qui a connu le terrible camp de Mathausen, qui, arrivé à New York, s'évertuera à traquer les Nazis en fuite. Point en plus pour ce récit qui déjà m'a tenu en haleine. Le style Colize est efficace, rythmé, captivant. C'est seulement le deuxième livre que je lis de l'auteur, et j'aime beaucoup ce que j'ai découvert jusqu'à présent. Vivement le prochain qui me tombe sous la main.
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Toute la violence des hommes

Dans la banlieue de Bruxelles, une jeune femme est retrouvée sans vie dans son appartement, criblée de coups de couteau. Tout accuse Nikola Stankovic, un immigré, graffeur de génie qui émaille les rues de la ville de ses fresques ultra-violentes. Mais Philippe Larivière, son avocat, et Pauline Derval, la directrice d'un établissement de défense sociale, ne croient pas à sa culpabilité.



Si ce roman a été inspiré à notre auteur par la polémique née en 2016 d'une exposition de grandes fresques murales à Bruxelle, il est avant tout l'histoire de Nikola Stankovic et celle de tout un pays détruit par la guerre. Mais ici c'est aussi l'histoire de deux personnes qui s'allie pour défendre un innocent.



Et comme toujours avec son écriture aiguisée, Paul Colize nous entraine dans une histoire complexe où les intrigues se superposent, s'imbriquent, s'entrelacent pour mieux nous faire comprendre la complexité de notre monde. Il alterne les narrations,  ce qui donne un rythme singulier à ce polar acéré.  On navigue entre l'enquête actuelle et  flash back nous ramenant au passé du malheureux héros. Avec lui on plonge dans les profondeurs de l'âme humaine, on va déterrer les secrets les plus noirs. Mais ce que l'on aime particulièrement chez notre auteur belge, c'est la finesse de sa prose où se mêle humour (qu'il soit caustique, ironique ou noire), suspense et émotion. Et une nouvelle fois tout cela est ici au rendez-vous. Et ce qui est certain c'est que ce texte va bousculer nombreuses de vos certitude. Bravo monsieur Colize.
Lien : https://collectifpolar.com/
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Toute la violence des hommes

La jeune Ivanka est retrouvée poignardée. Accablé par les indices, Niko s'obstine et répète 'Ce n'est pas moi'.



Le binome Maître Larivière et Pauline Derval, directrice d'asile psychiatrique tenteront de comprendre le mutisme de ce tagueur de génie avec ses blessures anciennes liées aux exactions Serbes en 92 au siège de Vukovar.



Je suis de nouveau séduit par l'écriture de Colize, sa créativité, sa finesse, ses personnages, comme Pauline Derval, un vrai cactus mais quelle grandeur d'âme!

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Toute la violence des hommes

Un polar incroyable dont l'enquête pour meurtre est dirigée non pas par la police, mais par la directrice d'un établissement psychiatrique qui héberge l'artiste Niko dans l'attente de son procès, et par son avocat, Philippe Larivière. Très original!





Une histoire touchante à travers les rues d'une Croatie en temps de guerre et de Bruxelles, à l'heure d'aujourd'hui.





Un roman terriblement addictif dans le monde de l'art, aux chapitres courts, dynamiques avec des cliffhangers à chaque fin. On ne peut en décrocher un seul instant !





Les personnages sont très attachants : l'artiste Niko Stankovic, la dure et froide directrice Pauline Derval et son personnel, l'avocat Philippe Larivière,... J'aimerais les retrouver dans un prochain roman !



J'ai aimé le clin d'oeil au "Funambulesque", le fameux taggueur anonyme des rues de Bruxelles. On y trouve même une interview de l'artiste à la fin du roman !

Et j'ai apprécié retrouver des coins de ma belle ville au travers de cette lecture que je ne suis pas prête d'oublier.





A lire d'urgence car c'est une pépite !
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