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Citations de Paul Geraldy (88)


Paul Geraldy
En amour, il n'y a ni crimes ni délits. Il y a des fautes de goût.
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Paul Geraldy
Je ne veux pas les voir. Emporte ces clichés
Ou tient, dis-tu, notre voyage et son histoire (…)

Ma mémoire est plus fidèle
Qui sait si bien oublier

Extrait du poème Stéréoscope
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LE TEMPS
Tu nous coules des doigts. Nous te semons des yeux.
Mais tu nous fais un cocon tiède, ô temps soyeux,
avec nos souvenirs filés, tandis que preste
s'échappant de nos voix, se glissant sous nos gestes,
poli, nacré, vivant, lumineux et subtil,
le présent fuit comme une perle au bout du fil.
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Paul Geraldy
Le souvenir est un poète, n'en fais pas un historien." [ Paul Géraldy ]
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Paul Geraldy
"Le souvenir est un poète, n'en fais pas un historien." [ Paul Géraldy ]
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Paul Geraldy
Malgré que nous vivions ensemble depuis dix ans, il peut y avoir beaucoup de choses qui nous touchent de près, de très près, que nous ne nous soyons pas dites. S'aimer, ça ne signifie pas seulement vivre en bons camarades, sans se disputer, sans se faire de scènes... Ça veut dire... beaucoup d'autres choses... qu'il serait bon de vérifier de temps en temps. Oh ! je sais bien que nous nous disons tout, mais, vois-tu, à force de se dire tout, on ne se dit plus rien. Réfléchis. Il y a combien de temps que nous n'avons eu une vraie conversation, sérieuse ?

Si je voulais, le 22 mai 1924.
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Si je t'aime si mal, c'est que je t'aime trop.

Aveu 1930
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Mes souvenirs sont là comme des étrangers qu'on ne reconnaît plus au village qu'ils aiment.
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Je vais sortir. Le ciel abonde à ma fenêtre.
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Tu nous coules des doigts. Nous te semons des yeux,
Mais tu nous fais un cocon tiède, ô temps soyeux,
avec nos souvenirs filés.
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Etre silencieux n'est pas être plus sage.
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Et dans le jour cotonneux et ouaté des chaussées sans voitures, Paris jaune, sur ses maisons pelotonnées, tirant à lui le ciel comme une couverture, l'agrippe avec les doigts de zinc des cheminées.
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Et dans l'air dépoli la brume moite enrhume un passant trouble et sans contours. Le bonheur doute.
On devine beaucoup de pauvres têtes pâles au fond des chambres de derrière, sur les cours.
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On se sent vaincu devant la faiblesse en en triomphant.
Je donnerais bien toutes mes maîtresses pour mon cœur d'enfant !
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Et mes vers étant faits de tes splendeurs suprêmes, en te les préférant, je te préfère encor.
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Et si parfois, après notre étreinte et nos fièvres, tu m'as senti désabusé,
c'était d'avoir laissé se perdre sur tes lèvres le vers que j'écoutais au fond de ton baiser.
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Tisserand que ton rythme entraîne,
dont la tâche et le temps suivent le même cours,
puissé - je comme toi toujours mesurer mon œuvre à ma peine,
et comme ta trame à ta chaine, unir mon poème à mes jours.
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JE HAIS LES LANGUEURS…


Je hais les langueurs, la littérature,
les rêveurs, les sots et les mal portants.
J'aime les grands yeux. J'aime la nature
quand il fait beau temps.

J'aime le bon goût et la violence,
les lutteurs polis
les coups dont on meurt, les airs que l'on danse,
les amours qu'on jette en sautant du lit.

Je hais les secrets du vice imbécile
triste et décevant plus que la vertu,
les plaisirs malsains, les gestes faciles,
et les yeux battus.

J'aime les grands vins, les chevaux de race,
les roses de prix,
les hommes en proie avec de la grâce,
les filles de joie avec de l'esprit.

Je hais les boudoirs, les femmes charmantes,
la psychologie et les vers d'amour.
Je hais l'amitié, cette complaisance.
Je hais les retards, les soirs, les retours,

les chaînes, les yeux qu'on tourne en arrière.
Je veux un obstacle à vaincre en avant,
du sol à fouler dans de la lumière,
des cœurs et de l'or à semer au vent.

Je hais les menteurs, les âmes douteuses,
les enfants en deuil.
J'aime les vainqueurs et les amoureuses,
les jours de soleil et les nuits d'orgueil.

p.101-102-103
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LE TEMPS


Tu nous coules des doigts. Nous te semons des yeux.
Mais tu nous fais un coton tiède, ô temps soyeux,
avec nos souvenirs filés, tandis que preste,
s'échappant de nos voix, se glissant dans nos gestes,
poli, nacré, vivant, lumineux et subtil,
le présent fuit comme une perle au bout du fil.

p.105
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Ainsi, déjà, tu vas entrer dans mon passé !
Nous nous rencontrerons par hasard, dans les rues.
Je te regarderai de loin, sans traverser.
Tu passeras avec des robes inconnues ...
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