Paul Roland

Dans la maison où je t'invite
la porte se souvient du vent
un châtaignier traverse les fenêtres
le toit parle à voix basse de la pluie
Dans la maison où je t'attends
la lampe baîlle sur la table
le papier blanc respire son poème
et chaque fois que sa lueur vacille
le silence dessine ton visage

Les barques blanches du poème
s'inventent nos voix pour voguer

Je parle aux roseaux de l'étang
du pays qu'enchante leur proue

J'arpente ses chemins
je veux nommer ses fleuves

sans avoir mesuré
l'histoire de leurs sources

Ainsi le ciel ignore qu'il habite
l'eau noire où se dédouble l'Ourse

Les barques blanches du poème
annoncent l'aube à mots couverts

Même les intellectuels n'échappèrent pas aux charmes du national-socialisme.
C'est peut-être le frisson lié au fait d'être à proximité du danger (ou du pouvoir primal) qui les attiraient. Certains s'éloignèrent alors qu'il était encore temps. D'autres, comme l'écrivain Hans Heinz Ewers, se rallièrent totalement. Ewers, qui écrivit l'hymne national-socialiste Horst Wessel Lied, ne se faisait aucune illusion sur la nature du parti qu'il avait rejoint, y voyant : "l'expression la plus extrême des puissances obscures."

Aux quatre saisons
la rose des vents disperse
une aube mésange

Hannibal Lecter « le cannibale » s’est installé dans la conscience collective come l’incarnation du tueur en serie civilisé, doux et étrangement seduisant : l’antithese des cinglés au regard fou et des hommes gros, gras, d’age moyen et obsedes par leur mere que nous imaginons vivants dans leur cave, entourés de restes humains.
Mais le fait est (meme si cela peut etre perturbant) qu’aucune de ces deux images n’est realiste et que le vrai visage du tueur en serie, selon les profileurs, a plus de chances d’etre celui de votre voisin, de votre collegue de bureau ou meme de votre partenaire.

Le jour de la naissance d'Adolf Hitler, Nietzsche (1844/1900) fit un commentaire prophétique dans son journal : "Je connais ma destinée. Un jour mon nom sera associé au souvenir d'une monstruosité."

Le cimetière de Greyfriars est un site où le voile entre ce monde et l'au-delà est jugé si fragile que les âmes peuvent le traverser. On y trouve des charniers où des milliers de cadavres ont été entassés après l'épidémie de de peste de 1568; c'est un lieu où on avait l'habitude d'exposer la tête des condamnés à mort sur les piliers du portail ( ...) Les apparitions ne se produisent pas comme ça. Ce n'est pas un hasard si l'on se trouve là lorsqu'un fantôme passe. Une présence physique est nécessaire pour voir l'apparition mais peut-être également la provoquer.

Nous avons tous des choix a accomplir durant notre existence, et nos decisions déterminent la voie que prennent nos vies. Nous sommes tous responsables des decisions que nous prenons, et il en va de meme pour les criminels violents.

Comme certains éminents psychologues l’ont observé, les psychopathes sont un poids pour les cellules terroristes. Ils sont indiscrets, peu fiables, imprevisibles et incapables de suivre des ordres.

Peu importe a quel point la cause semble juste aux yeux des terroristes, et peu importe la manière dont ils cherchent a justifier leurs actes de violence effectués contre des civils, certains psychologues pensent que le desir d’appartenir a un groupe terroriste est en lui-meme symptomatique d’une identité psychosociale incomplete et fragmentée et la violence ne resoudra pas ce probleme bien specifique.

Le 13 juin 1999, les aiguilleurs du ciel de l'aéroport John-Wayne au sud de Los Angeles, furent submergés d'appels de pilotes se plaignant qu'un avion privé envahissait les couloirs de vol et les mettait en danger ( ...) Il volait si bas que plusieurs personnes notèrent son numéro de FFA peint sur sa carlingue rouge. N21 X ( ...) Il s'agissait de Donald " Deke" Slayton, ancien astronaute du programme Mercury, capitaine de la mission Apollo-Soyuz de 1975, connu pour son goût immodéré pour la vitesse.

Rappelons que la médecine légale est fondée sur une loi scientifique connue sous le nom de Principe des échanges de Locard, qui stipule que lorsque deux objets entrent en contact l'un avec l'autre, il se produit un échange de matière. Cet échange se produit souvent à l'échelle microscopique, lorsqu'une personne est heurtée par un véhicule ou impliquée dans une bagarre. Reste alors à l'expert à déterminer ce que l'auteur des faits a apporté sur la scène de crime, et ce qu'il en a remporté, autant d'éléments susceptibles de l'incriminer.

Cela dit, pas une seule fois dans l'histoire du crime, du moins à ce que nous en savons, un amant rejeté ou un partenaire trahi ne s'est livré à une autopsie frénétique sur son ancienne aimée, avant d'abandonner le cadavre à la vue de tous.