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Critiques de Paul Vacca (171)
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La petite cloche au son grêle

Comme quelques autres livres, La petite cloche au son grêle révèle à travers ses pages toute la magie et le poids des mots, comment quelques paragraphes survolés dans un livre volé à une belle "inconnue" peuvent embarquer dans des univers où tout devient possible, même les projets les plus fous. Accessoirement, et c'est peut-être aussi l'un des talents de Paul Vacca, c'est que moi qui suis globalement réfractaire aux auteurs classiques, et qui suis traumatisée sans même l'avoir lu dans son intégralité des phrases à rallonge de Marcel Proust, je pourrai bien me laisser conquérir et découvrir, enfin, la saveur de cette madeleine... Bref, un roman-ode à la littérature et l'occasion de passer un joli moment plein d'émotions, que demande le peuple ?!
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La petite cloche au son grêle

La petite cloche au son grêle, c’est la madeleine de l’enfant qui découvre Proust, par un hasard qui fait bien les choses. Un exemplaire de « La recherche » est abandonné par une belle femme mystérieuse dans la forêt, on se croirait à Combray…
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La petite cloche au son grêle

Il a fallu que j'attende la fin du roman pour resentir quelque émotion. Je me suis ennuyé durant cette lecture et j'ai du mal à comprendre les bonnes évalutations de ce livre !

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La petite cloche au son grêle

Dans ce premier roman, Paul Vacca nous emmène à la rencontre de Paolo, un garçon de 13 ans qui vit avec ses parents cafetiers dans un village du Nord de la France. Un peu par hasard, Paolo, va découvrir l'oeuvre de Proust qui va transformer sa vie, celle de sa famille et celle du village; Mais au-delà de l'insouciance, dans le même moment, une tragédie se prépare...



Les sentiments entre une mère et son fils, le temps qui passe, Proust, la découverte de l'amour autant de sujets qui sont abordés avec émotion et pudeur dans ce magnifique livre.



Une réussite.
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La petite cloche au son grêle

Dans un petit village du nord de la France, le narrateur âgé de treize ans partage sa vie entre l’école et le café de ses parents où il aime effectuer ses devoirs. Par hasard, Il récupère un livre de Marcel Proust oublié par celle qui fait battre son cœur. Il se lance à corps perdu dans la lecture d'A la recherche du temps perdu. Sa mère qui désespérait du fait qu'il ne lise pas l’encourage, son père n’y comprend rien et préférerait qu’il s’intéresse au foot. Non seulement, Proust va renforcer sa complicité avec sa mère mais son père pour ne pas être en reste va lui-aussi s'intéresser à l'auteur.



Ce tableau quasi idyllique ne l’est pas. Sa mère se rend souvent à Paris pour rendre soi-disant visite à une vieille tante. Mais le garçon n’est pas dupe. En effet sa mère est gravement malade. Père et fils vont décider de tout faire pour lui laisser les plus beaux souvenir. Si son père prévoit d’un week-end surprise à Cabourg, Proust va mobiliser tout le village.

Je n’en dirai pas plus pour ne pas tout dévoiler de ce roman plein de charme ! Sachez que l'on y croise Pierre Arditi l’acteur préféré de sa mère, une professeure de français aux idées bien arrêtées sur les professions des parents.



Un livre avec de l’humour, des bons sentiments mais à juste dose où l’insouciance de l’enfance côtoie la dureté du monde des adultes et qui démontre ô combien la lecture peut changer la vie ! Ce petit roman plein de tendresse à l’écriture toute en retenue et en pudeur est un joli moment de lecture et je l‘ai refermé la gorge serrée d’émotions ( l'amour entre cette mère et son fils est magnifique).
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La petite cloche au son grêle

Aux premières pages, j'ai trouvé le ton vieillot et j'ai craint le pire. Puis le charme a opéré. Je me suis laissée prendre à l'histoire de ce garçon et de sa mère qui découvrent la littérature à travers Proust et sa recherche du temps perdu.



Ce roman est plein de délicatesse et de tendresse.

Le narrateur, tout le long du roman s'adresse à sa mère en lui disant "tu" et à la fin de ce court roman, j'avais l'impression que c'était à moi qu'il parlait.

L'idée de tout un village s'enthousiasmant pour Proust peut sembler farfelue mais donne naissance à des répliques très drôles et des scènes savoureuses.



Un roman touchant, plein d'humour et de joie de vivre, qui m'a beaucoup plu.
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La société du hold-up

"Et chaque braqueur, à sa façon, ne réclame-t-il pas avec armes et fracas sa propre part du rêve américain ?"



Amateurs de "Quand la ville dort" ou de "Usual suspects", sachez que "La société du hold-up" commence par retracer l’épopée des grands casses, épopée inscrite dans l’histoire américaine depuis les tâtonnements initiaux du premier hold-up à la fin du 18eme siècle en passant par les frères James, vaincus et revanchards de la défaite sudiste, et jusqu’à Patty Hearst. Cette histoire du hold-up à l’ancienne, acte de défi au pouvoir et au destin, nous emmène aussi de ce côté de l’Atlantique de la Bande à Bonnot à Spaggiari, en passant bien sûr par Jacques Mesrine.



Mais ces casses mythiques magnifiés par le grand écran se sont évanouis dans une époque moderne vidée de son idéologie et de ses valeurs, et le grand mérite du livre de Paul Vacca est de nous montrer en parallèle l’évolution du capitalisme mondialisé vers une prédation ultime, sans souci du système, sans un regard pour les conséquences, à l'instar de la disparition des valeurs "chevaleresques" du hold-up à l’ancienne qui a cédé la place à des casses d’une violence inouïe exécutés au lance-roquettes ou à la kalachnikov.



« En fait, la loi de la jungle a fait place nette à la loi du gang. La loi du gang, c’est lorsqu’il n’y a plus de loi. Le butin, en devenant le centre de tout, aimante les actions, les désirs et les pulsions. Une des leçons des films de hold-up : dès que le butin est là, il devient l’objet irrationnel du désir de tous, déréglant toutes les relations. Il détruit tout lien social. Et, de fait, la "société du hold-up" devient une forme d’impossibilité, tant les mots société et hold-up sont antagoniques.

Une société du hold-up est une société qui ne sait plus "faire société." », comme l’avait dit la Dame de fer en son temps … comme le laissent faire des politiques aujourd’hui dépassés par les experts, la technologie, la nouvelle échelle mondiale des affaires, ou parfois achetés par l’argent.



Paul Vacca en appelle à une nouvelle utopie nécessaire pour réinventer la société.
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La société du hold-up

Paul Vacca est connu des blogueurs (euses) grâce à deux romans très fins et joliment tournés, La petite cloche au son grêle et Nueva Königsberg. Mais ce que l'on ne sait pas encore assez, c'est qu'il a aussi écrit des essais, dont celui-ci, le dernier, très justement sous titré : Le nouveau récit du capitalisme. Non, non ne fuyez pas, ce livre est très accessible et très intéressant. Il part des origines du hold-up, aux États-Unis en 1798 : Isaac Davies et Thomas Cunningham qui dévalisent le Carpenter's Hall de Philadelphie. Suivront des gens plus connus, les frères James, Ned Kelly, en Australie (un film, très justement intitulé Ned Kelly, mais où vont-ils chercher leurs titres ?, retrace sa vie, avec Heath Ledger), puis les Dalton, ...

Tout un chapitre relate les interactions cinéma/hold-up l'un magnifiant l'autre et l'autre se servant de l'un pour affiner ses méthodes. Puis, P. Vacca glisse vers le hold-up d'Hollywood, les blockbusters qui étouffent -ou pas- les autres possibilités de faire du cinéma.

De fil en aiguille, on arrive évidemment à d'autres formes de hold-up, les banques (la crise des subprimes notamment), les sociétés qui en quelques toutes petites années amassent des sommes considérables : Google, Facebook, ... Le Web qui au départ était un outil de liberté et de contre pouvoir étant devenu totalement l'inverse, une machine à faire du fric rapidement. Rien ne compte plus maintenant que faire le buzz que ce soit bon ou pas pour l'image

Une image de notre société vue par un prisme original, celui du hold-up. Bien renseigné, accessible (la preuve, moi qui ne lis que peu d'essais, je n'ai jamais décroché ! Ça c'est un signe tangible de la qualité du bouquin, une sorte de "Lu et approuvé" !) Une manière de lire cette société qui me plaît bien car point manichéenne. Orientée, certes, mais Paul Vacca argumente dans les deux sens, ce qui permet à chacun de se faire sa propre opinion.

Lisez intelligent, lisez La société du hold-up !
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Nueva Königsberg

J’ai entendu cette semaine dans une émission de radio, que les français se passionnaient pour la philosophie (enfin, dès lors qu’ils ont quitté l’école – l’année du bac, c’est une autre histoire). Paul Vacca serait donc dans l’air du temps en publiant ce roman philosophique. A ceux qui sont fâchés avec la philo, pas de panique. Ici point de théorie rébarbative mais une sorte d’aventure philosophique menée par deux hommes : un philosophe nommé Jean-Philippe Botul et un jeune homme, Sébastien, empêtré dans un chagrin d’amour.







Parmi les différentes travaux de Jean-Philippe Botul (1896 – 1947), figure une étude sur la supposée chasteté du philosophe allemand Emmanuel Kant. En 1946, Botul a donné une conférence sur le sujet, au Paraguay. S’inspirant de cette conférence, Paul Vacca nous propose une histoire assez étonnante. Imaginez une cité ou l’on vit à manière de Kant : une vie très régulière et raisonnable, point d’excès, ni de fantaisie et une question fondamentale : « sexe ou pas sexe ? » Appelé à la rescousse pour résoudre l’épineux problème, Jean-Philippe Botul réfléchit, tandis que Sébastien se croit débarqué chez les fous...



Un extrait (qui montre bien le ton) :



"Sébastien poussa le vice jusqu'à faire la promenade rituelle dans le plus simple appareil, avec pour seul vêtement quelques plumes de paon fichées dans le postérieur. Mais personne, là encore, n'y prêta la moindre attention. Sébastien dut se rendre à l'évidence : ses provocations zazoues n'avaient strictement aucun effet.

Les membres de la communauté conservaient un calme absolu, un self-contrôle impressionnant. Le sens de la mesure en toute chose.



Que faire ? il n'allait quand même pas s'immoler ou se faire seppuku pour tester leur résistance émotionnelle ! Il n'était même pas certain qu'ils s'affoleraient pour autant."



C’est une lecture qui se déguste le sourire aux lèvres. Après La petite cloche au son grêle, Paul Vacca change totalement de registre et c’est réussi ! (Mon cœur penche toutefois du côté de la petite cloche).




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La petite cloche au son grêle

Quand j'étais enfant, je lisais beaucoup et les personnages de mes livres faisaient partie de ma vie. Mais cette passion était solitaire, mes parents ne s'intéressaient pas à mes lectures...



Le jeune narrateur de ce roman a plus de chance de ce côté-là, car sa mère adore lire, elle veut même faire de lui un écrivain ! Alors quand il se met à lire Proust, vous n' imaginez pas à quel point elle est aux anges. Le papa, en revanche se sent un peu exclu de cette passion et joue le grognon de service. Du moins jusqu'au jour où la sérénité de la famille est soudainement menacée par un gros nuage noir. Le trio se soude, il faut vite profiter du moment présent ! Commence alors une joyeuse course contre le temps où Proust mène la danse entraînant le trio à Cabourg, mobilisant le village pour le célébrer...



Que dire de ce premier roman sinon qu'il est tout plein d'émotion, de tendresse et d'amour. La poésie est dans chaque mot, chaque scène, chaque personnage. Je l'ai lu tout doucement, pour profiter de ces doux moments avant que n'éclate en sanglots… le gros nuage noir. Merci, Monsieur Vacca, pour la tendre musique de cette petite cloche qui donne envie de cajoler, sans perdre de temps, ceux que l'on aime et qui resteront vivants dans nos mémoires, quoi qu'il advienne.



Amoureux des livres, ne passez pas votre chemin !


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La petite cloche au son grêle

Bien que l'histoire soit assez triste, l'atmosphère très poétique du livre engendre un roman incontournable.
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La petite cloche au son grêle

Mon seul reproche : d'une tristesse infinie, j'ai eu peur moi-même pour mes enfants de tomber malade : impossible de prendre de la distance pour émerger, s'extraire de ce très beau texte poétique.
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La petite cloche au son grêle

Un jeune garçon de 13 ans écrit à la 1ère personne du singulier et s'adresse à sa mère dont il est très proche et qui voudrait en faire un écrivain. Ses parents sont gérants d'un débit de boissons (attention, ils ne sont pas cafetiers !), il est malmené par sa prof de français qui l'humilie devant toute la classe et il ne lit pas... jusqu'au jour où il plonge dans "A la Recherche du temps perdu" oublié dans un champ par la dame de ses pensées. Avec son père, il va tout entreprendre pour que les derniers mois qui restent à vivre à sa mère soient les plus doux et joyeux possible.



Jamais larmoyant, plein d'humour, une galerie de portraits très hauts en couleurs, tout cela pour illustrer l'amour qu'un enfant porte à sa mère et un époux à sa femme.
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La petite cloche au son grêle

Un jeune collégien de 13 ans, fils d’un cafetier du Nord et assez peu porté sur la littérature découvre presque par hasard le plaisir de lire grâce à Marcel Proust et « A la recherche du temps perdu ». Atteinte d’une grave maladie, sa mère n’a plus que peu de temps à vivre. Le père et le fils ne savent pas quoi faire pour embellir son quotidien et lui laisser de beaux souvenirs : ils invitent son acteur préféré, le comédien Pierre Arditi, pour qu’il fasse une lecture dans le café et montent une pièce de théâtre écrite par le jeune sur le thème des œuvres de Proust.

Il y a comme un parfum d’Alain-Fournier ou de Radiguet dans ce livre intimiste et presque minimaliste de Paul Vacca. Le lecteur passe des jeux innocents de l’enfance aux premiers émois des amours adolescentes. Il va de l’insouciance à la tragédie et nous donne une jolie démonstration d’amour filial non dépourvue d’un certain pathos lequel est largement racheté par la qualité de l’écriture agréable, légère, toute de finesse et de suggestion. Fournier et Mingharelli n’ont qu’à bien se tenir, ils ont trouvé un concurrent sérieux. Un très bon premier roman sentimental comme on n’en fait plus.
Lien : http://www.etpourquoidonc.fr/
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La petite cloche au son grêle

Le narrateur de ce petit roman est un garçon de 13 ans qui mène une vie heureuse dans un petit village du Nord auprès de ses parents Aldo et Paola, les patrons du café « Chez Nous ». Ce qu’il écrit s’adresse à sa maman, une femme passionnée par les fleurs et la littérature, elle rêve que son fils devienne écrivain lui qui fait la honte de son prof de français, elle apparaît d’une santé fragile. Un jour sur les bords de la Solène, le jeune garçon dérobe un livre oublié là par une fille dont il est éperdument amoureux. Il s’agit du roman de Marcel Proust « À la recherche temps perdu », ce livre devient rapidement un sujet de conversation familiale les unissant pour des moments de complicités tout à eux. Ces moments privilégiés n’empêchent pas le jeune garçon de soupçonner que sa mère souffre d’une maladie que tout le monde tait. Pour passer outre de ce mal qui ronge, le papa et l’ado s’associent au mieux pour trouver tout ce qui pourrait rendre la maman heureuse. Ils l’emmènent dans un Palace à Cabourg, ils font venir une personnalité dans le café pour une soirée lecture Proustienne, le village même conquis par Proust s’investit dans un spectacle pour retrouver le temps perdu ! La petite cloche au son grêle de la porte d’entrée du café rythmant les entrées et sorties de chacun. Un premier roman rempli de toutes les sortes d’amour, écrit tout en délicatesse. L’auteur évoque les premiers sentiments amoureux, l’éveil des sens, l’insouciance de l’adolescence mais aussi la dure réalité de la vie. Un récit qui mêle moult émotions pour qui veut se remémorer sa période adolescente.
Lien : http://ma-bouquinerie.blogsp..
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Nueva Königsberg

Comme beaucoup, j'avais été sous le charme du premier roman de Paul Vacca : La petite cloche au son grèle. L'exercice du second roman n'est pas toujours aisé. Paul Vacca s'en tire haut la main. Je lui sais gré de changer totalement d'angle et de genre. D'un roman tendre et émouvant, il passe à une fable philosophique très drôle - j'en ai même eu des "remontées" de Candide !

Je me suis promené avec joie dans les rues de Nueva Königsberg en compagnie de Sébastien et Sofia, l'institutrice du lieu. J'ai écouté leurs arguments et leurs discussions sur l'Amour, la liberté, le sens de la vie et le bonheur. Je suis resté discret ne voulant pas troubler leur intimité naissante. J'ai aussi assisté aux causeries de J-B Botul devant statuer sur ce que résume ainsi Sébastien : "To fuck or not to fuck. That is the question." Paul Vacca oppose malicieusement l'austérité de Kant -je me suis renseigné en cours de lecture- à la vie "normale" de l'après guerre notamment dans ce qu'elle avait de plus festif : le jazz et les zazous.

Je ne suis point féru de philosophie. J'avoue même mon inculture en ce domaine. Comme il n'était pas nécessaire d'avoir lu Proust pour apprécier La petite cloche, il n'est point utile de connaître Kant pour déguster Nueva Königsberg.

Et maintenant, en guise de conclusion, une question à l'auteur : vous rendez-vous compte, M. Vacca, qu'avec ce livre érudit, au style riche, et en même temps très drôle -ce qui tendrait à prouver que l'on peut s'instruire gaiement, en riant- vous réussissez à nous intéresser à la philosophie de Kant ; vous m'obligez à modifier votre image suite à votre premier livre -si tant est que j'en avais une-, tellement vous changez de registre ; vous me faites également écrire une phrase très longue, mais j'espère toujours intelligible ?

PS : j'applaudis lorsque les gens quels qu'ils soient ne vont pas là où on les attend, a fortiori les artistes, les écrivains. Alors clap clap clap ! Merci donc à vous M. Vacca et bravo pour ces aventures philosophiques rocambolesques.
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La petite cloche au son grêle

J'ai mis un peu de temps avant de prendre la décision de lire ce roman ; j'avais lu beaucoup de chroniques sur divers blogs (trop nombreux pour que je puisse mettre tous les liens. Désolé.) Et puis, un article de plus m'a finalement décidé et je ne regrette rien sauf peut-être de ne l'avoir pas ouvert plus tôt. C'est un très joli roman, plein de bons sentiments, mais pas "gnangnan", plein de douceur, de tendresse et d'amour. C'est très bien écrit, d'une écriture que je trouve à la fois simple et exigente. Bien sûr, ce n'est pas du Proust, mais il est omniprésent ; Paul Vacca en parle admirablement bien : "[les puristes] penseront toujours que Proust n'a écrit que pour eux, qu'eux seuls peuvent en pénétrer la subtilité, qu'eux seuls le méritent. Sans se rendre compte, une seule seconde, qu'ils se révèlent aussi ridicules que les Verdurin, dont ils se gaussent. Alors au diable les erreurs ! Pourvu que l'on partage du plaisir avec d'autres." Ceci étant, que ceux qui n'ont pas lu Proust (je n'en ai moi-même lu que les deux tiers de Du côté de chez Swann) ne s'alarment pas, cette petite cloche est accessible à vous aussi.
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Nueva Königsberg

L’idée de départ était séduisante: en 1944, alors que Königsberg, le village natal d’Emmanuel Kant est pilonné par l’armée russe, un groupe de fidèles fuit au Paraguay pour y fonder une communauté dont la mission sera de perpétuer la pensée du philosophe. La vie quotidienne à Nueva Königsberg sera donc régie par les enseignements de Kant.



Un seul problème au bon fonctionnement de la collectivité...



lire la suite:


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Nueva Königsberg

Bien que très différent de La petite cloche au son grêle, son premier roman, Nueva Königsberg n’en est pas moins savoureux et confirme le talent de Paul Vacca.



L’histoire de ce roman nous entraîne à la suite de Jean-Baptiste Botul et de son élève Sébastien. Ils partent pour Nueva Königsberg au Paraguay. Cette communauté est vouée à Kant et à sa critique de la raison pure. Botul est attendu pour résoudre un problème métaphysique : Kant est resté chaste toute sa vie et si la communauté observe strictement ce principe, c’est dons sa mort. Quant au jeune Sébastien, il a bien du mal à vivre au rythme de celui du XVIII° siècle. Zazou dans l’âme, qui se destine à la réalisation cinématographique, il essaie tout d’abord à la provocation. Mais sa rencontre avec Sophia, jeune institutrice, va transformer sa vie définitivement.



Ce livre n’est pas qu’une fantaisie, puisque cet épisode de la vie de J-B Botul * a bien eu lieu. Ce philosophe a effectivement participé en 1946 à huit causeries sur « la vie sexuelle d’Emmanuel Kant » à Nueva Königsberg, communauté vivant comme à l’époque de Kant. Je vous rassure, je ne le savais pas mais Paul Vacca a eu la bonne idée de nous le notifier dans un avertissement au début de son livre. Pas besoin, non plus de connaître Kant pour s’embarquer dans cette fable philosophique légère et grave, où la causerie n’est jamais ennuyeuse. On plonge donc très facilement dans cette aventure où l’humour et l’amour sont de la partie.



A l’instar de La petite cloche au son grêle où Paul Vacca nous initiait à la lecture de Proust, l’auteur nous fait découvrir Kant et sa Philosophie : apprendre en se distrayant, n’est-il pas l’idéal pour s’instruire ? Et, c'est tout naturellement qu’une fois refermé, ce livre nous donne l'envie de le prolonger en nous aventurant là même où il nous a guidé, et c'est tout naturellement que l'on a envie de découvrir un peu mieux la pensée de Kant, du moins pour les néophytes comme moi…





Nueva Königsberg m'a enchanté. C'est drôle, enlevé, très bien écrit et le thème est original. Je l’ai lu d’une traite, en une soirée. N’hésitez pas une seconde à dévorer ces quelques 200 pages, c’est du pur bonheur !



* http://botul.free.fr/
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La petite cloche au son grêle

J’ai recommandé ce livre à notre club de lecture à la suite d’excellentes critiques sur les blogs des livres. Je suis moins enthousiaste, peut être que j’attendais trop de ce livre. Mais il y a un charme à ce livre et comme toutes les lectrices de Proust j’aime bien la façon dont la famille s’empare de cet auteur pour fuir un quotidien douloureux.



Ce n’est pas très réaliste de mobiliser tout un village autour de la « Recherche du temps perdu » mais ça va bien dans l’histoire, on y croirait presque.



Il y a un peu trop de bons sentiments et … ça ne fait pas forcément de la bonne littérature.



Pour résumer c’est un livre gentil.




Lien : http://luocine.over-blog.com/
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