Citations de Penelope Ward (225)
Tu étais toujours là ... Jusqu'au jour où tu ne l'étais plus. Te perdre m'a fait comprendre que je ne pouvais compter sur personne à part moi-même. Ça m'a forgé en la personne que je suis aujourd'hui ... Et ce n'est pas forcément une bonne chose.
- Tu n'es pas comme tes parents.
- Non, mais je suis le produit détraqué de leurs erreurs, je ne répèterai pas l'histoire.
(...) merci de m'avoir appris que parfois, ce que nous redoutons le plus, c'est ce dont notre âme à le plus besoin.
Avoue que tu n'en as rien à faire de lui.
Et comment tu sais ça ?
Parce que tu n'as d'yeux que pour moi.
J'aurais voulu goûter à ses lèvres une dernière fois - mais il aurait fallu une gomme magique pour en effacer les conséquences, et cette gomme n'existait pas.
La première personne qui vous brise le cœur n’est pas censée revenir dans votre vie pour le briser une deuxième fois.
Je n'ai jamais eu de problème avec la façon dont tu me regardes. Mon seul problème, c'est ce que je ressens quand tu me regardes. Des choses que je ne suis pas censé ressentir - que je n'ai pas le droit de ressentir. Mais je ne supporte pas que tu ne me regardes plus, Greta.
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Ma mère descendait justement et elle a pris Elec dans ses bras.
- C'est un plaisir de te rencontrer enfin, mon chéri.
- Hélas, je ne peux pas dire que ce soit réciproque!
- Arrête tout de suite ces conneries, Elec, et dis bonjour à Sarah poliment! a aboyé Randy d'un ton menaçant.
- Bonjour à Sarah poliment, a répété Elec d'une voix monocorde en gravissant les escaliers.
Ma mère a posé la main sur l'épaule de Randy.
- Ne t'en fais pas, il finira par s'habituer. Ca ne doit pas être facile de déménager à l'autre bout du pays. On ne se connaît pas encore, il est juste un peu nerveux, c'est tout.
- Si tu veux mon avis, c'est surtout un petit con à qui on n'a appris ni le respect ni la politesse.
Waouh. J'étais surprise d'entendre Randy parler ainsi de son fils, même si ce dernier se comportait effectivement comme un merdeux. Mon beau-père n'avait jamais employé ce genre de vocabulaire avec moi. Cela dit, je n'avais jamais rien fait pour le mériter, alors qu'Elec avait tout l'air d'un petit con irrespectueux.
— Tu m’as dit que tu n’avais jamais compris ce qui s’était passé. Moi, j’ai pigé. Tu sais pourquoi ça n’a pas marché avec lui ?
— Pourquoi ?
— Parce que Dieu t’a faite pour moi.
Un couple de personnes âgées qui passaient par là nous lança un regard hostile pour avoir osé troubler le calme.
Damien leur adressa un sourire espiègle et proclama fièrement :
- On va se marier.
Ils nous dévisagèrent sans rien dire. Damien me regarda et ajouta :
- Je n'arrive pas à croire que Papa nous ait donné sa bénédiction.
Il leur fit face à nouveau en m'attirant contre lui.
- C'est ma demi-sœur, lança-t-il pour plaisanter.
Le couple s'éloigna, visiblement mortifié.
- Tu n'aurais pas dû me suivre.
- Je voulais rester dans l'ombre, je te le jure, pas du tout que tu me voies avec elle.
- Évidemment, dis-je en croisant les bras.
- Je voulais juste vérifier comment ça se passait. Quand j'ai vu que tu le laissais te toucher, j'ai pété un câble.
- Te rends-tu compte comme ça me fait mal de te voir avec cette espèce de bimbo ? Tu n'avais pas besoin de me suivre ici avec elle. Arrête de me faire souffrir, marmonnai-je.
Je reculai à nouveau quand il amorça un geste dans ma direction.
- Je suis désolé, Chelsea. Je sais que j'ai merdé. Je m'y suis mal pris, mais je ne veux pas que tu rentres avec lui.
- S'il te plaît, ne me touche pas.
Sa main se figea. Il semblait choqué par ma réaction épidermique.
- Désolé. Je ne voulais rien tenter de spécial, Chelsea. J'étais juste…
- Oh, je sais que tu n'aurais rien fait. Crois-moi, je le sais très bien.
Il resta silencieux et je continuai :
- Tu n'arrêtes pas de m'envoyer des signaux contradictoires, Damien. Si tu veux tout savoir, j'adore quand tu me touches, mais il vaut mieux que tu ne le fasses pas. Tu as été très franc avec moi. Tu as été clair sur le fait qu'il n'y avait pas d'avenir possible. J'apprécie vraiment ton honnêteté. Mais tu ne peux pas me caresser comme ça, je ne le supporterai pas. Ce que je ne m'explique pas, c'est pourquoi je n'arrive pas à passer à autre chose malgré tout ce que tu m'as dit. Parfois, je me dis que ce serait mieux si…
- Quoi ? Mieux si quoi ?
Je fermai les yeux, m'obligeant à continuer.
- Ce serait mieux si je déménageais.
- Et tu m'as… comme ami… pour toujours. J'ai commis une erreur aujourd'hui. Je n'ai pas été un très bon ami quand j'ai laissé ce baiser échapper à mon contrôle. J'ai perdu la tête, et j'en suis vraiment désolé. Mais ça n'arrivera plus.
Non, ça n'arrivera pas.
Mon Dieu que ça faisait mal. C'était comme s'il avait fermé la porte sur nous et jeté la clef. Il aurait pu me lancer une poignée de sable dans les yeux, cela n'aurait pas été pire.
Mais j'avais enfin reçu son message. Cinq sur cinq.
- C'est juste que je sais avec certitude que je ne pourrai jamais être le petit ami, le compagnon dont une fille comme toi a besoin. Je ne veux pas dire qu'on ne pourrait pas prendre du bon temps et s'entendre super bien au départ. C'est juste que je ne suis pas bien pour toi sur le long terme… je ne suis pas fait pour le mariage. Et les raisons sont trop complexes pour que je les aborde ; je peux juste te dire que ça n'a rien à voir avec toi. Je ne peux pas, en toute conscience, commencer quelque chose avec une fille comme toi.
Tu ne seras jamais un poids pour moi. Quand on tient à quelqu’un, on l’accepte entièrement.
Tu essayes tellement de tout contrôler que tu as inconsciemment choisi des femmes qui ne te feraient pas souffrir. Du coup, tu crois que tu ne peux pas éprouver de sentiments. Tu es en train de te prendre au piège de tes propres mensonges.
– Tu as tourné la tête. C’est de ma faute. Je t’ai fait croire que je ne voulais pas que tu me regardes. Sauf que de tout ce que je t’ai dit, ce mensonge était vraiment le plus gros, et c’est celui que je regrette le plus. J’avais commencé à baisser ma garde et ça m’a foutu la trouille. Je n’ai jamais eu de problème avec la façon dont tu me regardes. Mon seul problème, c’est ce que je ressens quand tu me regardes. Des choses que je ne suis pas censé ressentir – que je n’ai pas le droit de ressentir. Mais je ne supporte pas que tu ne me regardes plus, Greta.
Cette photo-là représente Amélia et moi, à dix et onze ans. Prise de dos nous sommes sur les marches de la maison de Nana. Je tiens ma première guitare et Amélia pose la tête sur mon épaule. Nana a écrit au stylo bleu, sur la bordure du bas : Faits pour être ensemble.
- Tu es complètement cinglé.
Il m’a fait un clin d’œil.
- Tu ne t’en rends compte que maintenant ?
« La culpabilité, les émotions, la réalité d’une décennie envolée .. tout m’est tombé dessus d’un seul coup »