Penelope Ward

Sérieusement, Declan, dès que tu es là, tu éclaires la pièce.

Qu'est-ce qu'être normal, d'ailleurs ? Est-ce que c'est la société qui s'attend à ce qu'on soit parfait? Heureux ? Couronné de succès? Personnellement, je trouve quil est plus normal d'avoir des défauts.

Eh bien, Molly aurait beaucoup de chance de t'avoir. Tel que tu es, fiston. Peu importe où te mène la vie. Crois-moi, je le sais mieux que d'autres. Parfois, une route cahoteuse te conduit aux plus beaux endroits.

Il y a quelque chose chez toi qui me donne envie de partager des choses dont je ne parle pas habituellement.

On dit toujours que ce que les gens retiennent le plus à propos d'une personne, c'est ce qu'elle leur a fait ressentir. Tu donnes vraiment l'impression aux gens qui t'entourent de t'investir pleinement avec eux. C'est ce que tu me fais ressentir.

On peut toujours voir les vrais sentiments d'une personne a sa façon d'observer l'autre.

Je suis un homme, tu as rendu les choses dures à ne pas remarquer. Mais ce qui brille ne fait qu’attirer l’attention d’une personne. Le plus compliqué, c’est de la garder.

Un homme qui avait cette apparence et tant de charisme devait bien avoir quelques défauts. Et puis j’aimais le fait qu’il ne semblait pas se soucier de ne pas savoir chanter correctement.

Crois-moi. Rire est bon pour l'âme.

- Mon Dieu que c'est bon de rire à nouveau.
- C'était quand la dernière fois ?
Mes mains caressèrent son dos.
- C'était avec toi.

Mack était l'homme de ma vie. Je ne pourrais jamais retrouver la puissance de ce qui nous unissait avec un autre... parce que cela faisait des années que cela aurait dû arriver.

Parfois, Frankie, j'ai pu oublier temporairement certaines de nos conversations. J'ai peut-être même eu du mal à me souvenir exactement à quoi tu ressemblais. Mais pas une seule seconde je n'ai pu oublier ce que tu me faisais ressentir... ce lien qui nous unissait.
C'est un sentiment que je n'ai jamais pu retrouver.
II m'a manqué. Tu m'as manqué. Bien trop.

Il vaut mieux souffrir que ne jamais rien vivre de renversant.

Qu'est-ce que je lui trouvais ? Ce n'était pas une réponse courte. C'était plutôt que je ne voyais rien d'autre quand elle était là.

Parfois, les choses qui m'effraient le plus sont celles que je désire vraiment.

Ses lèvres n'étaient qu'à quelques centimètres des miennes. Il me regardait d'un air malicieux, conscient que même si je sortais avec Roger, je n'allais penser qu'à lui.

— Réponds-moi, insistai-je. Comment as-tu su que tu aimais Chelsea ?
— Je l’ai su quand j’ai réalisé que je pourrais mourir pour elle, répondit-il sans hésiter. Voilà comment tu le sais. Quand cette personne devient plus importante que ta propre vie. En arriver à ce constat fut une vraie révélation pour moi.
— Hmm.
— Est-ce que tu pourrais mourir pour Nicole ?
Il secoua la tête quand il vit que je semblais prendre une éternité à répondre.
— Waouh, la réponse est non.
— Comment tu le sais ?
— Parce que tu ne devrais même pas avoir à y réfléchir.
Je restai sans voix en y repensant. Ça ne m’était jamais venu à l’esprit, mais ça se tenait.

— Non. Il communique normalement. Je l’ai vu crier sur d’autres personnes. Je suis presque sûre qu’il n’est pas comme ça. Ce mec n’est simplement pas sympa. Il n’est pas autiste. C’est juste un connard.

Je reste beaucoup plus longtemps que prévu. Lil commente son épisode et ça m’amuse. Les scénarios sont tellement tirés par les cheveux que je ne peux pas m’empêcher de penser à Graham – si pragmatique et rigide. Quand je me lève pour partir, Lil me prend la main.
– C’est un homme bien. Il est passionnément fidèle et il aime sa famille. Il a bâti une muraille autour de son cœur. Mais une fois qu’il le donne, il ne le reprend pas.
– Merci.
– Pour le reste, c’est à vous de jouer. Sortez le balai qu’il a dans le cul et frappez-le sur la tête avec. Il est intelligent. Il comprendra vite.
– Ça, je peux le faire.

On dit que si on laisse partir quelque chose et qu'il ne nous revient pas, c'est qu'il n'a jamais été à vous.