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Critiques de Peter Carey (42)
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Amnesia

(Lu en anglais, pas encore traduit en français)



Un roman qui lie le piratage informatique dans les années 2000 et la politique australienne dans les années 1970.



Pour apprécier ce roman il est utile de connaître un peu la crise constitutionnelle australienne de 1975, événement qui aboutit à la révocation du Premier ministre travailliste Gough Whitlam par le gouverneur général John Kerr, suite à l’ingérence américaine (?), événement maintenant largement oublié, d’où le titre.



Il faut aussi se rappeler la politique des Etats-Unis dans les années 1970 sous la présidence de Richard Nixon, politique construite autour de la peur des hippies et de la contre-culture des années 60, de la guerre du Viêt Nam, et des putschs contre des gouvernements jugés trop proches des communistes.



2010. Le narrateur est Felix Moore. Journaliste libéral, il a bien connu les années 1970 et se trouve chargé d’écrire l’histoire - en exclusivité mais non sans difficultés ni rebondissements rocambolesques - de Gaby Baillieux, pirate informatique australienne née en 1975, recherchée pour avoir introduit un ver informatique dans le programme de sécurité des prisons australiennes et américaines ; piratages à l’encontre des Etats-Unis et des grosses entreprises australiennes qui s’inscrivent dans le prolongement des évènements passés, ce qui n’est pas sans rappeler le parcours de Julian Assange.



Il y des personnages plus vrai que nature, comme Woody “Wodonga” Townes le très riche, violent et influant promoteur immobilier, qui veut l’exclusivité de l’histoire pour s’enrichir et enferme Felix pour qu’il écrive. Il y a Céline Baillieux, la mère, actrice et activiste de gauche, née pendant la guerre d’une mère australienne et d’un soldat – violeur psychopathe - américain, qui va orchestrer le kidnapping de Felix, pour l’enfermer ailleurs, et éditer son texte pour qu’il soit favorable à sa fille. Le père Sando Quinn, politicien prometteur, membre du parti travailliste dont les choix pour sa famille sont guidés par ses aspirations professionnelles. Fréderic Matovic l’ami de Gaby, son alter-ego, fils d’un acteur voleur et d’une hippie, qui va l’initier à l’informatique. Et des personnages secondaires, représentatifs de la population multi-ethnique de l’Australie.



Tous ces personnages évoluent principalement dans le Melbourne des années 1970 et 2010, occupés à nouer et déjouer des intrigues non sans humour. A la parution de ce roman, quelques critiques littéraires ont comparé Peter Carey à Charles Dickens.

(NB: c'est un roman, l’ingérence américaine n'est pas prouvée, la bataille de Brisbane elle, est historique).



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Au pays des mangas avec mon fils

Charley , est un enfant de 12 ans , il es t timide et réserver , il adore jouer a la xbox , game cube , playstations , il adore lire des mangas.

J' ai bien aimer ce car il est comme tout les enfants il adore jouer au jeux vidéo . Il vas partir au japon le mode des mangas , il vas rencontre des auteurs commme Miyazaki. Alexis.L
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Au pays des mangas avec mon fils

Ce livre pourrait être le témoignage d’un profane pour des profanes sur un sujet qui, même en dehors de nos frontières, divise les générations. Mais il est plus que ça ; tour à tour approche candide d’une relation Père-Fils, puis récit de voyage emmaillé d’anecdotes pittoresques et humaines sur ce pays qu’il découvre vraisemblablement plus que son fils, mais aussi réflexion et questionnement sur ce monde de l’animation et du manga duquel il tente de comprendre les tenants et aboutissants.
Lien : http://www.reseau-colibris.fr
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Au pays des mangas avec mon fils

Très moyen
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Au pays des mangas avec mon fils

Un découverte par la vie d'un étranger d'un voyage consacré au manga

Un survol pas assez pousse à mon goût de la culture japonaise, et très romancé

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Au pays des mangas avec mon fils

J'ai beaucoup aimé cette histoire de la découverte d'un pays étrange où derrière les apparences se cache leur contraire par un australien et son fils américain de 12 ans.
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Au pays des mangas avec mon fils

Un père et son fils en voyage au Japon. Chacun avec sa vision du "Vrai Japon" : kabuki, temple, musée pour l'un. C'est l'horreur pour l'autre qui ne pense qu'aux mangas, anime, machins gluants, trukos !

Décalage assuré ! mais récit très plaisant à lire de leur visite par exemple à un fabricant de sabre, aux studios Ghibli, à un otaku.

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Au pays des mangas avec mon fils

Comment faire lorsque votre fils ne connaît que sa télévision, ses jeux vidéos, son skateboard et ses mangas ? Comment lui montrer tout le reste, et l'intéresser à d'autres choses ?

C'est décidé Peter Carey emmène son fils en Asie et lui fera découvrir le « vrai » Japon, les temples, la cérémonie du thé, et autres combats d'arts martiaux. Malheureusement au pays des mangas tout ne se passe pas comme prévu, tandis que le fils, aussi frétillant qu'une carpe, manie en quelques secondes les téléphones derniers cris, le japonais et les stations de métro labyrinthiques, le père se heurte à la modernité, et à ce perpétuel mouvement qu'offre le japon. Bref, un joli récit, où se croise les multiples facettes du japon.
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Haut vol : Histoire d'amour

pour la 3 e fois le booker prize?
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Haut vol : Histoire d'amour

Malheureusement je n'ai pas réussi à me passionner pour ce livre. L 'histoire n'est pas mauvaise, l'écriture non plus mais je n'ai pas aimé les personnages ni les dialogues. leur manière de s'exprimer ne me convenait juste pas. C'est dommage, le livre aurait pu être intéressant si j'avais réussi à me projeter, à m'investir mais je suis rester de marbre face aux protagonistes.

J'ai toujours une certaine tristesse face à ces situations et je l'avoue, aussi de la déception.
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Jack Maggs

Une épopée truculente, un grand plaisir de lecture
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Jack Maggs

Jack Maggs se veut un hommage à l’oeuvre de Dickens et plus particulièrement à l’un de ses romans les plus connus : Les Grandes Espérances. On y retrouve des thèmes chers à l’auteur comme le traitement réservé aux orphelins, proprement indigne en ce début du 19è siècle et que j’avais aussi pu constater dans les deux romans signés Romain Sardou Une seconde avant Noël et Sauver Noël, qui ont pour thème un orphelin dans le Londres victorien, là aussi deux hommages au grand Dickens et que je vous recommande. C’est aussi un bel hommage à la littérature feuilletonnesque du 19è siècle, le personnage principal Jack Maggs, est un bagnard, condamné à la relégation en Australie pour vols, et qui depuis sa grâce, a fait fortune. Il revient à Londres clandestinement, puisqu’il n’a pas le droit d’être sur le sol anglais, pour y retrouver Henry Phipps, un orphelin qu’il considère comme son fils.

La figure du bagnard, force de la nature qu’incarne Jack Maggs n’est pas sans rappeler d’autres bagnards célèbres de la littérature nés sous la plume de Victor Hugo, Alexandre Dumas et Gaston Leroux : Jean Valjean, Edmond Dantès et Chéri-Bibi. Cependant, contrairement à ces prédécesseurs, le héros de Peter Carey ne cherche pas à se venger de Tom et de Ma’ Britten, qui ont pourtant fait son malheur. Il n’est pas non plus en quête de respectabilité mais d’un fils, qui n’est pourtant pas le sien, mais auquel il se raccroche de toutes ses forces. Enfant abandonné, sauvé de la mort par Silas, un voleur, qui va le confier à une nourrice, il va grandir sans amour et sans affection. Dès l’âge de 4 ans, il doit descendre dans les conduits de cheminée afin de déverrouiller la porte qui permettra à Silas de voler l’argenterie. L’homme va lui apprendre à reconnaitre tous les poinçons et lui adjoindre sa fille, Sophina, avec laquelle il va enfin connaitre l’amour à l’adolescence. On va le voir ainsi évoluer sur plusieurs années, par le biais de souvenirs avoués par Jack Maggs à Tobias Oates lors de séances de spiritisme. Ces passages narrant le quotidien des voleurs m’ont rappelé Du bout des doigts de Sarah Waters, roman que je vous recommande chaudement si vous ne l’avez pas lu, et qui est nettement plus brilant que Jack Maggs.

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La chimie des larmes

Un roman sur l'horlogerie, un thème peut exploité en littérature.

Un sujet rare et interessant
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La chimie des larmes

Pour parodier Aragon et emprunter le titre d'un livre de Jean d'Ormesson, , je dirai que c'est une chose étrange, à la fin, que ce livre. Emportée par la lecture au début, un peu lassée vers les trois quarts puis interloquée sur la fin, j'ai dévoré ce livre en trois jours, qui me rappelait par moments l'histoire de l'automate d'Hugo Cabret.

Deux histoires se mêlent : celle d'une conservatrice moderne, Catherine, dont l'amant vient de mourir et qui découvre un cygne en pièces de métal dans son bureau, et celle du commanditaire de cet automate, qui au XIX part en Allemagne le faire fabriquer pour son fils très malade, dans des circonstances un peu mystérieuses.

Peter Carey utilise deux écritures différentes : une moderne, incisive, elliptique, douloureuse et percutante à travers laquelle Catherine raconte son histoire, et une beaucoup plus classique qui est utilisée pour le journal du commanditaire, et on ressent comme un effet de déflagration tant le contraste entre les deux est violent. Roman sur la douleur et sur la résilience, ce roman est presque aussi un roman sur cette machine qu'est le corps humain, avec sa "chimie des larmes" et autres fonctionnements. Pas d'apitoiement sur soi-même dans le travail de deuil de Catherine mais au contraire une dureté qui confine à la brutalité et à la violence.

Parce qu'il y a beaucoup de violence dans ce livre, une violence explicite, une violence implicite, une violence quelquefois gratuite et on est comme pris à la gorge par le déni de souffrance qui lui est sous-jacent et j'en ai ressenti une impression de malaise qui m'a un peu gâchée ma lecture. Que la souffrance provoque parfois de la violence, c'est bien vu. Mais en quoi la violence peut-elle résoudre la souffrance, et en quoi les autres qui n'en sont pas responsables doivent-ils en être victimes ? C'est le seul bémol que je mettrai à un livre que j'ai par ailleurs beaucoup aimé et qui réserve quelques surprises, surtout sur la fin.

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La chimie des larmes

Bof ! C'est vraiment la sensation première qui me vient, à l'évocation de ce roman, une semaine après sa lecture. J'avoue que je m'attendais à toute autre chose, en lisant la quatrième de couverture et que, je suis grandement déçue par cette histoire.



Bilan en quelques mots



Les mots pour : style ? recherches sur l'époque.

Les mots contre : manque d'émotion, fourre-tout, manque de cohésion...



Au final



Bof, donc ! J'attendais de l'émotion, un lien à travers les âges, une histoire d'amour. Je n'ai eu que folie, désillusion et un sentiment d'un grand n'importe quoi ! Un grand roman ? Non, un fourre tout, oui.



La chronique complète sur le blog
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La chimie des larmes

Je n'ai pas pu entrer dans ce livre. C'est une écriture vraiment sans queue ni tête, surtout la partie concernant Henri. On (je) ne comprend rien au déroulé de l'histoire, aux actions et réactions des personnages. Je n'ai pas fini ce livre, j'ai abandonné à la page 100 (quand même), c'est rare que ça m'arrive...
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La chimie des larmes

Trouvé chez un bouquiniste, attirée que je fus par une couverture sensuelle, un joli titre et une 4ème prometteuse, je me voyais déjà tourner frénétiquement les pages de ce bouquin, prête à déguster avec gourmandise cette histoire d'horlogerie et d'automate, de 1854 à nos jours, entre Londres et la Forêt-Noire. Et bien, je suis restée sur ma faim.



Catherine Gehrig travaille au musée de l'Horlogerie de Londres, son collaborateur et amant vient de mourir, elle souffre de devoir vivre son deuil en secret. On lui confie la tâche de restaurer un automate datant du milieu du XIXe siècle. En 1854, Henry Brandling quitte son Angleterre natale pour rejoindre la ville de Karlsruhe et s'enfonce dans la Forêt Noire, là où fut inventé le coucou. Il a laissé son fils gravement malade afin de trouver les meilleurs horlogers capables de fabriquer un automate sophistiqué qui, seul, sauvera son enfant. Il s'agit d'une copie du célèbre canard digérateur de Vaucanson datant de 1744. Ce qui réunira ces deux personnages ? Les onze carnets rédigés par Brandling, narrant son périple et ses difficultés, que Catherine découvre dans les caisses renfermant les pièces détachées de l'automate retrouvé. Entre temps, le canard se transformera en cygne.



J'ai trouvé les personnages antipathiques. Je n'ai ressenti ni compassion pour cette femme en deuil aux agissements souvent étranges, ni compréhension pour cet homme se lançant dans une quête hasardeuse tout en craignant de ne pas revoir son fils vivant. Leurs réactions violentes, leurs jérémiades et lamentations m'ont agacée, et je suis restée hermétique à la chimie qui s'opère entre les deux protagonistes de cette histoire par delà les siècles . Le climat de manipulation qui flotte aussi bien à Londres qu'au fin fond de la Forêt Noire m'a mise mal à l'aise et irritée. Le récit est souvent confus, et les ponts entre présent et passé n'ont pas réussi à me passionner. Bref, un vrai raté, c'est sans doute ça le Mysterium tremendum ! Seule note positive, j'ai appris quelques rudiments en matière d'orfèvrerie et de mécanismes propres à ces curieuses créatures que sont les automates. Et maintenant, je sais ce qu'est la leucine encéphalique...
Lien : http://moustafette.canalblog..
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La chimie des larmes

Je l'avoue, c'est la couverture qui m'a donné envie de lire ce roman. Actes Sud a le don pour ça d'ailleurs! Le résumé intriguant et les quelques croquis trouvés au fil des pages ont achevé de me convaincre, et me voilà embarquée dans une lecture étonnante.



Les deux voix qui s'entremêlent sont celles d'une femme de 2010 en plein chagrin suite à la mort de son amant secret, et d'un homme du XIXé siécle torturé par la maladie de son fils. Tous deux vont trouver un moyen de dépasser cette profonde tristesse, en se prenant de passion pour un objet étrange, une sorte d'automate inventé par Vaucanson, un canard digérateur, que l'un souhaite faire faire pour apporter de la joie à son fils, et que l'autre, horlogère hors-pair, est chargée de réparer. Même si les protagonistes sont très différents l'un de l'autre, une sorte de lien va se nouer dans la peine, à travers le temps et les lettres.



Cette histoire peut paraître étrange et légèrement folle au premier abord, et je vous confirme qu'elle l'est, même dans un second temps, à la lecture! Les sentiments extrêmes sont particulièrement présents, que ce soit la douleur de la perte, la peur de cette même douleur, la passion et la quête d'un élément sur lequel reporter son attention pour finalement se dégager de cette souffrance. C'est bien ce phénomène que l'auteur aborde à travers ces destins croisés, et les amateurs de romans à résonnance scientifique et/ou psychologiques seront comblés. Pour ma part, les longueurs, les informations techniques et le manque de rebondissements ont freiné ma lecture, mais je ne peux que souligner l'originalité de ce livre et de son sujet. Pour les curieux, amateurs d'objets (et de livres) loufoques.
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La chimie des larmes

Une jolie couverture, un résumé attrayant qui m'ont attiré. Mais cela na pas suffit pour retenir mon attention tout au long de ma lecture. Un récit plutôt complexe, étrange pour lequel il a fallu m'accrocher pour parvenir jusqu'au bout.

L'histoire pourtant commençait dans le vif du sujet avec l'annonce de la mort de l'amant de Catherine. Celle-ci, ayant du mal à faire face à l'annonce et n'acceptant pas de se retrouver isolée, s’aventure dans l’alcool, la déprime. Pour l'aider à surmonter sa peine, son patron lui propose un nouveau projet : il s'agit de remettre en état une étrange machine. En parallèle, Henry se sépare de sa femme, qui refuse de s'attacher à son enfant suite à la perte d'un précédent bébé et doit laisser son fils derrière lui avec la crainte de le perdre lui aussi. Afin d'insuffler de la vie à son fils, il lui promet de construire un jouet mécanique. Et n’hésite pas pour cela à s'engager dans de drôles d'aventures. Deux époques, deux personnages et un objet qui les relie.

Malgré cette trame plutôt intéressante, je n'ai pas accroché au récit. C'est au prix d'un gros effort que je suis parvenue à la fin de l'ouvrage, peinant sur certains passages, trouvant la tournure de l'intrigue parfois étrange. Je n'ai d'ailleurs pas compris la chute , ni le fameux secret se cachant derrière l'objet. Ce fût une déception pour moi, et c'est rare, ayant l'habitude de côtoyer de nombreux genres littéraires. Si l'aventure vous tente, allez-y. Mais ce n'est pas un livre qui restera gravé dans ma mémoire.
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La chimie des larmes

Nous sommes à Londres en 2010. Catherine Gehrig, horlogère au musée Swinburn est effondrée ; Matthew, son amant depuis treize ans vient de mourir. Cette liaison secrète la contraint à intérioriser son chagrin, pourtant immense. Comment faire son deuil dans de telles conditions ? Comment retenir ses larmes ? Comment trouver la force pour avancer dans la vie alors que son amour est parti ?

Son supérieur hiérarchique (le seul à connaître la situation délicate de Catherine) lui propose une nouvelle mission qui, pense-t-il devrait occuper son esprit. Il lui confie la restauration d'un automate du dix-huitième siècle qui aurait été imaginé par l'illustre Vaucanson.

Sur le point de refuser ce travail, elle découvre au fond d'un des nombreux cartons contenant les pièces de l'automate, plusieurs carnets ayant appartenu à un aristocrate anglais nommé Henry Brandling. Les écrits de cet homme date de 1854.

Percy, le fils de Brandling est alors gravement malade. Ayant déjà connu la douleur de perdre un enfant, le père est désespéré devant ce petit être qui décline peu à peu. Un jour, il voit le regard de son fils s'illuminer à la vue du plan du Canard de Vaucanson, un automate à la technologie avancée pour l'époque. Ce sourire sur les lèvres de son fils suffit à Brandling pour faire ses valises sans tarder et partir pour la Forêt Noire en Allemagne en quête d'un horloger capable de fabriquer ce jouet mécanique qui, s'il n'a pas le pouvoir de guérir Percy, lui donnera un peu de bonheur.

Le roman de Peter Carey s'articule autour de Catherine et Henry, deux personnages dissemblables au premier abord. Pourtant, en lisant les mots de Brandling, Catherine perçoit comme un écho en elle : la mort et l'amour mêlés, l'attente, l'impatience, la crainte... et ce lien concret ; cet objet en fabrication quelque part dans la Forêt Noire en 1854 et ce même automate en reconstruction chez elle aujourd'hui.

La chimie des larmes est un roman intéressant et intelligent sur la résilience. Sa construction habile fait alterner deux voix (un qui écrit, l'autre qui lit), deux espace-temps, et forcément deux styles pour raconter ces destins. Je regrette néanmoins les longueurs, descriptives et techniques qui ont gênées quelque peu ma lecture.


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