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Critiques de Petina Gappah (29)
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Les racines déchirées : Histoires

J'ai beaucoup aimé toutes les nouvelles de ce livre. Si vous ne connaissez rien au Zimbabwe et que vous avez envie qu'on vous raconte l'existence de quelques âmes perdues dans la période post colonisation/ indépendance, ce livre est une parfaite Introduction 😉
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Le livre de Memory

Mémory est dans le couloir de la mort et à la demande de son avocate, elle écrit tout ce dont elle se souvient, elle raconte son histoire à une journaliste venue l'interviewer. Elle plonge alors dans ses origines et raconte son enfance dans son township natal, près d'Harare au Zimbabwe, elle raconte comment elle a été vendue à un blanc qui l'a menée dans les banlieues riches, homme qu'on l'accuse aujourd'hui d'avoir assassiné pour hériter de sa fortune. Mais Mémory ne cherche pas la fortune, ou du moins, pas celle-ci, elle voudrait juste comprendre, éclairer son passé empli de secrets et mystères pour enfin avancer vers la vérité.



"Mais même ici, il y a des choix à faire et le plus important d'entre eux, c'est la vie intérieure. Je ne penserai pas à demain. Tout ce que je veux, c'est vivre dans l'instant. Echapper à mon passé ne sera pas possible. Mais si j'y retourne, ce sera seulement pour découvrir des moyens d'enrichir mon présent. Pour accepter le fait qu'il n'y a pas de méchants dans ma vie, seulement des gens brisés qui essaient de guérir, qui titubent dans l'obscurité et se cognent les uns contre les autres ; pour trouver un moyen de pardonner mon père et ma mère, pour pardonner Lloyd, pour retrouver la voie de mon propre pardon."



Mémory est albinos et elle a fait très tôt l'expérience de l'altérité, et toute son histoire sera marquée par ses rencontres avec des êtres meurtris eux aussi parce que différents. Elle a su s'adapter à la prison, lieu de toutes les différences et cohabite avec les surveillantes et prisonnières relativement sereinement. Dans son livre, elle décrit aussi cet univers carcéral, l'éducation qu'elle a reçue lui permet d'analyser, de s'échapper par le biais de ses lectures, de maitriser le monde et d'accepter ainsi peu à peu la cohabitation des deux univers qui l'ont formée : celui des townships, des croyances ancrées dans la tradition, et celui de Lloyd et de son éducation libératrice.



JM Coetzee qualifie cette autrice de "voix exceptionnelle" et il faut lire effectivement ce roman pour comprendre toute sa puissance, puissance d'écriture, mais aussi voie vers le pardon, vers la tolérance et la compréhension.



Un grand roman !
Lien : https://www.lecturissime.com..
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Le livre de Memory

On part au Zimbabwe avec le livre de Memory. Memory est une jeune femme qui va nous raconter son histoire. Dans le présent, elle est enfermée en prison pour un meurtre qu'elle n'aurait pas commis. Ce point de départ est l'excuse pour revenir sur toute sa vie avant la prison. Pourquoi est-elle accusée de meurtre ? Comment en est-elle arrivée là ? C’est aussi une excuse pour présenter un petit peu le fonctionnement au Zimbabwe avec les différents aspects culturels, les problèmes politiques, les problèmes même au sens très large, la place des blancs mais aussi celle des albinos. Comment Memory trouve-t-elle sa place ou non en tant qu’albinos ? C’est très touchant, ça fonctionne vraiment bien. On ne se contente pas de suivre le destin de Memory, on en profite pour voir un petit peu tout ce qui se passe dans cette prison avec les différents quartiers en fonction des crimes qui seraient grave ou non… Les allers-retours entre ce qui est interne à la prison et ce qui est plutôt extérieur renforcent le côté poignant du récit. La prison est un huis clos entre femmes, tout est illustré avec toute la variété des comportements et des jugements. Ca donne aussi envie de se révolter face à certaines situations complètement injustes. J’ai apprécié la sobriété dont elles sont présentées comme si tout était naturel. Ca renforce l’injustice et les rend encore plus énervantes. Tout le monde semble s’être fait une raison même si c'est pas juste c’est comme ça et puis c’est tout. Une excellente lecture. 
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Le livre de Memory

Harare, Zimbabwé.

C’est de la prison qu’écrit Memory ; du couloir de la mort, même.

Elle rédige une sorte de journal pour une journaliste américaine enquêtant sur la justice expéditive du pays. Le récit alterne entre quotidien de la prison, et souvenirs qui ont conduit là la narratrice : enfant albinos accusée de porter le mauvais sort, elle se souvient avoir été vendue à un Blanc à l’âge de 9 ans. 20 ans plus tard, c’est pour le meurtre de ce même homme qu’elle est condamnée à mort.

D’emblée, on est plongé dans un maelström de personnages, de lieux, d’expressions shona, qui déroutent et agacent, on a du mal à entrer dans le roman.

(Je commence à comprendre le touriste déconcerté en Bretagne où les noms de lieux sont tous bizarres, où les gens portent des noms chelou dans une langue étrangère.)

Une fois franchi ce début peu attrayant, une fois déblayé le terrain (liste des co-détenues et des gardiennes, chronologie des souvenirs), on entre enfin dans le cœur du récit.

Il nous parle de la discrimination subie par l’enfant albinos ; de sa famille dysfonctionnelle (encore que le père soit un des plus beaux personnages), des deuils ; de l’éducation de jeune bourgeoise qu’elle reçoit auprès du père adoptif.

Mais j’ai trouvé tout cela un peu superficiel, malgré la longueur de l’œuvre. La pauvreté des townships est abordée, la place des Blancs dans la société rhodésienne est abordée, le poids des superstitions est abordé, mais tout cela n’est que l’arrière-plan des pensées auto-centrées de l’héroïne.

Auto-centrées et répétitives de surcroît...

… ce qui rend le personnage, au final, pas très attachant, et déclenche peu l’empathie.

Et c’est dommage car j’ai plutôt aimé l’écriture de ce roman.

Traduction de Pierre Guglielmina.

Challenge Globe-trotter (Zimbabwé)

Challenge gourmand (Cannelé : Une couverture à dominante bordeaux, rouge ou violet)
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Le livre de Memory

Ce livre m'a beaucoup surprise là ou je ne m'y attendais pas. En effet tout part de cette jeune femme, emprisonnée pour meurtre de son "papa" blanc qui l'aurait acheté dans un township enfant. J'ai pensé lire un roman sur une relation abusive qui aurait mal fini.

Puis on découvre que l'héroïne est Albinos. Alors j'ai pensé que le sujet serait le traitement des Albinos en Afrique noire. Mais rien de tout cela! Au final, encore d'autres fausses pistes plus tard, le dénouement m'a émue et j'ai été complètement transportée. Un magnifique roman, très bien écrit qui plus est.
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Hors des ténèbres, une lumière éclatante

Mon article précédent couvrait la Zambie, et notamment la ville de Livingstone non loin des Chutes Victoria. Aujourd’hui, je vous invite à faire un voyage qui nous mènera de la Zambie à l’île de Zanzibar, au large de la Tanzanie. C’est un périple que nous ferons à la suite du Docteur Livingstone, le fameux missionnaire, médecin et explorateur anglais parti à la recherche des sources du Nil. Mais ce n’est pas sa trace que nous suivrons, mais bien celle de ses serviteurs qui ont porté ses restes mortuaires du nord de la Zambie jusqu’aux rives de l’Océan Indien pour qu’ils puissent être embarqués et ramenés en Angleterre. David Livingstone est en effet mort le 1er mai 1873 dans le village du chef Chitambo en Zambie, à soixante ans, des suites de la malaria et d’une dysenterie. Son cœur fut enterré au pied d’un arbre dans le village, mais le reste de son corps repose maintenant dans l’abbaye de Westminster à Londres.

Ce voyage de plusieurs mois est la prémisse du superbe livre de la romancière zimbabwéenne Petina Gappah « Hors des ténèbres, une lumière éclatante (Out of Darkness, Shining Light) ». Son roman, documenté avec rigueur, inverse aussi les perspectives en prenant le point de vue des serviteurs africains qui accompagnent la dépouille de Livingstone.

Le livre commence par le récit d’Halima, une cuisinière que Livingstone, pourtant apôtre en Angleterre de l’abolition de l’esclavage, avait achetée sur un marché d’esclaves pour servir de compagne à son assistant Amoda. Elle apparaît d’abord comme une commère qui semble davantage intéressée par qui des 69 membres de l’expédition passe la nuit avec qui. Mais elle n’a pas peur d’appeler un chat un chat : elle ne peut pas comprendre comment « Bwana Daudi » a abandonné ses enfants pour cette folie de trouver les sources du Nil. Halima choisit d’accompagner cette longue procession mortuaire parce qu’elle espère obtenir d’être affranchie et de s’installer dans une maison à Zanzibar.

La seconde voix du roman est celle de Jacob Wainwright, un africain éduqué par des missionnaires chrétiens. Il est aussi raide et pompeux qu’Halima est joyeuse et pleine de gouaille. Il est anglophile et rêve de devenir pasteur. Il se joint au voyage avec l’espoir de rencontrer les enfants de Livingstone et d’obtenir leur appui.

A la fin du roman, Halima, affranchie par les enfants Livingstone, vit dans une maison avec une belle porte en bois à Zanzibar. Elle est respectée dans la ville, mais regrette parfois son village. Wainwright est lui arrivé jusqu’à Londres où il a été reçu par la famille de l’explorateur. Mais quand il raconte à la société missionnaire qui a sponsorisé son séjour anglais comment le bon docteur devait bien se fournir sur les marchés d’esclaves pour recruter les forces vives de ses multiples expéditions, et comment il n’hésitait pas à faire battre les récalcitrants, tout ce beau monde se froisse et tourne le dos au pieux Jacob qui ne sera pas ordonné et dont les carnets ne seront pas publiés.

C’est un livre passionnant, bien écrit et qui propose un angle nouveau et rafraichissant sur l’histoire de la colonisation de l’Afrique.


Lien : http://www.lecturesdevoyage...
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Hors des ténèbres, une lumière éclatante

Ça faisait longtemps que je n'avais pas pu aller au bout d'une lecture et si pour les polars/thrillers je persiste toujours dans l'espoir que la prochaine page sera la bonne, pour les autres genres je ne me torture pas 🤪

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Après 184 pages lues sur 394 je laisse tomber Hors des ténèbres, une lumière éclatante de Petina Gappah chez @editionsjclattes

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Je n'ai pris aucun plaisir à lire ces 184 pages, il y a beaucoup trop de personnages et si la 1ère partie où c'est Halima la cuisinière qui raconte a pu se laisser lire, la 2eme partie où c'est Jacob Wainwright, le secrétaire qui parle, a eu raison de moi. Trop religieux, contraire à mes propres convictions la lecture m'est devenue insupportable.

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J'ai été voir les avis sur Babelio pour chercher une raison de continuer mais ce que j'ai lu m'a confortée dans mon idée que cette 2eme partie ne sauvera pas cette lecture. Je ne vais pas m'infliger 200 pages de discours religieux qui m'exaspère donc j'arrête là sans regrets puisqu'il s'agit d'un emprunt à la bibliothèque 😉
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Le livre de Memory

C'est l'histoire d'une différence imposée dès la naissance et de son évolution jusqu'à l'emprisonnement. Quoique innocente, Memory endosse sur elle le poids des préjugés dans un pays rongé par la misère, les superstitions, mais aussi la générosité, l'amitié. Subtilité d'une écriture sans tabou, innocente et emplie d'espérance. La narratrice c'est la mémoire elle-même, enrobée de l'absurdité du réel...
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Le livre de Memory

Memory est une femme albinos qui a grandi dans la banlieue pauvre de Harare, la capitale du Zimbabwe. D’après les souvenirs de Memory, à l'âge de neuf ans, ses parents la vendent à Lloyd Hendricks, un riche professeur blanc. Nous trouvons Memory condamnée pour le meurtre de ce même Lloyd, emprisonnée et attendant la mort dans la prison de Chikurubi au Zimbabwe. Dans le contexte de son recours, son avocat insiste pour qu'elle écrive ce qui s'est passé tel qu'elle s'en souvient et qu’elle envoie ses notes à une journaliste américaine. Ses cahiers de notes formeront le roman… Pourquoi les parents de Memory l'ont-ils abandonnée, et comment l'homme blanc, Lloyd, est-il vraiment mort ?

Je ne dévoilerai pas davantage l’histoire si ce n’est pour partager les impressions que j’ai gardées de cette lecture plutôt agréable.

D’abord ce livre n’est pas un thriller. C’est une histoire sur la manière dont les divers personnages se trouves marginalisés par la société et pour diverses raisons. Memory est une femme albinos et sa blancheur est perçue comme sale et contagieuse. Lloyd est un homosexuel blanc au Zimbabwe homophobe de Mugabe. Memory comprend que la marginalisation dont elle a souffert en tant qu’albinos est à bien des égards comparable à celle de Lloyd en tant qu’homosexuel. Au moment de la mort de Lloyd, Memory prend effectivement conscience de la souffrance de Lloyd. Cet aspect du livre a été traité dans un article paru dans Nordic Journal of African Studies. Pour information, un autre article paru dans the Conversation essaie de comprendre l'expérience et la contradiction d'être une personne noire à la peau blanche dans l'Afrique du Sud post-apartheid.

Puis, j’ai trouvé que le Livre de Memory restait d’une vivacité étonnante, surtout pour un roman imprégné d’une attente dans le couloir de la mort. On sent le goût d’une mangue volée, l’odeur suffocante du camphre ou celle des fleurs de strelitzia flamboyantes de couleurs. On entend les comptines des rues des townships dans la langue shona, les tubes des années 1970 que la mère de Memory écoute passionnément, les disques de jazz de Poppy (la grand-mère de Lloyd) et les chansons de protestations du soulèvement dans la cantine de la prison.

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Hors des ténèbres, une lumière éclatante

Je connais fort mal la vie du Dr Livingtone. Ce médecin écossais, est venu en Afrique afin de trouver la source du Nil. Il a foi en Hérodote , rien ni personne ne le détournera de sa quête!. Lorsqu'il décède en 1873, ses serviteurs décident de rapatrier sa dépouille à la côte afin qu'elle puisse regagner l'Angleterre. 2500 km les attendent. Ce voyage est une odyssée. Il nous a été retracé par Jacob Wainwright dans son journal.

Petina Gappah dans ce roman nous relate ce voyage dangereux au coeur de l'Afrique , encore libre de toute colonisation. L'auteure s'éloigne à dessein du roman historique traditionnel confiant tour à tour la parole à Halima, la cuisinière au franc parler et à la langue agile , et à Jacob Wainwright, l'intellectuel imbu de lui-même et imprégné de sa vocation religieuse. Si la première partie se laisse lire avec plaisir, la seconde m'a pesée. Aurais-je appris beaucoup sur cet homme qui a marqué l'histoire de l'expansion coloniale britannique? Je n'en suis pas convaincue, déception donc.
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Hors des ténèbres, une lumière éclatante

"Dr Livingstone, I presume ?" Non, la célèbre phrase de Stanley n'est pas prononcée dans Hors des ténèbres, une lumière éclatante, le roman de Petina Gappah qui relate le transport du corps du défunt explorateur sur plus de 2 500 kilomètres à travers le continent africain. Livingstone n'est certes pas présent que comme cadavre dans le livre mais il n'apparait vivant que ponctuellement, à travers les souvenirs des deux narrateurs, Halima, sa cuisinière et Jacob Wainwright, secrétaire de son état et caractérisé par sa grande piété. Le roman est donc principalement le récit d'une épique "caravane", dans une Afrique où l'esclavage n'a pas encore totalement disparu et qui est à la veille d'être colonisée. Petina Gappah est fidèle à certains faits mais ne prétend pas à avoir voulu écrire un ouvrage historique. C'est l'intérieur de cette petite troupe en marche (funèbre) qu'elle entend décrire, avec ses jalousies, sa solidarité et ses crimes, avec une multitude de personnages. La première partie du livre, celle narrée par la cuisinière, est la meilleure, la plus pittoresque, avec beaucoup de recul sur la quête de Livingstone, considéré comme un saint homme pour sa manière de traiter les autochtones mais aussi comme un fou pour avoir tout sacrifié pour découvrir les sources du Nil. Le changement de ton, dans la deuxième moitié du roman, est considérable et les incantations religieuses de Jacob Wainwright sont parfois un tantinet fastidieuses. C'est loin d'être une lecture inintéressante mais on y retrouve que trop peu souvent la romancière zimbabwéenne qui avait enchanté et fait vibrer ses lecteurs dans Le livre de Memory.




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Hors des ténèbres, une lumière éclatante

Merveilleux roman très belle écriture et histoire. J'ai adoré
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Le livre de Memory

La découverte du Zimbabwe fût une excellente surprise, à part le placer sur une carte je ne savais rien du pays. Le roman nous entraîne donc en terre inconnue, pu se mélange ancienne tradition et choc de la modernité occidentalisée. Le livre est assez triste car, comme l’annonce la quatrième de couverture, Memory est à tort dans le couloir de la mort mais l’écriture de l’auteure est douce.

Douce mais parfois lente, je n’ai pas toujours été pris dans le récit de Memory, notre jeune héroïne, elle y raconte sa vie, principalement son passé et un peu de son quotidien en prison avec quelques codétenues. Ce n’est pas un roman contemplatif non plus mais il lui manque une certaine énergie je trouve, pourtant le cœur de l’intrigue est une bonne idée. J’avais déjà lu quelques choses de similaires avec Iboga de Christian Blanchard, qui pour le coup est un coup de cœur.

J’ai aimé qu’il y ai des phrases non traduites, pour moi cela permet de s’immerger un peu plus dans la découverte d’une culture. J’ai apprécié mais sans plus.

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Le livre de Memory

Dans ce livre l'auteure nous raconte l'histoire de Memory qui est enfermée dans le couloir de la mort. Elle est noire et albinos. Memory va donc nous narrer sa vie avant la prison quand elle a été achetée à ses parents par un homme blanc et qu'on l'accuse d'assassinat.

Pour se défendre, et faire appel de sa condamnation et afin de la réduire à une peine à perpétuité, Memory va rencontrer une journaliste. Delà, on oscille entre son passé à partir de son enfance, et le présent de sa vie en prison, son quotidien.

Au fur et à mesure du roman, l'auteure nous dévoile la réalité de son pays le Zimbabwe. Pays de violence où les traditions sont toujours d'actualités sous le poids des non-dits.

J'ai apprécié ce livre par l'émotion qui nous est délivrée et qui nous fait vibrer avec Memory et cette écriture narrative nous entraîne et nous donne envie de lire ce livre.

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Le livre de Memory

Découverte décevante malgré une histoire qui aurait pu être intéressante. Mais trop trop long, un peu emmêlé, je me suis ennuyée . Je suis déçue .
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Le livre de Memory

Injustement accusée de meurtre, Memory est incarcérée dans une prison du Zimbabwe. Comment en est-elle arrivée là ? C’est là tout l’intérêt du roman. Les rebondissements successifs entretiennent le suspense jusqu’à la fin. Grâce à des flash back nous partageons la vie de la jeune femme avant la prison, d’abord dans sa famille, dans un township de la capitale, puis dans une villa des quartier chics chez l’homme blanc qui l’a achetée à ses parents à l’âge de 9 ans. On la retrouve ensuite dans sa cellule avec ses codétenues et les gardiennes. Memory revisite son passé pour comprendre ce qui s’est réellement passé. Peut-elle se fier à sa mémoire ? Ses souvenirs sont-ils exacts ? Ou bien est-elle victime de sensations erronées? C’est un des aspects les plus intéressants du récit mais ce n’est pas le seul, loin de là ! La romancière fait le portrait d’un pays en proie au racisme, à la pauvreté et aux croyances ancestrales avec des thèmes comme la malédiction, la mort, la sorcellerie, le destin ou des thèmes sociétaux comme l’homosexualité et l’albinisme. Petina Gappah ne sombre pourtant jamais dans le misérabilisme. Le roman démontre aussi comment l’écriture et la lecture peuvent sauver quelqu’un. Ce livre n’apporte pas seulement du dépaysement, il nous aide à comprendre les difficultés auxquelles sont confrontés les pays en voie de développement. On notera des mots ou expressions de la langue locale qui donnent une couleur particulière à cette belle histoire. (A.P.)
Lien : http://www.bnfa.fr/livre?bib..
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Le livre de Memory

a mémoire. Le livre des mémoires.



C’est une faute importante de ma part. Après avoir lu Le soleil noir de Dambudzo Marechera, suite aux recommandations de l’éditeur sud africain James Currey, j’aurais dû me plonger un peu plus dans cette littérature zimbabwéenne si riche, si détonnante. Chenjiraï Hove, Tsitsi Dangarembga, Noviolet Bulawayo, etc. Petina Gappah s’inscrit dans la lignée de ces plumes de l’ex-Rhodésie. Et je dois dire que ce livre de mémoires est remarquable, touchant, poignant, surprenant.



Un des problèmes que je vais avoir pour analyser ce roman réside dans le fait que je ne sais pas par quel bout le prendre. Les personnages? Les genres littéraires ? L’écriture ? Ou le thème ? Le dilemme supplémentaire repose sur le fait que je dois vous en parler tout en vous laissant les mêmes surprises auxquelles j'ai eu droit, rebondissements que la jeune femme condamnée à mort dans la prison de Chikurubi nous confient dans son cahier…
Lien : http://gangoueus.blogspot.fr..
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Le livre de Memory

sujet intéressant (une enfant africaine albinos, accusée plus tard de meurtre)

Pour lecteur averti...
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Le livre de Memory

Avec ce livre, j’ai effectué une plongée au cœur du Zimbabwe, un pays que je connais très peu et dont Petina Gappah est originaire.



Pour son premier roman, elle nous livre l’histoire de Memory, une femme albinos qui est accusée injustement du meurtre de Lloyd, un homme blanc, à qui elle a été vendue lorsqu’elle était enfant.



Dès le début du récit, un grand nombre de mots issus de la langue locale, le shona, font leur apparition, voir même parfois des phrases entières. Cela m’a un peu déstabilisé lors de ma lecture et j’ai regretté l’absence de traduction dans le livre même si cela ajoute une grande part d’authenticité au récit.



Je me suis également un peu perdue dans l’intrigue qui oscille entre le quotidien de Memory en prison et ses souvenirs d’enfance. Le fil narratif est trop décousue et cela m’a empêché de m’immerger complètement dans l’histoire de notre héroïne.



Cependant, j’ai apprécié le portrait très humain et attachant que nous dresse l’auteur de Memory. Celle-ci nous raconte son histoire à la manière d’un journal intime. Petit à petit, les questions que l’on se posent vont trouver des réponses : qui a tué Lloyd? Va t-elle réussir à sortir du couloir de la mort?



Malgré une lecture un peu trop confuse à mon goût, ce livre aborde un sujet vraiment intéressant et l’auteur a su dépeindre avec justesse les réalités de son pays où les coutumes et croyances restent encore bien ancrées.
Lien : https://mesechappeeslivresqu..
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Le livre de Memory

le sujet m'intéressait mais le style de l'auteure est trop confus, cela part un peu dans tous les sens. il n'y a pas de réel structure narrative. dommage
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