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Citations de Philip Kerr (1195)


Quand une révélation doit avoir lieu, aucune question ne peut être posée.
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La mémoire, c’est ce par quoi nous existons. Le respect de l’histoire, c’est ce qui définit la civilisation. C’est la mesure d’une culture.
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Je ne suis pas certain que l’avenir existe au sens où nous entendons le terme « existence ». Nous pouvons parler du présent et du passé, et c’est tout. Alors que l’avenir sera toujours l’avenir, nous ne pourrons jamais savoir vraiment de quoi nous parlons. L’optimisme n’est plus une notion pertinente.
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La dissuasion importe bien plus à nos clients que la simple exécution.
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Les maladies incurables étaient bonnes pour les masses. Les gens bien ne subissaient pas ce genre d’affliction.
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L’Océan n’est plus guère qu’un égout, de nos jours. Les germes de maladies sont la seule chose vivante qui peuple l’Atlantique, maintenant.
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La violence avec laquelle un virus peut provoquer une maladie est variable. Comme l’homme lui-même, les microbes se sont révélés adaptables et inventifs. Ils se reproduisent et évoluent rapidement en s’adaptant à leurs nouveaux hôtes et conditions de vie.
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Les virus sont les seuls véritables concurrents vivants de l’homme pour la domination de la Terre.
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...le sang est l’arbre immense qui vit en nous tous. Mais c’est beaucoup plus qu’une simple métaphore de la vie, comme l’ont désormais oublié ceux-là mêmes, hommes et femmes pionniers de la médecine, qui ont fait du sang l’œuvre de toute une vie. Pendant des siècles, le sang a été l’élément organique humain le plus important et le plus passionnément étudié.
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- C'est ça, mon oeil ! Tu l'as vue ? Ses nichons n'ont même pas trembloté lorsque je lui ai dit que sa fille était morte. Jolis nichons, du reste. Pas déplaisants à regarder. N'empêche qu'ils n'ont pas eu le plus petit tressaillement quand je leur ai annoncé ça. (..)
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J'essayais de garder les yeux sur son visage pendant qu'elle parlait, ce qui n'était pas une sinécure alors que tout ce que je désirais, c'était poser mon museau sur ses genoux et qu'elle joue avec mes oreilles et me tire la queue.
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Les Argentins n'ont pas la volonté ou l'envie d'être d'authentiques fascistes.
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- Je n'ai pas envie d'être un pantin dont on tire les ficelles. J'en ai eu mon content pendant la guerre. (...)
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Si on veut du travail bien fait, c’est un capitaine qu’il faut prendre. Et pas un flamant rose mollasse claquant les talons comme un pantin.
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Oh, un flic giflait bien un suspect de temps à autre, mais les chefs n’appréciaient pas beaucoup. On obtenait des résultats parce qu’on réunissait des preuves. Une fois que vous disposez de preuves, il est difficile à un homme de ne pas signer des aveux. Trouvez les preuves et tout le reste suit. On était doués pour ça : trouver les preuves.
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En tant qu’Allemands, nous avons le devoir de haïr les Tchèques. C’est la faillite des banques tchèques qui a contribué à déclencher la crise financière ayant amené la Grande Dépression. Oui, nous pouvons remercier les banquiers tchèques pour cette catastrophe
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C’était une belle femme, dans le genre beauté féline, avec des yeux en fente et une queue-de-cheval qui semblait animée d’une vie propre et qui me donnait envie de l’avoir un moment sur mes genoux pour pouvoir la caresser.
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Peu importe la qualité pourvu que ce soit mangeable. Viande en boîte, fruits en boîte, lait en boîte, légumes en boîte. Tout ce que tu peux trouver. Suffisamment pour que ça dure un certain temps.
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Nous façonnons les bâtiments,
et ensuite les bâtiments nous façonnent
Livre Cinquième
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Toute une vie passée dans ce tiroir, pour se retrouver ensuite quelque part, mais où ? Que vous en dire ? Comment le décrire ?

L.image serait à peu près celle ci : en dépit des vibrations qui le traversent, le monde est obscur. Mais un jour, l'homme ouvre ses yeux voyants, et voilà la lumière.
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"Je ne suis pas un nazi. Je suis un Allemand. Ce n'est pas la même chose. Un Allemand est un homme qui arrive à surmonter ses pires préjugés. Un nazi, quelqu'un qui les change en lois" On m'a viré de la Kripo en 1934, et comme il faut bien vivre, je me suis retrouvé déguisé en privé dans l'établissement le plus select de Berlin :

Hôtel Savoy
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