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Critiques de Philippe Bonifay (131)
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À l'origine des contes : Pinocchio

A l'origine du conte de Pinocchio, l'histoire une petite fille nommée Louise vivant dans l'opéra Garnier, pleine de vie et d'une énergie débordante.

Son père est ami avec le journaliste Carlo Collodi qui s'inspira d'elle pour créer le petit pantin de bois.



Une belle BD, touchante et douce. Un dessin plutôt réaliste mais que je trouve doux et simple.

A conseiller !
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 À l'origine des contes : Blanche Neige

Cette BD était très alléchante. La couverture est sublime et l'idée est plus qu'atrayante. J'vais hate de la lire et je me suis jetée dessus dès que je l'ai pu.

Oui mais voila les dessins, pas désagréables, ne sont pas à la hauteur. Quant à l'histoire revisitée, point de prince charmant à la fin, est bien plus sordide que le conte - et heureusement - n'est pas aussi fantasque, décalé ou originale que je l'aurais espéré. C'est cependant plaisant sans être extraordinaire.

La confrontation entre l'histoire originaire et les frères Grimm est très intéressante, nous permettant de voir l'évolution et la transformation entre la première et la deuxième version.
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À l'origine des contes : Pinocchio

Dans cette série de bande dessinée, Philippe Bonifay et Thibaud inventent les événements qui aurait amené Carlo Collodi à inventer le personnage de Pinocchio. Il aurait lors d'un de ses voyages en France rencontré une certaine Louise qui ressemblerait fort à Pinocchio.



Louise a été recueilli tout bébé par le « patron » de l'Opéra Garnier pendant que les parisiens peinait à rester vivant dans une ville dévasté par les prussiens. Un soir, Louise s'introduit dans les salles techniques derrière la scène contre l'avis de son père. Au moment de l'entracte, elle se rend compte qu'elle est en retard pour être la place où elle devrait être. Pendant que son père la cherche, il va bousculer Carlo Collodi, le futur auteur de Pinocchio. Commence alors une amitié entre le père de Louise et Carlo Collodi.



Je trouve dommage que cette rencontre ne soit qu'inventer cela trompe le lecteur qui s'il ne cherche pas plus loin va croire en cette histoire. Pour écrire cette critique, je suis aller voir une vidéo sur Carlo Collodi et je ne trouve pas que le personnage de la bande dessinée ressemble au véritable écrivain. En effet, Carlo Collodi aurait été quasi forcé à écrire Pinocchio contre une bonne rémunération.



Le personnage de Louise est attachant. On voyage quelque peu dans l'exposition universelle et dans les coulisses de l'Opéra Garnier. Trop peu à mon goût. La narration est bancale. La bande dessinée méritai qu'elle soit un peu peaufiné. C'est pas le cas dommage. Elle se laisse lire mais sans plus.
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Zoo, tome 1

D'abord, il y a le dessin... Rond, puissant, ample, souple. Des corps prennent racine, des cheveux se font lianes. La glaise devient animale sous les doigts de Buggy, artiste et homme à tout faire dans ce zoo monté de toutes pièces par un médecin passionné. Buggy sculpte et modèle. L'art animalier n'est pas une mince affaire et le rendu des muscles, des sauts, des mâchoires est saisissant. C'est une gageure... dessiner des sculptures animales qui rendent ce mouvement, cette sauvagerie indomptable... Le dessin est LE point fort du tome.



Ensuite il y a un scénario, parfois confus, parfois disjoint, où la parole est rare. le lecteur est amené à recomposer le récit, à se pencher longuement sur les planches. C'est contraignant. Il faut s'y astreindre, alors que le dessin permet de glisser... Cette opposition scénario-dessin, l'un exigeant, et l'autre qui facilite... cela m'a perturbé. Parfois, je me rendais même compte que je ne lisais plus les rares textes ou les quelques dialogues.



Enfin, il y a l'émotion, très présente. La douceur qui triomphe de la violence. Les sentiments, forts, d'amour et de haine. C'est du "Frank", somme toute. le côté plus sombre de l'auteur, où on retrouve cette même tendresse présente dans Broussaille, mais dure, âpre, qu'il faut apprivoiser (il y a des fauves dans ce zoo, des deux côtés des grilles).



La guerre gronde. On s'y prépare. On l'ignore, mais on la subit déjà. le trio qui gère le zoo héberge Anna, une Russe défigurée. Comment vont-ils évoluer... ?



Ai-je aimé ou pas? Je n'en sais fichtre rien. Mais l'oeuvre résonne ou raisonne en moi... J'ai l'impression, et c'est paradoxal, d'avoir reçu trop en lisant cette BD. D'avoir reçu trop et mal... Au final, c'est un peu comme si je ne savais pas quoi faire de ce que j'ai reçu.
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Gitans des mers, tome 1 : Le gitan des mers..

Une belle affiche Bonifay+Duval pour un résultat bien en-dessous des attentes

J'étais content de retrouver les dessins de Stéphane Duval que j'avais particulièrement appréciés dans la série Chevalier Malheur.

Philippe Bonifay est-il en manque d'inspiration ?

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 À l'origine des contes : Blanche Neige

Concept sympa, bon moment de lecture;



Cependant j'ai trouvé l'ensemble un peu facile et la ré-écriture manquait de tonus par rapport à ce que cela aurait pu être.

J'ai aussi trouvé que sle smoment sou l'on suit les frères Grimm on tendance a casser le rythme et a ammolire l'ensemble.



Bref une BD sympa mais vraiment sans plus. Je suis néanmoins curieuse de voir les autres tome de la série.
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À l'origine des contes : La Barbe Bleue

Si Barbe Bleue avait existé ça ne pouvait être qu'un homme cruel, fou à lier... Après tout garder dans son cabinet le corps de toutes ses femmes défuntes et continuer à se marier pour amasser leur corps ensanglanté comme il amassait ses richesses...

Hé bien non! Bonifay nous livre une origine de ce conte beaucoup plus retorse, perverse. l'histoire de deux jumeaux : l'un était beau et bienveillant, l'autre défiguré et sadique. L'un qui subissait la folie de son frère comme une malédiction l'autre dévoré par une jalousie le poussant à faire souffrir son frère.



L'idée était prometteuse mais le scénariste perd un peu le lecteurs. La façon de raconter est un peu brouillonne, un peu trop hachée.C'est néanmoins une bonne histoire de passion et de folie, jusqu'au dénouement final, funeste.

La BD peche un peu par le dessin, pas à la hauteur de la superbe 1ere couverture.
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 À l'origine des contes : Blanche Neige

Et si Blanche neige avait vraiment existé ? Si l'histoire était vraie et avait été embellie pour en faire un conte pour enfant par les frères Grimm ?

Alors cette histoire ne pouvait être que sombre...

Une belle-mère cruelle, légèrement psychopathe sur les bords et basculant dans la folie, prête à assassiner obstacles, mari et belle fille pour hériter. Dans une histoire pareille pas de gentils nains, pas de chansons guillerrettes, pas de prince charmant emenant la belle jeune fille sur son cheval blanc...

Une histoire sombre donc... Et par conséquent plus réaliste. On reconnait la trame de l'histoire de Blanche neige et les septs nains et pourtant elle n'y ressemble pas. C'est une question d'ambiance!

Les dessins sont à cette image. Des aquarelles sombres, des visages expressifs. Quelques erreurs de proportions mais le tout reste agréable à regarder.

Par contre j'ai été un pau genée pas le fait que certaines bulles de dialogues ou de narration soient posées sur les cases qui ne correspondaient pas . Au départ ça m'a un peu perturbée. Un petit détail...
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À l'origine des contes : Pinocchio

Après Blanche Neige, Bonifay s'attaque à Pinocchio (enfin c'est dans cet ordre que je les lis). Toujours une belle idée et une sublime présentation.

L'histoire ici est plus gentillette. Les dessins très jolis mettent en scène une petite fille rêveuse qui s'inventent des mondes et des histoires au coeur du palais Garnier, entourée de danseuses. Les personnages sont touchants, les principaux comme les secondaires, et ils ont tous leur importance.

On voit l'évolution de Louise, de sa relation avec Carlo Collodi (l'écrivain de Pinocchio, on a tendance à ne pas savoir qui c'est) et de son conte. Carlo Collodi est d'ailleurs un personnage à part entière.
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Zoo, tome 1

De beaux dessins dans cette BD. Cela se passe pendant la première guerre, un médecin voue son temps à poursuivre et sauvegarder le zoo réalisé par son ancêtre. Le scénario ne m'a pas emballé.
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Pirates, tome 1 : Un autre monde

Ce premier tome met en scène les personnages principaux: un marin frondeur, un médecin en disgrâce et un noble espagnol en recherche de lui-même. Ces trois personnages se croisent pour former un équipage de pirates dont nous devrions suivre les aventures au prochain épisode. Un début prometteur qui donne envie de lire la suite.
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Pirates, Intégrale

Si le dessin des personnages n'est parfois pas le meilleur et le rendu des expressions un peu pauvre, le sénario est un petit bijou d'hommage aux épopées de Pirates. On retrouve tous les archétypes du genre. L'anglais qui se rebelle contre ses supérieurs, le prince espagnol avide de liberté et de décadence, le médecin français épris de justice, l'esclave qui se révolte.... S'il manque peut être un brin de violence, le Romantisme de ces personnages et leur quête effrénée est un petit bijou de Bande dessinée qui se lit avec plaisir.
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La Trilogie noire, tome 3 : Sueur aux tripes

Je poursuis la découverte de ce qu’il est convenu d’appeler la Trilogie noire de Léo Malet avec le troisième roman : « Sueur aux tripes ».



Je pense qu’il est inutile de présenter Léo Malet que tout le monde connaît, ne serait-ce que de noms, mais je me contenterais de dire que Léo Malet, en plus d’avoir créé Nestor Burma, a, comme quelques-uns de ses confrères connus de l’époque, participé à la littérature populaire fasciculaire dont je me délecte, en écrivant quelques titres sous pseudonymes.



Il faut que je corrige une erreur que j’ai énoncée lors de mes chroniques sur les deux premiers opus de cette trilogie en disant que les deux premiers avaient été écrits en 1948 et 1949 et le troisième 20 ans plus tard. Or, le troisième a été écrit dans la foulée, mais publié seulement 20 ans plus tard, pour proposer, justement, la trilogie noire.

Paul Blondel est un arnaqueur à la petite semaine qui a pour cible, principalement, la ménagère de plus de 50 ans. Mais, quand il voit Jeanne, la belle Jeanne, il la déteste, car trop belle, trop inaccessible. Mais, à sa grande surprise et pour son plus grand malheur, Jeanne s’éprend de Paul. Malheur, car Jeanne n’est pas faite pour rester avec le même homme longtemps. Malheur, car Jeanne a des ambitions qu’il va falloir que Paulot finance. Malheur, car l’ex de Jeanne, surnommé le Caïd, refait surface et va prendre Paulo sous son aile. Malheur, car Paulot l’a dans la peau…



Si j’avais à classer les trois romans de la trilogie, je bouleverserais l’ordre d’écriture pour situer ce roman entre les deux premiers.



Ainsi, je les classerais dans l’ordre d’appréciation, mais surtout, pour en revenir à ce que je disais sur le premier opus, dans l’ordre d’attachement au personnage central (ce qui joue dans mon appréciation)



Car, les trois romans étant écrits à la première personne, je ne peux m’empêcher de rapprocher mon attachement au personnage à celui du roman.



Le premier personnage était détestable au possible, le second attachant, celui-ci est entre les deux. Pas vraiment détestable, au départ, il le deviendra, par peur, par lâcheté…



Mais la trajectoire des trois personnages reste la même, une plongée dans le sang et la violence, mais pas pour les mêmes raisons.



Paulot est un homme sans grande ambition qui se contente de refourguer des babioles à de vieilles dames pour quelques francs de plus que ce qu’elles valent. C’est peu, mais cela suffit à subvenir à ses besoins jusqu’à ce qu’il rencontre Jeanne et, poussée par elle, commence à voir plus loin, à espérer plus. Mais avec l’espoir vient la peur. La peur de perdre Jeanne, la peur de ne pas être considéré, la peur qui le prend aux tripes, l’empêche de dormir et le pousse à tuer.



Pas vraiment une lecture exaltante, surtout après celle de « Le soleil n’est pas pour nous » qui m’avait enthousiasmé et ému, mais un bon roman qui se lit vite et bien.



Au final, un petit roman qui n’a pas la puissance et ne parvient pas à transmettre la même émotion que le précédent, la faute à un personnage un peu fallot.
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Gitans des mers, Intégrale

L'intégrale regroupe les deux tomes de Gitans des mers. Le récit commence à Lupiac en 1660, se poursuivra sur les mers et à Saint Domingue. Un jeune menuisier "Nadau" tombe amoureux d'une gitane, ses ennuis et aventures commencent à ce moment. Les histoires de pirates sont toujours fascinantes, mais ici, le personnage principal connait déjà toutes les bottes d'escrime et semble invincible face aux pires situations. De plus l'aspect gitan me parait plus une adaptation moderne transposée au héros pour le rendre plus exotique...
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 À l'origine des contes : Blanche Neige

[...]L’histoire s’inspire très librement du conte, pour créer une ambiance bien moins féerique et plus “réaliste”. L’histoire d’Otilie aurait pu être vraie… J’ai aimé l’ambiance, la façon dans le conte y est présenté et transformé. Et surtout, j’ai aimé le dessin et la couleur ! [...]
Lien : http://mapetitemediatheque.f..
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À l'origine des contes : Pinocchio

Concept toujours aussi intéressant mais comme pour "Blanche Neige", j'ai trouvé les ficelles un peu faciles.



Sans être une fan de gore, j'ai globalement trouvé que l'intrigue manquait d'enjeu et qu'elle était assez confuse par moment.



Pas un coup de coeur. Je tenterai Barbe-Bleue ...
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La trilogie noire, tome 1 : La vie est dégueu..

Le roman policier n'est pas le genre de mon choix. Je l'avoue sans réserve car ce n'est pas une tare. Mais là, CHEF D'OEUVRE. Nous ne sommes pas dans le policier, le thriller,... . Je me le suis approprié comme une étude de la société des années 40, 50 je ne sais pas trop vu des bas fonds, de pauvreté, de la crasse de la pègre. L'auteur a peaufiné ses personnages, ils sont lustrés, cirés magnifiques. L'écriture est somptueuse, je n'irai pas jusqu'à dire que l'on se rapproche de Céline mais c'est brutal, beau. Moi j'apparente ces trois tomes à quelques bouquins de la nouvelle littérature américaine. Allez, lisez les. C'est brutal et beau. Je me répète mais je n'ai pas trouvé mieux.



Cordialement
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 À l'origine des contes : Blanche Neige

Une intéressante version revisitée du conte bien connu : crédible et réaliste, elle met à l'honneur tant l'histoire de Blanche-Neige que la genèse du conte des frères Grimm. Les dessins ne sont malheureusement pas toujours assez travaillés, ce qui entraîne un côté parfois un peu brouillon. A lire si vous aimez les contes revisités, et êtes curieux de savoir ce qu'aurait pu être l'histoire de Blanche-Neige !
Lien : http://encres-et-calames.ove..
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 À l'origine des contes : Blanche Neige

La résistance des contes ou des fables mythologiques à l’usure du temps impressionne, intrigue, ou bien encore agace. En effet les ouvrages d’art modernes, en comparaison, mettent parfois moins de deux générations à sombrer dans l’oubli. Autrement dit, les contes paraissent bénéficier de l’appui de la nature et ses lois apparemment immuables, tandis que la production moderne repose sur le caprice ou l’inconstance psychologique de l’homme.



Le symbolisme des contes, leur langage parabolique, démontre un savant humaniste de la Renaissance, est fait pour protéger le sens profond recelé par ces contes des vicissitudes du temps, mieux qu’il ne le serait par une formulation explicite. Car la société, précise ce savant, repose sur un jeu de pouvoir qui s’accommode mal de la vérité ou de la transparence. Peut passer pour véridique en société ce qui n’est en réalité que la règle du jeu. C’est particulièrement net dans les sociétés soi-disant «rationalistes», où l’équation de la technique et de la science est posée, en même temps que celle de la rhétorique et de l’art, quand bien même la technoscience n’est qu’un moyen, très limité en termes de connaissance. Dans cette configuration récente, l’homme devient alors, pour des raisons liées à la science technique, la source et le but de la science, ce qui n’est pas sans entraîner un certain nombre de paradoxes.



Il faut comprendre que l’intention artistique des contes anciens diffère radicalement de l’intention moderne, beaucoup plus «psychologisante» et centrée sur l’homme.



Philippe Bonifay et Fabrice Meddour ont tenté de faire une BD sur la genèse de «Blanche-Neige», dont les frères Grimm ont contribué à la renommée internationale en couchant sur le papier leur version au début du XIXe siècle. Bien qu’il ne soit plus inconnu de personne, après avoir marqué des contrées germaniques, bavaroise ou de Basse-Saxe (mais provenant peut-être d’Italie ou d’ailleurs), ce conte conserve un parfum de mystère ou d’énigme, ne serait-ce qu’en raison des explications diverses et contradictoires qui sont proposées de son sens caché. L’éventail de symboles déployé est en outre assez large : miroir, cercueil de verre, peigne empoisonné, sept nains...



Le scénario de Bonifay prend le parti de situer l’origine du conte dans un fait divers dramatique local, mettant aux prises une marâtre (belle-mère) et sa fille adoptive, ainsi qu’une troupe de saltimbanques comportant quelques nains, fait divers dont les frères Grimm auraient arrangé le récit. S’il est assez bien mené et servi par le dessin de F. Meddour, «gothique» sans tomber dans le kitsch, le psychodrame de Bonifay s’écarte vraisemblablement de l’origine du conte.



Parabole païenne ou chrétienne, c’est d’abord ce qu’il faut démêler afin de deviner le sens caché de «Blanche-Neige». Le christianisme, comme on peut le voir avec Shakespeare, introduit la dimension historique dans le conte ou la mythologie, puisant ses symboles dans l’apocalypse de Jean, où le Christ de la fin des temps apparaît sous la forme d’un cavalier couronné. L’explication païenne opposée serait celle d’une transposition de la lutte entre l’hiver (la marâtre) et le printemps (Blanche-Neige), et donc d’un sous-entendu équivalent de celui de la fable antique de Perséphone. Cette seconde explication est moins convaincante, car elle laisse une bonne partie du symbolisme sans explication.
Lien : http://fanzine.hautetfort.co..
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À l'origine des contes : La Barbe Bleue

Au tour de Barbe Bleue de trouver ses origines. Je n'étais pas des plus emballée au départ. Je ne suis pas fan des dessins et l'histoire de Barbe Bleue me fait peur depuis que je suis petite. Quelle idée d'inventer une telle histoire pour enfant. C'est pour cela que je l'ai lu après Blanche Neige et Pinocchio. Et bien pourtant je trouve cette BD plus réussie que les deux autres.

L'histoire originaire est creusée et même celle, secondaire, de Charles Perrault est réfléchie. Les personnages ne sont pas délaissés. Les deux jumeaux principaux sont appronfondis et détaillés. On retrouve un Charles Perrault torturé.

C'est donc une belle réussite, dommage pour les dessins malgré la très belle couverture.
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