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Critiques de Philippe Bonifay (131)
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Mon voisin le Père Noël

Georges, Noël, ça ne lui fait ni chaud ni froid. Mais lorsque, quelques jours après la fête, il découvre son voisin ivre mort dans l’escalier, sa vie bascule. Parce que, voyez-vous, ce voisin, c’est le père Noël. Leurs discussions vont faire renaître chez ces deux hommes de bien mauvais souvenirs… Georges sera-t-il à la hauteur ? Pourra-t-il devenir le nouveau père Noël ?On connaissait Philippe Bonifay par le scénario de Zoo, l’une des bandes dessinées les plus attendues de l’édition franco-belge. Avec Mon voisin le père Noël, il écrit un album d’une grande sensibilité, sans la naïveté presque inhérente aux contes de Noël. Ses personnages pudiques ne se dévoilent qu’en aparté, et leurs discussions pleines de retenue sont poignantes. Les plus beaux salauds deviennent des victimes quand ils passent par la plume du scénariste. L’album navigue sans souci entre les flash-back et le présent bien réel des deux voisins, sans perdre le lecteur, tout entier tendu vers la « révélation finale ».







Dans cette œuvre ardue, le scénariste est accompagné d’une magicienne, Béatrice Tillier. Ses Fées et Tendres Automates avaient présenté une dessinatrice virtuose au trait superbe, à tel point qu’on a parfois chuchoté, à tort, qu’elle reprendrait Sasmira. Mais elle préfère créer ses propres séries. Dans Mon voisin le père Noël, dès la première planche, tout est dit. Graphisme et couleurs sont ultra réalistes, et pourtant le dessin garde une part de rêve. Les personnages ne sont pas réellement attachants, le trait reste cliniquement précis, et ce sont les couleurs, plus ou moins chaudes, qui font toute l’émotion, la chaleur ou la cruauté de la scène.







Philippe Bonifay et Béatrice Tillier signent avec Mon voisin le père Noël un très bel album, dont le seul défaut, peut-être, est qu’il lui manque deux planches, qui rendraient la fin moins abrupte. Mais cette violence n’est-elle pas l’une des leçons de l’album ? Faire le bien autour de soi un peu tous les jours, plutôt que beaucoup une fois par an, cela semble un bon programme en cette période de résolutions pour la nouvelle année.


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Zoo - Intégrale

A la veille de la Première Guerre Mondiale, le docteur Célestin entretient comme il peut son jardin paradisiaque, avec l’aide de sa fille Manon et du sculpteur Buggy. Tous les trois accueillent Anna, une femme mutilée venue de l’Est …

Bonifay et Franck nous offre un univers d’une grande sensibilité, une bande dessinée à lire en prenant son temps.
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Zoo - Intégrale

Top ! Je suis un auteur de bandes dessinées extrêmement talentueux dont le blog C’est pour ma culture vous rebat les oreilles, c’est incroyable comme cet article manque d’originalité, à croire que l’auteur n’en a plus rien à foutre des nouveautés littéraires, je suis ?… je suis ?…

— Alan Moore ?

— Eh non, perdu, ça, c’est pour la semaine prochaine ! C’est bel et bien de Frank Pé dont nous allons parler cette semaine (eh oui, encore), avec son œuvre-phare Zoo, une trilogie scénarisée par Bonifay et aimablement réunie en intégrale par son éditeur Aire Libre, mais sans les couvertures des différents tomes (quelle indignité. Nous sommes sur le service public). Un de ces livres qu’on ne lit jamais par peur d’être déçu. Un de ces livres dont on préfère attendre le moment idéal pour réellement en saisir tout le plaisir et toute la profondeur. Et puis vient le moment où le mal-être de votre quotidien vous fait bien comprendre que ce moment ne viendra jamais, et que vous avez besoin maintenant de quelque chose qui vous redonnera un peu d’espérance en l’Humanité.

Destination donc le Zoo des Roches dans la Normandie des Années Folles, un établissement bâti dans le plus pur style Art Nouveau, sorte de jardin d’Éden où les végétaux se confondent avec l’architecture et les êtres humains avec les animaux. On y découvre Célestin, vieux médecin ayant réussi à s’en faire le patron, et dont la bonté d’âme envers les animaux n’a d’égale que celle envers sa fille adoptive ; Buggy, artiste talentueux construisant des forêts entières de sculptures que ne renierait pas Jacques Abeille ; Anna, femme sans nez suite au drame l’ayant chassé de son village de Russie et qui devra prouver au monde entier que son existence ne se résume pas à un handicap ; et bien entendu l’extraordinaire, l’inoubliable Manon, fille de Célestin et amante de Buggy, dont la joie, la fraîcheur et l’osmose avec le monde sauvage est aussi bien transmise que dans l’album-hommage où l’auteur dévoilait bon nombre d’autres dessins dont elle était l’héroïne.

Et pourtant l’espoir n’est pas toujours au rendez-vous dans Zoo : difficile de faire rentrer de l’argent dans les caisses malgré l’admiration des quelques visiteurs, la guerre menace d’éclater, et l’entretien des animaux sauvages est toujours rude. L’omniprésence du noir & blanc et du sépia vient souligner cette morosité de la vie contre laquelle se battent les quatre héros, tandis que le cadrage alterne entre de vastes tableaux pour montrer le grandiose de ce qu’ils sont parvenus à construire et des cases bien plus réduites pour montrer les évènements du quotidien et les craintes intérieures.

Ce sont donc ces personnages attachants que nous suivons à travers ces quelque 200 pages, principalement à travers une succession de tranches de vie montrant le développement de leur microcosme. Un peu comme Château-l’Attente ? Oui, sauf qu’ici on prend les sujets qui fâchent à bras le corps. La violence est montrée dans toute sa crudité, les problèmes du quotidien ne se résolvent pas toujours de façon heureuse, et quand on parle d’amour, c’est un érotisme échevelé et débordant de tendresse qui s’offre à nous. Pas de demi-mesure ici. Pas de bienveillance gratuite. Seulement un amour puissant, douloureux, croissant à mesure que se rapproche une tragédie inéluctable.

Viennent quand même se poser quelques questions politiques. Face aux militants animalistes pointant du doigt le fait que les zoos enferment des animaux pour les montrer en spectacle, l’auteur a toujours soutenu qu’il s’agissait d’un des rares endroits au monde où pouvait se tisser une véritable amitié interespèces. Facile à dire quand on n’a pas quatre pattes : ces mêmes militants soulignent que les animaux n’ont pas une aire de vie aussi vaste qu’à l’état sauvage, ce qui limite considérablement leur liberté (et je vous épargnerai l’épisode des zoos humains, de sinistre mémoire). Heureusement, si le zoo avait été remplacé par un refuge pour des animaux maltraités en cirque en attendant les transports qui pourraient les relâcher dans leur milieu d’origine, ça n’aurait pour ainsi dire rien changé à l’intrigue. Autre possible polémique : je suis un fervent admirateur des portraits de Manon, mais le fait de la voir fréquemment poser devant des animaux africains alors qu’elle est métisse me laissait craindre une certaine fétichisation. C’est nettement moins présent dans cette bande dessinée, même si son côté à la fois très mûr et très enfantin pourra peut-être faire tiquer quelques lectrices.

Je ne sais pas comment vieillira Zoo. Ce que je sais, en revanche, c’est que cet ouvrage aura réussi à m’émouvoir bien au-delà des attentes déjà élevées que j’en avais, et c’est les yeux souvent chauds et humides que j’ai tourné avec réticence les pages d’un des livres qui traitent le mieux selon moi de l’amour paternel, de l’amour en couple, du deuil, et de tant d’autres choses que je vous laisse découvrir. Je n’avais pas ressenti de telle expérience depuis mes premiers Terrence Malick et éventuellement Violet Evergarden. Autant vous dire qu’avec ça Frank Pé continue d’être pour moi un immense auteur. Décidément, je ne vais plus avoir plus grand-chose à lire de lui ; voilà ce qui arrive quand on a trop de culture…
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Pirates, tome 2 : Bonne Espérance

Les trois pirates, John, El Galio et Ambroise poursuivent leurs aventures dans le Nouveau monde. Ils rencontrent Paloma qui sauve El Galio, puis Jeanne qui leur raconte son histoire et leur propose une nouvelle aventure qui fera l'objet du tome 3.

Ce tome est agréable à lire mais ne fait pas avancer un scénario global. Peut-être chaque tome est-il finalement indépendant et cette BD plus une série qu'un feuilleton? A confirmer avec le prochain tome.
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Mon voisin le Père Noël

Quelle bonne idée de Casterman de sortir un conte de Noël juste avant les fêtes. Par contre si certaines planches apportent un côté féerique à ce one-shot, le lecteur retombe vite les pieds sur terre, dû à la noirceur du récit.



Les dessins sont splendides, avec beaucoup d’expressions sur les visages et des planches féeriques sur deux pages. L’histoire est quant à elle, assez sombre et donc en contradiction avec cette ambiance de Noël, mais cette noirceur est mélangée avec finesse aux fêtes de Noël.



Le scénario, basé sur l’origine d’un père Noël qui porte un lourd fardeau derrière sa barbe blanche, n’est pas neuf et fait fortement penser au scénario d’un autre excellent conte de Noël édité chez Soleil « Un Pas vers les Etoiles« . Par contre, à l’inverse de « Un Pas vers les Etoiles » qui avait un côté plus fantastique, ce conte si est plutôt réservé aux adultes dû à sa noirceur et son réalisme qui ont tendance à nous faire basculer vers l’effroi.



Personnellement j’aurais aimé encore une ou deux planches en plus vers la fin, même si cette fin ci colle parfaitement à ce surprenant conte de Noël qui aura sûrement le mérite de modifier fortement votre perception du père Noël.
Lien : https://brusselsboy.wordpres..
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La Trilogie noire, tome 3 : Sueur aux tripes

J'ai lu pas loin plus de mille romans noirs. Voici le meilleur de la production française, le troisième volet de la trilogie qui est très nettement supérieure au reste de l'oeuvre de Léo Malet. "Sueurs aux tripes" est l'histoire de la déchéance d'un demi-sel poursuivi par la scoumoune dans le petit monde pourri de la banlieue parisienne jusqu'au midi. Une oeuvre désespérée, misogyne et cruelle.
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Zoo, tome 2

La guerre a commencé. Comment le zoo va-t-il survivre? Surtout si Célestin, le propriétaire, décide d'aller se porter volontaire... Un médecin, cela doit aller au front, se dit-il. Mais comment prévenir Manon? Et surtout comment lui faire admettre qu'il faille vendre les splendides sculptures de Buggy pour renflouer les finances?



Pendant ce temps, Anna se dévoile peu à peu et le quatuor se soude.



Comment survivra-t-il au départ de Célestin?



Un bon album, avec son quota d'émotions, de violence, de questionnements. C'est souvent bien mené, lent et moins sculptural que le tome 1.
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Pirates, tome 2 : Bonne Espérance

Nos apprentis pirates découvrent tant bien que mal le métier. Le scénario est un peu décousu et le style des planches me laisse perplexe.
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Pirates, tome 1 : Un autre monde

Nous suivons le destin de trois personnages, un médecin, un bretteur et un officier de marine, trois rebelles en marge de l'institution. La mise en place est lente et l'intrigue assez confuse.
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John Arthur Livingstone - Le Roi des singes..

Rentrera qui veut dans ce récit, mais celui qui suivra Fabrice Meddour saura qu’il est de ces dessinateurs qui laissent certainement un peu d’eux-mêmes dans leurs albums…
Lien : http://www.bdgest.com/chroni..
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À l'origine des contes : Pinocchio

il était une fois...



une histoire pour enfant, mise en image par Disney et mondialement connue. Mais comment est née cette histoire, où Carlo Collodi a-t-il trouvé son personnage, ses idées?



Philippe Bonifay nous propose une génèse aussi belle qu'incroyablement originale. La mise en image de l'histoire par Thibaut de Rochebrune est sublime, et on se plonge littéralement dans cette histoire d'avant le conte. A la fin on n'a qu'une envie : lire Pinocchio, l'original.
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 À l'origine des contes : Blanche Neige

Les frères Grimm trouvent un livre racontant l'histoire de la jeune Otilie et s'en sont inspiré pour écrire le conte de Blanche Neige. Ainsi une troupe de cirque devient les sept nains et une belle écuyère, prostituée devient une sorcière avide de pouvoir et d'or.



Après la lecture de La barbe Bleue je me suis attaqué à Blanche Neige et je dois dire que l'histoire est tout aussi belle que la première, avec en bonus un graphisme tout aussi réaliste mais peut être mois dans le trait que dans le travail de la couleur. Cela a fait de ma lecture un vrai plaisir, même si l'histoire est triste !
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À l'origine des contes : La Barbe Bleue

A l'origine du conte de Barbe Bleue, l'histoire de deux frères jumeaux. L'un d'une grande beauté et une grande bonté, et l'autre dans l'ombre, défiguré et fou.

Ainsi, toutes femmes qu'aime Jean meurent de la main de son frère Marc, abandonné par Dieu.



J'aime beaucoup le principe de donner une origine aux contes de notre enfance. Je trouve cependant le graphisme trop travaillé, peut être trop réaliste.

L'histoire est triste et la fin est très belle, ce qui fait de cet ouvrage une bonne BD quand même.
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À l'origine des contes : Pinocchio

Une très jolie lecture, qu'on lit comme un conte de fées dans lequel on se laisse emporter...

Un plus aux magnifiques dessins et couleurs qui appellent au voyage imaginaire !
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À l'origine des contes : Pinocchio

Comment se forme une histoire dans la tête d'un écrivain ? par exemple comment Collodi a eu l'idée de ce pantin de bois dont le nez s'allonge quand il ment ? L'imaginaire fait-il tout ? Ou l'inspiration viendrait-il d'anecdotes, de phrases, de scènes de vie glanées ici où là ?

Et pourquoi pas auprès de l'attachante Louise, petite fille rêveuse qui s'inventait mille et une histoires?

Avec pour décor de fond Paris et le magnifique Opéra Garnier Louise fait la connaissance de Carlo Collodi, le futur écrivain de Pinocchio. On les voit grandir et évoluer, et surtout on voit les scènes anodines qui mises bout à bout dans l'esprit d'un écrivain vont donner naissance à ce conte pour enfant si célèbre.

Une histoire candide et touchante, illustrée par un dessin un peu naïf mais magnifique à l'image de la première de couverture tout simplement splendide. Les deux vont bien ensemble et nous livre un conte d'un conte...
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Mon voisin le Père Noël

Un conte de noël… pour adultes et pas vraiment gai sur fond de torture, de trahison, de viol, de suicide, d’exécution sommaire. Le bien (distribuer les cadeaux de Noël) peut-il racheter le mal (les fautes commises dans le passé)? Les dessins sont très détaillés, mais je n’ai pas vraiment adhéré à ce discours de « rédemption », oui, je pense qu’on peut parler de rédemption, certaines vignettes ou pleines pages jouent sur les référents des tableaux religieux classiques…
Lien : http://vdujardin.com/blog/ti..
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Mon voisin le Père Noël

Georges est un employé modèle, sans histoires, apparemment. Il rencontre un soir son voisin ivre au pied de son immeuble, il l’aide à remonter chez lui. Ce dernier lui apprend qu’il est le Père Noël. Il lui raconte sa vie et notamment pourquoi il est devenu le Père Noël : expier un faute ancienne commise pendant la guerre, une dénonciation de ses amis résistants, exécutés sous ses yeux ensuite. Être Père noël est devenu pour lui une façon d’expier ses fautes, de vivre à l’abri de ses remords, de soulager sa conscience.

Georges rentre chez lui un peu secoué. Des cauchemars le réveillent. Georges n’est pas l’homme tranquille qu’il laisse paraître. Et s’il avait lui aussi une faute à expier ? Aurait-il besoin d’apaiser sa conscience ?

Un Père Noël proche de la retraite, une place à prendre, peut-être ? Encore faut-il qu’il règle quelques dernières affaires...

Mais le Père Noël est bien la dernière personne en qui on peut avoir confiance...



Une BD d’une profonde cruauté, aussi cynique que le Père Noël...

Un régal toutefois !
Lien : http://legenepietlargousier...
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Zoo, tome 2

Nous retrouvons Célestin, le médecin propriétaire du zoo, Anna, devenue gouvernante du domaine, Buggy et ses sculptures et Manon toujours aussi « nature ».



Bien qu'il aborde les horreurs de la guerre, notamment avec la réquisition du docteur pour aller soigner les blessés et la crise existentielle de Buggy face à toute cette mort, j'ai trouvé ce volume moins effrayant (et moins crû également).



Le zoo est représenté comme un Paradis, une oasis en temps de guerre, mais les fonds commencent à manquer et Buggy doit se résoudre à vendre certaines sculptures au grand désespoir de Manon.


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Zoo, tome 1

Le prologue a cette histoire semble se passer en Russie avec une légende selon laquelle une créature à laquelle on arrache le nez perd son âme.



Le récit débute ensuite dans une ville vers 1900 où les personnages principaux un peu excentriques vivent à l'abri d'un grand parc transformé en zoo. Le vieux médecin, sa fille adoptive très « nature » et son amant le sculpteur Buggy. Ils vont accueillir parmi eux une femme russe défigurée...


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Zoo - Intégrale

Frank Pe est décidément un auteur atypique. Cet opus est une nouvelle preuve de sa façon de croquer un quelque chose de la vie que tout le monde ne parvient pas à saisir. C'est tendre et beau, c'est cruel et dur. C'est la vie, tout simplement.



Le dessin est vraiment excellent, je ne pourrais pas en dire grand chose d'autre. La lumière des cases, les traits, l'ambiance, les couleurs, tout donne une atmosphère au récit et nous plonge véritablement dans ce zoo atypique. C'est le genre de dessin qui vous donne la sensation d'une atmosphère plutôt que d'un dessin. Je m'en rappelle encore comme une plongée dans un autre univers.



La grande force de cette BD est, selon moi, les personnages : Frank Pé nous a sorti quelques personnages marquants, à la fois touchants dans leurs humanité (souvent blessés), et en même temps très caractéristiques. Il y a une vie propre à chacun, une façon d'être qui confère au réalisme. Je croirais volontiers qu'il s'agit de personnages réels, tant ils m'ont parus vivants durant ma lecture.

Ajoutons évidemment l'histoire, simple mais efficace. Pas de grande révélation ou de mystères qui planent, juste des vies en marge d'une société qui va brusquement se briser. L'ombre d'une guerre plane sur la BD, et le récit a cette touche de calme avant la tempête, de début de fin.



Je range cette BD dans l'étagère des BD d'ambiances, car c'est vraiment une fenêtre sur un autre monde, qui nous happe et nous envoute tout au long des planches. J'ai vraiment beaucoup apprécié cette lecture qui fut charmante, dans le sens de charmer. Si vous ne connaissez pas, je vous recommande de faire un tour dans ce Zoo bien particulier.
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