On retrouve dans cette bande-dessinée l'univers sombre et triste du roman de Charles Dickens.
Evidemment, un lecteur du roman trouvera la bande dessinée trop succincte, peu développée et décevante comme lorsqu'on va voir l'adaptation cinématographique d'un roman.
Toutefois, cet ouvrage peut-être une bonne introduction à l'univers dickensien, pour les petits lecteurs.
Les dessins sont soignés, notamment les visages, et, paradoxalement, on a l'impression que certains personnages changent de visages d'une page à l'autre: un peu déstabilisant !
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Lecture dans le cadre de notre bookclub de mars 2022 : "les robinsonnades", je me suis penchée sur cette série de 3 BD adaptée de l'oeuvre éponyme de Jules Verne.
La BD étale encore de la violence sans état d'âme.
Dernier tome de cette trilogie, ce volume marque la fin du combat avec les pirates (les enfants : 1; les méchants : 0 !) et le retour à la civilisation.
On se perd un peu dans la lutte pirates-enfants, un peu brouillonne, étirée... A l'inverse, et à mon grand regret, j'ai trouvé le "retour" expédié, bâclé en deux pages: barque réparée, steamer croisé, tout le monde retrouve ses parents, et hop : Au revoir merci, Bonnes gens !
finalement la trilogie a donné la part belle aux affrontements entre les enfants et les pirates, et cela m'a déçue !
Les dessins sont cependant très réussis.
Je reste moins fan du traitement de l'histoire. J'ai lu le roman il doit y avoir au moins 30 ans, je n'en ai qu'un faible souvenir, une "robinsonnade" sans rien d'exceptionnel. Je regrette qu'une adaptation récente n'ait pas choisie de donner une dimension plus "moderne" à l'histoire c'est-à-dire donner une épaisseur psychologique à la situation et aux personnages, au lieu de rester au plus bas, côté combats/manichéisme/pan pan pan t'es mort !
bref, je suis finalement déçue.
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Lecture dans le cadre de notre bookclub de mars 2022 : "les robinsonnades", je me suis penchée sur cette série de 3 BD adaptée de l'oeuvre éponyme de Jules Verne.
La BD s'adresse à des enfants, mais je dirais plutôt des grands ados, car il y a quand même un peu de violence sans état d'âme.
Ce deuxième tome montre une autre étape dans l'évolution de nos naufragés : attendre ou trouver un moyen de partir? la réflexion est mise entre parenthèses par l'arrivée impromptue d'un bateau qui finalement ne sera pas leur planche de salut ! cette fois, la vie des naufragés prend des allures belliqueuses : il s'agit de tuer pour ne pas être tués. Et nos "bambins" n'ont pas d'états d'âme ! Le récit s'accélère, l'histoire et les personnages s'étoffent.
Je regrette cette montée de violence cependant ...
en avant pour la dernière étape !
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Après avoir résolu l’affaire FutureGen qui exploitait les paysans argentins, Thomas Silane retrouve la société malfaisante en Afrique où elle a montée un laboratoire de recherche pharmaceutique. Thomas va infiltrée ce laboratoire pour y trouver des réponses et peut-être celles de la disparition de ses parents...
L’intrigue sur la disparition des parents de Thomas prends le pas sur l’enquête de Silane, notamment avec ces étranges anges gardiens au crâne rasé... le suspense est bien développé dans cet avant dernier album en espérant que la conclusion soit à la hauteur du mystère généré par le récit.
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Thomas Silane et ses amis poursuivent leur enquête qui les mène jusqu’à une entreprise « Monsoto » encore plus néfaste (quoique la réalité rejoint parfois malheureusement la fiction).
L’histoire est intéressante, même si je trouve que Thomas Silane a de nouveau beaucoup trop de chances face à un ennemi encore très puissant. Il flirt avec le danger presque consciemment, bon c’est le style de la BD, mais c’est parfois un peu trop tiré par les cheveux.
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Thomas et Irina se retrouvent au Brésil pour enquêter sur la disparition de ses parents. Mais ils vont tombé sur une affaire bien plus grave de meurtres plutôt sordides...
Les albums de Thomas Silane se suivent et ne se ressemblent pas. Après un album plein d’action et de fusillade, on se retrouve avec un épisode très policier sur une affaire de meurtres sordides. Je suis un peu moins fan mais cela reste très plaisant à suivre. Même si l’album présente moins d’action, il n’en reste pas moins énergique.
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Fin de ce cycle où Silane est au prise avec un mafioso tchétchène.
Beaucoup d'action et de fusillades dans cet album où Silane est presque au second plan. L'appareil photo reste au coeur d'un mystère de plus en plus intriguant. J'ai eu peur avec la conclusion de l'album (enfin à l'antépénultième planche) mais le côté fantastique, et fil rouge de la série, reste entier.
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L’enquête continue sur le « tueur de Noël » et Thomas Silane est de plus en plus menacé...mais il n’est pas bon non plu d’être une connaissance du journaliste !
Une enquête toujours palpitante sur le tueur en série qui fait de plus en plus de victimes. Un album qui clôturera l’enquête et qui n’avancera, pas contre, pas trop sur la mort des parents de Thomas.
J’aime bien le ton et le rythme de la BD même si le personnage principale me semble trop sur de lui, trop fort et sans émotion (Malgré une scène extrêmement tragique).
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Un tueur en série sévit dans la ville en tuant des gens au hasard avec une toxine. La panique gagne petit à petit la population, les victimes augmentent et il devient urgent de trouver le meurtrier !
L’enquête conjointe du journaliste, Thomas Silane, et de la police est intéressante avec une intrigue plutôt bonne et un suspense bien entretenue.
Ce second tome est plus plaisant notamment grâce à un personnage principal plus à sa place et moins téméraire et donc plus réaliste.
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dans ce tome, l'action commence vraiment, les naufragés se sont installés et ont pris leurs marques dans ce nouvel environnement, et on sent planer une odeur de danger.... Dommage que ça s'arrête juste au moment où ça devient intéressant....
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Suite a un naufrage , une poignée d'enfants de 8 à 13 ans se retrouvent seuls sur une île. Peu à peu , ils apprennent à se débrouiller.
Tout le long de l'album, j'ai eu du mal à réaliser que les naufragés étaient si jeunes , pour deux raisons :
la première purement personnelle et inintéressante, c'est que la maman poule que je suis n'imagine pas mon fils, dans une situation similaire , capable de se comporter comme un quasi adulte (bien qu'à une époque les enfants de 8 ans n'étaient déjà plus des enfants).
La deuxième raison concerne les graphismes de l'album. J'ai trouvé que les héros n'avaient pas des traits enfantins, jeunes certes, mais plutôt adolescents.
Mais ce n'est pas gênant pour apprécier la lecture de cette adaptation du roman de Jules Verne, pour l'instant plutôt réussie. J'ai envie de lire la suite.
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Adaptation du roman de Jules Verne, Deux ans de vacances, le format BD est idéal pour ceux qui comme moi ne liront (sûrement) jamais le roman mais qui souhaitent tout de même en connaître la teneur.
En 1860, quatorze enfants âgés de 8 à 14 ans, élèves de la pension Chairman à Auckland en Nouvelle-Zélande se préparent à partir en voyage à bord d'un schooner. La vieille du départ, alors qu'ils passent la nuit sur le bateau, les amarres se détachent et les voilà seuls à la dérive dans les mers du Sud. Ayant réussi à accoster sur une île, ils organisent peu à peu leur vie en attendant d'hypothétiques secours.
La critique majeure que l'on peut faire à cette histoire c'est qu'il n'y a aucune dimension psychologique. Malgré leurs jeunes âges les enfants savent absolument tout faire : naviguer, chasser, pêcher, démembrer un bateau pour en faire une cabane, capturer des animaux sauvages pour créer une ferme, récupérer la graisse des phoques (la scène du massacre des phoques est atroce), ... Bref ils n'ont absolument aucun problème à vivre sur cette île. On pourrait quasiment les croire en colonie de vacances... Concernant la vie du groupe, en dehors de quelques petites tension il n'y a absolument aucun conflit entre les enfants. Chacun fait son boulot sans broncher et tout le monde est heureux. Bref il ne se passe rien d'intéressant. Tout ça est un peu trop angélique.
Du côté de la BD en elle--même, le dessin et les couleurs sont plaisants. Les dialogues ont été modernisés afin de rendre la lecture plus aisée pour des jeunes d'aujourd'hui. L'ensemble est agréable à lire même si l'histoire n'est pas palpitante.
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J'adore et j'adorerai toujours le King. Pou son style, son visage et sa musique. Ce roman graphique fait un résumé de toute son existence et j'ai plongé dedans sans hésitation.
Des dessins presque flous qui en deviennent vivants sont l'essence de ce livre qui retrace l'histoire de la vie d'Elvis, de ses hauts et de ses bas, de ses albums et de ses films, de ses amours et de ses déceptions.
Mais ce n'est pas uniquement d'Elvis dont il est question ici, même si ce livre lui est clairement consacré, il concerne également les autres chanteurs, plus ou moins connus, qui lui ont été contemporains.
Tous les titres, des films comme des albums ou des chansons produits lors de la vie courte mais très créative du King sont cités ici. Cela donne un style un peu liste ou résumé un peu trop professionnel à mon goût, mais les images compensent largement ce défaut.
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Lola Bogota, c'est un hommage en bd au cinéma d'Audiard, aux gueules de ciné comme Ventura, Blier, Constantin et Venantini, et aux films comme les tontons flingueurs ou les barbouzes. Les scénarios ne volent pas très haut, mais on cherche les références et les clins d'oeil dans chaque planche.
Les dialogues sont souvent savoureux, et les répliquent cinglent comme de la mitraille !
Du bonheur pour les cinéphiles nostalgiques comme moi.
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Je suis très déçu par ce livre des images seulement en noir et blanc, ça ne vaut pas le coup de le lire.
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La relation de la vie de Charlemagne est une suite d'intrigues, de complots et de guerres. Chronologique et embrouillée. C'est vrai que les patronymes des protagonistes n'aide pas pour s'y retrouver. Quelques passages qu'on sent obligés pour les mots associés au règne de Charlemagne : école, Roland, missi dominici. Pas de synthèse, ni de bilan de son règne, ni de mise en perspective, ce qui est dommage pour un ouvrage qui se veut pédagogique. Le dessin est médiocre. Seul le dossier à la fin de l'album sauve un peu l'ensemble.
C'est étonnant que Le Monde se soit associé à ce projet dont le coût est exorbitant (près de 600 euros pour la collection complète).
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