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Critiques de Philippe Chanoinat (139)
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Les aventures de Raoul Fracassin, tome 1 : ..

Raoul Fracassin, espion-ou contre-espion- français a les traits du regretté lino Ventura.

Tous les principaux protagonistes de cette bd, ont eux aussi le physique toujours bien reconnaissable d'acteurs français, on retrouve donc : Bernard Blier, Francis Blanche, Michel Constantin...

Vous l'aurez, je l'espère, compris "Les flingueurs", est un hommage (appuyé) aux films dialogués par Michel Audiard tels que "Les tontons flingueurs", "Les barbouzes", ou "Ne nous fâchons pas !".

Si les caricatures sont réussies, le dessin s'avère parfois un peu maladroit, quant au scénario et au dialogue, il n'égalent pas leurs modèles.

Reste une lecture sympathique, à recommander aux amateurs des films de Lautner qui devraient y trouver leur compte (avec un peu d'indulgence) les autres ma foi...
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Thomas Silane, Tome 2 : Le tueur de Noël

Le tome 2 des enquêtes du journaliste Thomas Silane nous entraîne cette fois sur les traces d'un tueur en série qui, en pleine période des achats de Noël, empoisonne, au hasard, les passants. Le commissaire Merlon a la pression de ses supérieurs d'autant que les meurtres ne s'arrêtent pas là, le tueur fait de plus en plus de ravages. Thomas Silane suit cette affaire de près, aider en cela de son appareil photo mystérieux.

Les aventures de Thomas Silane se suivent avec plaisir et cet épisode, qui court sur deux tomes. Le scénario est prenant et il est difficile de poser la BD tant on voudrait connaître la suite de l'histoire. D'autant que parallèlement Thomas Silane recherche toujours la vérité sur la disparition de ses parents alors que sa sœur et lui étaient enfants.
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Les démons des Carpathes, Tome 3 : Les legion..

Une vraie déception avec ce T3, confus, sans réelle cohérence et qui reprend les mêmes bémols que les deux suivants pour le dessin.

La multitude de personnages ne fait que croître accentuant le côté brouillon du scénario.

Au final il devient plus facile de comprendre pourquoi cette trilogie n’a effectivement pas rencontré son public.
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Le réseau Mirabelle

Cette BD parodique, pleine de caricatures d'acteurs célèbres, est une variation humoristique autour de l'action de la résistance et des commandos alliés pendant la seconde guerre mondiale. Le contexte très franchouillard s'inscrit dans la veine de Papy fait de résistance. Le groupe de GI tueurs parachutés en France sort tout droit des 12 salopards (avec comme acteurs les caricatures de Eastwood et Van Cleef notamment). Les scènes finales dans le château reprennent les cadrages de Tarentino dans Inglorious basterds. Bref, ça pétarade, sans se prendre au sérieux, tout en étant un hommage au septième art.
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De Funès et Bourvil : Deux corniauds en vadro..

"Deux corniauds en vadrouille", un titre bien trouvé pour réunir dans une bande dessinée, à travers deux comédies cultes du patrimoine cinématographique français, deux monstres du grand écran. Arrêt sur image sur la mine ahurie de Bourvil, zoom sur les tics nerveux de De Funès, non pas à travers les petites bulles d'une BD classique mais version pleine page. La caricature des personnages, sous le trait de crayon de Da Costa, prend toute son ampleur. On y retrouve des scènes inoubliables extraites de chacun des deux films, par exemple celle de la douche dans "Le corniaud" ou celle des bains turcs de "La grande vadrouille".

Question texte, la biographie (réelle) des deux célèbres acteurs côtoie celle beaucoup plus imagée des différents protagonistes de chaque film.



Deux petits regrets : les planches auraient été (c'est mon modeste avis d'amateur totalement inculte en BD), plus fun en couleur à l'image de la première de couverture et dans "La grande Vadrouille", il me manque en illustration le personnage cultissime de la religieuse. Malgré cela, c'est un album superbe en hommage à ces deux grandes figures du cinéma français et je vous jure que lorsque ces deux films repasseront à la télé pour la trente-cinquième fois (ou plus) et bien je serai devant mon écran, riant toujours devant leurs mimiques que je connais par cœur.



Merci à Babelio et aux Editions Jungle pour ce magnifique cadeau ! 16/20

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De Funès et Bourvil : Deux corniauds en vadro..

Voilà une BD publiée spécialement à l'occasion le 31 juillet prochain, du 100ème anniversaire de Louis de Funès ( voir ma chronique sur l'acteur ici même).



« Deux corniauds en vadrouille ! » paru aux éditions Jungle rend hommage à deux acteurs irremplaçables, De Funès, donc et l'autre acteur comique à qui l'on associe forcément, le fameux Bourvil, acteurs de deux comédies myhtiques du cinéma français, toutes deux réalisées par Gérard Oury : La Grande Vadrouille et Le Corniaud.

Voilà un bel album, bien présenté et particulièrement soigné, notamment au niveau des illustrations. A cet effet, le caricaturiste Charles Da Costa nous livre de bien belles caricatures, en noir et blanc, particulièrement expressives, extraites de ces deux longs métrages qui font assurément partie du patrimoine du cinéma français .



Les textes de Philippe Chanoinat accompagnants ces caricatures sont également bien dans le ton du film : originaux, fantaisiste, burlesques, légers.

Le tout est drôle et plaisant, et donne assurément envie de se replonger dans ces deux films, qui bien, que diffusés très régulièrement à la TV, n'arrive pas à nous lasser...
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Les démons des Carpathes, tome 2 : Le mangeur..

Alors que le comte Brasov et ses créatures maudites à bord de son zeppelin ont pris la direction de la Hongrie, Mulligan, Mackinlay et Conan Doyle sont toujours retenus prisonniers en Transylvanie dans le château du comte Brasov.



A Vienne, une semaine d’horreur laisse 237 cadavres tous atrocement mutilés par des prédateurs différents. Puis vient le tout de la Suisse, de Paris.



La découverte d’une machine à remonter le temps redonne de l’espoir à nos trois prisonniers jusqu’à ce qu’un drame supplémentaire s’abatte sur eux : la mort de Patrick Mulligan venu rejoindre son père mais abattu par méprise par Mackinlay.



Ce T2 s’achève sur la teleportation de Mulligan et Mackinlay vers l’Angleterre pour tenter d’arrêter Brasov.



Même constat dans ce T2 que pour le T1. Un côté fantastique parfois confus et un dessin peu enclin à faciliter la distinction entre les personnages. Mais la lecture du T3 permettra de voir si la persévérance est récompensée !!!
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Les Tontons : Eparpillés façon puzzle

Le bouquin qui caresse le fan, celui qui a vu le film plus de 10 fois et est capable de réciter les dialogues par coeur... dans le sens du poil.

A part ca rien de neuf, si ce n'est des dessins savoureux, calqués sur les plans du film.

Les CV des personnages sont assez pauvres, et auraient pu être beaucoup plus créatifs. Si on ne connait pas certains personnages très secondaires on peut même ne pas totalement s'y retrouver... mais je n'ai vu le film que 4 fois

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Thomas Silane, Tome 6 : Libérations

Libérations, tome 6 des aventures de Thomas Silane sonne le glas de l'histoire tchétchène. Irina va-t-elle retrouver ses parents, sont-ils toujours en vie, le pouvoir en place va-t-il encore gagner et enfin, l'histoire entre Irina et Thomas va-t-elle se conclure dans ces contrées glaciales. C'est ce que cet album va nous faire découvrir dans un déluge de feu, de combats sanglants et toujours le mystère du fameux appareil photo qui plane en fil rouge, pourquoi est-il si important aux yeux de mystérieux individus.
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Les archives secrètes de Sherlock Holmes, tom..

Une fois encore, avec cet album, on part sur un scénario de bon aloi et pas trop mal mené.



Les auteurs sont partis de faits historiques comme la révolte des cipayes ou la lutte contre les thugs et construisent une histoire qui tient la route, même si parfois, on perd un peu le fil rouge. L'aspect scénaristique est tout cas selon moi l'atout majeur de l'album.



Les dessins ne sont pas à la hauteur de l'histoire. Les personnages sont souvent grimaçants et on peine à les reconnaître d'une case à l'autre, sans parler des costumes qui évoluent également d'une case à l'autre. Cela traduit un manque d'attention du dessinateur, ce que démontre aussi les erreurs d'attribution des dialogues à certains personnages au travers des phylactères des bulles.



Le lettrage est également défaillant avec des fautes d'accord, de grammaire ou d'orthographe. Même constat donc que pour le premier album de la série sur ce plan, qui s'était un peu atténué dans le second et revient de manière plus soutenue dans le troisième.



La maison d'édition n'a pas de relecteur ?



Mis à part ces défauts qui ne sont quand même pas minces, l'histoire m'a bien plu.
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Les archives secrètes de Sherlock Holmes, tom..

Cet album est surtout intéressant par le scénario qu'il développe. Le scénariste est en effet un très bon connaisseur du canon Holmésien et il parvient à inscrire son histoire dans la trame des roman de Conan Doyle.



L'ambiance est plutôt fidèle à celle du maître et c'est aussi un côté fort plaisant.



C'est un album un peu bavard, mais cela ne me gêne pas plus que ça. On est dans la tradition d'un E . P. Jacobs de ce côté, mais en moins doué. encore faut-il quand on se lance dans un BD à texte que ce dernier soit expurgé des fautes d'orthographes, ce qui n'est pas le cas. La maison d'édition n'a pas de relecteur ???



Côté graphisme, il y a quand même pas mal d'imperfections pour ne pas parler de défauts. On peine parfois à reconnaître les personnages d'une cas à l'autre et ils ont des allures assez grimaçantes. Le chien fait un peu jouet en bois tant il manque de fluidité et de naturel.
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Thomas Silane, tome 4 : Objectifs

De retour d'Ecosse où il est parti sur les traces de ses parents disparus, Thomas Silane se fait dérober son fameux appareil photo qu'il porte néligemment à l'épaule. Sa voleuse lui échappe et avec elle le pouvoir de ce mystérieux cadeau qui lui permettait de faire revivre les scènes de crimes et aidant le journaliste et la police à régler un certain nombre d'affaires.

Mais cette jolie blonde n'est pas n'importe qui, elle est la maîtresse d'un certain Mélichev un puissant parrain de la mafia tchétchène.

Dans ce quatrième tome, les aventures du journaliste Thomas Silane prennent une nouvelle envergure. Sa rencontre fortuite avec la jeune Irina Vérinian va se montrer beaucoup plus dangreuse qu'il n'y parait et entraîner le journaliste dans une affaire dont il est loin d'imaginer les conséquenses.

De plus en plus prenant, les auteurs de cette bande dessinée, font monter la pression et c'est avec délice que l'on prend, à chaque nouvelle fois, le tome suivant.
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Deux ans de vacances, tome 3

Dernier volet de cette trilogie. L’histoire dans l’ensemble est intéressante mais j’ai trouvé la fin un peu bâclée. Dans la majeure partie de la bande dessinée l’affrontement entre les enfants et les pirates est détaillé mais hélas le dénouement est trop succinct et nous laisse sur notre faim. En effet, nous ne savons pas ce que deviennent les enfants à la suite de leur sauvetage.
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Deux ans de vacances, tome 2

Deuxième volet de cette trilogie. Dans ce tome les tensions entre les enfants sont palpables et le groupe se sépare en deux. Tout parait bien se passer jusqu’à l’arrivé des pirates. Enfin, un peu d’action. J’aime autant le graphisme et passe toujours un bon moment de lecture.
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Deux ans de vacances, tome 1

Je n’ai jamais lu de Jules Verne et je suis tombée par hasard sur cette bande dessinée en trois volumes au festival BD d’Hautvillers et j’ai craqué. J’ai trouvé le récit assez intéressant. Le petit bémol c’est que les enfants semblent ne rien ressentir ni peur, ni crainte sachant que le plus vieux à 14 ans et le plus jeune 8 ans à peine débarqué ils savent déjà se débrouiller tout seul. Sinon les dessins et la mise en couleur sont géniaux et j’ai apprécié ma lecture.
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Les archives secrètes de Sherlock Holmes, tom..

Dans cette série, les scénarios sont plutôt qualitatif et dans cet album, c'est une nouvelle fois le cas.



On se demande où va nous conduire cette enquête autour de meurtres reprenant des évènements historiques.



L'alliance de circonstance entre Holmes et Moriarty est également une bonne trouvaille.



La maison d'édition semble plus soucieuse de livrer un texte expurgé des fautes d'orthographes.



Par contre, le graphisme laisse encore à désirer avec des personnages dont les allures et les visages sont mal travaillés et que l'on peine à reconnaître d'une case à l'autre.
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Elvis

Un album graphique pour évoquer la vie du King, qui attendait dans ma PAL depuis un bon moment... les illustrations sont magnifiques, de même que les couleurs. Le texte en revanche, peu présent, m'a paru plutôt faible, purement factuel, ne parvenant pas à donner de chair ou d'émotion au récit.



Au final, cela donne un album visuellement très réussi, retraçant fidèlement a priori (je ne suis pas un immense connaisseur du King...) les principaux moments de la vie d'Elvis (en occultant un peu les aspects plus "sulfureux"). Mais un album très appliqué, se contentant de narrer les faits, sans parvenir à donner à mon sens de la vie au récit...
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Les archives secrètes de Sherlock Holmes, tom..

Ah, une suite à l’aventure du "Chien des Baskerville", m’étais-je dis en me frottant les mains devant la bande dessinée.



Il y a un os…



Une suite, oui, et une bonne suite, voilà pour le positif.



Le scénariste s’est creusé les méninges et son histoire tient debout, avec juste un soupçon de faux surnaturel et des cadavres comme s’il en pleuvait. De quoi me satisfaire.



C’est pas là qu’est l’os.



Tous les personnages canoniques sont présents, hormis les Barrymore, qui sont partis vendre des bicyclettes…



Mortimer, Henry Baskerville, l’ex-madame Stapleton, Beryl (avec un polichinelle dans le tiroir) devenue madame Baskerville, Frankland et sa fille, Perkins, le toutou, Mycroft, madame Hudson, le flacon de la solution à 7%, le pénitencier de Dartmoor et le grand bourbier de Grimpen.



Oui, tout le monde est là. Manque personne à l’appel. Et l’os, il est où ?



Ben, l’os, il se trouve dans le dessin, encore le dessin et toujours le dessin. Lui, il gâche le scénario comme ce n’est pas possible. Voilà le premier point négatif de cette bande dessinée et croyez-moi, c’est là qu’est l’os !



Holmes et Watson sont mal fichus, donnant l’impression que leurs visages sont tordus, celui de Holmes change en deux cases, les autres sont mal fichus, mal dessinés eux aussi.



Pourquoi, lorsque le personnage est étonné, lui dessiner des tas de petites virgules blanches au-dessus de la tête ?? C’est moche et ça ne sert à rien !



Quant aux dessins du chien maudit… Carramba, encore raté !



Damned, n’y a-t-il pas sur cette fichue terre un dessinateur qui serait capable de dessiner un vrai chien qui fasse peur et pas un truc à quatre pattes qui ne ressemble à rien ???



Ou mieux, ne pas le dessiner du tout mais le laisser soupçonner…



Ajouté aux dessins assez sommaires des décors et des personnages vraiment mal fait, cela gâche un peu le bon scénario.



Mais l’autre os, le gros fémur, lui il est dans la relecture… qui n’a sans doute pas eu lieu car il y a moult "fôte dotografffe" ou erreur de calcul.



Ainsi, à la première page on parle de "août 1897", la page suivante il est noté "Trois mois plus tard, le 12 novembre 1894". Oh purée ! 3 mois plus tard et on retranche trois ans ?



Un plus qui devient un moins ? C’était pas dans les équations à une inconnue, qu'on changeait de signe, quand on changeait de côté ??



Niveau fautes d’orthographes, c’est assez violent, quasi une faute par page (et elles m’ont fait mal aux yeux), on a aussi des mots qui disparaissent dans des phrases…



Dans mes souvenirs, un membre du forum de la SSHF les avait toutes comptées et il arrivait à plus de 40 pour un album de 47 pages à 14,50€ chez FN**.



Je ne sais pas si tout ceci fut corrigé pour les éditions réimprimées après, mais bon, c’était quand même fort de café.



Autres soucis, la surcharge de phylactères (les bulles) ! On a souvent droit à d’énormes pavés de texte rendant la case tellement chargée que le lettreur a dû réduire la taille de la police pour pouvoir tout entrer dans les cadres.



A contrario on a aussi régulièrement des cadres énormes avec juste deux bouts de phrases dedans, avec tout plein de blanc entourant les mots.



D’où un réel déséquilibre dans une page et un côté très laborieux dans la lecture. Une aération du récit aurait été un plus et une relecture aurait aussi permis d’évacuer des détails qui n’ont pas grand-chose à voir avec l’intrigue, le rendant ainsi plus facile à suivre.



Pour le scénario, l’auteur revisite un peu le livre original, puisque sa fin doit s’accommoder à la sauce qu’il nous a mitonnée, mais, malgré tout, elle reste plausible.



Il a le mérite de m’avoir surpris avec son final. Même si j’avais le nom du coupable, je n’avais pas tout résolu, loin de là.



Dommage que les dessins merdiques, les erreurs flagrantes, la surcharge des bulles et l’orthographe catastrophique fassent capoter l’œuvre…



Les dessins ne sont pas un délice, hélas, c’est là qu’est l’os (petit arrangement de la phrase de la "Grande Vadrouille" : Il n’y a pas d’hélice, hélas. C’est là qu’est l’os).



Un album qui manque franchement de finition et qui donne l’impression d’avoir été bouclé un peu trop vite, alors que qu’il possède une bonne intrigue et qu’elle est bien menée en plus.


Lien : https://thecanniballecteur.w..
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La Dernière Chevauchée, tome 1 : Black Gold

Non seulement, je n'ai pas aimé le dessin mais également le scénario. Le graphisme est vieillot et indigeste digne de la bd à grand-papa. Les dialogues se veulent jubilatoires mais ne font pas mouche. C'est comme un tir de pistolet mouillé.



Certes, c'est un western sanglant où l'hémoglobine coule à flot mais il manque l'essentiel: un scénario passionnant qui nous tiendrait en haleine. C'est un peu comme ces films bourrés d'effet spéciaux où il manque une intrigue et un peu d'intelligence.



C'est très loin de mon western culte préféré à savoir « Bouncer » qui exploite au mieux la violence. Pour une certaine ambiance, je laisse 2 étoiles mais bon, je suis très généreux.
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Les mystères de Whitechapel, tome 1 : Terreur..

Le récit commence dans les montagnes du Cachemire, puis, sans souffrir du jet-lag, on rejoint le Cambridgeshire, où Holmes rend visite à un ancien inspecteur du Yard, sir Henry Chapman, laissant les moines du Cachemire là où ils sont…



Holmes est affublé d’une horrible veste de tweed qui ne lui va pas du tout et il a un caractère de cochon, traitant Watson d’apothicaire, disant que s’il préfère son existence de charlatan, grand bien lui fasse et donnant à son épouse les termes d’harpie acariâtre…



Mais quelle mauvaise éducation ! Ce n’est pas du Holmes, ça. Certes, le mariage de Watson l’a dépité, mais là, on dépasse toutes les bornes des limites. Bon, continuons et ronchonnons sur un autre sujet que Holmes.



Dès le commencement de la lecture, la patte du dessinateur est reconnaissable : petits nuages blancs devant les personnages pour symboliser la buée, neige qui tombe mais rien ne se fixe dans les décors, petits postillons blancs au-dessus des têtes pour accentuer l’étonnement,… Je suis en terrain connu.



Un détail dans la mise en page m’a dérouté. En principe, on lit de gauche à droite…



J’étais toujours à la première page, aux deux dernières rangées de cette planche et, en passant d’une case à l’autre, j’ai eu l’horrible sensation que l’on avait oublié d’insérer une scène. Brutalement, on se retrouvait avec l’Anglais mort et plus loin, avec son guide qui tirait dessus… Heu ? Allo ?



Un puzzle pour les lecteurs ? Abus de Guinness ? Non, juste un changement de sens de lecture de cases une fois que l’on arrive en bas de la planche : faut lire de haut en bas ! [voir illustrations sur mon blog]



Depuis quand utilise-t-on ce procédé alors que les cases sont toutes de mêmes dimensions et que leur disposition n’impliquent pas de passer par une lecture de haut en bas ??



Si l’une des vignettes avait été plus large, comme illustré ci-dessous [voir illustrations sur mon blog], c’est normal, on le fait instinctivement… Mais comme les autres pages, non, ce n'est pas un sens de lecture habituel.



On recommencera le même procédé pour les pages suivantes (pas toutes, ouf) : dès les deux dernières rangées, fallait lire de haut en bas… Déroutant !



Anybref… Il y a du mystère et des meurtres, mais attention, ceci n’est pas une enquête de Sherlock Holmes, qu’on voit brièvement au début, mais d’un disciple qu’il a formé, Sir Henry Chapman, ancien inspecteur au Yard et pourvu d’une cervelle.



Comme dans "La marque de Kâli" (lue mais pas encore critiquée), les crimes qui ont lieu en Angleterre sont de la main d’un assassin portant un turban et les assassinés ont tous vécu aux Indes (sujet inépuisable) à un moment donné.



Comme toujours, on a une bonne vieille malédiction en provenance des Indes. Jusque-là, ça allait plus ou moins pour le scénario (la mise en page, elle, était vouée aux gémonies depuis la première page).



Par contre, j’ai sauté hors de mon fauteuil de bureau lorsque j’ai lu, dans un bandeau, que 5 prostituées avaient été tuées par Jack l’Éventreur en 1884… Heu ?? C'est en 1888 ! La faute est grave. Tellement énorme que je suis restée bloquée dessus durant un long moment, à tel point que le nom de pub a fait tilt ensuite (The hound of Baskerville).



L’enquête progressait bien, sir Henry Chapman n’est pas Holmes mais il se débrouillait bien et avait déjà soulevé des points importants que les hommes du Yard n’avait pas vu, tout pressés qu’ils étaient de coller ces horribles meurtres à un Hindou.



Puis j’ai commencé à hausser un sourcil… J’avais eu des soupçons, vu « quelle » institution semblait être impliquée dans tout ça, mais là, j’aurai aimé échapper à ce truc qui marche mille fois mieux avec Indiana Jones qu’avec un disciple de Holmes.



Mais bon, je laisse couler, le Méchant avait des airs de Moriarty sans être lui et ça faisait du bien d’en avoir un autre qui ressemblait à un gentleman. Là où tout s’est effondré, c’est dans le final… Non, non, non. Faut pas pousser bobonne dans les orties, surtout quand elle est en string.



Restons dans du terre à terre, dans des crimes normaux sans touche ésotérique ou… [No Spolier]. Là, on a touché le fond de la piscine, sans petit pull bleu marine…



On avait bien commencé, scénaristiquement parlant, et puis ça a fait pchiiiitttt avec le côté ésotérique vers laquelle l’affaire a basculé et la touche fantastique qui était de trop.



Si cette personne était bien celle que Holmes pensait qu’elle était, toutes ces simagrées étaient inutiles puisque omnisciente de par sa nature.



Mais ceci n’est que mon avis, il y a à boire et à manger pour tous les lecteurs/trices et certains y trouveront peut-être leur compte et leur plaisir. Moi pas.


Lien : https://thecanniballecteur.w..
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