Philippe Chanoinat

Le premier volume de la collection « Histoire de la France en bande dessinée » revient sur la construction de l’empire carolingien. Avec son imaginaire puissant et malléable, la période médiévale se prête bien au récit graphique.
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Je découvre les teigneux de Philippe Chanoinat avec le deuxième tome, Carnage Boogie. Et effectivement c'est un carnage perpétuel qui nous est proposé dans ce scénario. On a l'impression d'être en pleine immersion dans un film tel que les tontons flingueurs. Les répliques sont dans la même veine que les dialogues d'Audiard et correspondent bien à la période retranscrite dans cette bd.

Graphiquement le style de Phil Castaza m'a interpellé, avec des personnages avec des traits tirant sur la caricature, rendant l'histoire moins rigide. Les mouvements sont assez dynamique et la mise en page assez intéressante. Les points de vue différents complètent ce dynamisme.

Une série qui à mon goût a un intérêt et si je tombe sur d'autres tomes je ne manquerai pas de les lire et chroniquer.

Voilà une excellente BD de grande surface, rayon série B pour ados, qui peut se lire n’importe où.



L’idée de départ est pourtant excellente : un reporter se retrouve en possession d’un appareil photo qui a le mystérieux pouvoir de révéler un crime, rien qu’en photographiant la scène du crime. Sachant qu’en plus le reporter en question aimerait élucider la disparition de ses parents, on aurait pu se diriger vers quelque chose de très bon et de profond. Malheureusement, ce n’est pas le cas, car l’idée de base à beau être bonne, le tout est vraiment assez mal exploité.



D’abord, il y a ce reporter beau gosse à qui tout réussit, qui ne craint rien ni personne et qui manque donc cruellement de profondeur et de crédibilité. Ensuite, il y a les différentes scènes qui s’enchaînent de façon plutôt superficielle.



Heureusement, graphiquement, Lécoissois compense un peu ce manque de crédibilité grâce à un dessin assez plaisant et un découpage dynamique.



Bref, un tome à l’idée de base originale, graphiquement OK, et qui se lit de façon superficielle. Un tome parmi tant d’autres, alors qu’il avait tous les ingrédients pour sortir du lot. Dommage !

Thomas Silane va devoir se rendre en Tchétchénie pour retrouver son appareil photo et aider la résistance locale à faire tomber la mafia et le gouvernement...

L’intrigue se poursuit en Tchétchénie avec toujours autant d’action et de rebondissements. Une série vraiment palpitante qui joue peut-être un peu trop sur son personnage principal « super-héros » mais cela reste plaisant et réaliste (le premier tome était pour moi un peu exagéré au niveau de la baraka du personnage principal).

Thomas Silane se fait voler son précieux appareil. Même s’il a repéré la voleuse, il ne sait pas qu’il est tombé sur un maffieux très puissant et excrément dangereux !

Silane est toujours aussi bon dans ses enquêtes... et toujours aussi chanceux...le récit est encore passionnant avec cette affaire d’une fille séquestrée par un mafioso.

Pas mal de rebondissements, de l’action, pas de temps morts, une histoire passionnante... et pourtant je ne suis pas un fan de policier mais cela me plaît de plus en plus.

Je me suis intéressé à cette BD pour son coté fantastique avec cet appareil photo qui révèle les secrets des scènes de crime.

L'histoire et l'enquête du journaliste est bien développée, intelligente... même si cela manque un peu de spontanéité et de réalisme. Le journaliste est ainsi un peu nonchalant dans son comportement alors qu'il est sur une affaire de dangereux criminels ( criminels qui tirent moins bien qu'un journaliste, c'est moyen .

Le suspense et les intrigues sont en tout cas très intéressantes et j'espère qu'elles aboutiront sur un second tome passionnant.

Après avoir découvert l'adaptation en manga, je viens de lire cette adaptation en trois tomes en bande-dessinée.



J'ai beaucoup aimé cette BD, le récit est fluide, les aventures des onze jeunes garçons sont bien racontés et on tremble avec eux ! Les dessins sont également très sympa, on différencie bien chaque personnage par exemple.



J'ai vu quelques toutes petites différences par rapport à l'adaptation en manga, mais dans l'ensemble ça me paraît très fidèle. Si l'ensemble de l'oeuvre nous rappelle sans cesse que nous sommes en 1860 (les enfants sont très débrouillards, manient le fusil sans problème et sans culpabilité...), on retrouve des éléments qui plaisent aux ados d'aujourd'hui et que l'on voit dans de nombreux récits (les enfants livrés à eux-mêmes sans adultes...)



J'aime beaucoup la carte de l'époque présente sur la deuxième de couverture, elle nous permet de mieux nous rendre compte de la géographie de l'histoire et de la multitude d'îles présentes à cet endroit.



C'est une bande-dessinée d'aventure qui devrait plaire sans aucun doute aux élèves. Une bonne adaptation à proposer en collège pour un titre qui s'intègre tout à fait au programme de 5ème "Le voyage et l'aventure : pourquoi aller vers l'inconnu ?"
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C'est l'histoire de garçons qui sont partis en voyage sans que leurs parents ne le sachent. Il y a eu une tempête en mer alors ils se sont retrouvés sur une île. J'ai trouvé ce livre très bien parce qu'ils vivent beaucoup d'aventures dans l'Ile.

Bien dans l'ensemble mais manquant de dynamique .A lire cependant comme introduction au tome deux qui lui est passionnant !

Excellent deuxième tome . Dynamique et intelligent soutenu par des dessins efficaces !

Je découvre l'histoire de Jules Verne avec cette adaptation et je dois bien avouer ne pas l'avoir trouvée "extraordinaire"... L'intrigue (des enfants livrés à eux-mêmes en mode survie) donne une impression de déjà-vu, peut-être justement parce que l'idée a été maintes fois reprises après le célèbre auteur.



L'action démarre en pleine mer tandis que Briant, au gouvernail du Sloughi, tente de traverser la tempête. Un bref flashback explique comment les enfants en sont arrivés là, puis on passe à l'organisation sur l'île (l'avantage avec un album, c'est qu'on évite les longues descriptions). Les personnalités se dessinent rapidement, notamment celles de Gordon, le chef élu, de Doniphan à la gâchette facile, et de Moko qui "en sa qualité de noir, ne peut ni voter ni commander à qui que ce soit" (ce qui ne choque personne à l'époque)... N'oublions pas le chien Phann "auquel on découvrit d'excellentes aptitudes pour la chasse". Tous ont l'air à l'aise dans ce milieu hostile (sûrement l'époque aussi), y compris lorsqu'il s'agit d'exterminer un groupe de phoques pour récupérer leur graisse (la scène, sanglante, est particulièrement écœurante). Le graphisme est classique mais soigné, bien qu'un peu trop linéaire à mon goût.



Cette première partie se clôt sur une découverte un peu macabre qui sème le doute dans les esprits quant aux chances d'être retrouvés rapidement...

Deuxième tome des aventures de nos Robinson en herbe.

La vie continue paisiblement sur l'île mais tout le monde ne se satisfait pas de la situation. Le groupe finit par se scinder en deux : d'un côté les fortes têtes, de l'autre le reste des enfants.

Mais après plusieurs mois de cette petite vie tranquille, les ennuis finissent finalement par arriver. En plein tempête, des pirates s'échouent sur l'île, et ils ne comptent pas la partager avec les enfants.



Dans ce tome il se passe enfin un peu d'action. Jusque là tout était un petit peu trop facile donc ce retournement de situation est vraiment le bien venu.

Si vous subissez une invasion de fourmis rouges, utilisez cet ouvrage, il n'y a pas meilleur répulsif ! Il est extrêmement difficile de façonner des personnages antipathiques sans tomber dans le nauséabond. Et bon sang ce qu'ils sont détestables, ceux-ci ! Tout le monde est dégueulasse, prétentieux, salaud avec son prochain, ne côtoie qu'argent, gloire et paillettes, à des années lumières de la réalité. L'ouvrage n'est vite plus drôle, mais méchant, gratuitement, sans fond ni forme.



Une belle vomissure en somme. Un ton négatif, des personnages caricaturaux, des thématiques souvent vulgaires et de mauvais goût, un regard désabusé sur l'être humain, n'ont vraiment rien de séduisant, alourdissent l'exercice de style qui tourne vite au catalogue d'horreurs. C'est dommage, on sent de l'ambition, mais pas cadrée, ni généreuse, ni savoureuse.



De la nuance aurait fait mouche. Pas là. Côté scénario, que c'est long et enquiquinant ! On tire la ficelle, ça sent le remplissage et le renfermé. Une BD bâclée, vieillotte, sans lumière. Dommage, côté dessin, ça partait bien...

les dialogues sont loin très loin derrière l'époque que l on a voulu refaire vivre... cela reste tout de même un plaisir de voir une BD nous rappelant notre jeunesse et revoir toutes ces tronches que l'on n oubliera jamais

Les auteurs nous décrivent dans ce livre deux films célèbres de Louis De Funès " les aventures de Rabbi Jacob" et "la folie des grandeurs".

Ils nous racontent le scénario, la fiche technique, les personnages et leur caractère dans le film et l'histoire personnelle des acteurs en quelques lignes.

Le tout est agrémenté de magnifiques dessins représentant les moments les plus drôles, les scènes que personne n'a oublié.

J'ai adoré tout simplement !

Beaucoup de redites, mais toujours le plaisir de voir ces belles gueules!

Juste le plaisir de voir croquer nos héros de jeunesse, des personnes belles dans tout son sens.

Nouvelle aventure avec de nouveaux personnages d'époque (mireille darc, le couple princier de monaco, leon Zitrone...) je vous parle d'un temps que les moins de 20 ans ne reconnaitront pas et du coup n'ont aucun interet a lire cette BD. Pour les autres en revanche cela rappelera des souvenirs

Un donneur de leçons ? Le héros de cette bande dessinée, David Vinsang combat une armée de "parasites" dont l'objectif est tout bonnement de nous bêtifier. Le seul reproche que l'on pourrait faire est celui pour l'auteur, Laurent Gerra de se positionner en donneur de leçons, alors qu'il n'est sûrement pas mieux que tout ceux qu'il fustige. Drôlissime, c'est un plaisir derrière la caricature de reconnaître ceux qui peuplent notre petit écran.

Cet album m'a interessée car il est l'adaptation de l'un des romans d'Emile Zola écrivain célèbre incontournable car je me demandais comment on pouvait transformer un chef d'oeuvre de la littérature française en BD.

Les éditions Glénat ont d'ailleurs publié dans le même style L'ile au trésor de Stevenson, Le tour du monde en quatre vingt jours de Jules Verne, Robinson Crusoé de Daniel Defoe... et j'en passe.

Points positifs:une équipe de scénaristes, de dessinateurs et coloristes s'est penchée sur l'oeuvre avec le plus grand sérieux.

Pour "Germinal", les phrases, bien qu' élaguées(de 4/5° environ), sont retranscrites texto, seules quelques onomatopées style "ouin, ouin" pour les pleurs de bébés ont été rajoutées. Mais une BD doit rester une BD pas vrai? Les ambiances et l'atmosphère confinée de la mine ou miséreuse des corons sont fort bien rendues. Beaucoup de couleurs sépias, style photos fin XIX°.Du bleu nuit,du gris pour les extérieurs ternes et poussièreux. La pauvreté sent le soufre, pue la crasse et le charbon. La lumière sourd à nouveau chez les bourgeois.Les détails vestimentaires et les lieux ont été étudiés à la loupe.

L'éditeur a rajouté en fin de livre un dossier pédagogique ce qui est un plus pour les enfants, avec une biographie de l'auteur, un tour de son oeuvre,le repositionnement du roman dans le contexte historique et des commentaires sur les idées de Zola.

Critiques: Zola disait de lui "J'ai l'hypertrophie du détail vrai, le saut dans les étoiles de l'observation exacte. La vérité monte d'un coup d'aile jusqu'au symbole."

Et là, est ce du Zola que du Zola élagué ? Bon, un deuxième tome suit de 50 pages aussi.

Je pense que pour une simple leçon d'histoire pour impatients férus d'images, c'est une réussite mais dans un cadre plus scolaire rien ne vaut les cinq cent pages du vrai de vrai car pas besoin de dessins, il fourmille d' images toutes plus fortes les unes que les autres et ce sont justement ces images qui ont été amputées.