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Critiques de Philippe Le Guillou (120)
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Le chemin des livres

Très beau texte sur la passion de la lecture, l'expérience d'hypokhâgne et les débuts d'écrivain.
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Fleurs de tempête

Ce livre est une merveilleuse lettre d’amour à l’éternelle absente, il est aussi un « Tombeau »

Une lettre de l’auteur, Philippe Le Guillou, à sa muse, Hélène, une jeune femme rencontrée un soir à Rennes et avec laquelle il devait partager vingt années d’affinités électives.

Un grand amour pur et désincarné, de ceux qui demeurent éternels, par-delà la souffrance et la mort.

Parce que la passion de la littérature fut leur premier trait d’union, ce livre scelle à jamais leur amour, « (…) comme un reliquaire de mots et d’images où elle serait enclose et toujours vivante, le premier de mes livres qu’elle ne lirait pas. »

La Bretagne aussi, et plus exactement le Finistère, ce pays des tempêtes et de contes qu’ils portent tous deux dans leur cœur.

Suite sur Lily et ses livres
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Brest, de brume et de feu

Ce roman-gigogne tient à la fois du récit familial, de l'autobiographie et de l'évocation amoureuse d'une ville.
Lien : https://www.lefigaro.fr/livr..
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Le chemin des livres

Dans le chemin des livres Philippe Le Guillou, écrivain, revient sur sa découverte des livres, des écrivains, des apports de chacun, de cette soif inextinguible qu’il connut au tréfonds de la Bretagne occidentale.

Le lecteur le suit dans son cheminement livresque, dans un petit village breton, le Faou, pittoresque gris en feu, à partir de ses 17 ans jusqu’à la publication de son premier livre. « Je ne connaissais encore vraiment aucun écrivain » dit-il mais « il remâchait quelques vers de Rimbaud, quelques aphorismes de Nietzche » dans ses balades solitaires comme le faisait son père, dans une région propice à la rêverie et au silence, dans une époque pourtant si tumultueuse.

Philippe Le Guillou offre au lecteur un panorama magnifique, si pressant à la rêverie, au silence, aux balades, dans cette région dans laquelle il a grandi.

Le suicide de Montherlant vient émouvoir ce jeune homme de 13 ans à qui on avait appris à cacher ses émotions. Montherlant, ensuite Homère, Gide, Gracq, viennent ensuite lui tenir compagnie. Patrick Grainville avec qui il noue une relation qui perdurera dans le temps.

Les livres l’ont aidé, lui ont insufflé l’envie, l’ont interpellé, et lui ont « permis de survivre à cette présence à nulle autre pareille que dispensait la littérature ».

Quel bel hommage, il rend à la littérature, au pouvoir qu’elle a !

A lire et à relire !

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La sainte au rocher : Sur les pas de Bernad..

Certains d’entre vous le savent, j’ai eu le bonheur de vivre prés de Lourdes et j’en ai gardé un très fort attachement à Sainte Bernadette qui s’est ajouté à une grande dévotion mariale que j’ai depuis toujours.



Aussi j’ai été plus que ravie de l’offre des éditions Salvator de pouvoir découvrir ce livre différent de ceux (nombreux!) que j’ai déjà lu sur la petite bergère pyreneene, le Sanctuaire et les apparitions mariales.



L’auteur nous emmène avec lui en pélerinage sur les pas de la petite voyante de Lourdes, de Bartres au couvent Saint Gildart de Nevers en passant par le « cachot » et la grotte de Massabielle.



Au delà d’une biographie, il s’agit surtout de faire revivre Bernadette, ses pensées, ses émotions, les épreuves qu’elle a subies et surtout sa Foi inébranlable.



Une très belle lecture que je ne peux que vous recommander, que ce soit pour découvrir ou approfondir cette sainte que j’aime tout particulièrement.





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La sainte au rocher : Sur les pas de Bernad..

L’écrivain a mis ses pas dans ceux de la petite sainte de Lourdes qui finit sa vie à Nevers. Un récit plein de grâce.
Lien : https://www.lefigaro.fr/livr..
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Fleurs de tempête

Rare ouvrage qui n'appelle ni ne tolère aucune critique, tant l'évidence du vécu y transparaît de la première à la dernière ligne, avec ses étrangetés, ses grâces, ses duretés. Telle est bien la vie, qui, dans le creux des destins les plus ordinaires, pousse certaines âmes sensibles à courir au-devant de la mort par peur panique de la sentir en soi, et en condamne d'autres, pourtant assoiffées de désirs, à une fin prématurée. Et ce n'est pas le moindre des mystères que l'expression de la souffrance béante et solitaire d'un proche puisse revêtir une telle beauté.
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Géographies de la mémoire

Voilà un récit qui fait du bien et qui peut être lu et relu indéfiniment !!!!!! L'auteur nous décrit ses régions de coeur, la Bretagne en particulier, mais aussi l'Irlande, Rome, Paris. Ses descriptions, ses émotions nous envahissent avec bonheur voir avec nostalgie. Les paysages défilent qui n'ont jamais cessé de l'inspirer. C'est un vrai moment de paix et de sérénité. Il fait revivre également des figures familiales qui ont vraiment comptées pour lui mais aussi des écrivains, des artistes, des religieux.

"Géographies de la mémoire" (quel beau titre!!!) est un livre de souvenirs et de confessions dont la première place est réservée aux lieux et à ceux qui les habitent...... Laissons nous guider par Philippe Le Guillou, et il n'est pas exclu que certaines pages vous ramènent vous aussi sur les lieux de votre enfance avec des membres de votre famille qui ont comptés pour vous.
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La consolation

"Votre livre m'a envoûté, c'est une belle et juste initiation aux ombres de Paris" dira t-on à Marc Verney, alias Pierre Rosnoën.

Ces ombres décaties et superbes, ces clochards célestes, arpenteurs du bitume parisien de cette fin des années 70, nous font voyager dans l'univers de l'auteur, toujours peuplé des fantômes De Montherlant et de De Gaulle, de la religion catholique, de l'art et de l'homosexualité.

Marc Verney, nous fait découvrir la fin d'un monde, celui du ventre de Paris qui disparaît. Il nous entraîne le long des quais des Seine avec ses bouquinistes, on visite l'église St Eustache, les bistrots de quartier, notamment celui de la reine Djila, et les arcanes du pouvoir politique. Evidemment, il nous emmène prendre une bouffée d'air frais dans sa Bretagne native, mais aussi dans cette Normandie qui a connue la déchéance de son ami, le lecteur du candélabre qui va peu à peu nous dévoiler son histoire.
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Le passeur

Voilà un petit bijou !!!!!! Philippe Le Guillou nous parle de ses auteurs favoris, la plupart disparus, des auteurs dont on ne parle plus guère aujourd'hui : Montherlant, Mohrt, Chaillou, Déon..... Il nous parle aussi de la Bretagne : Quimper, Morlaix..... Sa prose est claire, limpide, son style poétique et chaleureux. J'ai passé un agréable moment en ce dimanche pluvieux.
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L'escalier des brumes

Ce livre de Philippe Le Guillou, écrit en prose poétique et illustré par de très beaux dessins de Philippe Kerarvran, se déguste lentement en écoutant la musique des mots. Je remercie Babelio de m'avoir offert l'occasion de le découvrir.

Pour apprécier ce beau livre d'hommage à une ville, Brest, il est bien mieux de connaître cette ville. Bien sûr la poésie du texte, les magnifiques dessins qui l'accompagnent en font une oeuvre que l'on peut lire sans la connaissance de la ville. Mais l'intimité avec le texte et les graphismes sont plus prégnants, plus chargés d'émotion si on a déjà parcouru la ville.

C'est mon cas; je vis à une trentaine de kilomètres de Brest et je ne quitte ma très belle campagne que pour aller faire des achats à Brest de choses que je ne trouve pas dans mon bourg ou pour aller voir un spectacle; j'y vais donc plus par nécessité que par plaisir ou envie.

En effet, jusqu'à présent je n'y voyais qu'une ville pas très belle, détruite par les bombardements de la deuxième guerre mondiale, ce qui fut le destin d'autres villes portuaires, puis défigurée par une reconstruction hâtive avec des bâtiments hideux en béton le long de rues rectilignes sans charme, sans aucune recherche esthétique ou architecturale; nécessité fit loi.

Ce livre me donne envie de redécouvrir Brest, de la regarder avec les yeux de Le Guillou et Kerarvran , de mettre mes pas dans ceux de Le Guillou au fil de ses souvenirs : souvenirs de lieux qui ont marqué sa vie à Brest, souvenirs des êtres chers en particulier Hélène à laquelle il dédie son ouvrage, souvenirs de lectures ou de tableaux dans lesquels Brest a la vedette.

La pluie est omniprésente mais elle magnifie avec nostalgie la ville, les souvenirs, l'écriture. Dommage que l'auteur n'ait pas cité le surnom désobligeant de Brest en page 19 et se soit contenté de points de suspension comme s'il lui était insupportable que sa ville soit injuriée.

Les illustrations de Kerarvran donnent de la beauté à des lieux qui n'en ont pas comme les grues du port, des chaînes rouillées, des toits de la ville. Elles accompagnent et mettent en valeur la prose de Le Guillou.

Il faudra probablement que je relise ce livre, que je me promène à nouveau dans les lieux décrits par l'auteur pour en apprécier la magie.

Les très nombreuses références littéraires ou picturales, dont certaines me sont inconnues, ont rendu parfois la lecture un peu laborieuse et j'ai perdu, le temps de quelques lignes, l'émotion de la lecture mais elles ont éveillé ma curiosité et j'irai donc chercher, fouiller les informations manquantes.

Ode à une ville méconnue, amour pour cette Brest âpre, dure, au bout du monde qui, je l'espère, inciteront les Brestois à la redécouvrir et les visiteurs à découvrir son âme.
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La sainte au sablier

Peu de personnes savent que François Mitterrand avait demandé que le fourgon faisant voyager les reliques de Thérèse de Lisieux à travers la France lors du centenaire de sa mort, s'arrêtât devant son domicile 9, avenue Frédéric-Le-Play. Mourant, il avait trouvé la force de descendre saluer la petite sainte…



Philippe le Guillou, optant pour la forme d'un carnet de pèlerinage (Moleskine classique, primevères glissées entre les pages….), s'interroge sur cette jeune femme singulière qui, à quinze ans, renonça aux fleurs qu'elle aimait tant pour la claustration du Carmel. Parce qu'elle porte le même prénom que sa mère et qu'elle est comme lui originaire des confins de la Normandie, l'auteur sent entre elle et lui une connivence profonde. Du 21 mars 2016 à la Pentecôte, il la suit, parcourt ses albums de photographies (dont un portrait au sablier), ses cahiers, son journal et les lieux de sa vie.



Le lecteur ne trouvera pas dans « La sainte au sablier » une hagiographie doucereuse ou complaisante. Dans un style poétique et simple, Philippe le Guillou met ses pas dans ceux de Thérèse alternant ses propres pèlerinages de Lisieux à Naples avec ceux plus intimes de la petite fille des Buissonnets qui affectionnait les « petites voies », les « petites choses » et les préférait aux grandes extases mystiques.



C'est beau. Il faut avoir l'audace de le dire et de l'écrire.



Merci à Babelio et à l'opération Masse critique.



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La sainte au sablier

Le résumé de "La Sainte au sablier, Carnet d'un pèlerin" m'avait intriguée. En effet, l'auteur a réalisé un pèlerinage sur les traces de Sainte Thérèse de Lisieux en se rendant sur les lieux où elle est allée, en se renseignant sur elle et a retranscrit ce voyage dans ce livre.



Mais j'en suis plutôt déçue.

Même si je m'attendais à un écrit subjectif, je ne m'attendais pas à cela. Par moments, l'auteur part tellement dans des fantasmes que la personne qu'il dépeint s'éloigne fortement de la réalité (comme si on entrait dans un rêve mystique de l'auteur). J'ai relevé par endroits des extases plutôt malsaines, qui ne correspondent pas à la mentalité de Sainte Thérèse de Lisieux ni de celle de Jésus qu'elle aimait tant. Ces éléments concernent seulement certains passages, par-ci, par-là dans le livre, mais cela crée un décalage avec le sujet traité (Sainte Thérèse de Lisieux et un carnet de pèlerin), ce qui a gâché ma lecture.



Cependant, l'auteur a une plume poétique, artistique, légèrement déroutante et une bonne culture générale que j'aurais davantage appréciées si le contenu avait été plus équilibré et plus sain.



Au passage, je remercie Babelio pour l'envoi de cet écrit dans le cadre d'une Masse Critique.

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Ma presqu'île

Petit livre au format sympathique, carré, beau papier et illustrations de dessins aux coloris maritimes, non figuratifs. C'est la petite madeleine de Philippe Le Guillou qui revit les moments et les lieux qui ont marqué son enfance, dans la Bretagne qu'il chérit. C'est poétique et parfois un peu obscur pour moi. Quelques mots à chercher au dictionnaire. Idéalement il faudrait connaître les lieux évoqués pour en apprécier l'écriture. Les illustrations et la présentation sont très soignés et agréables. Mais cela ne me laissera pas un souvenir impérissable comme "Le Bateau brume" que j'avais beaucoup aimé.
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Ma presqu'île

Philippe Le Guillou brosse un tableau intimiste de lieux qui semblent tenir dans un mouchoir de poche. Nous sommes sur la presqu'île de Crozon, à la pointe de la rade de Brest. Les paysages sont beaux, indomptables malgré la proximité et la connaissance parfaite de l'auteur. Ils ont la senteur de l'enfance, cette douce nostalgie que l'on ressent à retrouver les lieux qui nous ont vu grandir. Mais la nostalgie résonne parfois comme une rengaine, certains passages se répétant. Elle se transforme finalement aussi en utopie : la vue acerbe sur le tourisme est une conclusion un peu attendue et hâtive. Les visiteurs ne demandent peut-être qu'à visiter avec une saine curiosité et respect ? Au fil de la lecture, il y a somme toute des passages très doux à lire, une poésie ornée des peinture puissantes de Matthieu Dorval. L'invitation à (re)découvrir Saint-Paul-Roux et Julien Gracq sont intéressantes. Mais au final, l'approche trop intimiste avec les nombreuses anecdotes personnelles nous laisse souvent à l'écart des chemins empruntés par l'auteur. Philippe Le Guillou le résume bien dans son titre "Ma presqu'île" : une volonté de se préserver ce privilège de connaisseur et qui en réalité invite peu au partage.
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À Argol, il n'y a pas de château

À Argol il n'y a pas de château se révèle à la fois essai et carnet de notes, souvenirs en vrac, pensées éparses, tous tenus ensemble par le fil rouge de l'amitié et d'une admiration sans borne. Philippe le Guillou nous parle de l'homme tel qu'il l'a connu : Louis Poirier le professeur discret, fuyant les honneurs et Julien Gracq de son nom de plume, le conteur tant aimé de ses lecteurs, cartographe de l'attente et inlassable écrivain d'une Onirie à la frontière de l'éveil, toujours prête à basculer.

Cet essai fragmenté, dont la forme aurait sans nul doute beaucoup plu à Gracq, est composé de courts chapitres, des feuillets arrachés aux souvenirs. L'homme et l'auteur sont dessinés par touches, la plume effleurant les contours d'une silhouette qui s'échappe. Comme j'ai aimé deviner Louis et Gracq dans ces pages !

L'auteur nous parle des amitiés de Gracq, du surréalisme, de la magie particulière qui se dégage de ses écrits, de sa façon de concevoir l'écriture, de la marche et de l'attente, d'Argol et de la forêt ardennaise… Tout cela au gré de ses remembrances.

Je suis pour ma part persuadée que Gracq est de ces auteurs qu'on vénère d'emblée, et qu'alors on aimera toujours, ou que l'on délaisse à jamais si l'on n'est pas aussitôt happé par ses récits.

Ce fut lors de ma première année à l'université que je lus pour la première fois les écrits de Julien Gracq. J'avais pris, pour diverses raisons triviales, la très mauvaise habitude de sécher le cours de littérature comparée malgré l'intérêt que j'avais pour les oeuvres étudiées au premier semestre et que je connaissais déjà. Néanmoins, en fille sérieuse, j'acquis les deux lectures du second semestre : Au château d'Argol et le rivage des Syrtes. Pour quelle obscure raison choisis-je de commencer par Au château d'Argol ? Je n'en sais rien, mais une fois les pages soigneusement coupées et la première d'entre elles nonchalamment tournée, je fus prise dans les rets de l'écriture de Gracq et je tombai immédiatement amoureuse de ce roman. Aurai-je eu le même coup de foudre si j'avais commencé par le rivage des Syrtes ? Je suis persuadée que non, bien que ce roman soit tout aussi remarquable.

Le fait est que je n'ai plus, sans doute au grand étonnement de mon professeur, jamais séché un cours de littérature comparée durant les quelques années que j'ai passées à regarder le temps filer à l'université. Qu'ils aient parlé de Gracq ou non, ces cours sont de loin mon meilleur souvenir de cette époque, ils m'ont beaucoup appris, tout en étant ma récréation de la semaine.

J'ai beaucoup digressé, je le crains. Je ne suis pas coutumière des anecdotes personnelles, chaque ouvrage que je lis mérite que je m'oublie pour mieux parler de lui, mais c'était à l'aube de ma vingtaine et Gracq m'a vraiment aidée à me construire. Il y a quelque part dans ma cartographie intérieure un château, un cimetière, une forêt, une chapelle…

Tel est l‘incipit de mon histoire d'amour avec Au château d'Argol, roman qui n'a cessé depuis d'exercer sur moi une certaine fascination et est devenu une sorte de Mystère personnel. Il fallait que je vous raconte cela pour que vous compreniez mon attachement à son auteur.

C'est avec une grande nostalgie que je repense toujours à cette première rencontre avec Gracq et à ces pages découpées durant ce moment à part qui précède la lecture. Couper les pages pour libérer les mots. Prisonniers, ils n'aspirent qu'à s'échapper. C'est un rituel désuet que je regrette pourtant, quelle mélancolie s'est emparée de moi quand j'ai acquis, il y a peu de temps, un roman de Gracq dont les pages lisses, massicotées, étaient déjà prêtes à être tournées…

Je n'ai connu Gracq qu'en tant que lectrice admirative et pourtant je ressens la justesse des mots de Philippe le Guillou quand il trace d'une plume tendre et nostalgique les contours de la silhouette de Julien Gracq. Il n'analyse pas l'homme, il l'esquisse, il ne raconte pas ses écrits, il les évoque.

Cet essai est un chant d'amour pour Gracq à l'usage de ceux qui l'ont lu ou non. Il pourrait vous montrer comment approcher l'ombre de l'homme cachée derrière ses oeuvres. C'est une excellente lecture pour mieux connaître Gracq et effleurer ses écrits, pour ceux qui l'aiment déjà et ceux qui aspirent à trouver une porte dérobée vers sa littérature.

Cela m'a donné envie de lire le dernier veilleur de Bretagne et j'ai dans ma bibliothèque, comme je le disais, un roman de Gracq aux pages soigneusement massicotées que je ne connais pas encore et que je compte déguster.

Je remercie chaleureusement l'auteur et l'éditeur pour ce pèlerinage en terre gracquienne.
Lien : http://livropathe.blogspot.f..
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À Argol, il n'y a pas de château

Ce livre, pour moi correspond à une approche de Julien Gracq. En effet je n'ai rien lu de lui à ce jour et le livre de Philippe le Guillou m'y invite. Je pensais que cette littérature me serait difficile d'accès, il ne me reste plus qu'à faire le pas !
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Guénolé ou le silence de l'Aulne

Dans ce livre, Philippe Le Guillou met en lumière la vie de Saint Guénolé, homme ayant vécu au VIème siècle en Bretagne.



Ce roman se lit très facilement, l’écriture est très agréable.

J’ai pu, grâce à ce livre, découvrir qui était Saint Guénolé qui m’était jusque là inconnu. Cependant, si l’histoire est bien racontée, j’avoue avoir eu une sensation de manque par rapport à l’histoire du personnage même. J’ai eu cette impression que finalement je n’avais pas cerné toute la personne de Guénolé et de son importance en tant que Saint.

En fait, je dirais que cette lecture a été l’occasion d’élargir ma culture générale qu’autre chose.

Un roman intéressant mais pas passionnant selon moi.


Lien : http://desliresdestoiles.ove..
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Les marées du Faou

Un bel ouvrage. Philippe Le Guillou, dont la plume est d'une extrême délicatesse, nous offre une partie de sa jeunesse passée dans la Bretagne profonde. Il nous permet d'entrevoir la belle relation qu'il entretenait avec ces 4 grands parents et l'héritage qu'ils lui ont transmis. Nous sommes très vite embarqués à travers ces chapitres courts respirant de vie. Une ode à la Bretagne, à la vie simple.
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Brest, de brume et de feu

Ecrivain des cathédrales sous-marines, des peintres enflammés et des anachorètes que seule la beauté fait plier, Philippe Le Guillou trace les fondations d'une trilogie cruciale en déambulant au gré de contrées où le vent se charge d'iode autant que de souvenirs.
Lien : https://www.lesechos.fr/week..
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