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Critiques de Philippe Le Guillou (120)
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Fleurs de tempête

« Fleurs de tempête », quel joli titre pour ce récit qui raconte une belle histoire d’amour, ou plutôt d’amitié ? je ne sais pas comment définir le lien qui unissait les deux êtres dont il est question ici. Le narrateur a entrepris ce récit peu de temps après la mort celle qui fût son amie pendant plus de vingt ans, Hélène. Pour une raison que l’on devine, leur passion n’était pas charnelle. Ensemble ils aimaient voyager, parler de livres et de musique, refaire le monde. Quand le narrateur a pris connaissance, de la bouche de son amie, du cancer qui rongeait, le ciel lui est tombé sur la tête. Elle occupait tant de place dans son cœur et dans sa vie…



Avec courage et dignité, Hélène s’est battue contre la maladie. Le narrateur l’a accompagnée, en second plan car Hélène avait un mari et une petite fille. La seconde partie du récit raconte la lutte d’Hélène contre le cancer et le désespoir du narrateur de voir son amie dépérir de jour en jour.



C’est un très bel hommage, d'une grande délicatesse et écrit dans une langue riche et littéraire. En toile de fond, une Bretagne authentique et sauvage, formidablement bien décrite. Je n’ai pas lu ce livre par hasard, il m’a été conseillé par une amie d’Hélène. Sans doute l’ai-je lu un peu différemment, je n’ignorais pas tout du narrateur et de son amie.




Lien : http://sylire.over-blog.com/..
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Le déjeuner des bords de Loire

Portrait-rencontre de Julien Gracq sur ces vieux jours à Saint Florent le vieil, chez lui, sur les bords de Loire, le récit de Philippe Le Guillou nous livre beaucoup d'émotion. Il s'agit de l'écriture-hommage du disciple envers le maître, pleine d'admiration, de respect et de déférence. L'échange très intellectuel n'empêche pas une grande humanité dans le regard de l'auteur. Il retrace le cheminement d'un professeur, écrivain de fiction, passé à l'essai, et arrivé au terme de son parcours, à 88 ans. Il a choisi un retour au sources, et très digne, la solitude dans sa maison de Saint Florent, pour finir ses jours – il mourra en 2007. Julien Gracq apparaît tout en retenue, et l'approche de Philippe Le Guillou pleine de délicatesse et de poésie. La lecture de ce texte ouvre des brèches qui donnent lieu à des interrogations sur le sens de l'écriture et de la vie en général. C'est une sorte d'instantané, à un moment où tout semble accompli pour Julien Gracq. Les considérations qu'il exprime sur la fin de siècle semblent déjà quelque peu surannées...
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Géographies de la mémoire

Philippe Le Guillou, né en 1959 au Faou dans le Finistère, est un écrivain français. Après avoir passé son enfance dans les Côtes-du-Nord jusqu'en 1968, il grandit à Morlaix. Il obtient le baccalauréat en 1977 et entre en classes préparatoires au lycée Chateaubriand de Rennes. Professeur de lettres, il enseigne jusqu'en 1995 à Brest puis à Rennes avant d'être nommé, au printemps de la même année, inspecteur pédagogique régional et affecté à l'académie de Versailles et il s'installe alors à Paris. Devenu en 2002 inspecteur général, il partage son temps entre ses fonctions de doyen du groupe des lettres et son séminaire à Sciences Po, qui porte notamment sur le roman moderne et contemporain. Géographies de la mémoire, paru en 2016, vient d’être réédité en collection de poche.

Il ne s’agit pas d’un roman mais d’un récit autobiographique avec cette particularité qu’il s’appuie sur les lieux ou les territoires chers à l’écrivain ; nous suivons donc son parcours, d’enfant à homme jeune, sur des cartes géographiques. Du Faou dans le Finistère, à Morlaix et Rennes, ce qui nous vaut de belles pages amoureuses de sa Bretagne, mais nous le suivrons aussi en Irlande ou sur les bords de la Loire et même à Rome avant d’en terminer avec Paris.

Après nous avoir maintes fois avertis ou fait comprendre que « les lieux m’avaient en général toujours plus attiré que les gens », le lecteur constatera qu’en réalité le récit et la vie de Philippe Le Guillou, se nourrissent beaucoup de ses rencontres avec d’illustres personnages, le plus souvent des écrivains mais aussi de moins célèbres comme les deux sœurs libraires, ou dans un autre ordre d’idée, d’hommes d’Eglise ou d’un organiste (Jean Guillou). Ces nourritures le conduiront à la littérature comme membre actif, « la littérature était une famille, une fraternité. »

Si les descriptions et émotions liées aux lieux sont belles et nombreuses, la littérature tient ici une place pour ainsi dire prépondérante. Impossible de citer tous les auteurs mais Montherlant, Julien Gracq, Michel Déon, Patrick Grainville et Dominique Fernandez qu’il rencontrera et avec lesquels il aura de longues conversations ou correspondances, comptent parmi ses mentors.

J’ai peiné à entrer dans le livre car il m’a semblé trop intellectuel, un peu difficile d’accès mais subjugué par l’écriture je me suis accroché et quand j’ai compris à quelle genre de littérature j’avais affaire, je me suis régalé. La langue est belle même si au début je l’ai trouvée trop appuyée ou ostentatoire - d’où ma prévention initiale - ou si parfois on faille tomber dans la pâmoison avortée, le vocabulaire riche et pointu (« l’hiver des terres gastes et la promesse de la reverdie »), les images et les sensations placent le lecteur dans un état de douce béatitude intellectuelle (Heu ?) d’autant que le religieux est aussi de la partie. Le texte s’achève en beauté sur un éloge du piéton de Paris qui m’est allé droit au cœur…

Un très beau livre mais peut-être pas destiné à tous.

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L'intimité de la rivière

Philippe Le Guillou est plus qu’un romancier. Dans ce récit, il raconte, ou plutôt il conte, ces endroits qui ont imprimé dans sa mémoire des souvenirs de la région armoricaine. La rivière du Faou a bercé l’enfance de l’auteur. Et en moins de cent pages, il nous fait vivre l’atmosphère végétale et architecturale de ces lieux inoubliables. Alors, Philippe Le Guillou revient sur ces lieux de souvenirs. Il revit, inspire et nous transmet un moment de sérénité grâce à la description de ce territoire magique.
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Fleurs de tempête

Quand l'auteur entreprend l'écriture de Fleurs de tempête, il fait un constat amer : ce sera le premier livre qu'elle ne lira pas. Elle s'appelle Hélène. Rencontrée un soir d'été à une terrasse de café du centre-ville de Rennes, la jeune femme devient sa plus proche amie, compagne de littérature et d'idées, mais aussi de promenades à Paris et en Bretagne, dans des lieux qu'ils chérissent. Si leur relation naît, alors qu'ils sont tous deux insouciants, c'est ensemble, liés, qu'ils traverseront l'épreuve de la maladie puis de la mort. L'auteur offre, en toile de fond, une Bretagne battue par les vents et les embruns, magnifiée grâce à une écriture subtile. Au fil du récit, les lieux deviennent porteurs d'émotion, symboles de la lutte à laquelle se livre Hélène : son combat contre le cancer. Ce récit révèle un style à la fois fluide et fort. Philippe Le Guillou livre un hommage vibrant et lumineux, un « tombeau » empreint de douleur et de délicatesse, à celle qui, pendant plus de vingt ans, l'a accompagné dans sa quête de beauté et de pureté. Un livre qui lui ressemble, un livre qui leur ressemble. De nouvelles « fleurs » que la littérature d'aujourd'hui fait naître dans la tempête.
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Le bateau brume

Guillaume et Gilles sont jumeaux. Gilles homme politique, ambitieux, attiré par les ors de la République. Guillaume, l’artiste peintre, rêveur, une âme vagabonde.

Guillaume le narrateur nous raconte sa vie et celle de son frère de l’enfance sur les bords de l’Elorn, en passant par un pensionnat belge, puis Paris à l’âge adulte. C’est aussi la Bretagne, le Périgord, Shanghai, et l’histoire politique des trente dernières années.

Un très beau roman que l’on a du mal à quitter, en rien comparable avec la littérature d’aujourd’hui, une belle découverte.

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Le roman inépuisable

Philippe le Guillou nous livre son amour de la littérature française et tout particulièrement des romans.

C'est toujours un réel plaisir que de pouvoir partager sa passion avec une autre personne, tout aussi addict au plaisir de lire.

C'est l'occasion de comparer ses lectures, de découvrir de nouveaux auteurs mais aussi de ne pas être d'accord !

On y retrouve bien évidement Julien Gracq son mentor, tout au long de ce livre intéressant.
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Bernard Louedin

Découverte d'oeuvres du peintre de Trebeurden. Je préfère ses représentations d'arbres.
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L'escalier des brumes

Un grand merci à la masse critique de Babélio et aux éditions Dialogues de Brest pour l’envoi de ce très joli livre : « l’escalier des brumes », car sans le savoir ils ont fait une heureuse… En effet je suis une brestoise expatriée depuis des années.

Je me suis plongée avec délices dans ce livre de Philippe Le Guillou, originaire du Faou, petite ville située à une trentaine de minutes de Brest et illustré par Philippe Kerarvran.

En le parcourant, des images de mon enfance dans cette ville de Brest reconstruite hâtivement après des bombardements dévastateurs lors de la seconde guerre mondiale, au béton omniprésent et aux allures légèrement soviétiques, sont remontées à la surface. Cette ville de Brest lavée quasi périodiquement par la pluie et le crachin, je l’aime ! et je fulmine régulièrement contre ceux qui la critiquent. Non Brest n’est pas moche et Philippe le Guillou a su restituer avec nostalgie l’ambiance de cette ville : sa rue de Siam, sa rade, ses marins et ses bars :-) Les dessins de Philippe Kerarvran la subliment !

Si cet été vous partez en vacances dans le Finistère, allez visiter Brest avec le livre de Philippe Le Guillou dans votre poche, son format le permet, et descendez tout comme Gabin et Morgan « l’escalier des brumes » qui part du cours Dajot pour rejoindre le port de commerce.

« t’as de beaux yeux tu sais… »

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Ma presqu'île

J'ai tout de suite été séduite par le format carré, la qualité du papier et la mise en page de ce petit livre. Appréciation bassement matérielle pour un texte tout en poésie. Il faut dire que je n'ai cessé de me demander si j'étais à la hauteur de la langue utilisée par l'auteur. J'ai tenté de me laisser porter, sans trop chercher à comprendre. Peut-être est-ce cela la poésie? Exercice difficile pour moi, trop peu familière de la littérature et de la poésie.

Les peintures de Matthieu Dorval font brillamment écho au texte. Du moins est-ce ainsi que je les ai perçues.

Ce petit livre m'a ainsi donné à entendre raconter la presqu'île de Crozon d'une manière que je n'aurais pas imaginée. Trop littéraire pour moi, mais pas déplaisant non plus! Merci aux éditions dialogues et à l'opération masse critique.
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Le pont des anges

Philippe LE GUILLOU nous entraîne dans les coulisses du Vatican avec l'élection, à la fin du XXIe siècle d'un pape irlandais. Il nous fait découvrir ce que vous et moi ne connaîtrons pas, le Vatican et ses chausse-trapes, les mesquineries, les jalousies et les mensonges, l'univers des princes de l'Eglise, bien moins lisse qu'il n'y paraît ! Comme d'habitude l'écriture est magnifique et Philippe LE GUILLOU connaît manifestement son sujet sur le bout des doigts. Ce livre est un chef d'œuvre.



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Le déjeuner des bords de Loire

Le pérégrin géographe.

Exercice d'admiration d'un écrivain par un autre écrivain, le Déjeuner des bords de Loire se présente comme un ensemble décousu mais centré sur des réflexions sur la littérature, sur l'écrivain et sa propre écriture, et aussi ce qui nourrit l’œuvre de Julien Gracq, à la fois la géographie physique (la Loire) et la géographie humaine (l'évolution de la société). Tout en discrétion et en retenue, l'auteur ligérien distille à son commensal ce qui fait la richesse de sa vie d'homme lors de "cette visite hors des jours qui était peut-être avant tout une leçon de vie." (p.90)
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La sainte au rocher : Sur les pas de Bernad..

Qui ne connait pas Lourdes ? Lourdes, cette cité à la frontière instable entre le tourisme de masse et la pieuse dévotion, où l’on croise tout autant des pèlerins en quête de guérison physique ou spirituelle que de simples curieux attirés par la renommée et la grandeur du lieu. Croisée des mondes et des chemins. Lourdes, devenue si connue que, finalement, on ne sait plus toujours très bien ce qui s’y passe, et encore moins ce qui s’y est passé … On oublie parfois que Lourdes existait avant le sanctuaire marial qui s’y dresse aujourd’hui. On oublie parfois qu’à Lourdes, vivait auparavant une petite fille, une petite paysanne pauvre et illettrée nommée Bernadette. C’est elle que l’auteur nous invite à rencontrer.



Cette jeune fille, cette petite fille sans histoire, plutôt discrète et qui a toujours tenu à le rester. Une enfant pleine d’humilité qui n’a finalement jamais vraiment compris pourquoi elle a été choisie par la Vierge, qui a fait son devoir sans se rebeller, même si ces apparitions ont changées à jamais le cours de sa vie, même si elles ont été la cause de bien des peines et des soucis. Elle, l’effacée, s’est retrouvée au cœur de foules qui voulaient à tout prix entendre son récit, s’est retrouvée embarquée par les autorités pour subir des interrogatoires auxquels elle ne savait que répondre, tiraillée entre son désir de ne pas faire de vague et son besoin pour ainsi dire viscéral d’obéir à « Aquero ».



Mais l’histoire de Bernadette ne s’arrête pas à Lourdes. Après avoir livré son témoignage, délivré son message, la jeune fille quitte sa région natale, tourne définitivement le dos à cette grotte où tout a basculé. La voici partie pour Nevers, où elle devient novice. Une novice comme les autres, perdue au milieu des autres. Du moins c’est ce que veulent les supérieures, qui rivalisent donc de rigueur pour s’assurer que la jeune novice Marie-Bernard ne « prenne pas la grosse tête », dirions-nous maintenant. Etrange paradoxe que de veiller plus particulièrement sur l’humilité d’une novice que l’on déclare vouloir traiter comme n’importe qu’elle autre aspirante à la vie religieuse …



Le texte est bref, simple. Comme le message de Lourdes et comme sa messagère. Bernadette n’a jamais voulu attirer l’attention sur elle, et a toujours agit de manière très simple et naturelle, avec son insouciance toute paysanne : à ceux qui lui reprochaient d’avoir, sur ordre de la « Belle Dame », mangé de l’herbe de la grotte, elle répond simplement que « les êtres humains mangent bien de la salade ». Sans insolence aucune : la réponse d’une enfant qui s’étonne de l’étonnement des adultes. Même si ce livre n’apporte pas finalement « plus » que les autres, j’ai aimé que la simplicité du texte fasse écho à celle de Bernadette. Pourquoi en faire plus, alors que la sainte n’a jamais voulu en faire trop ?



En somme, donc, je suis ravie d’avoir découvert ce petit ouvrage, qui manque peut-être un peu de profondeur, qui n’édifiera sans doute pas beaucoup les lecteurs croyants, mais qui a le mérite de s’adresser également aux non-croyants, ceux qui veulent juste comprendre l’histoire de ce lieu tellement connu qu’on ne sait plus comment il est né …
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Le sel de la Bretagne

Pour qui ne connait pas la Bretagne comme moi, voici un recueil pour la découvrir à travers des poèmes, des courts, des invitations, des descriptions, des souvenirs partagés...

L'avantage de ce recueil se trouve aussi que tous ces textes réunis s'adressent également à ceux qui connaissent cette région et même à ceux qui la connaissent peu.

36 auteurs, romanciers, nouvellistes, essayistes, poètes nous offrent quelques lignes suffisamment intrigantes et attirantes pour nous donner envie d'aller plus loin à la rencontre de cette belle région entre esprit sauvage et civilisation.

Une superbe découverte.
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La route de la mer

Ce livre reprend les thèmes de l auteur : la mer

La religion etc... pas grand chose de nouveau peut être la musique

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Géographies de la mémoire

Carte muette. Rumengol et son pardon.Les Taiseux. Je comprends. Le morlaisien que je suis un peu plus âgé que lui qui porte le même prénom le comprend. J aime bien ce livre . Souvenirs,souvenirs
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La route de la mer

Truffé de références littéraires, - à Gracq, Saint-Pol-Roux, Xavier Grall, Georges Perros... mais aussi à la littérature classique (Louis Lambert) -, ce livre est à la fois un hymne à la musique, à la Bretagne et à la mer, et le portrait d'un homme qui n'a vécu qu'à la source de sa soeur, dont il ne se remet pas de la mort. Il nous fait ressentir les fulgurances de l'artiste et les mystères de la création, mais aussi la souffrance qui en est le corollaire. Via le personnage de Stéphane, il nous fait aussi revivre les années Mitterrand et Chirac, à travers le regard désabusé d'un familier des arcanes politiques. L'écriture, très classique, est à l'image du narrateur, qui n'arrive pas à exprimer ses sentiments, amoureux notamment, et garde toujours le contrôle de ses émotions. Je l'ai trouvé très belle mais je n'ai pas été bouleversée.
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Le chemin des livres

Philippe Le Guillou nous fait partager son parcours intellectuel, son apprentissage de la lecture et ses influences littéraires. Il décrit avec un style formidable le lieu de ses origines; Le Faou. Magnifique région, ce lieu traversera beaucoup de ses oeuvres. Dans cet opuscule, il nous parle de Patrick Grainville, prix Goncourt en 1976 pour Les Flamboyants, et de Julien Gracq, écrivain qu’il affectionne plus que tout. J’aime les écrivains généreux en écriture; et lui l’est particulièrement.
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L'intimité de la rivière

Petit ouvrage par la taille, il n'en est pas moins par son récit. L'objet est la région de Bretagne où l'auteur a grandi, et surtout les souvenirs qui lui sont associés, notamment ceux en lien avec la rivière toute proche.

L'écriture est douce et poétique, et permet ainsi de capter toute la sensibilité des souvenirs en question, à travers la déformation associée des lieux et des personnes cités. On sent également dans cette évocation une certaine nostalgie de cette enfance et des moments passés en ces lieux.

Ce regard permet au lecteur de se remémorer ses propres souvenirs d'enfance et les bons moments associés.

Un bel instant de douce nostalgie !
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L'intimité de la rivière

Imaginez vous au coeur de l'endroit où vous avez grandi, ou de celui qui vous a le plus transporté. Les deux pieds bien plantés dans le sol...maintenant promenez vos yeux dans ce paysage et faites 360°...décrivez ce que vous voyez, et assaisonnez des souvenirs et des émotions liés à ce que vos yeux vous donnent.



Vous avez alors ce superbe récit de Philippe Le Guillou qui vous emmène dans la région du Faou en Finistère (Bretagne). Une écriture précise, avec des arythmies qui vous promènent de l'imaginaire à la réalité; une écriture qui vous donne envie de fermer les yeux (mais du coup ce n'est pas facile pour continuer la lecture), et tenter de saisir toutes les particules d'odeur, de couleur et de relief. Une promenade dans ce bout de terre, passage obligé vers l'hermine, en fin d'Aulne, face à la rade de Brest. L'auteur nous met à la croisée de la mer, la forêt et la rivière, triptyque incontournable des gens des Monts d'Arée et des montagnes noires. Pays de légendes, de croyances et de rêves pris tour à tour dans les embruns et les brumes sylvestres ...



Au gré des pages, on fait le tour du Faou puis, ressourcé, on ferme le livre pour reprendre le cours des choses.
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