Je n'étais clairement pas la cible.
Attirée par le titre, je me suis précipitée. Brest, je la connais, j'y ai vécu, je l'aime énormément, j'espère y revenir, mais je ne la comprends pas toujours.
Une ville détruite et rebâtie trop vite, une ville qui s'est fait enlever son histoire par
L Histoire, qui rebute ceux qui ne la connaissent pas.
La première partie m'a beaucoup intéressée, l'auteur y raconte en parallèle la vie de ses grand-pères, tout deux passés par Brest à peu près à la même époque. Il s'étend beaucoup sur la seconde guerre mondiale, ce qui n'était pas pour me déplaire, particulièrement les extraits du journal d'un de ses aïeux tenu pendant l'occupation.
Ensuite, ça dérape. Il n'est plus question que de sa relation avec un lycéen qui devient ensuite étudiant à Brest. de loin en loin quelques réflexions reviennent sur la ville. Mais l'auteur parle à mots couverts, en plus de cette relation, de gens apparemment célèbres que je ne connais pas, d'un milieu intellectuel dans lequel j'ai encore moins envie de plonger. Beaucoup d'ennui dans ma lecture, j'avoue que j'ai sauté pas mal de passages de cette partie, et je me suis accrochée pour ne pas fermer le livre.
Quelque douceur cependant quand il évoque une de ses amies, de qui il était donc très proche.