Un très beau titre. J'ai adhéré au début, beaucoup moins sur la fin avec Yagudin...
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Un personnage imaginaire qui vit à travers l'histoire que l'on raconte le soir à ses enfants prend un jour votre place.
Rien de bien exceptionnel et d'ailleurs c'est un peu ce qui prédomine tout au long du livre.
D'un côté le conte de l'autre la réalité les deux finissent par se confondre et à aucun moment je n'ai été captivée par cette histoire.
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Un bijou de manipulation littéraire, servi par un écriture fluide, imagée et ironiste. A mon goût la plus belle réussite de Ségur (mais je n'ai pas lu les deux derniers romans)
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C'est l'histoire d'un homme qui a une peur maladive de l'imprévu.
Il s'est donc construit une vie très routinière et fait le maximum pour éviter les surprises. Il est professeur de droit à l'université de Toulouse. Mais la vie est imprévisible et ne cesse de le soumettre à des situations difficiles pour lesquelles il n'a pas le "mode d'emploi".
Ainsi de cette jeune étudiante, fort bien pourvue, qui lui fait du rentre-dedans, de ses clés qui s'obstinent à ne pas ouvrir sa porte et jusqu'à son chien puis sa femme qui ne le reconnaissent plus. Se pourrait-il qu'il soit devenu quelqu'un d'autre?
Philippe Ségur a l'art d'enchainer les situations désopilantes dans une langue assez fluide. Un bon souvenir de lecture.
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Lecture jeune, n°118 - A dix-huit ans, le maladroit Hippolyte rencontre Mado, jolie rousse aux yeux verts, sur les bancs de la fac de médecine. Les jeunes gens se plaisent, s’aiment avec passion, s’installent ensemble... Le mariage s’impose comme une évidence. Mais au matin des noces, pris d’une crise d’angoisse inexplicable, Hippolyte abandonne son « épouse tombée du ciel ». A quarante-quatre ans, Hippolyte est un neurologue reconnu, à la vie personnelle inexistante. Lorsqu’à la fin d’une conférence, il tombe sur la mère de Mado, tous les souvenirs enchantés de son premier et seul amour lui reviennent en mémoire. Une fois chez lui, il se laisse aller à écouter les morceaux qui le reliaient à Mado. Et le miracle se produit… Dans un état second, Hippolyte retrouve son corps de jeune homme et la compagnie de sa fée rousse. Désormais, il lui suffira de se concentrer sur une musique ou un parfum aimé pour voyager dans le temps. Hippolyte use et abuse du procédé car rien dans le présent n’est susceptible de l’émouvoir comme ces jours bénis. Obsédé par l’idée de retrouver Mado, Hippolyte ne peut s’empêcher de se demander ce qu’aurait été sa vie s’il l’avait épousée. Sa nouvelle condition d’explorateur du temps lui permettra peut-être d’obtenir une réponse… Ce texte, qui commence comme beaucoup de romans contemporains avec les états d’âme d’un quadragénaire désillusionné, crée la surprise. D’abord par son ton, drôle et piquant. Ensuite par son incursion réussie du côté du fantastique. Le thème du voyage dans le temps se révèle une nouvelle fois riche de possibilités romanesques. Il donne ici lieu à une réflexion sincère sur l’ambivalence de la nostalgie — tour à tour curative et destructrice — et la vanité des regrets. _ Gaëlle Glin
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Drôle, acide, plein de réflexion.
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Ce livre ne vous est pas offert par l'Office du Tourisme d'Albanie... Mais ce n'est pas grave, car il est juste drôle et parle avec perspicacité du développement mondial du tourisme. Où sont les sentiers pas encore battus ? Plutôt Guide du Routard ou Club Med ? Après avoir lu ce livre, vous saurez.
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Marre de la société de consommation. Envie de changements, de dépaysements, nous sommes partis en aveugles. Mon cricri et moi avons décidé de partir en vacances sur un coup de tête, mais pas n’importe où ; en Albanie. Petit Pays inconnu des tours Opérators…
Voyage dans un pays perdu ou comment partir en tant que non-touriste…La rencontre d’un homme, blasé, stressé qui décide de rompre avec la société de consommation. La rencontre de la culture et les us et coutumes de l’Albanie le laisse perdu et sans repère, un comble pour celui qui voulait rompre avec le système.
Au-delà de l’Aventure on assiste à un véritable voyage initiatique ! Certes les clichés sont nombreux et la caricature un peu forcée mais le roman se lit d’une traite et est assez divertissant au final. Le ton narquois de l’auteur y est pour beaucoup.
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Un graphiste bobo, caricatural, veut prendre le large et part une semaine pour une destination qu’il a choisi pour sa confidentialité, l’Albanie. Accompagné de son meilleur ami, d’une carte bleue et de son mobile, il découvre un pays sorti de 50 ans de communisme, pauvre, sale, apocalyptique. Il fuit notre société de consommation, mais incapable d’ouvrir les yeux et de s’adapter, il se raccroche à tout ce qui lui évoque l’Occident. Il passe à côté du pays, du peuple, des paysages et le récit de ce minable est à mourir de rire.
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Ennuyeux. Adorant les romans humoristiques, j'ai décidé d'acheter ce livre après avoir lu les critiques ici-bas. Et bien, j'ai trouvé ce roman très ennuyeux. Il ne se passe pas grand chose et le personnage principal utilise toujours le même terme pour parler de son ami : son cricri. Bref, j'aurais une tonne d'autres romans à conseiller pour ceux qui cherchent une vraie histoire de voyage
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Ce roman fortement teinté d'humour aurait pu s'intituler "les Bidochons en Albanie" ou quelque chose d'approchant. C'est souvent drôle ; l'intrigue, quoi que mince, suffit à tenir le lecteur en haleine, et l'on se prend à chercher des renseignements sur ce pays si proche de nous (géographiquement) et pourtant si perdu.
Une très agréable et drolatique lecture !
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Philippe Ségur, né en 1964, est un juriste et écrivain français. En 1980, il soutient une thèse de droit sur les relations entre le temps et le pouvoir politique. En 1994, il devient agrégé des facultés de droit et aujourd’hui il enseigne le droit constitutionnel et la philosophie politique à l'université Perpignan. Vacance au pays perdu date de 2008.
Le narrateur, graphiste publiciste dépressif et végétarien décide de s’octroyer une semaine de vacances à l’étranger, sans sa famille mais avec son meilleur copain, avocat de son état : son but, faire un break pour fuir la société de consommation. Après hésitations, son choix se porte sur l’Albanie !
Avant même d’ouvrir le livre - si vous ne connaissez pas l’humour de l’écrivain - le terme « vacance » au singulier devrait vous interpeler comme on dit aujourd’hui. Vacances avec un « s » signifie congés, ce qu’en général on associe à des pensées positives, alors qu’à l’inverse sans ce « s », on pense au vide ou au manque… et vous l’avez compris, nous sommes dans ce cas de figure.
Nos deux lascars, dont on ne connait pas les noms, l’avocat étant appelé « mon cricri » tout au long du roman par le narrateur, vont donc s’embarquer dans un périple digne de Bouvard et Pécuchet, dans ce pays si proche de nous géographiquement parlant, mais si lointain aussi à les en croire, et j’espère que l’auteur parle en connaissance de cause car sinon ce ne serait pas très gentil pour les Albanais (« L’Albanie était une tragédie permanente »).
Les deux gars en vadrouille vont cumuler tous les problèmes liés à l’exotisme, une langue inconnue et incompréhensible pour eux d’où quiproquos, erreurs etc., des infrastructures locales en piteux état (modes de transports, hôtels, restaurants où la nourriture n’est pas à la hauteur de leurs espérances, etc.). Le « cricri » se prétendant voyageur expérimenté, tente toujours de communiquer avec les locaux dans un sabir mêlé d’espagnol ( !) qui ne donne que de piètres résultats mais qu’un hasard heureux compense allégrement.
Tout cela est gentiment amusant, dans le genre humour pince-sans-rire. La scène du raki, bien que trop longue, évoque la fameuse séquence alcoolisée des Tontons flingueurs. Un roman sympathique, assez court pour ne pas finir par tourner en rond, mais du Philippe Ségur car au-delà de l’angle amusant du récit, pointe la critique sociale : ces bobos voulant rejeter notre type de société, partant fleur au fusil vers des ailleurs qui seraient plus « vrais » mais qui bien vite peinent à se passer des avantages perdus.
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On savait l’auteur tourmenté par bien des angoisses : ici dans cette « vacance » hors des repères connus, il narre de façon souvent hilarante et avec un sens aigu de l’autodérision, un périple d’une semaine dans une Albanie post-communiste, pays dont l’envie de le visiter lui est venue d’une recherche sur Google avec les mots-clés « désastre touristique ». C’est résumer la tonalité générale du récit qui fera la part belle aux innombrables mésaventures de deux amis perdus dans un pays dont ils ignorent la langue et qui semble ignorer, quant à lui, le tourisme et ses facilités… Ajoutons au tout des angoisses irrépressibles multipliées par les aléas du voyage, et la somme en sera une lecture fort distrayante, et d’une facture de bon aloi.
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- - - Abandon - - -
Voilà typiquement le genre de livre qui m'ennuie vite. Ca s'annonce bien, pourtant : des pérégrinations de nantis dans un pays pauvre. Mais nos deux "héros" s'avèrent vite être nombrilistes et hypocondriaques, pétris de contradictions d'occidentaux capricieux, avides d'aventure en rupture avec la société de consommation, mais avant tout soucieux de leur confort... Ca n'en finit pas, on tourne en rond, je n'y trouve aucun intérêt. Ce roman est sûrement plein d'humour, mais je n'accède pas à ce degré-là. Je jette donc l'éponge page 92, à la moitié, donc.
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La lecture de Vacance au perdu perdu de Philippe Ségur ne m'a pas laissée indifférente. Des réactions : signes que l'écrivain se joue de son lecteur avec talent ! Néanmoins, je ne garde pas son ouvrage dans ma bibliothèque. Devant cette histoire menée tambour battant et avec force humour noir, j'oscille entre l'énervement face au peu d'ouverture d'esprit des personnages et la pitié face à leur naïveté de se lancer dans un voyage improvisé. Voyage également impromptu dans un pays méconnu : l'Albanie... A l'époque de l'intrigue, pas encore membre de l'Union européenne, le pays accueille (sans byrek mais force raki) deux amis qui cherchent la rupture. Vont-ils la trouver ? Oui !!! Et au lieu de vacances (temps de loisirs chers à nous, français !), ils pourront profiter de la vacance : le vide, le rien, le purgé de leur quotidien. Apprécieront-ils ? Entre leurs velléités touristiques et leurs besoins primaires (manger, boire, fumer et dormir), le mystère reste entier ! Et si Philippe Ségur narre cette excursion avec talent, ses personnages vivent l'aventure pris aux tripes et elle leur laisse une impression ineffable...
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