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Citations de Philippe Thirault (74)


N’oubliez jamais que la science répand la lumière, et que la lumière engendre la justice.
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– Fredzia, je ne sais pas où nous allons ni ce qui va se passer, mais quoi qu'il arrive, tu diras que tu n'es pas Juive. Tu as compris ? Tu diras que tu es Polonaise, que tu n'es pas ma fille, que tu ne me connais même pas ! Promets-le !
– Maman ! Comment je pourrais dire ça ?? Pourquoi tu…
– Promets, promets à ta mère et oublie-moi !
J'ai promis…
. . .
– Mets la fille dans une autre cellule !
– Parce que cette juive est bien ta mère, hein ?
– Je suis Polonaise. Mes parents sont morts pendant la guerre. J'ai rencontré cette femme sur une route. Elle a été gentille avec moi. Je ne la connais pas.
J'entendais Maman pleurer de l'autre côté du mur, j'avais tellement peur…
– Mein Kind… Mein Kind…
– C'est ta fille que tu appelles en geignant ? Elle a dit qu'elle ne te connaissait pas. Mais ne t'inquiète pas, on va lui tirer les vers du nez !
Ils m'ont interrogée pendant plusieurs jours. Et puis ils m'ont relâchée. Quand je suis sortie, j'ai vu un Allemand qui entraînait des Polonais…
– Eins, zwei ! Eins, zwei !
– Vous ne savez pas marcher au pas, cochons de Polonais ??
Pan !
– Vous allez marcher plus droit maintenant !
Allez ! Eins, zwei ! Eins, zwei !
. . .
– Maman ! Oh Maman !
– Toi, viens ! Il faut que t'emmène.
C'est le chef de la Gestapo qui voulait me voir.
– Alors comme ça, tu prétends que tu es une petite Polonaise ?… Approche ! Viens ici !
– Oui, tu m'as l'air d'être une brave petite fille ! Tu as des frères ? Des sœurs ? Moi, tu sais, j'ai quatre filles ! Elles sont à Munich et elles me manquent !
– l'Unterscharführer Pabsdorf va t'emmener chez une dame polonaise de Hrubieszow. Elle s'occupera de toi, tu seras bien chez elle.
. . .
J'aimais beaucoup cette Polonaise qui m'avait accueillie avec tellement de gentillesse.
Elle habitait près de la mairie où les SS m'avaient mise en prison. Je m'y rendais tous les jours dans l'espoir de voir Maman, mais il y avait chaque fois un soldat allemand et je ne pouvais pas m'approcher de la fenêtre de sa cellule.
Un jour, j'ai vu une scène atroce : au moment où j'arrivais, ils ont poussé à l'extérieur une femme en robe noire qui n'avait pas la force de marcher. Je n'ai pas reconnu ce visage pâle, mais en regardant encore une fois, j'ai compris que c'était ma mère. J'ai hurlé.
Je voulais l'appeler. L'expression de son visage était si terrible. J'aurais tellement voulu la consoler. À ce moment-là, j'ai complètement oublié qu'elle m'avait interdit de dire que j'étais sa fille parce que c'était dangereux. L'Allemand derrière elle a sorti son pistolet ; j'étais tétanisée par la peur. J'ai entendu un coup de feu et Maman est tombée à terre.
. . .
– Maintenant, je suis trop malade pour m'occuper de la petite Fredzia…
– C'est elle que j'entends pleurer ? …
– Oui. Elle pleure sans cesse depuis quelques temps. Elle est inconsolable et ne veut pas me dire pourquoi. Alors ? Peux-tu la prendre chez toi ?
. . .
– Je suis très contente que tu viennes vivre avec moi ! J'ai deux enfants, mais ils ne sont plus…
… Ils étaient partis dans la forêt pour ramasser des champignons. Ils ne sont jamais revenus…
– Qui… Qui les a tués, madame ?
Je crois qu'elle savait mais qu'elle avait peur d'en parler.
– Tu m'appelleras maman !
J'ai été bien chez cette femme, mais à chaque fois qu'elle me demandait de l'appeler maman, je pensais à ma mère et je pleurais.
Je ne pouvais pas dire maman à une étrangère. Elle a fini par ne plus insister.
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- Nous passerons ces pays par le feu ! D'ailleurs qu'importe ! Pourvu qu'au final il reste un Byzantin de plus qu'un Vandale ou un Goth !
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La vérité, comme l'amour, n'a que deux ennemis : le trop et le trop peu.
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Les dieux n'ont jamais existé ! Mais le mal oui...
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- Qu'est-ce que c'est ? Je... Je vois mal.
- Vieille technique égyptienne. Le corps est enduit d'une substance qui éloigne les prédateurs... on laisse suffisamment d'espace en terre pour que le supplicié respire... et pour les insectes amateurs de chair puissent lui dévorer lentement la tête.
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- Arrête-toi, Nayon ! Qui sont ces...
- Des Assurichés, Mr Graham...
- Ce sont quoi ? Des clochards ? Des pilleurs de tombes ?
- Non, M. Graham. Ce sont des non-vivants !...
- Qu'est-ce que tu racontes ??!
- Je repars, monsieur... Il ne faut pas rester là...
- Des non-vivants ! On m'avait dit que les Birmans étaient superstitieux, mais alors là !
- Il y a des choses dont on ne parlera jamais dans vos journaux, M. Graham,ni dans vos livres... Surtout lorsque ce sont des gens sérieux et civilisés qui les écrivent !... Vous êtes ici depuis peu de temps, M. Graham... Très peu de temps...
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Il n'est de pire mensonge que le reflet de la vérité.
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C'est Jackal. Il me donne un coup de main. Papa a des ennuis.
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- C'est la tête?
- C'était une seconde fille. Préparée comme l'autre, à la française, façon Marie-Antoinette!
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- Ce carnage, c'était quoi ?
- Le Rite de la Purge. C'est la première étape qui consiste à charger son G'rakh des pires horreurs pour mieux s'en libérer et renaître...
- Dans votre cas, la formalité n'était pas nécessaire.
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- Le magnétisme est tel, ici, qu'il me suffirait d'enrouler un fil de cuivre autour d'une simple pièce de métal conducteur, pour s'il se mette à dégager de la chaleur.
- Donc une énergie illimitée.
- C'est pour ça qu'au début de la colonisation, l'administration terrienne voulait s'implanter dans le pays des brumes : sol riche en métaux et électricité à volonté, c'était l'idéal.
- Mais c'était un territoire sacré, les lois de la colonisation l'interdisaient.
- Ils ont quand même essayé de créer des incidents, de provoquer les Sulidoror, histoire de les faire réagir violemment. A la première révolte des autochtones, un conflit armé aurait éclaté, dont les colons seraient bien sûr sortis victorieux... Mais sur Belzagor, ils sont tellement différents aux humains que ça a échoué. Les colons ont dû se rabattre sur les tropiques.
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- Votre exploit, c'est être le plus jeune directeur à avoir été nommé par l'administration terrienne à la tête du barrage. Cette nomination n'a naturellement rien à voir avec le fait que vous avez dénoncé le trafic de venin de supérieur du poste des Naggiars...
- Je n'aime pas vos insinuations, Van Beneker. Cela n'a rien à voir, en effet. Et Jeff Kurtz contrevenait gravement au règlement. Il fallait bien que quelqu'un ait le courage de l'arrêter.
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- Il est toujours amoureux de Seena.
- Pourquoi a-t-il couché avec toi, alors, et pas avec elle ?
- Va comprendre les hommes.
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La littérature enfantine est bien anémique, sinon inexistante, lorsqu'il s'agit de traiter de sujets comme la misère, la faim, la violence et les catastrophes qui sévissent sur nos vallées de larmes. D'autant plus que nous vivons dans une société matérialiste de consommation qui développe l'égoïsme et la rapacité. Les persécutions, en général, s'acharnent sur la différence des identités raciales ou religieuses.
Et s'il faut traumatiser les enfants pour leur donner une prise de conscience, faisons-le vite - c'est une question d'orientation.
A savoir : tous égaux et tous différents.

Tomi Ungerer (Préface)
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Quand j'ètais môme , je faisais des cauchemars de sorcières qui faisaient pareil et quand j'étais môme et que je faisais ces rêves - là , je courais et à la fin la sorcière elle se détachait et alors je me réveillais . Je sais que c'est pas un cauchemar mais je cours quand même comme un dèraté vers le. jardin en hurlant alors que derrière moi , bien accrochée dans mon dos par ses ongles qui s'enfoncent , Belinda Holmes la sorcière nympho rit comme une folle . Je stoppe juste devant la piscine et je sens les ongles de la sorcière qui sortent de ma peau . La vioque bascule au-dessus de moi et tombe dans le bassin en criant .Après je regarde si personne nous a vu dans le jardin autour . Comme c'est ok je prends le temps de voir l'alligator se faire la mère Holmes . C'est un vicieux . Des fois il la relâche pour la choper par la jambe et la vieille elle peut sortir de l'eau, et après il ka fait replonger . Un vrai pervers . Il fait ça une bonne dizaine de fois et puis après il en a marre et il la garde au fond en donnant un coup de mâchoire toutes les deux minutes .
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Dès que son mari regarde ailleurs , la Holmes me zieute torride en passant sa lngue sur ses lèvrec pleines du gras du rôti . Deux ans qu'elle y pense , à enfourner mon machin dans son truc , deux ans qu'elle mouille sans que ça sèche , sûr qu'il ya du plancton dessus.
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Très bonne histoire. Tout commence par un décès, puis un retour au pays avec son fils et là c'est le pire qui arrive. L'enlèvement! ! Une sorte de TAKEN en bd. Le seul bémol c'est le dessin qui n'est pas extraordinaire mais vite masqué par l'histoire très prenante. A découvrir
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- Il a rien sur lui.
- Pas une lime à ongle. J'ai bien une arme, mais elle est pas répertoriée dans ton catalogue.
- ça s'appelle l'intelligence. Cherche pas sur toi, ça te ferait mal à la tête. (pl. 16)
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Ma nourrice a compris que je ne pouvais rester chez elle. Elle m'a conduit à la campagne. Elle allait rester avec moi durant toute la guerre.
- Tu verra, mon frère a une ferme avec plein d'animaux.
- Tu t'appelleras Yezuka ! ( petit Jésus ) Tu es blond, tu as les yeux bleus ; tu parles assez bien la langue ; tu vas devenir un vrai petit paysan lituanien.
Valentina n'avait pas d'enfant. Je suis toujours resté le sien, même après la guerre. Moi aussi je l'aimais.
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