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Critiques de Philippe Ward (234)
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Lasser, détective des dieux, tome 3 : Mystère e..

En Résumé : J’ai de nouveau passé un bon moment de lecture avec ce troisième tome qui offre une intrigue toujours aussi efficace, sans temps morts et pleine de rebondissements et de surprises. Les auteurs arrivent à se renouveler au fil des tomes, cette fois en mettant un peu de côté les dieux Égyptiens pour mettre en avant les dieux Grecs ce qui permet ainsi de densifier cet univers toujours aussi intéressant, soigné et qui donne envie d’être découvert. Dommage par contre qu’on ne découvre que si peu de temps la cité de l’Atlantide. Les personnages sont toujours aussi attachants et efficaces, même si je suis légèrement frustré que Fazimel et Seth soient en retrait de cette histoire, mais rien de bien gênant et, qui plus est, compensé par de nouveaux personnages secondaires surprenants. La plume des auteurs est toujours aussi vive et entrainante plongeant avec facilité le lecteur dans cette histoire. Je regrette juste de nouveau certaines facilités dans la résolution de rebondissements qu’on voit parfois arriver rapidement et certaines grosses ficelles facilement devinables, mais rien de non plus bloquant tant l’histoire se révèle divertissante et sans prise de tête. Un page-turner très efficace. Je lirai la suite sans soucis.



Retrouvez ma chronique complète sur mon blog.
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Magie rouge

Pierre Alozy est maire. Les élections approchent. Il veut privatiser la distribution d’eau dans sa commune car, à la clé, il a la certitude de bien vendre quelques terres à la société multinationale qui veut s’implanter dans la région. Et surtout, surtout, il y a la « petite » enveloppe de dessous de table qu’il recevra après la signature du contrat. Ce ne sont pas les 3 guignols de l’opposition qui devraient faire obstacle… Il a une majorité écrasante au conseil municipal !

Passons au vote du projet… Qu’est-ce qu’il raconte le Premier Adjoint au Maire ? Comment ça, c’est une mauvaise idée de privatiser ? Mais de quoi il se mêle ce con de Maurice Bonnel ? Qu’il retourne dans son hôpital, ce connard ! … Quoi ? Un vote à bulletin secret ? Mais quelle pourriture ce traitre de Bonnel !

Pas grave ! La majorité approuvera !

Vote…

Résultats : 11 pour, 11 contre, 1 abstention !

Que dit le règlement ? En cas d’égalité, le projet est rejeté ?

Ah, les salauds ! Ils vont voir ce qu’un Pierre Alozy est capable de faire… Surtout qu’il peut compter sur sa sœur, la superbe Célia… Et sa magie…





Critique :



« Magie Rouge » est le troisième livre de Philippe Ward, alias Philippe Laguerre, que je lis. J’ai adoré « Manahattan Marilyn » et « Danse avec le taureau ». Ce livre, offert par Philippe Ward, que je remercie pour cette attention, ne me tentait pas du tout car j’ai horreur des films et des histoires macabres. Rien que la couverture me dégoutait… Mais voilà, comme j’aime le style de l’auteur, j’ai craqué… J’ai commencé à le lire. Au début, tout va bien, si j’ose dire car il y a tout de même un meurtre pas joli-joli… Mais sans meurtre, un roman policier c’est un peu comme un osso bucco sans jarrets de veau !

Mais est-ce un roman policier ? A partir de la page 45, on tombe dans la torture « pure » et dure. Là, j’ai vraiment du mal à poursuivre… Je décide de ne pas abandonner car le roman semble redevenir un roman policier classique… Il ne l’est pas ! C’est gore, mais c’est surtout magique ! Pas du tout le style de livres que j’affectionne… Mais voilà, l’écriture de Philipe Ward a quelque chose d’hypnotique qui me donne envie d’aller jusqu’au bout du roman malgré des hauts-le-cœur. L’ayant terminé, c’est clair qu’il ne sera pas mon préféré de ce magnifique auteur, bien que si on retire la magie (le but de cette collection, il faut bien le dire) on se retrouve avec des personnages très intéressants dans la description de leurs relations, qu’elles soient amicales ou pleines de haine.



Si vous n’êtes pas amateur d’histoires gores et de magie, passez votre chemin et allez lire d’autres Philippe Ward qui vous entraîneront à une vitesse d’enfer dans des aventures où vous n’aurez pas l’occasion de vous ennuyer.

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La Saga de Xavi El Valent : Le Glaive de ju..

Le Glaive de justice est un roman sous-titré « La saga de Xavi El Valent », c’est un roman « chorale », déjà parce qu’il est écrit à huit mains par Boris Darnaudet, François Darnaudet, Gildas Girodeau et Philippe Ward, mais en plus c’est la réunion de plusieurs novellas constituant donc une « saga » cohérente. Ce recueil est même plus exactement la réunion dans la collection Hélios des Indés de l’Imaginaire des tomes 1 et 2 parus précédemment chez Rivière Blanche.



Une épopée de fantasy historique très historique

La saga de Xavi El Valent nous emmène volontairement dans un cadre loin du monde occidental classique, de l’influence anglo-saxonne et du médiéval-fantastique habituel. Nous plongeons dans une Catalogne fantasmée très portée sur la religion et la guerre. Nous sommes dans un XIIIe siècle avec la fameuse « croisade albigeoise » comme point culminant des rapports de force féodaux. Géographiquement, nous sommes à cheval sur l’Occitanie (appelée pays d’Ock, pays des Ockcitans) et sur le pays catalan espagnol (Katland ici), ce qui correspond à la Septimanie, à l’ancienne Gothie même au besoin ; pour se repérer facilement, beaucoup de lieux sont dénommés par des légères transcriptions en catalan, il en est ainsi de Barcelona, Girona, Murèl, Besièrs, Fois, Montségur, Kotlliure, etc. Les auteurs nous installent donc dans un cadre très organisé, où certains personnages (rois, papes, comtes) peuvent dire vaguement quelque chose, comme Simon de Montfort (Malfort ici, en fait).



Une épopée de fantasy historique très fantasy

Cette saga sur fond historique reprend à son compte les plus gros poncifs de la fantasy. Ainsi, la « croisade albigeoise » devient ici un vaste conflit entre des résistants katalans et ockcitans devant l’avancée du roi des Francs, mais aussi et surtout de son allié, le pape noir qui dirige des cardinaux ayant chacun les pouvoirs de magiciens et contrôlant des hordes de soldats, dont certains sont carrément des morts-vivants ramenés à la vie par nécromancie. De plus, nous suivons Xavi, un héros malgré lui qui doit retourner la situation catastrophique installée au départ en défaveur des Katalans et des Ockcitans (c’est d’ailleurs, eux qui sont au cœur de l’action, le roi franc étant très lointain dans l’intrigue). Il est, au fur et à mesure, amené à rencontrer et à agréger plusieurs groupes de rôles secondaires (la sorcière retorse, l’archer multi-tâches, le vieux mentor, etc.) ; toutefois, chacun a des compétences ou des personnalités un peu particulières qui font que ces archétypes sont bien remodelés. Pour le reste, on retrouve de la même façon, une épée légendaire (les comparaisons à Excalibur et Durandal sont légion), des pouvoirs magiques en puissance et une flopée de créatures qui forment un bestiaire fourni et complètement foutraque : outre les sorcières, sorciers et autres guerriers morts-vivants, se croisent des lycanthropes, des vampires, mais aussi des minotaures, des chevaux ailés, des tigro-raptors. Et tout cela est aussi saupoudré d’une mythologie mixte entre cultures celtique et catalane, où les dieux sont présents dans la vie des gens, dans les paysages, comme pouvaient l’être les divinités grecques qui s’amusaient de la vie des humains. Cet ensemble hétéroclite a d’ores et déjà donné lieu à de larges prolongements sur le site officiel de la sage de Xavi El Valent. Au fur et à mesure que les auteurs construisent cet univers, des éléments subtils de différentes uchronies apparaissent.



Une épopée de fantasy historique très épique (qui a dit qu’on ne pouvait pas des anaphores ridicules dans ces sous-titres ?!)

Le Glaive de justice mise clairement sur la présence de batailles épiques dans tous les coins. Cela peut parfois poser des problèmes de rythmes, ce qui n’est pas arrangé par le fait que ces deux tomes ne sont en fait que le début d’une série (aucune mention faite par l’éditeur ! et on le comprend puisque le tome 3 est sorti en 2017 et d’autres prolongements sont attendus. Méfiance donc cher lecteur…). La recherche constante de sentiments épiques tout en plaquant des répliques drôlatiques et des situations burlesques, cela finit (notamment dans le début du Livre 2) par déboucher sur une débauche de combats et de magie, mais aussi des jeux de mots qui deviennent bien plus nombreux au risque de lasser (surtout quand les transcriptions ne concernent plus seulement les auteurs, mais aussi des personnalités politiques contemporaines sans grande recherche d’originalité).



Le Glaive de justice est donc un roman étonnant. Il fourmille d’idées, en voulant se focaliser sur une fantasy historique loin d’être dans le moule anglo-saxon et qui propose autre chose et ce de belle façon. L’humour est certes inégal selon les textes et les auteurs, mais l’ensemble déborde de bonne volonté.



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Artahe

Après plusieurs années passées à Paris, Arnaud revient à Raynat, le village de son enfance. A l'effervescence parisienne succède la tranquillité de ce petit village des Pyrénées. Il y retrouve la femme qui l'a élevé et pour qui il a beaucoup de tendresse. Mais, très vite, il va découvrir que cette tranquillité n'est qu'illusion. Ce lieu a un lourd secret que son retour va faire resurgir et qui va l’entraîner dans une spirale infernale.



Artahe est un thriller fantastique qui nous plonge au cœur des Pyrénées dans le culte du dieu ours. Il y a plusieurs années, j'avais lu ce livre dans sa première édition et je l'avais beaucoup aimé. J'ai donc sauté sur l'occasion de me replonger plus de 10 ans après dans cette nouvelle version revue et corrigée par l'auteur.



Artahe est une oeuvre de "jeunesse" de Philippe Ward qui a récemment obtenu le Prix Imaginales (Catégorie Nouvelle) pour Un privé sur le Nil coécrit avec Sylvie Miller.



Stylistiquement, cela se ressent, malgré la correction. L’écriture est moins fluide et moins aérienne que dans ses œuvres plus récentes, tout en restant agréable.



Coté intrigue, on retrouve avec plaisir l'imaginaire de l'auteur et sa passion pour les dieux. Cette fois-ci, il explore le culte du dieu Artahe (qui fut célébré dans les Pyrénées du 1er au 5ème siècle).



Dès les premières pages, nous sommes plongés dans une atmosphère à la fois oppressante et captivante. L'histoire est complexe et les révélations savamment dosées.



On s'attache vite à Arnaud, et c'est avec attention qu'on le suit dans ses recherches. On pense souvent avoir le fin mot de l'histoire mais sans jamais avoir raison. Il faut en fait attendre les toutes dernières pages pour enfin arriver à reconstituer le puzzle.



Pour conclure, Artahe est un très bon thriller fantastique qui vous plongera au cœur des Pyrénées à la rencontre du dieu ours.



Note : 7/10
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Manhattan Marilyn

Présentation éditeur :



Ancienne Marine en Irak, Kristin Arroyo découvre dans les affaires de son grand-père décédé - un célèbre portraitiste - des clichés inédits de Marilyn Monroe. Aidée par un photographe, elle décide de monter une exposition.

Malheureusement, rien ne se passe comme prévu : une mystérieuse organisation s'en prend à eux. Pourchassée, traquée, la jeune femme va rapidement comprendre que son destin est lié à celui de Marilyn Monroe et s'efforcer de reconstituer les derniers jours de l'égérie hollywoodienne afin de percer le mystère qui entoure sa disparition.



📓



Je remercie l'auteur d'avoir pris contact avec moi, car, n'étant pas particulièrement fan de Marilyn Monroe, je ne m'étais pas intéressée à ce livre. Et pourtant...



L'écriture est efficace, acérée. Le style est vif. Les chapitres sont très courts (66 chapitres en 334 pages), ce qui fait que l'on se dit que l'on peut encore lire un chapitre. Dans mon cas, cela m'a emmenée à lire jusqu'à quatre heures du matin.😀 J'ai lu ce livre en moins de deux jours.



Pour être sincère, je ne m'attendais pas être autant embarquée dans ce thriller. Cependant, je ne l'ai pas lâché. L'histoire est très rythmée. Marilyn est le point de départ de l'intrigue, mais le livre ne parle pas que d'elle. On découvre le New York d'aujourd'hui : les pauvres, le traitement des anciens soldats par l'Amérique, les théories de complot, le FBI, la mafia, etc. L'histoire est portée par Kristin, une héroïne très attachante. J'ai éprouvé énormément d'empathie pour elle. Sa personnalité et sa vie sont décrites de façon détaillée. Elle est courageuse, elle a des valeurs, elle a aussi des souffrances. Et comme tous les êtres humains, elle est faite d'ambivalences.



En conclusion, ce thriller se dévore. Il n'y a pas un temps mort. Je ne peux pas vous dire si les thèses évoquées dans ce livre sont plausibles, ne connaissant pas assez l'histoire de Marilyn et des Etats-Unis, mais le temps de ma lecture, j'y ai cru. L'intrigue est très forte, mais la photographie sociale de l'Amérique apporte à Manhattan Marylin, la touche humaine, qui nous fait trembler pour les personnages.



Je remercie sincèrement, Philippe Laguerre pour son service presse, qui m'a offert une belle découverte.
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Lasser, détective des dieux, tome 3 : Mystère e..

Lasser pensait pouvoir profiter de l'or collecté lors de ses dernières enquêtes pour les dieux égyptiens. Malheureusement, cette fois-ci, c'est Zeus en personne qui vient demander ses services. Retrouver l'Atlantide, et puis quoi encore ! Le problème, c'est qu'avec les dieux, il ne faut pas dire non si l'on tient à la vie.

Voilà donc Lasser lancé dans une folle quête à la recherche du continent perdu.



Dans Mystère en Atlantide, on retrouve les ingrédients qui ont fait le succès de la série : dépaysement, humours et personnages haut en couleurs.

A la recherche de l'Atlantide, Lasser va naviguer bien au delà de la « Mare Nostrum » et découvrir de nombreux pays. Les nouvelles coutumes et mythologies sont très bien amenées. A chaque fois que le bateau jette l'ancre dans un nouveau port, on se demande quelles surprises nous ont concocté les auteurs.



« Les ennuis ont commencé dès le départ. Jusqu'à Rhodes, nous avons eu une mer très houleuse et un vent fort. Rien d'insurmontable, toutefois. C'était à peine pire que le trajet entre la Crète et Skyros. Et puis, maintenant, j'étais habitué à avoir l'estomac retourné.»



Très dépaysant, le récit est par contre un peu moins rythmé que les tomes précédents et l'humour y est plus discret. Nous sommes ici dans un roman d'aventure avec un grand A.



Coté personnages, Fazimel, l'assistante de Lasser que je voyais prendre un rôle encore plus actif à la fin de Mariage à l'égyptienne, est très vite "hors jeu" dans cette aventure. Cette fois, notre détective préféré aura comme assistant deux de ses anciennes connaissances Amr (le Djinn qui avait déjà aidé Lasser dans sa précédente aventure) et Ouabou (La forme féline de Néfertoum). Même si j'adore Fazimel, il faut reconnaître que ce nouveau trio est très attachant.



Dans ce tome nous rencontrons les Atlantes. Leur histoire est très réussie et nous donne une fin à la fois spectaculaire et surprenante.



Mystère en Atlantide est un roman agréable et efficace. Vous avez aimé les 2 premiers tomes de Lasser, détective des dieux ? Vous aimerez le troisième.



Note : 7/10
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Lasser, détective des dieux, tome 2 : Mariage..

En Résumé : J'ai passé un bon moment de lecture avec ce second tome des aventures de Lasser qui nous offrait sa première grosse enquête au héros. L'histoire se révèle toujours aussi efficace, vive et captivante et on tourne les pages avec plaisir même si les rebondissements sont parfois traités avec un peu de trop de facilité et que le héros tombe toujours sur la bonne personne au bon moment, ce qui est légèrement dommage. L'univers mis en avant est toujours aussi vaste et intéressant à découvrir et les personnages sont toujours aussi attachants et soigné apportant leurs lots de caractères différents. Par contre, j'avoue, je suis resté de marbre concernant la relation ambigu entre Lasser et Médée. Concernant la plume des auteurs elle est toujours aussi vive, efficace et captivante et nous plonge facilement dans l'histoire. Au final un second tome plus qu'efficace, qui se lit avec toujours autant de plaisir malgré parfois sa simplicité et ses facilités et je lirai la suite avec grand plaisir.



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Artahe le dieu ours

Je remercie Masse Critique, Babélio et les éditions Polar Cairn pour l'envoi de cet ouvrage.

Lors de ma sélection d'ouvrages à Masse critique j'avais croisé très fort les doigts pour avoir celui ci, en effet, son action se déroule dans les Pyrénées et vu qu'elles s'étendent dans mon horizon tous les jours....

Bref, je n'ai pas été déçue par ce polar, Philippe Ward manie sa plume d'une main de maître et nous distille son histoire ou se mêlent habilement le présent et des sauts en arrière dans le passé. Le coté fantastique est largement présent dans son récit.

Je ne vais pas vous spoiler l'histoire, toutes les critiques sur ce livre sur Babélio vous en livrent suffisamment, mais cette histoire mérite d'être lue, frissons garantis ! Excellent polar !
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Manhattan Marilyn

Philippe Ward est le nom de plume sous lequel Philippe Laguerre publie ses romans et nouvelles fantastiques. Je le remercie chaleureusement car il a eu la gentillesse de m'envoyer son roman : Manhattan Marilyn.

J'aime énormément Marilyn Monroë, donc un roman où on parle d'elle, je prends :)

Nous sommes en 2014, Kristin Arroyo est une ancienne Marine qui a travaillée en Irak. Elle fait partie du mouvement des Occupons Wall Street , et c'est lors d'une manifestation qu'elle fait la connaissance de Nathan Stewart, photographe. Celui-ci lui propose d' organiser une exposition consacrée à ce mouvement.

Peu après, elle découvre dans les affaires de son grand-père, un célèbre portraitiste décédé, des clichés inédits de Marilyn Monroë. Aidée par le photographe, elle décide de monter une exposition mettant en parallèle Occupons Wall Street et Marilyn Monroë.

Mais ces nouvelles photos de Marilyn dérangent de nombreux personnes, aussi bien la police que le F.B.I mais pas que... D'autres personnes, plus puissantes encore, sont dérangées par ces clichés et se lancent aux trousses de Kristin...

Marilyn Manhattan est un excellent thriller, qui m'a captivé. Il est très rythmé, on ne s'ennuie pas une seconde. J'ai aimé tout ce qui concerne l'actrice disparue, et le fait que la question : "Et si elle n'était pas morte le 5 août 1962 ? " se pose.

Les personnages sont très intéressants, notamment Kristin, mais pas seulement. J'ai apprécié Michael, le riche ami de Nathan.

L'ambiance aussi m'a plu.

En fait, c'est simple, tout mais alors tout m'a plu dans ce thriller :)

Je vous invite à le découvrir à votre tour et je lui mets un grand cinq étoiles.
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Lasser, détective des dieux, tome 1 : Un priv..

En résumé : J'ai passé un vraiment bon moment de lecture avec ce roman qui regroupe plusieurs enquêtes de Lasser le détective. L'histoire se révèle simple et efficace nous emportant facilement dans les aventures du héros, une histoire sans temps morts et pleines de surprises, mais qui voilà, par moment, tombe peut être un peu dans la facilité que ce soit dans la révélation d'indice ou par les témoins qui tombent au bon moment. De plus je reproche aussi peut être une légère répétition dans la présentation des personnages, mais voilà rien de dérangeant tant l'histoire se révèle agréable, pleine d'humour et efficace, le tout porté par un univers, mélange des genres qui se révèle intéressant et passionnant à découvrir. On s'attache facilement au héros un peu looser qui possède un petit air d'Harry Dresden et il est bien porté par des personnages secondaires pleins de mordants et hauts en couleurs. La plume à quatre mains des auteurs se révèlent simple et efficace et je lirai la suite des aventures de Lasser avec grand plaisir.



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Anthologie des Imaginales 2010 : Magicienne..

Deuxième anthologie parue suite au festival des Imaginales d'Epinal après « Rois et Capitaines » en 2009, « Magiciennes et sorciers » se compose de treize nouvelles faisant intervenir un certain nombre de grands noms de la fantasy française d'aujourd'hui, de Lionel Davoust à Pierre Bordage en passant par Justine Niogret, Erik Wietzel... Globalement, le principe ainsi que l'ouvrage en lui-même me plaisent évidemment beaucoup, même si ce dernier me paraît quelque peu inégal et nettement en dessous de l'anthologie précédente. Si certaines nouvelles s'oublient malheureusement finalement assez rapidement une fois la lecture terminée, c'est toutefois avec plaisir que l'on retrouve les univers et les personnages de certains auteurs comme la magicienne Judith du « Cycle de Mithra » de R. Tanner (« In causa venenum ») ou bien le Vieux Royaume de J-P. Jaworski qui nous propose comme souvent une nouvelle pleine de magie et de poésie mettant cette fois en scène des elfes, à mon sens la meilleure de cette anthologie (« La troisième hypostase »).



Difficile de parler de toutes les nouvelles, aussi me contenterais-je de mentionner celles qui m'ont le plus marquée. Outre le texte de Jaworski j'ai notamment été assez séduite par « Toiles déchirées » de Charlotte Bousquet, nouvelle dans laquelle on assiste aux révélations faites à la jeune Dionisia sur son passé et surtout sa destinée (nouvelle qui, comme je l'ai découvert par la suite, n'en est pas vraiment une puisqu'il s'agit en réalité d'un extrait du dernier roman en date de l'auteur, « Matricia »). Fabien Clavel réussit également son coup avec « Chamane », texte qui clôt cette anthologie de façon agréable et dans lequel on retrouve l'ambiance très particulière de l'Europe de l'Est médiévale à l'aube de l'avènement du christianisme (époque déjà mise en scène par l'auteur dans son roman « Le châtiment des flèches »). Idem pour Justine Niogret qui met en scène dans « T'humilierai » l'un des personnages de son roman « Chien du heaume », le tout avec une plume toujours aussi incisive et poétique.



Malgré quelques nouvelles peu mémorables, l'ouvrage offre toutefois de très bons moments de lecture, aussi c'est avec plaisir que je poursuivrais ma découverte des anthologies parues et à paraître dans le cadre du festival des Imaginales.
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Manhattan Ghost

La musique est la passion de Lisa, une New Yorkaise. A l’âge de vingt ans, elle avait été acceptée par la Juilliard School, quand son père, un policier passionné, a été tué par un délinquant. Afin d’aider sa mère sur le plan financier, elle a abandonné ses rêves et s’est engagée dans la Police. C’était il y a quatorze ans.





Un soir, Lisa assiste au Manhattanedge : le soleil couchant est juste au milieu de la 14th Rue, dans un alignement parfait vers l’Ouest. C’est à ce moment-là qu’un événement incroyable se produit : Peter, un ami de son père, lui demande de l’aide. Or, cet homme est décédé, il y a trois ans. Il a besoin de Lisa pour trouver l’assassin… d’un fantôme. La jeune femme n’a que quelques heures pour mener l’enquête avant de retrouver le monde des vivants.





L’objet-livre est très original. Toutes les doubles pages sont construites sur ce schéma : à gauche, une photo de Mickaël Laguerre, prise à New-York, et à droite le texte de Philippe Ward. Manhattan Ghost est le fruit d’une collaboration entre un fils et son père. Le format A4 peut surprendre, mais c’est lui qui permet d’apprécier les clichés à leur juste valeur. J’ai beaucoup aimé l’aspect physique du livre qui m’a permis de vivre la lecture d’une manière différente.





L’histoire est courte( une soixantaine de pages) mais aboutie. Pour mener ses investigations, Lisa ne peut se fier qu’à son esprit de déduction. En effet, dans le Manhattan Ghosts, les techniques scientifiques n’ont aucune utilité. J’ai aimé cette manière de mener l’enquête. Elle rencontre des célébrités décédées : Marylin, Edgar Allan Poe, etc. Chaque chapitre commence par un extrait de chanson ou un texte. Durant toute l’histoire, je me suis sentie en immersion complète dans la ville de New York, que je ne connais pas. Le fait que cette nuit particulière se passe dans un monde parallèle, montre New York sans ses habitants, et dépeint la ville telle qu’elle pourrait être, en la mettant en valeur.



Photos sur mon blog

J’ai beaucoup aimé la fin qui m’a surprise et a ouvert une porte à mon imagination.
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Rêves d'Ulthar : 21 Histoires de Chats Fantas..

Ne vous attendez pas à remonter la rivière Skai pour parvenir à Ulthar, vous n'arpenterez pas Les Contrées du Rêve. Dans ce recueil, c'est essentiellement dans le monde de l'éveil que vous croiserez la route de cette énigmatique créature proche des choses de l'étrange, que son familier l'humain ne peut percevoir : le Chat.

Rêves d'Ulthar ce sont vingt nouvelles fantastiques, horrifiques, inspirées de l'oeuvre de H.P. Lovecraft - et une en ouverture de celui qui aura été une source d'inspiration du maître de Providence : Edgar Allan Poe - d'une grande et étonnante originalité. Les auteurs ont su faire peau neuve des superstitions et pouvoirs que l'on confère à cet animal, honoré comme un Dieu dans l'Egypte Antique et objet de haine au temps du Moyen-âge, avec une bonne dose d'humour, noir.

Au fil de ces mauvais rêves et cauchemars de cette chympathique anthologie vous ne pourrez vous empêcher de porter un autre regard sur la boule de poils aux deux morceaux de soleil qui ronronne à vos côtés…



Le chat ouvrit les yeux

Le soleil y entra

Le chat ferma les yeux

Le soleil y resta.



Voilà pourquoi, le soir,

Quand le chat se réveille,

J'aperçois dans le noir

Deux morceaux de soleil.



[Maurice Carême]



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Lasser, détective des dieux, tome 1 : Un priv..

Je ne le savais pas avant de commencer ce livre, on n’est pas vraiment sur un roman mais plus sur un fix-up, un recueil de nouvelles qui se suivent et sont liées, et où ici on suit toujours le même personnage. J’ai lu peu de fix-up dans ma vie, étant peu fan des nouvelles à la base, et pour l’instant dans ce format j’ai eu autant d’échec que de réussites. Heureusement celui ci fait parti de la seconde catégorie.



C’est très pulp, avec un coté humoristique et léger. Les nouvelles se lisent bien à la suite car il y a une continuité et une diversité dans l’ensemble qui ne donne pas l’impression de trop de redites.



Nous sommes dans les années 30. Dans notre monde mais dans lequel les dieux sont actifs et « règnent » sur des zones bien précises avec leurs adeptes. Ayant du fuir la France à la suite d’une enquête ou il a mis les pieds la ou il n’aurait pas du, Lasser vivote en tant que détective privé au Caire.

Jusqu’au jour ou la déesse Isis lui confie une affaire …



Les événements que nous raconte ce premier tome s’enchaînent et entraînent le pauvre homme dans les complots et affaires entre dieux, et le couronnent avec le titre de « Détective des dieux ». Je ne peux vraiment pas vous en raconter plus parce que comme c’est des nouvelles je vous ai déjà spoilé la première en racontant ça, mais en tout cas les aventures et enquêtes de lasser vont se multiplier.



On est sur un style qui se rapproche du policier à l’ancienne, avec un détective solitaire, des femmes fatales, et de l’humour.

Il ne faut pas s’attendre à un truc très profond, mais si on veut de petites aventures à la suite, toujours sur un ton léger, bien pensé et avec de l’humour, c’est totalement ça.



Pour ma part j’ai bien aimé, ce qui est bien parce que normalement les nouvelles et moi on est pas copain. Du coup je prend vraiment ça en positif, même si ça n’a pas été un coup de cœur. En plus ça se lit très rapidement et de façon fluide.

J’ai passé un bon moment !




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Manhattan Marilyn

Voilà un scenario bien ficelé. L’histoire tourne autour de la star hollywoodienne et de Kristin Arroyo. Tout est réuni pour satisfaire les amateurs de livres d’action, du complot, des organisations plus ou moins gouvernementales, des gentils et des méchants. Une intrigue qui vous tient en haleine avec de nombreux rebondissement tout en maintenant une ligne directrice pour tenir l’intrigue.



Kristin, le personnage principale est une femme amochée par la vie ce qui lui procure des ressources pour sortir de ce marécage dans lequel elle est empêtrée. J’ai bien aimé le personnage du milliardaire. De nombreux autres personnages viennent agrémentés ce duo, pour certains j’aurais apprécié qu’ils aient un peu plus de profondeurs, mais je m’emballe car ils ne sont que secondaire.



Voilà un autre point fort de ce roman, la ville New York. L’auteur nous fait visiter la ville dans ses moindres recoin avec une aisance qui nous permet de plonger dans le grande pomme.



J’ai aimé ce livre. Les chapitres courts donnent de la nervosité à l’histoire. l’auteur à une très belle plume. Il est juste suffisant dans ses descriptions et cela est appréciable. Les passages historiques sont également très intéressants et coupe sublimement l’histoire j’ai passé un agréable moment dans cette aventure.



un gros j'ai adoré cet histoire :)
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Anthologie des Imaginales 2010 : Magicienne..

Le festival des Imaginales a été créé en 2002 mais la première anthologie du festival n’a vu le jour qu’en 2009. Ce recueil est la deuxième anthologie à paraître après Rois et Capitaines chroniquée ici sur le blog. Le thème de cette anthologie est un peu moins original que la précédente, les magicien(ne)s étant des figures très connues et utilisées de la fantasy. Cependant, on en trouve de différentes sortes, des bons, des mauvais, des mages de la nature, des shamans ou encore des nécromants. Comme souvent, dans une anthologie toutes les nouvelles ne se valent pas et certaines dans celui-ci manquent d’originalité. Cependant, certaines ont su relever le niveau même si cette anthologie n’atteint pas selon moi le niveau de la précédente.



Sire Cédric ouvre ce recueil avec une nouvelle intitulée Cœur de serpent, l’auteur est loin de son univers habituel. Il nous raconte l’histoire d’une armée voyageant en territoire sauvage où sévissent de dangereux guerriers. Une jeune femme va sauver un homme emprisonné qui la sauvera ensuite à son tour. La nouvelle se lit bien, même si la fin est un peu rapide, cependant il manque un petit quelque chose pour la placer un cran au dessus.



Dans Djeeb l’encharmeur, Laurent Gidon nous parle d’un jeune homme pris au piège par une magicienne qui se sert de lui pour tuer un puissant sorcier. La nouvelle est plaisante mais ne restera pas dans les mémoires. Charlotte Bousquet retrouve l’univers de la trilogie Arachnée dans Toiles déchirées où une jeune fille apprend ses origines, son passé et sa destinée par sa mère mourante. Le texte est bien écrit, mais on reste sur sa faim.



Dans Exaucée de Maïa Mazaurette, une magicienne invoque un jeune homme sensé être un prince charmant, mais elle est plutôt déçue du résultat. Un peu d’humour mais à nouveau peu d’originalité. Justine Niogret reprend un des personnages de son roman Chien du heaume dans T’humilierai, une nouvelle bien écrite et assez sombre, sur un sorcier bouc et sa fille. L’ultime illusion de Erik Wietzel nous raconte l’histoire d’un magicien pas très sympathique au premier abord qui va chercher un trésor en haut d’un montagne. Il affrontera des périls et fera des rencontres inattendues. Même si on devine facilement la fin le texte est intéressant.



Rachel Tanner place sa nouvelle In cauda venenum dans l’univers du Cycle de Mithra avec un personnage féminin qui est une magicienne puissante. Son personnage fait penser un peu à celui des autres nouvelles de cet auteure dans les anthologies des Imaginales, une demi elfe, puissante et indépendante. On se retrouve dans une enquête pour trouver qui a lancé un maléfice à une femme bourgeoise de Rome. Le texte est bien construit, bien écrit et se lit facilement même si on ne connait pas l’univers des romans. Julien d’Hem dans Margot parle d’une histoire de vengeance après un viol. Une jeune fille ordinaire se fait aider par une démone enfant pour se venger. La nouvelle est plutôt convenue mais se laisse lire.



Le crépuscule des maudites est une nouvelle écrite à 4 mains par Sylvie Miller et Philippe Ward. J’ai trouvé cette nouvelle très intéressante, elle est basée sur le conflit entre anciennes et nouvelles religions. En pays basque, un inquisiteur doit chasser un sorcier qui veut ramener un dieu maléfique et chasser une déesse de la nature. Même si certains événements se devinent, la thématique est bien traitée et intéressante. L’autre de Pierre Bordage parle d’un village, à une époque indéterminée, où tout le monde attribue ses malheurs à une nouvelle arrivée depuis un an et demi. L’auteur montre les dangers du bouche à oreille et des rumeurs dans un petit village où tout le monde rejette ses propres fautes sur le surnaturel. Rien de très original dans ce texte qui se lit bien.



Jean-Claude Dunyach nous offre un des meilleurs textes de cette anthologie avec Respectons les procédures, une nouvelle déjà présente dans L’instinct du troll (première nouvelle des 4). C’est une très bonne nouvelle pleine d’humour et de second degré avec un stagiaire et des notes de frais. L’auteur fait ici une caricature du monde de l’entreprise et de l’administration moderne. La nouvelle suivante de Lionel Davoust Quelques grammes d’oubli sur la neige est présente dans La route de la conquête. Un roi qui voit son pays tomber dans la misère a recourt aux services d’une sorcière pour retrouver sa gloire passée. On assiste à un conflit entre la religion et la sorcellerie. La plume de l’auteur est toujours très belle et l’ univers intrigant.



Jean-Philippe Jaworski revient dans l’univers du vieux royaume, avec La troisième hypostase, une histoire avec des elfes et une magicienne. C’est toujours magnifiquement écrit et un plaisir de retrouver cet univers très riche. Fabien Clavel conclue avec talent cette anthologie avec Chamane, un texte se situant dans l’Europe de l’est médiévale, avec des chamanes se transformant en animaux. Le problème des anciennes croyances qui se perdent est au cœur de ce récit.



Le thème de cette anthologie était à mon sens moins original que le précédent, ce qui se ressent sur plusieurs textes. On y retrouve quelques nouvelles d’un très bon niveau et certaines qu’on oubliera vite. Il est aussi dommage que des textes soient déjà connus. Néanmoins, je lirais à plaisir les autres anthologies des Imaginales
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Lasser, détective des dieux, Tome 4 : Dans le..

On a volé la statue d’Isis à Pompéi ! Jean-Philippe Lasser y va en traînant des pieds, accompagné de son assistante Fazimel. Entre les reccomandations de la déesse et les dieux romains retors, notre détective privé n’a pas fini d’en baver, surtout quand on lui annonce qu’il va devenir l’assistant de Fazimel !



Si le texte du Noir Duo montre des dieux retors et terriblement humains, on peut dire que les auteurs le sont tout autant. Quelles sont les parties de leurs cerveaux explorés pour créer des énigmes aussi simples et complexes ? Dans ce quatrième tome, ce n’est plus une aventure, mais une multitude d’histoires qui sont proposées. On ne racontera pas toute l’intrigue, mais Fazimel semble avoir des talents cachés, Lasser est toujours aussi maladroit et les personnages secondaires sont magnifiques !

Ce serait un peu court pour un roman de près de 500 pages. Les habituels alliés de notre détective sont absents et nos héros devront travailler avec le milieu interlope, rien que çà !Rajouter à cette fantasy divine de la science-fiction, des moments historiques gênants, une critique sur le fanatisme et vous avez un aperçu du dernier bébé des éditions Critic.

La nouveauté, c’est le rôle de Fazimel. Pour la mettre en avant, les auteurs ont décidé de narrer l’histoire soit par elle, soit par Lasser. Un principe naturel qui pourrait lasser s’il était appliqué régulièrement,ce qui n’est pas le cas. Au fil de la lecture, les narrateurs ne sont pas ce qu’ils devraient être, laissant le lecteur en plein désarroi. Quand on dit que le Noir Duo est retors !

Après la Gaule, l’Egypte et la Grèce, voici l’Italie. Comme les autres romans de la série, on voyage surtout dans les lieux connus du public. La différence vient de l’imagination fertile (et souvent fantasque) des auteurs. On y côtoie plusieurs religions (dont le christianisme), on pourra se régaler des langues, de la « facilité » de conduite des italiens et leur habilité à marchander. Quant aux monuments historiques, ils pourraient cacher des pièces secrètes ! Sous la plume de Sylvie Miller et Philippe Ward, la vision de cette Italie change… Et la carte postale de la riante Italie voire celle des parrains de la mafia est quelque peu malmenée, pour notre plus grand plaisir.

Il ne faudrait pas oublier l’illustration de Ronan Toulhoat. Au fur et à mesure des tomes, il donne une vision de son talent. Certes, la couverture est belle, mais prenez un peu de distance et regardez-là. La composition est simple (basique ?) mais ne manque pas de détails. Les couleurs sont justes et la dualité (lumière/obscurité) semble naturelle. Une couverture qui donne envie de découvrir l’intérieur !



Chers auteurs, prenez votre temps, faites nous languir pour que votre plume (aussi fantasque soit-elle) vos esprits (aussi retors et malades) soient au zénith. Le lecteur est capricieux et votre série monte d’un cran à chaque fois. C’est brillant, surprenant et addictif. L’histoire revisitée par Sylvie Miller et Philippe Ward, on en redemande !
Lien : https://tempsdelivresdotcom...
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Radu Dracula, tome 1 : Ceci est mon sang !

Radu Dracula est le deuxième roman des éditions Rivière Blanche que je découvre. Il s'agit là encore d'un roman illustré et j'avoue que ce point rajoute une touche intéressante au récit. Les illustrations sont tirées de la BD du même nom de Philippe Lemaire.



Radu Dracula est le troisième fils de Vlad Basarab et le frère cadet de Mircea mais aussi du Vlad Tepes ou Dracula que nous connaissons. Cette précision donne de suite un éclat nouveau à cette énième version du prince de Transylvanie.

L'auteur nous la présente comme un récit autobiographique de Radu lui-même ce qui nous permet de suivre ses pensées, doutes ou rêves de l'intérieur.

Les circonstances qui vont faire de lui un autre Dracula (fils de Dracul "le dragon" en roumain) ou strigoï (suceur de sang) nous plongent rapidement dans un contexte surprenant et la mission que lui confiera le Diable en personne rajoutera un effet quête mystique étonnant.

Car voir partir sur les traces du Graal, un prince roumain élevé sous la religion musulmane a de quoi faire sourire.

Cette quête du graal à un côté blasphématoire du fait même de sa nature de vampire, suppôt du diable.

Mais c'est ce qui fait l'originalité du roman. Car nous suivons Radu les premières années de sa transformation, avec ses réflexions sur sa nature changeante, ses interrogations, les découvertes aussi sur ses nombreuses possibilités.

Et en parallèle nous le retrouvons à notre époque, empli d'une certaine puissance accumulée au fil des siècles, de pouvoirs qu'il maîtrise à la perfection mais toujours à la quête du sang du christ.

Lorsque le côté ecclésiastique va nous être présenté, ceux qui devraient représenter à nos yeux les bons, notre attachement à Radu, malgré un caractère fort et pas toujours agréable, est déjà en place.

On pourrait ainsi dire que nous sommes passés du "côté obscur de la force" sans heurts ni fracas, naturellement en suivant notre héros vampire.



J'ai beaucoup aimé cette approche décalée du mythe, plus introspective, plus détaillée sur le processus d'évolution du vampire au travers des siècles. De plus la quête que mène Radu, pour le Diable mais aussi pour lui-même et sa lutte contre cet opuscule religieux digne d'un Da Vinci Code rajoute une aura mystérieuse et pleine d'action.

Un seul regret, que certains événements ne soient pas assez détaillés comme les bagarres ou les pistes qui ont amené Radu à découvrir qu'il faisait faire route en cherchant le Graal, la coupe. Mais peut-être en saurons-nous plus sur ces points dans la suite de cette série qui débute donc sur des chapeaux de roue et donne grandement envie de la suivre assidûment.



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Lasser, détective des dieux, tome 1 : Un priv..

Lasser est un détective privé de seconde zone. Il végète dans le sud de la Gaule, enchaînant des contrats peu motivants. Mais lors d'une banale enquête pour adultère, il se retrouve involontairement dans la ligne de mire d'un mafioso. Afin de rester en vie, il n'a d'autre choix que de quitter la Gaule. C'est en Egypte que sa fuite va le mener.

Pays différent mais contrats tous aussi minables, jusqu'au jour ou Isis rentre dans son hôtel et lui confie une affaire !

Travailler pour les dieux, Lasser ne l'avait jamais imaginé. Il les déteste depuis sa plus tendre enfance alors leur rendre service, non merci !

Maintenant ce n'est pas comme s'il avait le choix. Ce que veulent les dieux, ils l’obtiennent. Le point positif c'est que quand on travaille pour les dieux, les gains sont à l'échelle des risques ... importants !



Après la lecture, il y a quelques années, du très bon "Le Champ de Montségur", c'est avec un grand plaisir que je me plonge de nouveau dans un roman écrit par Sylvie Miller et Philippe Ward.



Lasser, détective des dieux est un roman très original. L'histoire se déroule au début du XXème siècle dans un monde uchronique où les hommes et les dieux coexistent :



Je n'aimais pas les dieux et j'avais de bonnes raisons. Il existait un curieux rapport entre eux et nous, les humains. Nous les vénérions, ils nous protégeaient. Du moins, en théorie. En pratique, ils se bornaient à vivre entre eux, dans leur milieu pourri d'intrigues, de jalousies et de rivalités. Et du fait de ces petits jeux de pouvoir, nous nous retrouvions, le plus souvent, pris entre le marteau et l'enclume. Par voie de conséquence notre vie d'hommes était émaillée d'une succession de merveilles, d'imprévus et de catastrophes, au gré des humeurs divines.



C'est dans ce cadre hors du commun que nos deux auteurs mettent en scène les aventures de leur privé. Celui-ci, un looser sur les bords, se retrouve toujours dans des situations abracadabrantes. C'est un personnage très attachant dans un univers loufoque.





Je ne résiste pas à l'envie de partager avec vous ce truculent passage :

- J'ai dissimulé le sexe d'Osiris pour que mon époux ne courre pas le guilledou. Je le sors uniquement lorsqu'une petite envie me prend et ensuite je le recache. Je suis la seule à savoir où. Avant-hier, je voulais m'en servir et il n'était pas dans sa cachette.

(...)

Elle a marqué une pause théâtrale.

- Lasser, vous devez le récupérer, et vite. J'ai des envies et mon époux doit les satisfaire.





L'épisode avec le "chat" est également un pur délice. Ouadou, Lasser et Fazimel se répondent à merveille, entraînant immanquablement le lecteur dans leurs pitreries.



Lasser, détective des dieux propose un dépaysement total à l'humour omniprésent. Une fort belle réussite. Il me tarde de lire la suite.



Note : 8/10
Lien : http://www.les-mondes-imagin..
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Danse avec le taureau : Serial killer aux f..

Philippe Ward n'est pas un auteur inconnu pour moi, J'ai particulièrement aimé son « Mascarades », formidable thriller fantastique régional (basque) profondément original et aussi, en duo avec Sylvie Miller les trois volumes consacrés aux aventures de Lasser, Détective des Dieux (le prochain ne saurait tarder, je crois), géniale série uchronique qui allie avec bonheur l'humour, une mythologie revisitée et des enquêtes déjantées.

« Danse avec le taureau » est aussi un polar régional dont l'action se situe dans le pays basque. Il est d'ailleurs sous-titré : « Serial killer aux fêtes de Bayonne ». Point de fantastique ici, mais une enquête sur une série de crimes atroces et mystérieux. Le roman est passionnant, et son intrigue est liée au milieu de la tauromachie. Pro et anti-corridas s'affrontent en un dialogue impossible. Mais qui est assez fou pour en arriver aux meurtres ? Amaia Aguerre va avoir bien du mal à cerner le profil du tueur en série...

Très vite, l’intérêt de départ du lecteur se change en passion pour cette histoire captivante qui tient vraiment en haleine. Les dernières pages se dévorent !

Alors, je ne vais bien évidement pas vous raconter le bouquin. Il faudra juste me faire confiance et vous procurer ce livre (au prix doux) pour passer un superbe moment de lecture dépaysante (pour l'ardennais que je suis) et passionnante.
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