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Citations de Philippe de Villiers (294)


Avec Maastricht, on est passé du gouvernement de tous à la
gouvernance d'un aréopage de commissaires, de prétoriens, de
banquiers, en mal de contrôle planétaire. Page 161.
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Il n’y a plus de précautions à prendre, ni personne à ménager. Il faut que les français sachent. En conscience, j’ai jugé que le moment était venu de dire ce que j’ai vu. page 10
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Les lobbies dictent 75% des cent soixante-quinze mille pages de normes européennes. Ce sont de véritables auxiliaires législatifs. C’est la démocratie de la zone grise. page 199
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Si la Révolution du XVIIIème siècle n’a pas entraîné la ruine de la France, c’est parce qu’il à eu Thermidor. La Révolution russe n’a pas connu de Thermidor qui ait su l’arrêter et, sans dévier, elle a entraîné notre peuple jusqu’au bout, jusqu’au gouffre, jusqu’à l’abîme de la perdition. Soljenitsyne, page 172
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Dès les origines, nous nous sommes placés dans l’adémocratie. On a toujours mieux avancé hors du contrôle démocratique. Claude Cheysson, Ministre des Affaires étrangères et Commissaire européen, page 157
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Je me méfie de certains évêques qui courent toujours vers le pouvoir en place. […] Ils disent que Jésus lui-même était un étranger, un Barbare de son temps, et qu’il migrait jusqu’à Bethléem. Ils cherchent tous les accommodements.
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Je crois, à l’expérience, que toutes les sociétés obéissent à la même loi. Quand elles ont cessé de vivre de leur raison d’être, et que l’idée qui les a fait naître leur est devenue comme étrangère, elles se démolissent de leurs propres mains… Le signe avant-coureur, c’est quand elles s’excusent d’avoir existé, d’avoir été brillantes et convoitées. La haine de soi… Ou plutôt la haine des pères… La décomposition…
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Dans toutes les sociétés qui vont vers l’épuisement, entre les vivants et les morts, il y a le temps des morts-vivants.
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Il entend me faire toucher du doigt que, dans la religion du concile de Nicée, il n’y a pas, d’un côté, le ciel et, de l’autre, la terre, mais que « tout y est incarné dans un va-et-vient incessant entre la nature et le grâce ».
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—Vous avez l’art du bien dire…
Sa réponse fuse comme un trait d’ironie sur l’esprit du temps :
—C’est la suprême consolation des hommes dans les temps de décadence. Nous n’avons plus que des mots pour habiller les éboulements de la grandeur romaine.
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L’aristocratie romaine du Tournaisis respecte les Francs parce qu’ils sont des guerriers. Dans ce monde si incertain où aucun chemin n’est sûr, elle a besoin de notre bouclier. Les invasions peuvent revenir à tout moment. On ne compte plus les gorges tranchées. Des migrants au coutelas facile continuent à se déplacer par vagues, de ville en ville : les Alamans, les Sarmates, les Hérules, les Vandales…
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Quant aux Romains, je me méfie de leurs humeurs qui les portent trop souvent au regret. Tous ces "possessores" et ces "clarissimi" qui tiennent la terre et les âmes brillent de la lumière chancelante des astres morts. Ce sont des fantômes qui promènent sur des ruines fumantes leurs lucioles expirantes.
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—[…] La latinité n’est plus que le dernier soupir d’une civilisation expirante, celle de la souveraineté de l’esprit. Bientôt, il ne restera, comme seule marque de noblesse, dans nos ensauvagements, que de connaître les lettres. Ce sera l’ultime distinction. À Rome, on a perdu son grec, et en Gaule, on perd son latin.
Il ajoutait avec un sourire, en nous regardant dans les yeux :
—Si les fils des derniers patriciens d’exacte fidélité du Latium ne font rempart ni de leur corps ni de leur langue pour protéger le latin des Anciens contre la rouille des barbarismes, nous aurons à pleurer sous peu ses prochaines embâtardises, et bientôt sa disparition.
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Sur les terres de l’Empire se croisent des errants et des migrants. Les premiers sont les Romains, qui ne savent plus où ils habitent, et les seconds sont les Barbares, qui ne l’ont jamais su.
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La Pibole a réussi à me faire accroire que les moulins étaient des instruments à vent.
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Le gros draps se frotte à la dentelle, la grosse laine frôle les bas de soie. Il n'y a plus ni hiérarchie ni protocole, les secrétaires de mairie tutoient les secrétaires d'Etat...
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Je veux que « l’honnête homme » de la France d’aujourd’hui ait des clartés de tout, de l’univers des mots qui brillent, de l’univers des étoiles qui scintillent.
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Le prince parce qu’il est prince, ne peut pas être regardé comme un particulier: c’est un personnage public; tout l’Etat est en lui; la volonté de tout le peuple est renfermée dans la sienne. Il doit un compte public de toutes ses actions et même de sa personne à tout l’univers et à tous les siècles.
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Il n’y a pas de service rendu sans reconnaissance de la nation. Ainsi va le temps des rois. Un monarque absolu ne peut vouloir que la grandeur et la prospérité de son état parce qu elle est la sienne propre, parce que tout pere de famille veut le bien de sa maison. Il peut se tromper sur le choix des moyens mais il n’est pas dans la nature qu’il travaille au mal de son royaume.
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Je ferai de mes troupes l’usage que demande ma dignité, dont je ne dois de compte à personne.
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