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Citations de Philippe de Villiers (294)


Ah, ce Charette... Quel guerrier !! Il me donne l'impression d'un grand capitaine... J'aurais voulu l'avoir à mes côtés...
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Au Puy du Fou, on ne pratique pas le marketing, qui prétend détecter les besoins, les aspirations du marché. Le Puy du Fou ne propose pas ce que les gens aiment mais ce qu'ils pourraient aimer.
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Soljenitsyne est convaincu que c'est en Vendée que, pour la première fois, on a enclenché le processus des éliminations de masse au nom des droits de l'homme, du Progrès et du Bonheur. La Terreur, issue de la Révolution, souligne-t-il, fut la première manifestation clinique de la maladie qui a ensuite frappé la Russie et qu'on appelle "l'angélisme exterminateur".
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Nous avions déjà reçu, au mois de juillet 1989, le cardinal Glemp. C'était un premier voyage à haute symbolique, venant de l'est post-pénitentiaire, à l'occasion de la commémoration du Bicentenaire de la Révolution française. Le primat de Pologne avait prononcé une homélie brillante à la gloire de la Vendée combattante. Il avait martelé que la terreur des bolcheviks était l'héritière ponctuelle et monstrueuse de la Terreur révolutionnaire de 1793. Il avait ajouté, en citant l'historien François Furet, qu'il y avait un gène terroriste dans l'ADN de la Révolution française, et que ce gène était présent et agissant dès les premières heures de 1789.
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"Pour le maître [Alexandre Soljenitsyne], un peuple qui retrouve la mémoire et qui la cultive est sauvé. Se couper de sa mémoire, c'est se perdre."
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C'est une soirée à haute charge symbolique. Les acteurs savent que notre hôte au prestige planétaire [Alexandre Soljenitsyne] est venu des lointaines forêts de sapins du Vermont pour oser, à la face du monde, désigner les Vendéens de 1793 comme les grands devanciers des rebelles et résistants du Goulag. Il est passé d'un archipel à l'autre, d'un abîme à l'autre.
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Le Puy du Fou va s'afficher comme une preuve vivante, éclatante, des nécessaires retrouvailles de l'homme moderne, de l'homme nomade, de l'homme désinstitué, avec ses racines.
Le Puy du Fou sera le parc des enracinements. On y viendra se ressourcer, se réaffilier, chercher à cultiver ses racines, ses engouements, ses ferveurs d'enfance.
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Malheureux les peuples qui n'ont plus d'histoire et perdent la mémoire ! Car avoir une Histoire, c'est en avoir deux, la sienne et la grande. Si on perd la grande, on perd la petite. Avoir une Histoire, c'est avoir deux vies, celle qu'on traverse et celle qu'on reçoit. Celle qu'on prolonge et celle qui vous surplombe. L'Histoire est un principe de rajeunissement perpétuel. Les peuples qui n'ont pas d'Histoire s'adonnent à "l'entertainment", la grande distraction : on se distrait de soi-même. Ce sont les "parcs d'attraction". C'est bien là leur mission : à partir du couple "attraction - distraction", on veille à ce que le vide remplisse le vide.
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Mon âme est à Dieu,
Ma vie est au Roi,
Mon cœur est aux dames,
Seul mon honneur est à moi.
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Ce sont surtout les femmes et les enfants que vise ce "plan d'extermination". On doit traiter les enfants comme de "futurs brigands", car petit témoin deviendra grand. Ils ont vu, de leurs yeux. Ils n'oublieront pas. Les femmes, quant à elles, ne son pas seulement des "brigandes", mais des "sillons reproducteurs" qui renouvellent l'engeance. Il faut écraser sous le pied tous ces petits serpents de buisson et les mères vipères qui les élèvent dans leur sein.
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Le général Westermann a écrit au Comité de salut public un message euphorique, affiché sur les murs de Nantes : "Il n'y a plus de Vendée, citoyens républicains. Je viens de l'enterrer dans les marais et les bois de Savenay. J'ai écrasé les enfants sous les pieds des chevaux et massacré les femmes qui, au moins pour celles-là, n'engendreront pas de brigands. Je n'ai pas un prisonnier à me reprocher. J'ai tout exterminé, nous ne faisons pas de prisonniers. Il faudrait leur donner le pain de la liberté et la pitié n'est pas révolutionnaire."
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Que faire aujourd’hui puisque l’Islam nous interdit l’accès aux Lieux saints ? — Disputer et libérer. Disputer pour rétablir la vérité sur le Christ mort et ressuscité et libérer le Saint-Sépulcre. Les chrétiens ne doivent pas refuser le partage des Lieux saints. Mais ne pas accepter qu’il soit impossible de se rendre en pèlerinage sans être détroussé, réduit en esclavage ou converti de force. Pardonnez-moi, Sire, si je vous parais indiscret, mais une question me brûle les lèvres : pensez-vous à repartir outre-mer ? — Oui, maître, j’y pense. Pour la raison que vous dites. Être croisé, ce n’est pas, pour moi, un simple passage, un moment de la vie, c’est le passage de toute une vie.
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J’entraîne aux fortifications tous les peuples chrétiens divisés, dont les prières s’expriment pourtant en des rites divers. Ainsi réunis, les Syriens, les Grecs, les Jacobites, les Maronites, les Nestoriens, les Arméniens, les Grégoriens – tous infiniment nécessaires en la Terre sainte pour le commerce, l’agriculture et les autres sortes d’industrie – viennent m’aider à bousculer les pierres et à monter les murs.
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Je rampais devant les parigots en mocassins vernis qui sentaient le cirage hors d'âge. J' étais comme un Huron au Palais-Royal, ahuri, hébété.Un Vendéen chez les Bleus. Mais tout avait changé de couleur. Les Bleus étaient blêmes. Les profs tremblaient. Le cours magistral était tombé de l'estrade. La nouvelle urgence était le partage du savoir : il fallait dialoguer.
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"Vos injures iront bientôt se perdre dans l'eau comme vos crachats.
Quand à vous, Glacidas, prenez garde, car vos amies anglais n'auront pas encore abandonné ce pays que vous aurez déjà quitté ce monde"

La puissance qui émane de cette Sainte et époustouflante... Et elle est très bien décrite de par cette phrase.
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"Soyez sur que, même sans escorte, seule, bientôt, je partirais"
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La Commission nationale de l'informatique et des liberté {grand ennemie des médecines naturelles (donc de l'écologie véritable!) voyant des sectes partout, ce qui ne les as pas empêché de laisser des gens dangereux dans la nature : un vendeur de jus de légume, ou une sortie de l''asile matraqué par le système qui s'est fait passé pour un médecin diplômé!!}définit la ville comme intelligente comme " un nouveau concept de développement urbain" à partir d'un nouvelle écosystème d'objets et de services. Mais il y a un gros revers à la médaille. On va fabriquer des urbains sans urbanité.
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La France rurale, qui était le coeur de notre pays, est devenue une France périphérique. Le nouvel impératif de la société déracinée, avant le Covid, c'était la mobilité : il fallait "être mobile". Mobilité professionnelle, géographique, affective. Mobilité de carrière, du caprice. [Note de Pégase-Shiatsu : alors que banquiers et psy vous imposent l'achat d'une maison qui vous immobilise, maison étroite, remboursé par les APL!! Vous empêchant de trouvé de l'emploi, par caprice familiale!!]. On n'a plus d'axe. On a la tête qui tourne. On vit dans l'instant, le provisoire, le fugitif et le futile. On campe. On achète, on jette.
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Mais ce drame m'a fait comprendre que l'agrochimie mondiale était plus puissante que la puissance publique. D'ailleurs, nous avons, aujourd'hui sous les yeux, une parabole éloquente ; Barbara Pompili s'acharne sur les cirques multiséculaires, mais elle vient d'autoriser les neurotoxiques systémiques de la betterave à sucre : on peut écraser les clown tristes sous la botte mais pas la betterave. Et les abeilles quand elles meurent ne font pas de bruit, : les bandes passantes de l'info continu, les ignore.
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... on fit sauter les dernières barrières douanières, les écluses, les protections fiscales mais aussi sanitaires.
A partir de cette époque [1994], le canard à l'eau de Javel est entrée librement. Ainsi que la lotte polyphosphatée de Thaïlande et les hormones brésilienne. Ce fut l'euphorie. Les murs tombaient. On se balançait sur les ponts de liane qui unissaient les alvéoles du Nouveau Monde.
Le politique devait ainsi s'évanouir derrière l'économique. On allait au plus offrant, au moins cher.
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