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Critiques de Pierre Bourgeade (33)
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Les âmes juives

Comme avec "Ramatuelle", Pierre Bourgeade concentre dans le court récit qu'est "Les âmes juives" de nombreux événements, puisqu'il y couvre l'existence de Rachel Blum depuis le moment où, alors âgée de trois ans et contrairement à ses parents et son frère, elle échappe par un heureux hasard à la rafle du Vél d'Hiv, jusqu'à l'époque où son fils unique est devenu un jeune homme.



Recueillie pendant la guerre par des bonnes sœurs puis élevée par des membres de sa famille traditionalistes, elle mène ensuite une vie banale, ponctuée de ces petites réussites personnelles qui, cumulées, constituent ce que l'on pourrait qualifier de "bonheur tranquille". Elle obtient un poste d'enseignante, rencontre l'homme avec qui elle fera sa vie, donne naissance à un garçon en bonne santé...



Mais Rachel se sent poursuivie par l'Holocauste, et hantée par sa négation. A l'aube de l'âge adulte, désireuse d'en savoir plus sur ses origines, sur les événements qui décimèrent sa famille, elle se heurte au constat du déni collectif qui pèse sur la Shoah. Même lorsqu'elle l'évoque avec son père adoptif, ce dernier est plus virulent à l'encontre de la naïveté de ses parents qui n'ont pas su fuir au bon moment, qu'envers la barbarie nazie. Le Vél d'Hiv a disparu, détruit à la fin des années cinquante, et rien n'honore, à son emplacement, la mémoire des raflés de 1942. La France de l'après-guerre se refuse à reconnaître sa responsabilité dans la déportation des juifs... Rachel peine à trouver un équilibre entre résilience et poids du passé.



Certains juifs, comme ses beaux-parents, ont d'ailleurs préféré faire oublier leurs origines, en changeant de nom, Rabinovich se transformant en Rabineau..



Pierre Bourgeade explore avec "Les âmes juives" une thématique passionnante, celle des traumatismes que lèguent les histoires familiales, avec cette particularité propre à l'Holocauste, qu'elles s'entremêlent à l'histoire de tout un peuple, terminologie qui elle-même peut prêter à interprétation. Car c'est quoi, "être juif" ? Un héritage qui échoit, de fait, aux filles et fils de ? Cela peut-il être un choix ? Et qu'est-ce que cela suppose, quel devoir de mémoire, quelle responsabilité vis-à-vis de ceux qui ont été persécutés en raison de leur judéité ?



J'étais donc plongée dans ce roman au rythme enlevé et au sujet prenant, lorsque, à quelques pages de la fin, tout a été gâché par un dénouement grotesque car sans crédibilité, caricatural...



Alors certes, vous me direz que la quasi totalité de ma lecture a été positive, mais je ne me suis pas remise de cette conclusion bâclée, ça a été comme de finir un excellent repas par un détestable dessert, dont je n'ai pu me débarrasser de l'arrière-goût...



Dommage...
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Téléphone rose

Pierre Bourgeade était un touche-à-tout, encore un, qui s'est lancé dans l'écriture de romans policiers, érotiques, de nouvelles, de chroniques, de dialogues de films, de pièces de théâtre, de livres d'entretiens, photographe de nus, metteur en scène de théâtre...



Mais, ce qui m'a avant tout intéressé chez lui, c'est qu'il a participé à la collection « Série noire » de chez Gallimard, une collection regroupant de sacrés bons petits romans policiers d'auteurs divers et variés et qu'en plus, le bonhomme a écrit un opus d'une de mes séries préférées, « Le Poulpe » avec « Gab save the Di »



Me voilà donc lancé dans son roman « Téléphone rose » de la collection « Série noire » de Gallimard.

Un libraire qui, face à la crise du livre, met à profit tout ce qu'il a appris dans les polars qu'il a lus pour devenir détective privé, voilà qui me touchait.

Pierre Bourgeade nous propose un roman très court et un personnage assez vieux — proche de la soixantaine —, ce qui n'entre pas dans le cadre habituel de ce genre de roman. Attiré par le sexe et l'alcool — là, le personnage entre plus dans les clichés du genre —, Barnabé, frustré qu'une cliente qu'il ne connait que de voix — une voix très sensuelle — refuse de le rencontrer en vrai, refuse la demande de la femme de lui faire l'amour par téléphone. Peu importe, il a rendez-vous le lendemain pour, pense-t-il, surprendre son mari avec sa maîtresse et prendre une photo du délit, mais c'est la tête décapitée d'une jeune femme qu'il découvre dans l'appartement dans lequel il devait se rendre.



D'abord suspecté par la police, il va vite participer à l'enquête et la faire avancer à grands pas.



La plume de l'auteur est plutôt alerte et les personnages plaisants. L'auteur use de répétitions volontaires qui imprègnent un style au roman, notamment pour les incises dans les dialogues.



L'ensemble, sans être révolutionnaire, se lit agréablement et on suit les mésaventures de l'ex-libraire qui va donner un coup de main à la police pour faire avancer l'enquête.



Au final, si ce n'est le terme de l'histoire et sa résolution qui pêche un peu par son réalisme, « Téléphone rose » est un agréable polar avec un personnage intéressant, mais dont les particularités sont malheureusement trop peu utilisées, au profit des clichés du genre.
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L'armoire

Un auteur qui a fait ses preuves, un éditeur de renom et pour résultat un livre qui aurait dû rester dans les tiroirs......

Bancal .
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Les âmes juives

Découverte de cette histoire et de cet auteur il y a quelques mois au détour d'une brocante. C'est tout d'abord le thème qui m'a intéressée car je récupère depuis des années des témoignages de Justes, de rescapés de la Shoah, de Résistants, des essais, etc. Bien qu'il s'agisse d'un roman (manifestement inspiré de faits réels ? cf. l'introduction de l'auteur), ce livre a l'ambition de répondre à cette question : Être juif, c'est quoi ?



En effet, Pierre Bourgeade nous transporte dans l'histoire de trois générations de juifs d'une même famille (les Blum puis les Robineau, ex-Robinovich) confrontés à ce questionnement et à ce qui constitue leur appartenance (ou pas) à cette "race", à cette religion, à ses pratiques, à cette histoire (la Shoah) et à ses conséquences.



Rachel Blum (2e génération), seule survivante de sa famille de la rafle du Vel' d'Hiv', a dû son salut ce jour-là à une coqueluche soignée au dispensaire de l'hôtel de ville de Paris. Elle n'était donc pas dans l'appartement de ses parents lorsque la police française est venue les chercher. Dès lors, elle sera une enfant "trouvée" puis cachée au sein d'un couvent catholique de Seine-et-Marne. Sous la protection des religieuses, elle changera de prénom et sera initiée à la religion catholique qui, entre autres choses, prône le pardon envers ses ennemis. Puis, à la Libération, elle sera accueillie par des cousins, à Grenoble, y fera sa scolarité, avant d'être adoptée par la suite par d'autres parents à Paris où elle poursuivra des études supérieures. Des traditionnalistes juifs, très proches de ses parents, mais qui, eux, avaient vu le vent venir et s'étaient enfuis avant la rafle.



C'est face à la devanture d'un fleuriste de la rue des Rosiers que l'histoire personnelle de Rachel lui reviendra à la figure, perturbant à la fois son âme et son esprit.

Dès lors, elle n'aura de cesse de comprendre.



Comprendre pourquoi ses parents ont été raflés et pourquoi ses parents d'adoption ne l'ont pas été.

Comprendre, mais aussi voir de ses yeux : des photos de ses parents avant la déportation (son père, sa mère, son frère oubliés, car elle n'avait que trois ans à l'époque, et invisibilisés depuis) ; les lieux où ils habitaient et travaillaient rue des Rosiers à Paris ; ce fameux Vel'd'Hiv' (dont il ne reste rien) où entre le 16 et le 17 juillet 1942, 13.000 personnes dont un tiers d'enfants ont été parqués avant d'être déportés dans l'Est vers leur extermination programmée ; mais aussi le camp de Royallieu à Compiègne (dont il ne reste rien non plus) où ceux-ci ont discrètement transité avant de partir vers leur destination finale. Compiègne, où sans le savoir et sans l'avoir aucunement anticipé, Sarah se retrouve à vivre et à travailler en tant qu'enseignante d'allemand.



C'est aussi à Compiègne qu'elle rencontrera l'homme qui deviendra son mari, un médecin qu'elle était venue consulter pour un petit problème de santé. Là encore, le hasard (mais est-ce bien le hasard ?) lui fera découvrir, au travers de l'histoire familiale de son fiancé, une autre facette des juifs confrontés alors à la Shoah : ceux qui ont fait le choix de cacher officiellement leur origine et leur appartenance à cette religion sous un nom francisé les protégeant ainsi de futures persécutions.



De cette union naîtra un fils (3e génération) Adam que les études et le travail mèneront en Allemagne (là encore, est-bien un hasard ?) et au contact de jeunes allemands issus, eux aussi, de la troisième génération de leurs familles (ayant forcément connu et sans doute agi dans les rangs des nazis). Comment ces jeunes-là vivent-ils cette histoire-là ? On ne le sait pas trop, mais on verra comment lui, Adam, se retrouve confronté à certaines circonstances, et comment il réagira de façon à se réapproprier son identité et son histoire que sa mère et son père avaient contribué (volontairement ou par omission ?) à nier eux aussi et à lui cacher.



Ce livre de 122 pages est d'une force incroyable par sa concision et par l'impact des faits qui y sont relatés. Les mots sont simples, justes et graves. le ton n'est aucunement larmoyant. Il se veut avant tout éclairant et de nature à s'interroger sur ce que nous, lecteurs, nous aurions fait si nous avions été confrontés à la même situation :

- Si nous avions été des juifs, aurions-nous accepté de suivre tels des moutons sans se rebiffer et acceptant trop sagement notre destin de juifs persécutés ou aurions-nous tout fait pour échapper à l'inéluctable ?

- Aurions-nous, en tant que citoyens français non juifs, agi pour empêcher certains actes, pour cacher et protéger les juifs ?

- Aurions-nous contribué (en tant que juifs et non juifs) à informer les générations suivantes de ce qui avait été ? de ce qui avait été vécu par les parents partis en fumée ?

- Aurions-nous contribué à mettre au jour les responsabilités des uns et des autres ou aurions-nous été tentés par le négationnisme et l'oubli ?

- Enfin, aurions-nous pardonné ? aurions-nous fait en sorte de se souvenir et de faire perdurer ce souvenir ? ou encore, aurions-nous eu la volonté d'activer le bras armé de la vengeance ?



Voici toutes les interrogations que génère, en filigrane, la lecture de ces quelques pages. Un petit livre précieux que je recommande à qui souhaite s'informer et ne pas oublier ce qui a été.

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L'ordre des ténébres

Abandonné ! Souvenir d'un après midi chez une maitresse toulonnaise ou en guise de cadeau, je lui ai offert ce livre...

Abandonné comme j'ai pu l'être au mains de ces maîtresses dominatrices qui apparaissent dans cet ouvrage confidentiel s'il en est, ou l'on découvre ce monde de la domination avec ses règles, ses lieux interdits, ses lois et ses mystères.

Abandonné comme ces soumis que l'on voit dans ces photos, amoureux de leurs dominatrices et prêts à endurer souffrance et plaisir...

De magnifiques textes viennent accompagner ces photos ou il n'y aucun mannequin ou poses calculées puisque toutes les personnages de cet album jouent leur propre rôle...

Enfin abandonné dans mes souvenirs où je partageais quelques fois mes errances de jeune soumis au bondage...
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Ramatuelle

A une époque maintenant assez lointaine, ne disposant pas de liste interminable de titres et d'auteurs à lire continûment alimentée suite à mes longues déambulations virtuelles au cœur de la blogosphère littéraire, je m'accrochais, pour assouvir mon insatiable besoin de lire (parce qu'à ce stade, ce n'est même plus une passion), à ce que je considérais comme des "valeurs sûres", comprenez des auteurs déjà lus et appréciés...



C'est ainsi que je me suis à plusieurs reprises tournée vers Pierre Bourgeade, dont l'oeuvre, très éclectique, fut la source d'une satisfaction fluctuante... depuis, mes pratiques livresques sont devenues papillonnantes (il y a tant à lire, et si peu de temps), mais c'est avec plaisir que j'ai retrouvé cet écrivain inclassable à l'occasion de l'activité "Un mois, un éditeur" organisée par Sandrine, les éditions Tristram étant en ce mois de novembre à l'honneur.



Françoise d'Elbée, mariée à un grand banquier parisien, est mère de deux jeunes enfants. Elle-même est issue d'une riche famille bourgeoise, dont elle a reçu une éducation puritaine, dénuée de toute affection. Passive, vide d'émotions, de sentiments et de désirs, elle subit une existence dont elle est comme absente. Vierge au moment de son mariage, ses rares ébats avec son époux l'ont confortée dans ce vague dégoût qu'elle éprouve pour le corps -qu'il s'agisse de celui des autres ou du sien-, source de méconnaissance et de désintérêt.



Françoise vit, ou plutôt végète dans une bienséance mortifère...



Et puis... tout bascule. Comme chaque été, elle se rend, une semaine avant le reste de sa famille, dans leur maison de vacances, à Ramatuelle. Peu avant son arrivée, elle est témoin, sur la route, du viol et du meurtre perpétrés par deux jeunes hommes qui font basculer leur victime prisonnière de son véhicule dans un ravin, où il explose. Contre toute attente, l'héroïne évoque, face aux forces de l'ordres survenues sur les lieux, un accident, dédouanant les agresseurs, qu'elle invite de surcroît chez elle.



C'est Françoise elle-même qui, à l'issue de l'aventureuse semaine passée avec les deux hommes, couche sur le papier, d'une écriture tranchante et serrée, les événements qui l'ont ponctuée. Au cours de ces quelques jours, elle s'est libérée des carcans dans lesquels l'avait enserrée son éducation, accueillant la brutalité de ses compagnons avec une sorte de curiosité distante, devenant leur objet sexuel et la complice de leurs délits.



Son récit est empreint d'un étrange détachement, dépourvu de toute notion de bien ou mal, comme si le vide émotionnel de sa vie l'avait amputée de tout discernement moral. Son témoignage est par ailleurs émaillé de souvenirs macabres et incongrues (visions de cadavres, de scènes de tortures diffusées à la télévision...) qui le rendent d'autant plus perturbant.



Et c'est bien là que réside la force de ce texte, dans sa capacité à susciter à la fois fascination et malaise, face à cette femme qui plonge dans ce déraisonnable et dangereux abandon, dans cette sensualité violente et implacable -à l'image du soleil de plomb qui brille sur Ramatuelle- qui ne semble même pas lui procurer quelque plaisir, mais la conforte dans le fait qu'elle est passée à côté du sel de la vie, et qu'elle est irrémédiablement anesthésiée à toute sensation, qu'elle soit bonne ou mauvaise...



"Ramatuelle", dont le format est celui d'une novella, souffre quelque peu de cette brièveté, la rapidité avec laquelle s’enchaînent les événements amoindrissant leur crédibilité. J'ai malgré tout apprécié sa dimension sulfureuse et son ton original.
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L'empire des livres

Je recherchais un livre érotique excitant qui se lit d'une main.

J'ai loupé la cible.

Je ne porte pas de jugement sur la qualité de l'histoire car finalement je l'ai juste survolée ...



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Eloge des fétichistes

Dans mon éclectisme habituel, ma gourmandise de découvertes et de voies, voire d'impasses littéraires, j'ai lu, relu, repris en cours de lecture, des livres érotiques ou liés au monde du sexe.

Celui-ci manquait, j'ai voulu explorer naturellement les fétichismes.

Pierre Bourgeade, ami de Pierre Molinier, est un auteur à multiples facettes, explorant ici des mondes avec son vécu libertin, avec une plume parfois volontairement romanesque et des références à des auteurs aux envolées sexuelles. Il nous ouvre la palette très large des envies, des désirs et des folies, des instants impossibles ou le cerveau rêve en mode réel de jeux charnels, extrêmes pour les uns, anodins et naturels pour les autres. Il ne joue point de sa loupe pour comprendre, encore moins pour juger les fétichistes. Ces personnes qui prennent du plaisir, qui jouissent pleinement en vivant leurs folles envies, en allant au bout de certains fantasmes. J'ai noté en fin de ce livre "Etranges explorations ..." car c'est cela, sans pour autant analyser ma lecture et les propos délivrés entre les pages, il faudrait plutôt psychanalyser les adorateurs des cheveux longs, les jouisseurs caressant des yeux des jambes voilées de bas nylon, tendues de jarretelles affolantes, perchées sur des talons très hauts. Sont-ils fous ? dang-heu-reux ? passionnés ? simplement épicuriens ?
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Brigitte Lahaie

" Ces photos ne sont pas celles d'une actrice mais d'une femme. Une jeune femme en liberté. Cette femme n'a pas revêtu la " seconde peau " chère aux érotomanes : comme elle apparaît nue, les trois-quarts du temps, on voit bien qu'elle ne porte que la sienne. Le latex est noir, cette peau est blanche. Le latex est opaque, cette peau est transparente. Le latex est froid, cette peau semble être fraîche au toucher. Le latex prend la forme qu'on lui donne, cette peau ne doit sa forme qu'à soi. Les photos n'ont pas été prises dans l'un de ces multiples endroits que les grandes villes modernes offrent aux non moins multiples perversions, vécues ou jouées, mais à la campagne. On y voit Brigitte Lahaie dans sa maison, son jardin, ses prairies. Elle est avec ses chats, ses chiens, sa solitude, ses chevaux... " P.B. Deux amis et complices, la photographe Claude Alexandre et l'écrivain Pierre Bourgeade signent un portrait poétique et intimiste de l'ex-star du X, Brigitte Lahaie, en rupture avec son image publique de femme fatale.
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Warum

Indéniable leçon sur les puissances du roman, Warum fait de la liberté l’un de ses ingrédients majeurs au long d’une fugue arpentant le territoire très réel d’un imaginaire hanté par la chair autant qu’il l’est par la mort.
Lien : https://www.lemonde.fr/criti..
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La fin du monde

Ce roman m'a rappelé l'univers sordide de ceux de Houellebecq, l'aspect philosophique en moins, la psychose en plus. En revanche la misogynie y a toute sa place, c'est d'ailleurs tout le propos du bouquin.



Un roman glauque à souhait!
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Eros mécanique

Recueil de nouvelles très courtes, variations sur le thème.

Personnellement, je n'ai aimé que la première, éponyme.
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Les âmes juives

L'écriture au scalpel semble effacer l'émotion pour s'en tenir aux faits, mais elle dégage une extraordinaire puissance et une souffrance infinie.
Lien : http://www.telerama.fr/criti..
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