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Critiques de Pierre Bourgeade (33)
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L'empire des livres

Je recherchais un livre érotique excitant qui se lit d'une main.

J'ai loupé la cible.

Je ne porte pas de jugement sur la qualité de l'histoire car finalement je l'ai juste survolée ...



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L'empire des livres

Monsieur Dufourcq est libraire au Pays Basque et à la veille de sa retraite, il espère que son fils reprendra son commerce qui est toute sa vie. Mais, ce dernier a décidé d'un destin autre et s'exile brutalement en Amérique du Sud.

C'est sa rencontre avec Maïtena qui va redonner espoir à Monsieur Dufourcq. Il finira par épouser cette jeune femme qui a connu une vie parisienne pleine de débauches et souhaite désormais retrouver une existence retirée et calme. Trop calme peut-être...

Première lecture de cet auteur et plutôt une déception.

Je n'ai pas réussi à m'attacher aux personnages que j'ai trouvés peu crédibles. le roman m'a paru déséquilibré dans sa structure avec une partie bien trop longue, à mon goût, sur le "libertinage" de l'héroïne.
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Les âmes juives

Découverte de cette histoire et de cet auteur il y a quelques mois au détour d'une brocante. C'est tout d'abord le thème qui m'a intéressée car je récupère depuis des années des témoignages de Justes, de rescapés de la Shoah, de Résistants, des essais, etc. Bien qu'il s'agisse d'un roman (manifestement inspiré de faits réels ? cf. l'introduction de l'auteur), ce livre a l'ambition de répondre à cette question : Être juif, c'est quoi ?



En effet, Pierre Bourgeade nous transporte dans l'histoire de trois générations de juifs d'une même famille (les Blum puis les Robineau, ex-Robinovich) confrontés à ce questionnement et à ce qui constitue leur appartenance (ou pas) à cette "race", à cette religion, à ses pratiques, à cette histoire (la Shoah) et à ses conséquences.



Rachel Blum (2e génération), seule survivante de sa famille de la rafle du Vel' d'Hiv', a dû son salut ce jour-là à une coqueluche soignée au dispensaire de l'hôtel de ville de Paris. Elle n'était donc pas dans l'appartement de ses parents lorsque la police française est venue les chercher. Dès lors, elle sera une enfant "trouvée" puis cachée au sein d'un couvent catholique de Seine-et-Marne. Sous la protection des religieuses, elle changera de prénom et sera initiée à la religion catholique qui, entre autres choses, prône le pardon envers ses ennemis. Puis, à la Libération, elle sera accueillie par des cousins, à Grenoble, y fera sa scolarité, avant d'être adoptée par la suite par d'autres parents à Paris où elle poursuivra des études supérieures. Des traditionnalistes juifs, très proches de ses parents, mais qui, eux, avaient vu le vent venir et s'étaient enfuis avant la rafle.



C'est face à la devanture d'un fleuriste de la rue des Rosiers que l'histoire personnelle de Rachel lui reviendra à la figure, perturbant à la fois son âme et son esprit.

Dès lors, elle n'aura de cesse de comprendre.



Comprendre pourquoi ses parents ont été raflés et pourquoi ses parents d'adoption ne l'ont pas été.

Comprendre, mais aussi voir de ses yeux : des photos de ses parents avant la déportation (son père, sa mère, son frère oubliés, car elle n'avait que trois ans à l'époque, et invisibilisés depuis) ; les lieux où ils habitaient et travaillaient rue des Rosiers à Paris ; ce fameux Vel'd'Hiv' (dont il ne reste rien) où entre le 16 et le 17 juillet 1942, 13.000 personnes dont un tiers d'enfants ont été parqués avant d'être déportés dans l'Est vers leur extermination programmée ; mais aussi le camp de Royallieu à Compiègne (dont il ne reste rien non plus) où ceux-ci ont discrètement transité avant de partir vers leur destination finale. Compiègne, où sans le savoir et sans l'avoir aucunement anticipé, Sarah se retrouve à vivre et à travailler en tant qu'enseignante d'allemand.



C'est aussi à Compiègne qu'elle rencontrera l'homme qui deviendra son mari, un médecin qu'elle était venue consulter pour un petit problème de santé. Là encore, le hasard (mais est-ce bien le hasard ?) lui fera découvrir, au travers de l'histoire familiale de son fiancé, une autre facette des juifs confrontés alors à la Shoah : ceux qui ont fait le choix de cacher officiellement leur origine et leur appartenance à cette religion sous un nom francisé les protégeant ainsi de futures persécutions.



De cette union naîtra un fils (3e génération) Adam que les études et le travail mèneront en Allemagne (là encore, est-bien un hasard ?) et au contact de jeunes allemands issus, eux aussi, de la troisième génération de leurs familles (ayant forcément connu et sans doute agi dans les rangs des nazis). Comment ces jeunes-là vivent-ils cette histoire-là ? On ne le sait pas trop, mais on verra comment lui, Adam, se retrouve confronté à certaines circonstances, et comment il réagira de façon à se réapproprier son identité et son histoire que sa mère et son père avaient contribué (volontairement ou par omission ?) à nier eux aussi et à lui cacher.



Ce livre de 122 pages est d'une force incroyable par sa concision et par l'impact des faits qui y sont relatés. Les mots sont simples, justes et graves. le ton n'est aucunement larmoyant. Il se veut avant tout éclairant et de nature à s'interroger sur ce que nous, lecteurs, nous aurions fait si nous avions été confrontés à la même situation :

- Si nous avions été des juifs, aurions-nous accepté de suivre tels des moutons sans se rebiffer et acceptant trop sagement notre destin de juifs persécutés ou aurions-nous tout fait pour échapper à l'inéluctable ?

- Aurions-nous, en tant que citoyens français non juifs, agi pour empêcher certains actes, pour cacher et protéger les juifs ?

- Aurions-nous contribué (en tant que juifs et non juifs) à informer les générations suivantes de ce qui avait été ? de ce qui avait été vécu par les parents partis en fumée ?

- Aurions-nous contribué à mettre au jour les responsabilités des uns et des autres ou aurions-nous été tentés par le négationnisme et l'oubli ?

- Enfin, aurions-nous pardonné ? aurions-nous fait en sorte de se souvenir et de faire perdurer ce souvenir ? ou encore, aurions-nous eu la volonté d'activer le bras armé de la vengeance ?



Voici toutes les interrogations que génère, en filigrane, la lecture de ces quelques pages. Un petit livre précieux que je recommande à qui souhaite s'informer et ne pas oublier ce qui a été.

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Eloge des fétichistes

Dans mon éclectisme habituel, ma gourmandise de découvertes et de voies, voire d'impasses littéraires, j'ai lu, relu, repris en cours de lecture, des livres érotiques ou liés au monde du sexe.

Celui-ci manquait, j'ai voulu explorer naturellement les fétichismes.

Pierre Bourgeade, ami de Pierre Molinier, est un auteur à multiples facettes, explorant ici des mondes avec son vécu libertin, avec une plume parfois volontairement romanesque et des références à des auteurs aux envolées sexuelles. Il nous ouvre la palette très large des envies, des désirs et des folies, des instants impossibles ou le cerveau rêve en mode réel de jeux charnels, extrêmes pour les uns, anodins et naturels pour les autres. Il ne joue point de sa loupe pour comprendre, encore moins pour juger les fétichistes. Ces personnes qui prennent du plaisir, qui jouissent pleinement en vivant leurs folles envies, en allant au bout de certains fantasmes. J'ai noté en fin de ce livre "Etranges explorations ..." car c'est cela, sans pour autant analyser ma lecture et les propos délivrés entre les pages, il faudrait plutôt psychanalyser les adorateurs des cheveux longs, les jouisseurs caressant des yeux des jambes voilées de bas nylon, tendues de jarretelles affolantes, perchées sur des talons très hauts. Sont-ils fous ? dang-heu-reux ? passionnés ? simplement épicuriens ?
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Venezia





En ce qui me concerne, ce court roman de Pierre Bourgeade (1927 - 2009) a été lu en diagonale.



D'après ce que j'ai compris, Pierre Bourgeade possède une réputation sulfureuse sur l'ensemble de son œuvre. En effet, l'érotisme ressort régulièrement dans ses écrits. Venezia, le présent roman, ne fait pas exception à la règle, si l'on apprécie ce genre littéraire.



Par contre, le dénouement final est vraiment glauque, malsain. Un certain malaise s'en dégage, une fois lu. Du moins, est ce mon sentiment.



Pour moi, une lecture sans plus, sans grand intérêt, qui n'apporte rien.

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Brigitte Lahaie

" Ces photos ne sont pas celles d'une actrice mais d'une femme. Une jeune femme en liberté. Cette femme n'a pas revêtu la " seconde peau " chère aux érotomanes : comme elle apparaît nue, les trois-quarts du temps, on voit bien qu'elle ne porte que la sienne. Le latex est noir, cette peau est blanche. Le latex est opaque, cette peau est transparente. Le latex est froid, cette peau semble être fraîche au toucher. Le latex prend la forme qu'on lui donne, cette peau ne doit sa forme qu'à soi. Les photos n'ont pas été prises dans l'un de ces multiples endroits que les grandes villes modernes offrent aux non moins multiples perversions, vécues ou jouées, mais à la campagne. On y voit Brigitte Lahaie dans sa maison, son jardin, ses prairies. Elle est avec ses chats, ses chiens, sa solitude, ses chevaux... " P.B. Deux amis et complices, la photographe Claude Alexandre et l'écrivain Pierre Bourgeade signent un portrait poétique et intimiste de l'ex-star du X, Brigitte Lahaie, en rupture avec son image publique de femme fatale.
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La rondelle

Un agent secret français est engagé par une agence de détectives privés spécialisée dans les affaires sentimentales. Mais au cours d’une filature banale, il tombe sur ce qui semble être un complot. Et il se retrouve mêlé à une série de meurtres touchant des asiatiques. Et boum…ça explose à la gare d’Austerlitz. Voilà Frank Brasiez lancé sur la piste de dangereux terroristes.

Attention roman hybride, polar, aventure, espionnage, tout y passe. C’est très violent, parfois même sadique. L’histoire et ses rebondissements sont même parfois invraisemblables mais c’est bien écrit. Malheureusement même si Basiez a un petit quelques chose de Mike Hammer, le premier degré de cette fiction gâche le plaisir de la lecture. Un brin d’humour dans cette hyper-réalisme augmenté aurait peut-être était salutaire.


Lien : https://collectifpolar.com/
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La rondelle

Ça déboulonne sec dans ce roman d'espionnage signé Pierre Bourgeade, où Brazier, un agent secret dont l'Agence a été dissoute, se retrouve à filocher les femmes infidèles pour une agence de détectives privés.

Les histoires d'amour finissent mal en général, et celle de Warluis, aristo septuagénaire marié à une jeune mannequin, va tourner au vinaigre. Un supposé amant libanais, un coup de Trafalgar dans cette vénérable institution qu'est la Coupole, des Pakistanais, Paris à feu et à sang… et si l'explication se trouvait dans une mystérieuse et convoitée rondelle?

Si ce polar se lit vite -il est bourré d'action- il a vieilli. 1986, c'était au siècle dernier, les scènes de torture et de tentative de viol presque consenti (!) ont du plomb dans l'aile. Mais il y a de bons mots, et du rythme.

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Warum

J'ai découvert ce titre au Masque et la Plume, l'émission radio de France inter, un chroniqueur disant tout le bien qu'il pensait de cette réédition faisant suite à celle de 1999. Comme j'aime beaucoup plusieurs livres de Pierre Bourgeade, j'ai eu envie de lire ce « Warum » au titre intriguant. Façon de rendre hommage à un écrivain singulier, amoureux de la liberté et des mots, en passe de tomber dans un certain oubli...



Warum est un remontage, comme il est dit dans la préface rédigée par les éditeurs, de « La nature du roman » paru en 1993. le montage définitif a eu lieu avec les éditeurs, deux stagiaires « intimidés » et l'auteur ! « Nous l'avons relu, en jouant à intercaler ici où là les séquences inédites, comme il nous avait conseillé ». Ceci explique peut-être le côté « nouvelles assemblées » et non récit avec une cohérence du début à la fin. C'est aussi le style de l'auteur d'explorer, à travers l'écriture, l'art de la digression sous toute ses formes, comme une expression totalement libre, une exploration de l'époque à travers les relations entre soi, les autres et le collectif, comme une ligne de résistance aux barbaries de toutes sortes.



Difficile de résumer ce livre singulier... Répondant à l'invitation d'une femme qu'il a connue bien des années auparavant, Pierre part en voiture vers l'Allemagne et la Suède. C'est à lire l'été, en laissant son esprit parcourir les pays, les rencontres, les retrouvailles et disparitions... Comme dans la vie certains personnages sont marquants, d'autres moins. L'écriture précise et parfaite se contente de décrire, de raconter sans jugement, ni morale, ce qui a pu choquer certains lecteurs.



Cette Warum du titre est le surnom d'une étudiante allemande qui prépare une thèse sur le roman :



« Elle s'appelait Karin Wartz, mais je l'appelais Warum car, à la manière des enfants dont elle avait les yeux interrogateurs et le front têtu, elle ne cessait de répéter « Warum ? » sitôt qu'on parlait de littérature. Warum ?... Pourquoi ?... Pourquoi le roman change-t-il ? Et en quoi change-t-il ? Et pourquoi ne sait-on jamais en quoi il va changer ?... Ni pour quelles raisons... ni dans quel sens... Excellentes questions, qui rongent le sommeil de l'écrivain, de leurs dents petites et brillantes. »



Puis l'auteur fantasque nous promène – peut-être dans ses souvenirs – de Paris à Buenos Aires, à New York, Nairobi, Rome, de Harriet la femme de l'Afrique à Paolo le pizzaïolo, de Lucienne la libertine à Eva, de Rima à Héloïse et au père Olivier Deschamps : tous ces personnages vont circuler dans ce roman composite, le romancier jouant avec son lecteur à travers ces récits épars, explorant les ressorts des vies dont il nous raconte des moments.



« Si on écrit sur soi-dans-sa-solitude, on est dans ses fantasmes. Si on écrit sur soi-parmi-les-autres, on est dans l'Histoire, fantasme collectif. Les années passant, j'ai l'impression que le soi, les fantasmes et l'Histoire n'ont fait qu'un. »



Il va droit au but tout en ayant sa musique très personnelle des mots :



« Pas une ombre de vie sur les collines chauves et brûlantes, plantées en leur sommet de trois cyprès. Ils longèrent des lacs envasés d'une boue par endroit séchée et fendue, où les joncs poussaient en désordre, et que survolaient les corbeaux. »



Pierre Bourgeade a raté le Goncourt à une voix près en 1983 pour son livre « Les serpents », sur la guerre d'Algérie. Je ne savais pas qu'il avait passé la fin de sa vie à Loches, près de Tours... Il y est mort en 2009 à 82 ans. Il fut l'auteur prolifique d'une quarantaine de pièces de théâtre, de nombreux romans et polars, de textes érotiques... Engagé à gauche, il a écrit pour « L'Humanité », « Combat », « le Monde » ou « le Nouvel observateur ». Ami de Man Ray, il fut également photographe. Né en 1927 dans un petit village situé dans les Pyrénées-Atlantiques, il affirmait avoir été « poussé à la littérature par les coups de canons qu'il entendit, enfant, dans les années 1936, de l'autre côté de la montagne ».



C'est un livre atypique, rappelant combien Pierre Bourgeade a pu être un écrivain talentueux, dans la lignée de créateurs tels qu'André Breton ou Pier Paolo Pasolini. Il est intéressant de l'avoir republié même si ces écrits, relativement sulfureux, ne doivent pas masquer une oeuvre multiple et les livres plus importants à mon sens que sont « Les serpents » ou bien « La fin du monde ».



J'ai été surpris de ne trouver aucune trace de mémoire de cet auteur dans une ville comme Loches, riche en patrimoine et lieu de passage de nombreux touristes, où il a terminé une vie exceptionnellement riche en créations. Il semble inconnu des services du patrimoine de la ville. Il est vrai qu'il n'est pas facile à caser à côté d'Alfred de Vigny, l'enfant sage du pays, dont la statue réalisée par François Sicard s'élève majestueuse en plein centre-ville !

Il y a peu de documents sur internet, s'en est étonnant !

Un fonds Pierre Bourgeade existe et est conservé – c'est cocasse au vu de la réputation iconoclaste de l'écrivain – dans l'ancienne abbaye Notre-Dame d'Ardenne, à Saint-Germain la Blanche-Herbe (c'est beau ce nom de village) dans le Calvados. Dans ce patrimoine historique prestigieux, mais en ruine depuis les bombardements de 1944, a été transférée en 2004 l'intégralité des archives de L'Institut Mémoires de l'Edition Contemporaine (IMEC). Il y a là une bibliothèque de 80 000 ouvrages, des salles d'archivage en sous-sol représentant plus de 15 km de linéaire, tandis que la grande nef reconstituée abrite la salle de consultation ouverte aux chercheurs. Voici un lieu exceptionnel, pont entre le patrimoine religieux et laïc, où je veux bien aller en pèlerinage, pour ce grand écrivain, pour ce qu'il dit de son époque, de notre époque.

Avez-vous lu cet auteur ou vu ses pièces de théâtre?



Notes avis Bibliofeel juillet 2020, Pierre Bourgeade, Warum



Il est intéressant de visiter le site de la commune de Saint-Germain la Blanche-Herbe.

https://www.mairie-stgermainblancheherbe.fr/abbaye-d-ardenne/l-abbaye-aujourd-hui

On y lit notamment :

« Marguerite Duras, Adonis, Jacques Derrida, Éric Rohmer, Alain Robbe-Grillet, Edgar Morin, ou encore Patrice Chéreau ont choisi, parmi d'autres, de confier leurs archives à l'Institut de leur vivant. Cette démarche est partagée par de nombreux ayants droit et détenteurs d'archives, attentifs à la notion d'intérêt général et soucieux de transmission. C'est grâce à leur confiance que l'IMEC a pu réunir, entre autres, les archives de Louis Althusser, Jacques Audiberti, Gisèle Freund, Jean Genet, Emmanuel Levinas, Irène Némirovksy, Jean Paulhan, Alain Resnais, Erik Satie, Pierre Schaeffer, Philippe Soupault, Antoine Vitez... Au coeur des collections de l'IMEC, l'ensemble, unique au monde, des fonds historiques des maisons d'édition françaises (Hachette, Seuil, Albin Michel, Christian Bourgois, Denoël...) vient confirmer la mission patrimoniale de l'Institut. »


Lien : https://clesbibliofeel.blog
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La rondelle

Frank Brazier, agent secret est devenu détective privé. Son patron a fermé boutique, il a pris sa retraite avec ses chèvres.

Un ancien général à la tête de l'agence spécialisée dans les affaires de cœur confie à Frankie sa première filature : suivre à la demande d'un vieil aristocrate, sa jeune compagne qui a belle l'allure.

Frankie bondit sur sa Honda rouge , un coup de Kick et c'est parti à 100 à l'heure dans les rue de Paname sur les traces de l'ancien mannequin qui danse... à la Coupole avec un beau Libanais.

Mais juste le temps d'un flag', un baiser sur la bouche et le libanais tombe sur le sol comme une mouche.

Comme dirait Hervé Proudon, Vinyle rondelle ne fait pas le printemps !

Autant dire qu' on ne s'enquiquine pas dans le roman d'espionnage de Pierre Bourgeade. Il ne lésine pas dans les scènes d'actions et d'hémoglobines et ne torture pas que ses méninges...

Son Pitbull m'avait déja bien mordu. Là, c'est moi qui aie dévoré ce pilon de bibliothèque trouvé par hasard dans une boite à livre.
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Warum

Invité chez une femme qu’il n’a pas revu depuis des années, Pierre traverse l’Europe en voiture vers l’Allemagne et la Suède. Warum est un voyage, un foisonnement de rencontres et de souvenirs, de personnages qui apparaissent et réapparaissent et le flux du roman, totalement fluide, ressemble à celui d’une conscience libre de toute domestication, avide d’explorer les limites de l’existence.



Eva, l’ancienne amante suédoise, Karin Wartz, étudiante allemande surnommée « Warum » par Pierre, le narrateur, car elle ne cesse de poser des questions dès qu’ils parlent de littérature, Harriet Hemery, de manières réservées avec les hommes mais qui couche avec mille noirs à chacun de ses voyages en Afrique, Rima Menatti, son amie new-yorkaise aux prises avec la vénéneuse Mrs Hoolingwer, Héloïse, une religieuse qui s’enfuit de son couvent avec un prêtre, Paolo Frolani, journaliste vieillissant, Lucienne, parisienne libertine, les dizaines de personnages de Warum frappent par leur véracité impressionnante et par l’affleurement de leurs failles et de la dimension sauvage de chacun d’entre eux.



« Autoroute. Ciel gris bleu. Nuages rapides, d’un gris soutenu, aux bords effrangés, d’un gris plus pâle. Souvenirs fugaces, s’effilochant. Deux cents ? Trois cents femmes ? … Les femmes elles-mêmes ne peuvent-elles posséder des milliers d’hommes ? … Une amie américaine, d’origine française, m’a raconté qu’elle allait passer chaque année quinze ou vingt jours en Afrique. Elle débarquait avec son sac de voyage dans l’un des grands aéroports, elle prenait « l’autobus des Noirs » et elle disparaissait. Au retour, elle avait été prise mille fois. Elle rapportait des outils… des masques… elle m’a donné un de ces reliquaires bakota de cuivre martelé qui valent aujourd’hui une fortune. C’était une grande fille blonde platinée, aux yeux liquides. Par nature, elle était d’un blond roux puissant, presque sombre, mais elle s’était fait décolorer, les Noirs préférant les femmes aux cheveux très clairs. Sa peau était bronzée, tannée par le soleil, et dans ses yeux marrons et mobiles il y avait quelque chose d’africain. »



« L’écrivain érotise le monde », affirmait Pierre Bourgeade. La plongée dans le puits à fantasmes, son exploration des limites semblent être une cure de jouvence dans notre époque de morcellement de la liberté. Même l’obscénité des scènes les plus crues de Warum, comme la scène « de l’anguille » à laquelle les éditeurs de Tristram font référence dans leur préface, ne crée aucune répulsion mais simplement l’admiration pour le génie de l’auteur, nous rappelant que la littérature devrait toujours être une forme extrême de liberté et porter en elle la nécessité impérieuse de la transgression.



« La nature du roman, si elle était connue, les romans seraient faits par ordinateur. Je pose les deux mains sur les épaules hautes et dures de Warum : « Au revoir, je ferai tout pour revenir ici. » Dans ses yeux graves et gris, il n’y avait pas de regrets. J’étais triste. La nature du moment que j’étais en train de vivre m’échappait et, déjà, la nature du récit que, le jour venu, je ne manquerais pas d’en faire. La nature du roman, c’est la séparation. La nature du roman, c’est l’absence. La nature du roman fuit sous l’esprit de celui qui écrit le roman comme la femme sous ses doigts, comme le mot qu’on ne peut réussir à trouver. Le roman n’est pas seulement mobile, il est mouvant, il se transforme en même temps qu’il se déroule, il ignore ce qu’il doit devenir. La nature du roman est l’infini. Le roman est l’autobiographie en acte. Le romancier est sa propre créature. Il dit « Je » pour mentir. Le moi n’existe plus. Il s’affirme homme et femme, tête et ventre, enfant et vieillard. Il meurt autant de fois qu’il faut. Il aime sans jamais connaître la fatigue. La nature du roman est le sexe. Le roman est un acte sexuel. La nature du roman est une jeune femme rousse, dans une salle obscure, qui convoite un jeune comédien. « Tout à l’heure chez moi, Lexington Avenue. » Elle ferme les yeux et s’enfonce les ongles dans les paumes. »



De Pierre Bourgeade, je n’avais lu que Les âmes juives, au moment de sa publication en 1998 chez Tristram, un roman bref, marquant par sa simplicité puissante, qui, en évoquant le destin d’une famille juive, s’approche en creux de l’indicible absence laissée chez les descendants de ceux qui ont été assassinés dans les camps nazis.

L’auteur nous offre avec ce roman publié en 1999 et réédité en 2020 chez Tristram la même simplicité dans un récit foisonnant d’une vitesse narrative impressionnante qui se déploie dans les frontières mystérieuses du sexe, du pouvoir et de la mort et forme une leçon irrésistible et mélancolique sur la puissance du roman.



Retrouvez cette note de lecture et beaucoup d'autres sur le blog de la librairie Charybde :

https://charybde2.wordpress.com/2020/03/30/note-de-lecture-warum-pierre-bourgeade/
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Les âmes juives

un petit livre qui se lit assez vite, c'est presque trop court. Une histoire sur trois générations, les vivants, les morts, le pardon ou la vengeance. L'importance des racines et surtout où vont mener toutes ces interrogations? Très bien écrit, une belle réussite en si peu de pages.
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Warum

Indéniable leçon sur les puissances du roman, Warum fait de la liberté l’un de ses ingrédients majeurs au long d’une fugue arpentant le territoire très réel d’un imaginaire hanté par la chair autant qu’il l’est par la mort.
Lien : https://www.lemonde.fr/criti..
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La fin du monde

Ce roman m'a rappelé l'univers sordide de ceux de Houellebecq, l'aspect philosophique en moins, la psychose en plus. En revanche la misogynie y a toute sa place, c'est d'ailleurs tout le propos du bouquin.



Un roman glauque à souhait!
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Pitbull

Frank Keller, 27 ans, physique de rêve, cœur à prendre,

flaire un bon coup dans Libé.

Il répond à une annonce

un contrat à remplir suivant conditions...

Une star à kidnapper moyennant rançon

Le commanditaire est un ex jaloux.

Rien de plus facile pour Frank qui aime les défis et les belles filles

sauf qu'un Pitbull qui ne dort que d'un œil ronge son os dans le coin

et veille au grain...de beauté.

Le roman noir de Pierre Bourgeade ne fait pas dans la fine bouche

mais se dévore de bout en bout.

On suit à la trace le héros aux prises avec Mam', d'autres zigues

et avec un Pitbull qui n'est pas prêt de lâcher sa prise.

Avec Pitbull, sûr que vous allez être mordus !
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Pitbull

Je poursuis ma découverte des auteurs de la mythique « Série Noire » des éditions Gallimard avec le titre « Pitbull » de Pierre Bourgeade.



Pierre Bourgeade, qui m’était inconnu jusque-là, était un touche-à-tout : scénariste télévisuel et de théâtre, photographe, essayiste, romancier, poète, journaliste... né en 1927 et mort en 2009.



Ce qui m’a attiré vers cet ouvrage est l’encart qui spécifie qu’il a reçu le Grand Prix Paul Féval en 1998.



Je pensais que le prix Paul Féval récompensait des œuvres d’aventures ou des œuvres jeunesse, il n’en est rien, comme quoi, les préjugés...



Mais il n’y a pas que les préjugés qui sont tenaces, les trous de mémoire également puisqu’en me penchant un peu sur la bibliographie de l’auteur, je me rends compte que j’avais déjà lu un de ses ouvrages, également paru au sein de la « Série Noire » : « Téléphone Rose » dont je n’ai pas gardé grands souvenirs...



Un jeune homme à la recherche de boulot lit une drôle d’annonce dans le journal Libération :



Pour travail hors normes, on recherche homme imaginatif et résolu. Forte rémunération si conforme. Écrire avec CV et photo au journal qui transmettra.



Il décide d’y répondre.



Après quelques jours, il est contacté par un homme qui lui propose, contre forte somme, d’abattre sa maîtresse, une actrice vedette qui l’avait déjà mis un peu au rencard pour épouser un riche mécène et qui s’apprête, cette fois-ci, à totalement l’éjecter pour partir vivre aux É.-U. avec un célèbre acteur et producteur.



Le jeune homme accepte la mission...



Ce court roman (très court) est narré à la première personne, comme le laisse imaginer la 4e de couverture et nous raconte l’histoire de Frank Keller, 27 ans, qui accepte d’assassiner une actrice vedette pour le compte de son amant.



Mais rien ne va se passer comme l’amant ne l’avait prévu ni comme Keller l’avait imaginé.



Si le roman démarre sur un parti pris peu crédible, passer une petite annonce dans le journal pour recruter un tueur à gages, il se termine de la même façon, que je ne déflorerais pas.



Entre deux, le récit et l’intrigue sont quelque peu abracadabrants, assez violents, et, au final, pas super intéressants.



Car le roman a pour narrateur un personnage auquel il est assez difficile de s’attacher du fait de sa piètre mentalité, de son manque de scrupules et d’un cruel manque de rythme ou de rebondissements.



Le lecteur se contente alors de suivre l’histoire du point de vue du principal intéressé, mais sans jamais ressentir quelconque sentiment (frisson, peur, exaltation, rire, crainte...) et surtout sans trembler pour ce personnage peu sympathique au demeurant.



Et, si Frank Keller n’emporte pas l’adhésion, ce ne sera pas plus le cas des personnages secondaires. Que ce soit l’amant qui cherche à assassiner une femme qui veut le quitter après l’avoir eu à sa charge pendant longtemps, le mari, riche mécène impuissant qui accepte de divorcer pour que la jeune femme épouse un riche acteur américain dans le but de faire de l’argent, l’acteur américain qui va se marier avec la jeune femme uniquement pour la médiatisation du projet cinématographique à venir, la mère maquerelle qui apporte son soutien à Frank Keller, le fils dégénéré de celle-ci, la prostituée qui a un faible pour le tueur...



Du coup, sans réel point d’attache dans l’histoire, sans avoir la possibilité de ressentir quoi que ce soit, il est alors difficile de réellement apprécier une œuvre.



D’autant que la plume de l’auteur, sans être indigeste, n’est pas d’une qualité exceptionnelle qui rehausserait l’ensemble et offrirait une plus-value.



Au final, avec un style correct, mais sans plus, mais desservi par une intrigue peu exaltante et parfois incohérente et des personnages antipathiques, ce roman de Pierre Bourgeade se lit pourtant sans réel déplaisir grâce à son grand point fort : sa courte taille.
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L'ordre des ténébres

Abandonné ! Souvenir d'un après midi chez une maitresse toulonnaise ou en guise de cadeau, je lui ai offert ce livre...

Abandonné comme j'ai pu l'être au mains de ces maîtresses dominatrices qui apparaissent dans cet ouvrage confidentiel s'il en est, ou l'on découvre ce monde de la domination avec ses règles, ses lieux interdits, ses lois et ses mystères.

Abandonné comme ces soumis que l'on voit dans ces photos, amoureux de leurs dominatrices et prêts à endurer souffrance et plaisir...

De magnifiques textes viennent accompagner ces photos ou il n'y aucun mannequin ou poses calculées puisque toutes les personnages de cet album jouent leur propre rôle...

Enfin abandonné dans mes souvenirs où je partageais quelques fois mes errances de jeune soumis au bondage...
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Les âmes juives

Comme avec "Ramatuelle", Pierre Bourgeade concentre dans le court récit qu'est "Les âmes juives" de nombreux événements, puisqu'il y couvre l'existence de Rachel Blum depuis le moment où, alors âgée de trois ans et contrairement à ses parents et son frère, elle échappe par un heureux hasard à la rafle du Vél d'Hiv, jusqu'à l'époque où son fils unique est devenu un jeune homme.



Recueillie pendant la guerre par des bonnes sœurs puis élevée par des membres de sa famille traditionalistes, elle mène ensuite une vie banale, ponctuée de ces petites réussites personnelles qui, cumulées, constituent ce que l'on pourrait qualifier de "bonheur tranquille". Elle obtient un poste d'enseignante, rencontre l'homme avec qui elle fera sa vie, donne naissance à un garçon en bonne santé...



Mais Rachel se sent poursuivie par l'Holocauste, et hantée par sa négation. A l'aube de l'âge adulte, désireuse d'en savoir plus sur ses origines, sur les événements qui décimèrent sa famille, elle se heurte au constat du déni collectif qui pèse sur la Shoah. Même lorsqu'elle l'évoque avec son père adoptif, ce dernier est plus virulent à l'encontre de la naïveté de ses parents qui n'ont pas su fuir au bon moment, qu'envers la barbarie nazie. Le Vél d'Hiv a disparu, détruit à la fin des années cinquante, et rien n'honore, à son emplacement, la mémoire des raflés de 1942. La France de l'après-guerre se refuse à reconnaître sa responsabilité dans la déportation des juifs... Rachel peine à trouver un équilibre entre résilience et poids du passé.



Certains juifs, comme ses beaux-parents, ont d'ailleurs préféré faire oublier leurs origines, en changeant de nom, Rabinovich se transformant en Rabineau..



Pierre Bourgeade explore avec "Les âmes juives" une thématique passionnante, celle des traumatismes que lèguent les histoires familiales, avec cette particularité propre à l'Holocauste, qu'elles s'entremêlent à l'histoire de tout un peuple, terminologie qui elle-même peut prêter à interprétation. Car c'est quoi, "être juif" ? Un héritage qui échoit, de fait, aux filles et fils de ? Cela peut-il être un choix ? Et qu'est-ce que cela suppose, quel devoir de mémoire, quelle responsabilité vis-à-vis de ceux qui ont été persécutés en raison de leur judéité ?



J'étais donc plongée dans ce roman au rythme enlevé et au sujet prenant, lorsque, à quelques pages de la fin, tout a été gâché par un dénouement grotesque car sans crédibilité, caricatural...



Alors certes, vous me direz que la quasi totalité de ma lecture a été positive, mais je ne me suis pas remise de cette conclusion bâclée, ça a été comme de finir un excellent repas par un détestable dessert, dont je n'ai pu me débarrasser de l'arrière-goût...



Dommage...
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Les âmes juives

Une enfant juive, Rachel, ayant échappé à la rafle du Vel' d'hiv', devient femme, épouse et mère. Rachel et son fils Adam s'interrogent sur leur origine : qu'est-ce, être juif ? et d'autre part, le pardon est-il possible ?

Un ouvrage concis d'une centaine de pages, doté d'une écriture sobre et efficace, nous transporte au plus profond de l'âme humaine et de ses tourments.

A découvrir.
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Les âmes juives

Le jour de la rafle du Vel d’Hiv Rachel a trois ans, elle est hospitalisée dans un dispensaire parisien lorsque ses parents sont embarqués. Elle est recueillie par des soeurs catholiques qui la cachent dans leur couvent de Nangis et changent son prénom en « Marie ».



Ses parents ne reviendront pas et à la libération elle retrouve des cousins alsaciens réfugiés en zone libre qui vont se charger de son éducation. En 1958, son bac en poche, elle remonte vers Paris et vit chez Abraham et Hanna une autre branche de sa famille, des religieux très pratiquants. A force de questionner Abraham elle va enfin découvrir qui sont ses parents, ce qui leur est arrivé et ses origines.



Dés lors, Rachel est hantée par ce passé si lourd à porter. Doit-elle oublier ? Doit elle continuer et transmettre sa judéité, doit-elle pardonner comme lui ont appris les soeurs du couvent. Rachel est perdue et ne sait plus qui elle est réellement.



Elle va se marier et avoir un fils. Que va t’elle lui transmettre, ressentira t’il lui aussi le poids de ce passé, comment peut-on avancer si on ne sait pas qui l’on est réellement.



Adam, comme Rachel auparavant, a ce ressenti, cette sensation du passé qui est là, son âme juive.



Pierre Bourgeade nous décrit une belle histoire en trois partie, On découvre d’abord Rachel adolescente, puis Rachel adulte qui se marie et la dernière partie du roman concerne Adam son fils.



Il y a de l’amour, de la souffrance aussi, tout se mélange et c’est un dilemme de taille pour ces descendants de parents assassinés dans les camps. Il faut avancer et continuer de vivre mais faire comme si rien ne s’était passé semble impossible, certains arrivent à pardonner, d’autres vivent avec l’esprit de vengeance et sont tourmentés, c’est ce que l’auteur tente de nous faire toucher du doigt, c’est parfois beau, et ça fait mal parfois.



Le livre se lit très rapidement puisqu’il ne possède qu’une centaine de pages, l’écriture est concise, l’auteur ne s’embarrasse pas de mots superflus, il va droit au but pour mieux nous faire saisir la gravité du présent mais aussi du passé.



Ce livre a été finaliste du prix Renaudot en 1998.
Lien : https://jaimelivresblog.word..
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