AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Pierre-Jakez Hélias (58)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Contes bretons

J'ai passé un très bon moment avec ce petit recueil de contes qui fleurent bon la Bretagne et ses traditions. A travers ses courts récits, Per-Jakez Helias nous offre une série de tableaux pittoresques de la Bretagne rurale de la fin du XIXème et du début du XXème : quotidien des villageois, métiers oubliés, croyances et traditions...C'est une lecture facile, avec une écriture trompeusement naïve, comme souvent dans les contes. Le ton est tour à tour drôle, cruel ou même parfois gentiment amoral et les textes sont truffés d'expressions joliment imagées et si typiques de ma région.
Commenter  J’apprécie          20
Gens de Bretagne (nouvelle édition)

En gros ça parle de :



Et bien ce sont 7 romans avec pour thème la Bretagne donc (si,si!) sous tous ces aspect, du merveilleux fantastique (la fée des gréves) au naturaliste (Pécheurs d’Islande et Remorques) en passant par l'amour des marins et des filles... Bref la vraie Bretagne sans les crêpes et le biniou, face à un océan ogresque qui apporte l'argent mais qui mange les hommes.



Mon avis à moi que j'ai :



Difficile d'avoir un avis global sur 7 romans de styles et de sujets aussi différents. Disons donc que j'ai aimé globalement ces ambiances de Bretagne, de lande, de mer et de pécheurs et que, en particulier, j'ai été vraiment touché par les textes de Pierre Lotti (pécheurs d’Islande) et de Roger Vercel (Remorques). J'ai beaucoup moins été convaincu par celui de Henri polles "Sophie de Tréguier", où , j'avoue, quand la belle et digne Sophie de Trégieu a dit non pour la troisième fois à son marin afin de rester fidèle à sa mère, la digne et fière commerçante du village, j'ai copieusement zappé...). Mais enfin d'une façon générale ce recueil est un petit bonheur de lecture à garder à la tête de son lit pour se reprendre une bouffée d'embruns et de mer en attendant les vacances d'été sur la plage de Benaudet( comme dit l'autre). Ce livre donne en plus une envie de redécouvrir Pierre Loti , un des écrivain que Proust lisait mais gentiment tombé dans l'oubli depuis... (comme tous ceux que Proust lisait d'ailleurs). Pas si mal , donc, pour 26 euros.



Ps oui je sais c'est une note bien vague que voila... Normal pour un livre aussi prés de l’océan... Mais sérieusement les textes sont trop différents les unes des autres pour en dire quelque chose d’intéressant sans les détailler.
Lien : http://yannfrat.com/blog/?p=..
Commenter  J’apprécie          10
L'Herbe d'or

On effleure la rudesse des hommes de mer et des femmes de terre et leur rapport à la vie et à la mort. L'océan exprime toute sa puissance dans ce roman qui nous raconte l'histoire de L'herbe d'or, le bateau qui permet d'arriver dans l'autre monde sans passer par la mort.



Mettre en mots modernes ce commentaire est délicat tant l'expression de l'univers de ce livre est éloignée de notre civilisation actuelle (voyez donc les citations!). La langue bretonne influence le thème de ce conte maritime mais également le style et c'est cela qui m'a plu.



Pierre Jakez Hélias est un conteur extraordinaire dont on déguste les descriptions avec délectation, même la pudeur des sentiments est touchante. Chef d'œuvre.

Commenter  J’apprécie          280
L'Herbe d'or

J'ai beaucoup aimé cette histoire qui nous fait rentrer le temps d'une nuit dans un vieux village breton. On est à la fois sur le bateau de l'herbe d'or qui essaye de rentrer au port après des dégâts causés par une tempête, et dans le village avec ceux qui attendent le retour des marins. Tout le livre nous raconte l'histoire de cette nuit. Si j'ai eu du mal à rentrer dans l'histoire au début, une fois dedans il est très dur de s'en détacher. C'est très bien écrit, c'est un roman plein d'émotions que je conseille vivement.
Commenter  J’apprécie          70
L'Herbe d'or

Je n'ai pas du tout réussi à rentrer dans l'histoire. Je m'y suis ennuyée à un tel point que j'ai dû suspendre ma lecture. Pourtant un petit tour en Bretagne m'attirait vraiment, mais il ne s'y passe pas grand-chose. Les personnages sont durs à la tâche, des taiseux pour la plupart. Le résumé raconte trop de détails et de fait il n'y a aucun suspens quant à la fin de l'histoire. Heureusement ce livre est court.
Commenter  J’apprécie          00
L'Herbe d'or

« L’herbe d’or », c’est le nom de la barque du père Goazcoz ; mais c’est aussi le nom de ce talisman mystérieux qui permet d’aborder dans l’au delà sans passer par la mort…

La tempête menace sur la côte bretonne. Au port de Logan, tous les pêcheurs et leurs bateaux sont à quai. Tous ? Non. C’est le moment que choisit le père Goazcoz pour lancer sa barque et son on équipage à l’assaut des flots démontés.

Pierre-Jakez Hélias nous fait vivre deux angoisses : celle de l’équipage dans sa volonté de s’en sortir vivant et celle de la mère d’un des marins à qui l’on n’explique plus que nombre des enfants du pays ont déjà payé un lourd tribut à la mer.

Un très beau récit de mer qui dévoile les personnalités face à l’adversité ; en même temps qu’il nous plonge dans les bretonnants. Après de nombreux livres et essais en langue Bretonne, l’auteur nous livre ici et avec « Le cheval orgueil » et « la Colline des solitudes », trois chefs-d’œuvre de la littérature française. Un texte à recommander à tous les amoureux de la Bretagne en particulier, et en général à tous les amateurs de côtes rocheuses, qu’elles soient basques ou normandes…

Commenter  J’apprécie          170
L'Herbe d'or

"Il y a plus souvent des choses naufragées au fond d'une âme, qu'au fond de la mer". Victor Hugo.





Pourquoi Pierre Gloazcoz a-t-il nommé " L'Herbe d'or",son bateau de pêche ?Les vieux ( souvent muets), mais surtout les vieilles, au coin du feu, parlaient de cette "herbe d'or", ce talisman qui permettrait de passer dans Pourquoi ?

Même si en pays Bigouden, "on admet que le cadavre n'est pas autre chose que la chrysalide d'un papillon".





Le mal des Goazcoz était en lui, il était revenu après 20 ans passés avec les hommes ordinaires... C'est le dernier fils Goascoz, un brillant ingénieur!





Enfant, Pierre s'insurgeait contre le Ciel, le Bon Dieu, les Anges...

Pierre connaissait son catéchisme, mais il voulait savoir ce qu'il y avait au-delà...

"L'Enfer était-il un puits? Qu'est ce que le Purgatoire?Et les Limbes sur l'eau ?

Face à la femme aux cheveux gris qui priait et égrenait son chapelet!

Et face aux autres...





Pierre voulait partir en quête du Paradis Terrestre.

Il connaissait Saint Brendan qui avait exploré les mers...

Il aimait simuler le vol des grands oiseaux de mer, se perdre dans les vagues, et vagabonder dans les terres. Et " il s'endormait dans le vacarme des 3 éléments ( comme la Sainte Trinité) en pleine répétition d'Apocalypse"...





Oserez vous monter à bord de "l"Herbe d'or"? Car la grande tempête menace... C'est comme la Grande Chasse, la "Chasse sauvage" dans le ciel, ces âmes damnées qui parcourent la lande, à la recherche des mécréants...





Pierre-Alain Hélias est connu pour son livre "Le Cheval d'orgueil", adapté au cinéma par Claude Chabrol en 1980. Folkloriste, et cofondateur du "festival de Cornouaille", il est aussi chargé de cours de celtique à l'université de Bretagne occidentale.
Commenter  J’apprécie          721
L'Herbe d'or

récit écrit apparemment en français (Pierr-.Jakez Hélias écrivait généralement d'abord en breton), l"Hrbe d'Or est un texte remarquable par son écriture fine sans défauts (aucune longueur, bons dialogues plausibles...), avec des expressions et des tournures venues sans doute du breton, qui nous fait pénétrer au coeur d'une culture, d'une société admirable, celle des gens du Pays Bigouden et ceux des "montagnes" de l'intérieur des terres. Ces gens là ont une sociabilité admirable et complexe, faite de respect, de retenue et d'intelligence. Le récit fait sa part aussi à un autre récit - un "conte" ou une "légende" pourrait-on dire faute de mieux - qui a une portée universelle en tant que réflexion sur la vie, la mort et une manière de se "débrouiller" avec cela... Décidément, Pierre (Per)- Jakez Hélias était un grand écrivain, breton, français, un grand écrivain "tout court" !
Commenter  J’apprécie          70
La colline des solitudes

c'est une histoire prenante voire envoûtante dans sa seconde moitié. un personnage hors normes arrive dans le village d'où est partie sa mère vers dix-huit ans. un village où les onze qui l'habitent encore règlent leurs déplacements comme un ballet. plus personne ne se parle.

le personnage va changer leur vie, va changer sa vie et tout en sera si bouleversé que plus rien, vraiment plus rien ne sera comme avant.

l'auteur nous emmène dans le pays des contes et légendes avec tout l'amour qu'il porte au Léon son pays natal si je me souviens bien de sa biographie.

il raconte au passage l'évolution de l'habitat et des habitudes dans le XXème siècle.
Commenter  J’apprécie          61
La colline des solitudes

Je connaissais ce livre par son titre mais lorsque mon père me l'a conseillé ce fut vraiment une belle découverte.

Dans ce roman il y a 2 parties bien distinctes : un récit encadrant (si l'on considère l'épilogue final) qui évoque la vie du village breton entre Villejoie et Villechant où résident encore 11 vieilles personnes solitaires et où un nouvel arrivant va changer la donne et la veillée qui est une succession de contes qui présente les quêteurs du Vif et leur influence sur la vie du canton au fil des ans.

J'ai adoré la première partie où le petit-fils du roi Yann, médecin de renom en ville, attiré par le notaire qui s'est chargé de la remise en état de la demeure dont il a hérité, vient s'installer près de la forge dans le but d'étudier le mode de vie des anciens. Au départ j'ai pensé à "La ferme d'en haut" de Michel Ragon pour l'arrivée d'un individu extérieur dans une zone rurale isolée et puis à "Regain" de Giono pour la remise en route du village abandonné.

C'est vraiment une histoire unique en son genre, magique, imprégnée de l'esprit des contes. Fascinant, ce roman se déguste avec délectation.
Commenter  J’apprécie          50
La colline des solitudes

Pierre (en français) ou Per-Jakez Hélias situe son roman quelque part dans une de ces parties un peu plus que vallonnée de Bretagne - l'Arvor, loin de la mer (l'Armor), qui ressemble au centre de la Cornouaille ou dans les Monts d'Arrée ou les Montagnes Noires, là où il est bien souvent allé écouter et recueillir, les histoires et les chansons locales. Le nom de ces lieux fictifs n'a tellement pas de consonnance bretonne qu'on pourrait penser qu'ils en sont la traduction en français (PJ Hélias écrivait ses livres en général en 2 versions : en breton et en français). Il bâtit un récit qui se tient, de retour aux sources, aux racines, dans un lieu assez mystérieux voire étrange et inquiétant. Pourquoi pas ? Mais aux 2/3 de ce récit il fait dire (lors d'une veillée retrouvailles qui est le moment essentiel de son histoire) à ces personnages des récits qui racontent le passé des lieux en question (la fameuse colline du titre), des gens, où le fantastique se mêle au réel, comme dans tous contes qui se respecte, et cela vient stopper dans son avancée le récit initial, ce qui rend je trouve un peu bancal le livre. Reprenant à la fin l'histoire du début, il précipite un peu trop le dénouement de celle-ci.

Bref, la construction du récit n'est pas parfaite mais là n'est pas son propos me semble-t-il.

Son propos est, une fois de plus, de faire revivre d'anciens récits, tels qu'ils se perpétuaient en gros jusque la guerre de 14 (l'année où lui naît), pour montrer comment cette société-là, cette culture paysanne là n'a plus que l'apparence de la vie. La veillée de parole lors de laquelle ces récits seront dits, en même temps qu'ils ramènent à la vie ces personnages qui étaient devenus presque des morts-vivants, devient veillée funèbre de ce glorieux et mystérieux passé. Il me semble que telle était l'ambition de PJ Hélias avec ce livre, ambition qu'il n'a pas, à mon sens , totalement réussie.

Reste, comme toujours, un livre qui se lit bien et est important pour la compréhension de la culture bretonne.

Sur le style, je trouve dommage que Hélias ne se laisse pas aller un peu plus à une écriture plus poétique, plus audacieuse, ce qui en ferait une sorte de Giono armoricain, mais c'est peut-être dû au côté réservé, voire secret que l'on prête parfois au Bigouden qu'il était. Bien que la broderie était une spécialité du pays, s'il en avait plus fait certains auraient trouvé qu'il en faisait trop.

J'aurais encore bien des choses à dire sur ce livre mais on est sur Babelio, pas à l'université..
Commenter  J’apprécie          20
La colline des solitudes

Un village à l'abandon sur une colline des monts d'Arrée, en Bretagne, assiste au retour du petit-fils de l'ancien maréchal-ferrant, chirurgien renommé, à la recherche de ses racines. Petit à petit, le renom aidant, le village se réveille, se modernise, voit apparaître une nouvelle population de curieux, de touristes, de badauds... Le paysage même se modifie, on crée des routes, des commodités...

En physique, une des règles de base de l'observation est qu'elle ne doit pas polluer le phénomène observé. Cette règle vaut aussi en sociologie, même si elle est trop souvent ignorée : imagine-t-on la profonde modification des comportements induite par l'arrivée d'une caméra, par exemple ?

Point de caméra ici, mais un observateur intrusif à la recherche de son passé qui finit par dénaturer complétement l'univers qu'il était venu rechercher dans la mémoire des anciens, liquidant de ce fait son propre héritage.

Écrivain avant tout Breton - et bretonnant - Per-Jakez Hélias nous livre ici une réflexion dont la pertinence n'a d'égal que son actualité : l’exode rural est-il inéluctable ? Doit-on faire revivre des pays à l'abandon ? Si oui, ne risque t-on pas de dénaturer l'endroit par la greffe de corps étrangers ; routes, commodités. La tradition doit-elle être préservée à tout prix ? Autant de préoccupations tellement actuelles, portées par la prose , d'une très grande beauté, de l'auteur. Magnifique... Et tellement breton.

Commenter  J’apprécie          110
La Nuit singulière

Le feu brûle au foyer. Décembre est là et le ciel s'apprête à sa plus longue nuit. A l'auberge de Laz-Bleiz, dans le village de Pluriel, vous êtes convoqués à un bien étrange colloque. Il vous faut venir les mains vides et du vent dans la tête. Autour d'un plat de Kig ha fars et d'un gâteau de "plaies et de bosses", vous êtes conviés au banquet des moissonneurs de nuit. Verbiage et civilités oiseuses sont bannis, les sujets sont autrement sérieux. Il sera question de diableries, de jardins fabuleux hantés de fleurs marines, d'une cité d'Is engloutie et de reines maudites. Laissez vos étonnements à la porte, près du figuier stérile ombrageux de sépultures vides. Ici, la raison n'a pas droit de cité. Des rois de pierre prennent conseils auprès de médecins de cathédrales, l'âtre du foyer cache un banc de pierre où se réchauffe un très vieux jardinier sage et courtois autant qu'évanescent. Le rire de Mila n'est pas joyeux et la beauté de Cornalie lui vaut un pacte avec Mephisto. Dans cette nuit solsticielle, vous serez l'élu d'un monde inénarrable et immuable enraciné en terre bretonne. Si le matin vous trouve engourdi et vaguement nauséeux, n'ayez crainte. Tous les personnages ambiguës peuplant cette nuit étrange vont disparaître. Peut-être, sans doute, vous restera t'il une odeur de fumée au cuir de vos chaussures. Et le souvenir d'une peau de loup posée sur une cathèdre. Ce qui est sûr, c'est qu'happé par cette nuit singulière, vous guetterez le temps passant, impatient de décembre et de son rendez-vous à nul autre pareil.
Commenter  J’apprécie          64
La Nuit singulière

Mon livre de chevet.

Celui qui m'a construite.

Celui qui a fait de moi le lectrice que je suis.

Il ne s’agit pas d’un Décaméron ou d’un Heptaméron, mais ils sont sept, pas un de plus, qui se laissent aller à conter les uns aux autres des histoires insolites qu’ils n’oseraient pas évoquer en d’autres temps, dans d’autres lieux, parce qu’elles sont trop vieilles pour intéresser encore ceux qui se veulent au train du jour et trop déraisonnables pour être prises au sérieux par ceux qui ne voient jamais que l’apparence fugitive des choses.



Ils ne sont pas contraints par quelque peste à chercher refuge dans un lieu protégé en attendant la fin d’une épidémie. Mais c’est pourtant le lieu choisi qui les inspire quand ils obéissent de leur seule volonté à une invitation « singulière » de l’un d’entre eux qui se taira jusqu’à la fin. Resurgissent alors les souvenirs les plus réels et les fantasmes les plus délirants sans qu’aucun des assistants puisse se retenir de les laisser monter en lui.



Et le temps n’est pas indifférent non plus puisque cette veillée annuelle se tient pendant la nuit du solstice d’hiver, la plus longue, celle qui a toujours marqué le sommet de l’inspiration des conteurs et le milieu exact de la saison des contes qui sont d’hiver et nuit. Tout se passe comme si les personnages n’attendaient que cette nuit-là pour se libérer de toute entrave, s’évader du quotidien de leur vie, se confier mutuellement les véritables couleurs du monde qui sont les leurs. Et tant mieux si leur discours se fonde sur la déraison. L’invention de la raison est trop récente pour les tenir en bride. Ils attendront demain pour retrouver le pluriel médiocre des jours. Et tout sera réglé.

Oui décidément La nuit singulière est mon livre préféré, je n'aurai jamais cru pouvoir dire ça !
Lien : https://collectifpolar.com/
Commenter  J’apprécie          60
Le cheval d'orgueil

Le cheval d'orgueil n'est pas un roman, c'est un témoignage écrit en 1980 ,qui m'a fait beaucoup rire....J'en ai relu des passages à hautes voix à ma compagne.J'ai pris beaucoup de plaisir à lire, à relire des passages.Quel tableau, quel album de photos,le souvenir de mes grands-parents m'est revenu au galop.Mes souvenirs d'enfance 40-45 ans après cette description forte sont sensiblement les mêmes ,a part les sabots et la

"vache"d'autant que les grands-parents paternels sont bretonnants et les maternels sont gallo.Mais mes aïeux ne parlent que le français devant nous et nos parents.Une autre différence de taille en 1965 ,les talus sont rasés ou condamnés à l'être.

Le dernier chapitre est terrible, tant il est prémonitoire et malheureusement

realiste .

Pierre Jakez Helias nous laisse cependant un espoir dans les langues régionales pour surmonter les défis écologiques, économiques et d'identité d'aujourd'hui et de demain.
Commenter  J’apprécie          110
Le cheval d'orgueil

Bien que Breton, je dirais que le bourrin manque d'humilité.
Commenter  J’apprécie          160
Le cheval d'orgueil

Il m’aura fallu un demi-siècle pour lire le Cheval D’orgueil, qui lui décrit un siècle de la Bretagne de mes ancêtres ; un siècle qui voit sa transformation et son intégration complète dans la république française. Pour un Breton cette lecture est fascinante (même si les descriptions sont entièrement focalisées sur le pays Bigouden). Pour un non-Breton, on peut imaginer qu’elle doit être plus aride. La fin de l’ouvrage change de direction, et de description #historique (largement autobiographique) devient un pamphlet amer et belliqueux que j’ai trouvé assez désagréable.
Commenter  J’apprécie          30
Le cheval d'orgueil

En bon touriste qui se respecte, j’ai passé quelques journées estivales sous le capricieux ciel du pays bigouden avec "Le Cheval d’orgueil" comme livre de chevet. Bien qu’impressionné par le remarquable travail d’enquête de Pierre-Jakez Hélias, j’ai été déçu par le manque de densité narrative de ce récit autobiographique qui se contente de décrire et discourir sur la culture, les coutumes et la vie en pays bigouden, à la manière d’un documentaire. Certains passages sont particulièrement lassants à lire, je pense notamment à la longue description de tous les objets, meubles et ustensiles présents dans les maisons paysannes. Cela devient autrement plus intéressant quand Pierre-Jakez Hélias questionne, dans les cent dernières pages, le devenir de la civilisation bretonne. Je fus parfois irrité par des remarques trop catégoriques et quelques accents mystiques un peu naïfs, mais cette réflexion finale permet de porter un regard critique sur la marche en avant mondialisée de notre modèle de civilisation tourné unanimement vers le productivisme à outrance.
Commenter  J’apprécie          140
Le cheval d'orgueil

J’ai été très heureuse de lire ce livre sur mes ancêtres du pays bigouden. Difficile de réaliser la critique de ce monument littéraire, dans lequel L’auteur témoigne de la vie de labeur de ces paysans bretons dans la 1ere partie du 20eme siècle, de l’évolution de la condition paysanne à travers la vie de ses aïeuls.

j’ai été bouleversée par la dureté, l’intensité de la vie quotidienne de ces paysans laborieux. Incroyable de suivre la mère de famille qui tricotait en marchant en sabot sur le chemin de la ville pour ne pas perdre une seconde de son temps, la Mère qui accouchait chez elle et retournait finir sa lessive au lavoir, le Père qui au retour de la guerre filait immédiatement au champs pour labourer. C’était il y a un siècle mais il a un gouffre entre eux et nous. Cet orgueil était leur seul richesse!

Par contre, Le style est plat et il faut s’accrocher pour finir le livre epais à l’écriture serrée.
Commenter  J’apprécie          80
Le cheval d'orgueil

Un des meilleurs livres sur la Bretagne que j'ai jamais lu.

Commenter  J’apprécie          60




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Pierre-Jakez Hélias (811)Voir plus

Quiz Voir plus

Autobiographies de l'enfance

C’est un roman autobiographique publié en 1894 par Jules Renard, qui raconte l'enfance et les déboires d'un garçon roux mal aimé.

Confession d’un enfant du siècle
La mare au diable
Poil de Carotte

12 questions
24 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur cet auteur

{* *}