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Critiques de Pierre Ménard (II) (37)
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20 bonnes raisons d'arrêter de lire

C'est tout un opus pour décourager de lire. Mais je suis trop droguée pour pouvoir saisir l'humour tout au long de l'essai. Je me suis lassée... Heureusement la conclusion m'a réconciliée avec l'auteur.
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20 bonnes raisons d'arrêter de lire

Ne lisez pas cet article et jetez tous vos livres à la poubelle car ils pourraient bien vous tuer ! C’est en tous cas l’avis d’un jeune auteur d’une vingtaine d’années qui publie 20 raisons d’arrêter de lire (Cherche midi).



En 2007, un professeur de littérature française défrayait la chronique en publiant Comment parler des livres que l’on n’a pas lus ? (Editions de Minuit). Sept ans plus tard, le jeune auteur Pierre Ménard, qui a déjà signé Pour vivre heureux, vivons couchés. La Véritable histoire du sexe en 2013, va jusqu’à affirmer le danger de la lecture pour l’humanité.



Et si lire pouvait ruiner votre vie ?



"Gérard de Nerval promène dans Paris un homard au bout d’une laisse avant d’être soigné dans un asile psychiatrique, rappelle-t-il, les admirateurs de Goethe se suicident après la publication de Werther, Proust ne veut plus parler qu’à des ducs, George Orwell vit parmi les sans-abri et Borges perd la vue. Tous ces drames n’ont qu’une seule et même cause : la lecture, ce « vice impuni », selon Larbaud. Et si lire était dangereux pour la santé et pour la société, au même titre que l’alcool et le tabac ?", se demande Pierre Ménard. "Et si lire rendait laid, fainéant, pédant ou snob ? Et si lire pouvait ruiner votre carrière professionnelle, ou même vous rendre la vie insupportable ?", ajoute-t-il.



Un pamphlet étonnant sur la lecture qui nous ferait presque douter des bienfaits de ce plaisir unanimement considéré comme vertueux. A lire - malgré tout - dès le 13 mars.



L.M.
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20 bonnes raisons d'arrêter de lire

Au moment de la lecture, j'ai trouvé ça plus ou moins marrant, mais aussitôt refermé, aussitôt oublié.
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20 bonnes raisons d'arrêter de lire

Alors pourquoi continuer à lire? Pour le plaisir et c'est ce qu'il y a de plus important. Ce livre est un ode au plaisir, à la lecture malgré tous les arguments annoncés les uns après les autres. Car même s'ils sont véridiques par l'illustration littéraire, historique ou chiffré, ils sont dérisoires face aux lecteurs aux mots, totalement accro.



J'ai vraiment adoré ce livre que j'ai véritablement dévoré. Alors si vous le rencontrez sur votre chemin où que vous voulez avoir une bonne tranche de rire, prenez-le avec vous. Plaisir de lecture et de relecture garantie.
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20 bonnes raisons d'arrêter de lire



Il est des livres dont je me souviendrai par delà la mort.



Il est aussi des livres que l’on peut lire sans les ouvrir – je ne pense pas là à l’une de ces dégoulinances, aussi maniérées que commercialisées,

Je ne pense pas à cet auteur que j’avais abordé deux fois sans plaisir et dont – esclave de la rumeur publique, des critiques, des injonctions et des conseils amicaux – j’ai repris un livre. J’y ai trouvé ce que l’on entend dans un café, dans une salle d’attente, dans un dîner en ville… la quotidienneté médiocre, la pauvreté du langage, la fatuité érudite, sans jamais un seul mot qui fasse rêver ou admirer. En notre temps où la couture et la cuisine sont des arts, voici venu le temps de la mièvrerie des mots et des idées transformée en littérature.

Et nous nous y soumettons, et nous ne nous en lassons pas, comme la sérotonine ne se lasse pas de pousser au suicide.

Reviendra-t-il le jour qui nous verra dire à nouveau: 'Le monde entier ne vaut pas le jour où fut donné ce livre.'?*

Mort du mot, mort de l'individu et de tous ses autres.



* Il y a un peu plus de 2000 ans, Rabbi Ekiva parlait ainsi du Cantique des Cantiques.

effleurements livresques, épanchements maltés http://holophernes.over-blog.com © Mermed
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20 bonnes raisons d'arrêter de lire

Petit pamphlet drôle et pétillant qui ne donne pas du tout envie d'arrêter de lire! De bonnes anecdotes aussi!
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20 bonnes raisons d'arrêter de lire

Original mais sans plus. Relativement pédant et des phrases bien trop longues à mon goût. Heureusement que le livre était mince… ;_)
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20 bonnes raisons d'arrêter de lire

Lorsque j'ai ouvert "20 bonnes raisons d'arrêter de lire", je n'étais pas très inquiet.

On a toujours une bonne raison d'arrêter ceci, ou de ne pas faire cela.

Un ou deux raisons au maximum, et plus ou moins bonnes !

Mais 20 bonnes raisons, ça sent la préméditation, ou carrément même le manque de motivation.

Donc, je n'étais pas très inquiet.

Je pensais m'en sortir avec quelques sourires, un ou deux rires au maximum.

Que j'avais tort !

Et, que Dieu me savonne, j'aurais dû me méfier.

Déjà, le livre s'ouvre sur une citation d'Oscar Wilde :

"Autrefois, les livres étaient écrits par les hommes de lettres et lus par le public.

Aujourd'hui, ils sont écrits par le public, et personne ne les lit".

Si ça se trouve aux "mots du large", on fait de la radio et personne ne nous écoute.

Ca fait froid dans le dos !

Pierre Ménard, l'auteur de ce livre, est un lanceur d'alerte :

"Oeuvrons pour un monde meilleur où les livres en seront réduits à écraser les moustiques, ou à caler les meubles".

Car lire est dangereux !

Combien d'innocents lecteurs se blessent chaque année en tournant les pages d'un livre médiocre ?

Lire rend laid, détruit la vue et rend insomniaque.

Et, si le lecteur assidu est fainéant, il n'en devient pas moins snob et pédant.

Lire coupe du monde !

Barbey d'Aurevilly ne s'est-il pas moqué en son temps d'un ami qui vivait dans sa bibliothèque comme un cloporte dans sa poutre ?

Pire même, lire rendrait fou !

Bref, j'en passe et des meilleurs ...

Lire est inutile, et mauvais pour la planète :

"save the planet : stop reading !

"20 bonnes raisons d'arrêter de lire" est dédié à ceux qui ne le liront pas.

Il est amusant, malicieux et bien écrit.

L'imagination de son auteur lui fait éviter les écueils d'un genre d'ouvrage qui souvent, il faut bien le dire, pêche par sa médiocrité.

Ici, on sourit de bon coeur, d'un sourire littéraire même.

Et, après avoir fini ce livre, on ne calera pas un meuble avec, on pourra éventuellement le décaper.

Mais, en tout cas, on n'arrêtera pas de lire ...

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20 bonnes raisons d'arrêter de lire

Force est de constater que la lecture est une activité hautement addictive. L'auteur de cet essai recense les maux que ce vice impuni fait encourir à tout lecteur, mettant en péril sa santé aussi bien mentale que physique.

Très réjouissant, ce texte est aussi érudit, peut-être un peu trop pour moi qui n'ait pas l'immense culture littéraire de Pierre Ménard qui malgré ses 23 ans a l'air d'avoir déjà beaucoup lu. Trop peut-être ? Cependant mon inculture ne m'a pas empêchée d'apprécier l'impertinence de cet ouvrage bien troussé et j''aimerai ajouter, à décharge, que si lire est toxique, dévorer des romans n'abîme pas les dents !
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20 bonnes raisons d'arrêter de lire

Je me doutais bien qu’un livre portant ce titre serait plus un essai traitant avec humour de la lecture et ses excès qu’une apologie contre ce plaisir que j’aime tant. Je ne cherche pas vraiment à arrêter de lire mais j’étais curieuse de savoir quelles raisons pourrait vraiment me décider à arrêter de lire (euh, inimaginable).

Et bien, ouf, j’ai bien ri et souri aux titres et aux contenus des chapitres, Lire rend laid, lire est dangereux ou Lire est économiquement aberrant entre autres, mais mon temps de lecture n’a pas diminué. En fait, les bonnes raisons sont plutôt des excuses pour parler des auteurs et apprendre quelques histoires sur eux. Et effectivement, on apprend pas mal de choses sur Marcel Proust, Georges Orwell et autres comparses. Certaines raisons sont un peu tirés par les cheveux ou d’autres absurdes (Lire, c’est pour les femmes), mais je ne regrette pas d’avoir lu ce petit essai qui m’a fait passer un bon moment ! (Et je suis contente qu’il ne m’ait pas convaincu !)

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20 bonnes raisons d'arrêter de lire

Cet opuscule s’adresse à tous celles et ceux qui sont dotés une bonne dose de mauvaise foi et qui aiment les livres. Si Pierre Ménard joue un peu trop sur un paradoxe de pacotille « dénoncer la lecture par le biais d’un livre » et use voir abuse de l’entre soi, sa démarche reste néanmoins rigolote, un brin potache, avec plus ou moins de pertinence selon les chapitres. Parmi mes préférés : Lire rend fainéant, Votre libraire vous ment, Lire est inutile. Bien évidemment une super bibliographie clôture magistralement la démonstration.
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20 bonnes raisons d'arrêter de lire

signalons un anti-recueil de critiques ; ou, pour mieux dire, un anti-livre sur les livres. Il est signé Pierre Ménard (nom éminemment borgésien, vous ne trouvez pas ?), et s’intitule 20 bonnes raisons d’arrêter de lire. A le croire, lire rend snob, laid, triste, fainéant, solitaire, etc. Le malheur, c’est que c’est vrai, que les arguments touchent juste, et qu’ils sont drôles. Brûlons donc les librairies, faisons sauter les bibliothèques, et finissons-en une bonne fois pour toutes. Sans quoi les livres s’auto-engendreront à l’infini. La preuve.

Ludovic Barbiéri (Chro)
Lien : http://www.chronicart.com/li..
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Comment paraître intelligent ?

Un recueil de citations, anecdotes pour paraitre intelligent en société.
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Comment paraître intelligent ?

Un livre...intelligent, mais surtout agréable à lire.

Entre Wilde, Guitry, Balzac et Flaubert, on se trouve bien entouré dans cette lecture. On a même la bonne surprise de découvrir des auteurs complètement oubliés, comme Henri de Régnier ou Madame d'Aulnoy.

Si je devais formuler une critique un peu déplaisante néanmoins, je dirais que l'on regrette dans quelques chapitres que l'auteur préfère juxtaposer plusieurs citations au lieu de ne mettre qu'une seule et de l'approfondir davantage par une analyse un peu plus poussée.
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Le Français qui possédait l'Amérique

A l'époque de Louis XIV, "on n'est que ce que l'on naît".

Aussi est-il étonnant que cet Antoine Crozat, fils de commerçant, ait pu s'élever si haut dans la hiérarchie sociale de l'époque.

Parti de presque rien, Crozat sera sur tous les fronts pour gagner de l'argent.

Son credo: prendre l'argent là où on peut le faire, quel qu'en soient les implications et conséquences. Cupide, il l'était assurément, mais très intelligent aussi, ayant un flair incroyable pour le commerce légal ou illégal.

Sa fortune en fera un homme indispensable auprès des rois; ainsi il échappera au destin tragique de Fouquet.

Pierre Ménard nous raconte la vie de cet homme hors du commun, "mondialiste" avant l'heure, et au travers de son histoire, on découvre toute une époque, le commerce maritime et le fonctionnement de l'économie française.

Je tiens à féliciter Pierre Ménard (qui n'est pas historien!) pour le travail gigantesque qu'a dû représenter l'écriture de cet ouvrage, travail d'autant plus difficile, qu'Antoine Crozat, jouant souvent sur l'illégalité, a dû brûler des documents et a souvent utilisé des hommes de paille pour brouiller les cartes.

Méprisé par ses contemporains et tombé dans l'oubli, le marquis du Chatel, né Antoine Crozat, retrouve , avec cet ouvrage, une place méritée dans l'histoire de France.













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Le Français qui possédait l'Amérique



Ce grand inconnu et inspirateur de cette biographie incroyable est Antoine Crozat (dit Antoine II dans le livre), un manant dont le grand-père était bonnetier à Albi et le père, Antoine I, était aussi marchand ; Antoine II est né à Toulouse en 1655 et mourra à Paris en 1737 à l’âge de 82 ans, un record de longévité pour l’époque. Cet Antoine Crozat va s’initier à Toulouse au maniement de l’argent auprès d’une relation de son père, Pierre-Louis Reich de Pennautier qui occupe la charge de trésorier général de la Bourse des États du Languedoc, une des provinces les plus riches de France, et il occupe aussi l’office de receveur général du clergé de France.



Antoine II va s’écarter de son mentor vers 1690 car il fera l’acquisition de l’une des charges les plus importantes du royaume : receveur général des finances de Bordeaux. Il devient à 34 ans l’un des principaux financiers du Roi-Soleil. Il va se marier à 35 ans à Marguerite Le Gendre de quinze ans sa cadette qui lui donnera 4 enfants, 3 garçons et une fille.



A la mort d’Antoine I, il deviendra encore plus riche car son père, pour conserver sa fortune, l’a legué essentiellement à Antoine pour en faire un chef de famille, un chef de clan; il sera surnommé d’ailleurs Crozat le Riche en opposition à son frère Pierre qui l’a succédé chez Pennautier et qui sera appelé Crozat le Pauvre (tout relatif). Antoine est un rapiat alors que très vite Pierre, dès l’âge de 18 ans commencera sa prodigieuse collection d’art .



L’ascension sociale des Crozat sera fulgurante. Antoine fera construire son palais rue des Victoires puis fera construire le Ritz, mais aussi un autre palais comme dot pour sa fille, Marie-Anne, ce sera l’Elysée, faisant partie d’une dot fabuleuse afin qu’elle puisse épouser un vrai noble; après moult négociations ce sera Louis-Henri de La Tour d’Auvergne comte d’Evreux, quatrième fils du duc de Bouillon, une des plus prestigieuses familles du royaume et de 21 ans l’aîné de la fille Crozat. La lignée des La Tour d’Auvergne est horrifiée à l’idée de cette mésalliance et on ne cessera de l’humilier malgré une dot véritablement colossale, à tel point que le mari, une fois enrichi grâce aux négoces du beau-père et à sa spéculation sur la monnaie fiduciaire de Law, va demander le divorce et ira jusqu’à rembourser la dot afin de laver son sang de cette mésalliance.



A l’origine de l’immense fortune : les trafics en tout genre, le commerce d’esclaves, le négoce de marchandises exotiques, de l’argent et de l’or, la finance à outrance et l’achat de terres et de seigneuries en masse. L’usurier Crozat prête au Roi et sa condition de maltôtier, méprisée par l’aristocratie mais aussi le bas peuple, fera qu’il sera l’objet de libelles et de pamphlets en tout genre au XVIII siècle. Il sera le premier bailleur de fonds privé de la monarchie.



Il possédera la majeure partie de la Louisiane française, position stratégique et qui assure les positions françaises en Amérique. Le territoire concédé par Louis XIV est immense : il lui promet la propriété à perpétuité de tous les bâtiments qu’il y édifiera et de toutes les terres qu’il cultivera et l’autorise à faire venir une cargaison d’esclaves chaque année. Mais cette terre de Louisiane est une terre inculte, peuplée de sauvages et de vauriens, sans possibilité de commerce et mal administrée.



Au moment de la Régence Antoine Crozat est à l’apogée de sa fortune, appelé « Crésus-Crozat » par Voltaire, c’est la deuxième fortune du royaume après celle du Sieur Samuel Bernard et du prince de Condé. Pour se faire une idée « actualisée », des gens ont calculé qu’il serait encore plus riche que Bill Gates aujourd’hui !



Mais les finances du royaume vont très mal et la France est endettée jusqu’au trognon (tiens, déjà!). Le royaume va se retourner contre les financiers qui vont servir d’exutoire car ils sont le bouc émissaire idéal pour le bas peuple. Ils seront sommés de faire inventaire devant notaire de toutes leurs richesses et biens immobiliers. Crozat sera condamné à une taxe exorbitante de 6 660 000 livres, la plus lourde amende prononcée par la Chambre Royale. Mais il va négocier l’amende et il paiera moins…



Sa dernière spéculation sera sur le canal de Picardie reliant l’Oise à la Somme en passant par Saint-Quentin afin de donner un coup de fouet au commerce du nord de la France; a 82 ans il poursuit encore les travaux sur ce canal qui portera son nom, mais qui sera débaptisé pour prendre le nom de canal de Picardie.



Aujourd’hui il ne reste de Crozat que son portrait par Belle (Alexis Simon Belle 1674-1734, portraitiste de la Cour), une petite rue à son nom à Saint-Quentin et quelques rues en Louisiane.
Lien : https://pasiondelalectura.wo..
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Le Français qui possédait l'Amérique

Connaissez-vous Antoine Crozat ? Grand financier de Louis XIV et de la Régence, originaire de Toulouse, il possède l’une des plus grandes fortunes du royaume. Il a prêté aux plus grands noms du royaume, y compris au roi (notamment le financement des dernières guerres du règne). Il n’hésite pas à frôler les limites de la légalité : c'est bien connu l'argent n'a pas d'odeur. La spéculation, les prêts d’argent contribuent à l’accroissement de sa fortune. Le pouvoir laisse faire, les financiers sont alors considérés comme un mal nécessaire… Possédant des parts dans de nombreuses compagnies maritimes, il obtient la concession de la Louisiane. Il espère pouvoir développer cette colonie française, cependant le pouvoir ne lui donne aucun moyen. C’est un échec. Toutefois, cela n'entame bien la fortune d’Antoine Crozat qui possède de très beaux hôtels particuliers, de nombreuses terres et châteaux. Enfin, il réussit le mariage de ses enfants, filles et garçons. C'est l'histoire d'une ascension réussie.



Cette biographie est particulièrement intéressante : elle sort de

l’ombre un grand personnage du règne de Louis XIV et de la Régence. Elle montre son grand sens des affaires, son absence de scrupules financiers. Elle montre aussi la complexité de la société d’Ancien Régime : les riches familles qui souhaitent s’assimiler à la noblesse, qui les surpasse au niveau financier, mais qui finalement n’en font jamais vraiment partie (sauf mariages). L’auteur est très intéressant à lire, avec une touche d’humour qui allège le propos. Il s’est beaucoup appuyé sur les sources de l’époque pour retracer ce destin hors du commun. Enfin, j’ai beaucoup apprécié les citations placées en tête des chapitres qui donnent un certain éclairage aux événements décrits, non sans une touche d’humour.
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Le grand roman de l'écriture

« Le grand roman de l’écriture », de Pierre Ménard, chez @novice_editeur



C’est avec un peu d’appréhension que j’ai débuté cette lecture. La crainte d’être une énième fois le témoin littéraire d’une vision fermée et archaïque de ce statut (d’écrivain.e), qui perdrait à se démocratiser.

Or, c’est un ouvrage à la plume pleine d’humour et rassurante, sciemment organisé par thématiques étonnantes et intéressantes, et proposant une mine d’informations empiriques, qui attend le lecteur.

Allant des rituels et folies des écrivains (anciens comme contemporains) pour déposer l’effluve de leur pensée sur papier ou écran, au partage de définitions et de visions autour de cet art/de la fonction d’écrire, des rouages du système aux mécanismes psychiques qui se mettent en jeu, l’auteur a créé une compilation de vécu, d’expérience, de visions, de choix, d’échecs comme de réussites, de références, et de pratiques autour de ce rêve qui hante beaucoup d’aspirant.e.s, autour de ce métier ô combien convoité.



Il est franc dès le départ : l’écriture offre la possibilité à tout un chacun d’exprimer sa pensée (désacralisation du statut), mais la « réussite » n’est donnée qu’à condition d’un réel investissement, de documentation, et de lectures !

Sa dédicace en début d’ouvrage est tout aussi limpide, il demande à son filleul de se tenir « sagement » à l’écart de l’écriture 😊 (peut-être pour mesurer son amour pour les mots ?)



De Balzac à Amélie Nothomb, vous y découvrirez des aveux, des anecdotes et des analyses de méthodes.



Enrichissant, divertissant et brillant !



(Je remercie l’équipe d’ @edithetnous pour l’envoi de l’ouvrage à l’occasion d’un concours organisé sur leur page)





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Le grand roman de l'écriture

Vous vous demandez tous comment écrire un bon roman en trois semaines ?

Loin de nous donner une recette claire et détaillée à suivre, ce livre nous livre tous les conseils des plus grands écrivains, de Balzac à Amélie Nothomb.

Si vous cherchiez un mode d'emploi, précis, clair, pour organiser vos sessions d'écriture, passez votre route. Ce livre est bien différent mais tout aussi essentiel : l'auteur a décidé de rassembler les témoignages des plus grands écrivains sur leurs méthodes de travail, leurs processus d'écriture, leurs manières de s'inspirer, de s'organiser, d'écrire.

De l'ingurgitation de café en masse jusqu'aux stratégies d'édition, toutes les étapes de l'écriture y passent. Bien évidemment, ce livre n'apporte pas de solution miracle, il nous révèle simplement les méthodes qui ont fonctionné pour ces auteurs.

Un livre subjectif donc, mais pas moins intéressant, qu'il faut prendre avec distance. Parfois, ces méthodes peuvent paraître plus faciles à dire qu'à faire et il ne faut pas oublier combien de fois J.K Rowling s'est faite refuser son manuscrit avant de pouvoir publier Harry Potter.

Finalement, la principale vocation de ce livre est de rappeler qu'il ne faut pas perdre espoir, que tout arrive à qui sait attendre.

Ce fut une lecture rapide et agréable. Elle est truffée de références et de citations intéressantes. En ce sens, ce livre est essentiel. Car qui est le mieux placé pour parler de l'expérience de l'écriture, si ce ne sont ceux qui y sont parvenu, malgré leur époque, leur sexe, leur condition sociale et qui décrivent leur pratique avec autant de lucidité et de poésie ?
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Le grand roman de l'écriture

Voici un bouquin qui intéressera principalement les aspirants écrivains ou tous ceux qui aiment connaître les secrets de fabrications d'une œuvre.



Très complet et bien structuré, le livre traite de tous les sujets relatifs à l'écriture d'un roman. De l'inspiration à la promotion d'un livre en passant par les recherches, les dialogues ou encore la relecture.



Autre point positif, il est truffé de références et citations de grands écrivains (Balzac, Flaubert, Hugo, mais aussi des contemporains comme Nothomb ou Mathieu) qui nous dévoilent un peu les dessous d'un métier souvent fantasmé.



Bien écrit, il ne promet pas aux lecteurs une recette miracle, bien au contraire. En fait, il pourrait se résumer comme suit: la règle, c'est qu'il n'y a pas de règles. Néanmoins, il y a certaines bases et bonnes pratiques qui ont fait leurs preuves.



Bref, un bon ouvrage de référence pour ceux qui souhaitent écrire. Un must à mettre aux côtés de "Ecriture" de Stephen King, une autre référence du genre.



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