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Citations de Pierre Pevel (820)


Pierre Pevel
Le chat-ailé souleva une paupière, deux, soupira, se leva.
Il s'étira longuement - d'abord dos rond, puis dos creux. Chaque fois, il tendit ses ailes duveteuses en grand. Enfin, il s'assit, l'air fiérot.
- Qu'avez-vous inventé, vous deux ? fit Griffont.
Son regard soupçonneux allait de la baronne à l'animal sans discontinuer. Elle ne se démonta pas.
- Moi rien. C'est Azincourt qu'il faut remercier.
- Le remercier ? Et le remercier de quoi ?
Azincourt n'aimait pas trop la tournure que prenaient les événements. Il pressentait une engueulade et, assez lâchement, se demandait comment y couper.
- Si c'est pour me faire remonter les bretelles..., murmura-t-il, déjà boudeur.
- Vous n'avez pas de pantalon.
- Mais j'ai ma dignité. Débrouillez-vous sans moi.
Il passa d'un bond sur la banquette avant. A tout prendre, il n'était pas mécontent de lui. Il avait transformé une une déroute annoncée en retraite organisée. L'honneur était sauf.
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Tétanisé par la terreur, Guymar tremblait dans un angle de la pièce. Il avait vu mourir quatre hommes en l’espace de quelques battements de cœur. Il tentait vainement de se convaincre qu’il cauchemardait et que le réveil ne tarderait pas. Ce fut le moment que choisit la femme Guymar pour arriver, craintive mais curieuse, attirée par le vacarme. En découvrant le carnage, elle entama un hurlement aigu appelé à durer. Iryän ne pouvant quitter son prisonnier des yeux, Svern saisit ce qui lui tomba sous la main – un pichet en étain – et le lança vers Mme Guymar. Les deux cruches se heurtèrent avec un son mat. La plus blonde et grassouillette des deux s’effondra sans conscience.
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Grent était un détrousseur qui adorait faire peur et mal.
Il était grand, massif, taillé dans un bois solide et rugueux. Il était également assez stupide, ce qui ne le rendait que plus dangereux. Il gagnait médiocrement sa vie en agressant les passants à la nuit tombée. Il tuait parfois, estropiait souvent, adorait briser les nez et les mâchoires à coups de poing. Le spectacle d’un visage en sang le mettait en joie. Grent était une brute. Il croyait à la loi du plus fort et obéissait surtout à la loi du plus bête.
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— On fait quoi, maintenant ? demanda Fey.
Sorakahn s’accorda encore quelques secondes de réflexion.
— Rien, dit-il. On ne fait rien. Si les Anciens sont sur le coup, c’est pas le moment de péter dans le bain. On s’écrase.
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Pierre Pevel
Narubio et elle se rendirent donc seuls vers Le Darinis Doré, qu’ils reconnurent sans mal à son enseigne figurant un insecte jaune vif. L’établissement était fermé.
— Faisons le tour, proposa Narubio.
— C’est tout de même un nom curieux, nota Myrdil en lui emboîtant le pas.
— En fait, pas vraiment. Tu sais ce qu’est un darinis, n’est-ce pas ?
— Un insecte ?
— Exact. Un parasite, même. Et qui se caractérise par la longueur de l’appendice qu’il emploie pour planter ses œufs dans ses… victimes. En vieil imélorien, darinis signifie « porte-lance », ou quelque chose d’approchant. S’appliquant à l’enseigne d’une maison close, tu imagines à quelle autre lance cela renvoie…
Myrdil s’arrêta en retenant Narubio par l’épaule.
— Tu te fous de moi, lâcha-t-elle.
— Non, non. Je t’assure. Il n’y a rien de plus vrai.
Elle hocha la tête, incrédule devant tant de mâle invention.
— Vrai ou faux, c’est bien une idée d’homme, ça.
— En effet, reconnut Narubio. Mais d’homme cultivé.
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Le détail des rues qu’il empruntait lui était inconnu, mais le jeune homme – il n’avait pas vingt ans – savait qu’il était très dangereux de s’y trouver après le coucher de soleil – avant, ce n’était qu’imprudent.
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Pour le cas où vous l'auriez oublié, je n'excelle pas dans le rôle de l'épouse docile qui fait ce qu'on lui dit et que l'on tient à l'écart des choses importantes.
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Mignonnes et colorées, des fées-lucioles voletaient joyeusement parmi les incunables, les éditions rares et les manuscrits reliés. Parfois, à la demande d'un bibliothécaire, elles allaient dénicher à plusieurs de lourds volumes sur des rayonnages inaccessibles; elles les y rapporteraient ensuite, et dans l'intervalle, discrètes et haut perchées, gardaient toujours un œil sur les ouvrages tandis qu'on les consultait.
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"Voilà donc ce qui aurait pu arriver, mais n'arriva pas. L'auteur de ces lignes se refuse à travestir la réalité dont il se veut le chroniqueur fidèle, et tant pis pour les principes romanesques qui exigent un final spectaculaire à tout bon récit d'aventures."
Magicis in mobile
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- Vous n'êtes pas de ceux qui reculent devant le devoir, et le royaume, bientôt, aura trop besoin d'un homme tel que vous. J'entends par là un homme capable de réunir et de commander de fines lames loyales et courageuses, habiles à agir promptement et dans le secret, et enfin qui tuent sans remords et meurent sans regret pour le service du roi. Allons, capitaine, porteriez-vous toujours cette chevalière si vous n'étiez plus celui que je crois ?
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- Qu'avez-vous fait, au cours de ces cinq années ?
Peut-être dans l'intention de détourner l'attention de Marciac de la porte, Almadès fit l'effort de répondre.
- J'ai pratiqué mon métier. A Madrid d'abord. A Paris ensuite.
- Ah.
- Et vous ?
- Idem.
- Car vous avez un métier.
- Euh... En fait, non, reconnut le Gascon.
Mais il ajouta aussitôt :
- Ce qui ne veut pas dire que je n'ai pas été très occupé !
- Je n'en doute pas.
- J'ai une maîtresse. Cela occupe beaucoup, une maîtresse. Elle se nomme Gabrielle. Je vous la présenterai dès qu'elle aura cessé de me détester. Très belle, néanmoins .
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- Vous devriez partir madame. Pour votre sureté. Une guerre commence ce soir, et sa première bataille aura lieu ici.
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Hiver 1620 : Le Saint-Empire germanique est dévasté par les premiers feux de la guerre de Trente ans. Après s'être acquitté d'une délicate mission pour les templiers, le chevalier Kantz revient à Wielstadt, une cité allemande protégèe depuis toujours par un mystérieux dragon.
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Peu convaincue, peu emballée.
Un écrivain venu de la conception de jeux de rôles et qui semble en garder la marque, l'ambiance, les personnages.
Cette trilogie ne me laissera pas un grand souvenir, même si j'adore ce genre d'écriture.
Des personnages peu approfondis, qui ainsi gardent pleinement leur mystère .... :)
Un style fluide et cursif.
Une ambiance noire, gore, à souhait , pour les amateurs.
Je n'ai pas retrouvé l'enthousiasme et le bonheur connus en lisant Tolkien, Pulman ou Paolini , entre autres ....
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Merde-merde-merde-merde-merde-merde-merde...Puis vint le vide.
-MEEEEEEEEEEERDE!
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Il roule sur le flanc et, appuyé sur un coude, tend la main vers un coffret dissimulé, près de ses bottes, sous un vieux linge. Il ouvre le coffret, dans lequel se trouvent quatre grosses flasques en verre et métal tenues par des lanières de cuir. La première est vide. Les trois autres – dont l’une est à peine entamée – contiennent la précieuse liqueur de jusquiame, un liquide épais ressemblant à de l’or liquide.
Comme toujours, la première gorgée est un délice.
L’Alchimiste se laisse retomber sur le dos, un petit sourire aux lèvres. Les yeux clos, il apprécie ce moment autant que possible. Un bien-être doux et tiède l’envahit, apaise ses douleurs, berce son âme…
Mais des cris viennent rompre l’enchantement. Des sentinelles donnent l’alerte et c’est aussitôt le branle-bas. L’Alchimiste se lève et va voir à sa fenêtre, qui n’est qu’une ouverture béante d’où l’on domine la cour du manoir et la campagne environnante.
Des cavaliers arrivent au galop par la route.
Des cavaliers en armes, et menés par une silhouette blanche.
L’Alchimiste comprend aussitôt à qui il a affaire. Il comprend également qu’il est pris au piège dans ce manoir qui ne résistera pas longtemps à un assaut.
Il tourne subitement la tête vers le coffret resté près de la paillasse.
Trois flasques de jusquiame dorée.
De quoi tuer un homme.
Et réveiller un dragon
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