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Critiques de Quitterie Simon (93)
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Un ours dans la bergerie

-Comment on écrit " amour?"

On ne l'écrit pas, on le ressent. Winnie l'ourson.





"Qu'un touriste se fasse tuer (par un ours) et vous verrez que les choses changeront!"

Le père d'Elias tape du poing sur la table, contre l'ours imposé par Bruxelles, etc...en buvant avec ses copains!

Il se comporte comme un vieil ours mal dégrossi, surtout quand il feint d'ignorer sa femme, en pérorant ... L'arrière grand père avait touché une prime et le respect du village, jadis, en tuant un ours...





Justement, une ourse a été abattue! La femelle avait agonisé, un jour et une nuit, son petit gisant à ses côtés... Et la gendarmerie perquisitionne jusque dans les maisons. Les habitants du village passaient pour des sauvages, tous murmuraient mais personne ne parle !





Elias, un jeune garçon de 14 ans, trouve, sur son chemin, une boule de poils aux yeux ronds, sous un enchevêtrement de branches... (Une peluche adorable) le second petit de l'ourse abattue!





Qu'auriez-vous fait?

Laisser l'ourson blessé mourir de faim, dévoré par les chiens et les rapaces? Ou bien...?





Elias choisit de n'écouter que son coeur! Il court chercher son matériel d'escalade, pour remonter l'ourson.

Il va le cacher une bergerie vide, cueillir des baies, piquer dans les réserves de la famille...

Il se fatigue, manque des cours et ses notes chutent.





Et Elias va se retrouver tout seul!

En butte à la méfiance et au rejet, car on finit par savoir pour l'ourson. Son meilleur ami,Robinson, est peiné par le silence d'Elias.

- Tu ne me fais plus confiance ?

Même le berger FanFan, (qui vit comme un ours solitaire, pardon hein!) qui lui a beaucoup appris sur la nature, les animaux et la vie en haute montagne, se détourne d'Elias.





Le père d'Elias n'a plus de copains de boisson, on le soupçonne de duplicité. Une prime pour une brebis tuée par des ours qu'il élèverait?





Que va faire Elias? Abandonner l'ourson ?

Il pleure en y pensant, il pleure sur son amitié perdu, il pleure en pensant à la colère de son père, et à la peine de sa mère.

L'ourson gémit dans le creux de ses bras...

Il attendait Elias, derrière la porte et le regardait avec des yeux, comme des billes noires...

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Un ours dans la bergerie

Élias aime les balades dans la montagne. Il sait aussi s'occuper des animaux blessés car Fanfan, le berger taciturne, lui a tout appris.

Lorsqu'il trouve un ourson blessé, dont la mère a été sauvagement tuée, il ne peut faire autrement que d'en prendre soin.

Au village la colère gronde contre ces ours qui ont été réintroduits dans les Pyrénées alors que les brebis sont attaquées.

Élias devra alors se débrouiller seul pour ne pas déchaîner la haine des villageois. Jusqu'au jour où il ne sait plus comment s'en sortir.



Une très belle histoire qui raconte le courage de ce jeune garçon qui n'écoute que son cœur pour sauver l'ourson. Une histoire d'hommes et d'ours, qui ne savent pas toujours vivre ensemble.

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Un ours dans la bergerie

Rencontre inopinée avec une auteure, Quitterie Simon, sur un salon du livre jeunesse. Avec mes enfants, nous rêvions de tout plaquer pour vivre en forêt. J'ai donc à la fois été attirée par la splendide couverture aux couleurs automnales et par le prénom plutôt original de l'auteure. Et voilà qu'une pioche bien inspirée vient tout juste de jeter entre mes mains ce petit livre dédicacé.



La plume de Quitterie Simon sonne toujours juste, notamment dans la peinture de personnages ambivalents, tiraillés entre la colère et la bienveillance.



La réintroduction de l'ours dans les montagnes pyrénéennes ne se fait pas sans heurts. Mais est-il si facile de donner raison à l'un ou l'autre des protagonistes ? Qui est dans le tort : le berger qui perd ses brebis, son temps et son argent ; ou l'ours, qui ne fait que se nourrir de manière naturelle (plus naturelle sans doute que nous ne le faisons nous-mêmes) ? Difficile de trancher, et Quitterie Simon, native des Pyrénées, le sait bien, elle qui a choisi de montrer différents points de vue, sans parti pris trop flagrant.



Elias est attendrissant, lui, le fils de berger qui recueille un ourson blessé, malgré tout ce que cela implique dans ce petit village de montagne habité principalement par des éleveurs qui se battent quotidiennement contre l'Ours, contre l'État, contre les "écolos".



Non contente de prendre à bras le corps ce problème, Quitterie Simon traite également, de manière moins directe, du thème de l'amitié, du harcèlement scolaire, des préjugés. Le tout avec une plume belle, sensible et riche.



A la lecture de ce petit bijou, j'ai beaucoup pensé au film L'Ours de Jean-Jacques Annaud (1988) et à Belle et Sébastien.

Que vous ayez ou non apprécié ces oeuvres, je ne peux que vous conseiller la lecture de Un ours dans la bergerie.
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Une soupe 100% sorcière

Il n'y a pas si longtemps, ma petite-fille aimait avoir la frousse (mais pas trop) avec des histoires de loups, mais surtout pas de sorcières... non ! non ! non ! elles faisaient krop peur !

Puis, une certaine Cornebidouille, en la faisant rire autant qu'avoir des frissons, a réussi à éveiller son intérêt pour cette sommité (ou devrais-je dire "grosse-légume" ?) parmi les personnages de contes effrayants.

Pour un peu équilibrer le régime trop sucré en période d'Halloween, je lui ai offert Une soupe 100 % sorcière.



Pour sa forte envie de soupe, Kroquela (une collègue de la Cornebidouille citée plus haut) est à cours d'ingrédients répugnants, alors elle se résout sans enthousiasme, à cuisiner des légumes... qu'elle n'a point ! Ce n'est pas un problème, d'un coup de balai volant, elle s'en va chouraver dans les potagers de ses voisins... ni chou, ni rave, mais des carottes chez mèr' grand (attention, c'est doux et ça rend aimable !), des pommes-de-terre chez l'ogre (sont bien nourrissantes, les patates !) et des poireaux chez le bûcheron, père du Petit Poucet (Mmmh, ça sent mauvais ! un bon légume de sorcière ça !).

Alors que dans le grand chaudron, la soupe mijote, tous les voisins, les uns après les autres, viennent pour récupérer ce que Kroquela leur a chapardé. Mais, mais, mais... abracadabra !... une soupe élaborée par une sorcière a forcément un pouvoir...



Encore une louche s'il vous plait ! La grand-mère et sa petite-fille se sont régalées avec cette soupe là !
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Un ours dans la bergerie

Dans les Pyrénées, la colère gronde entre les défenseurs des ours et les éleveurs de moutons. Quand Elias, fils d'agriculteur, trouve un ourson blessé et orphelin, il ne peut se résoudre à l'abandonner dans la forêt. Il décide alors de le ramener en secret chez lui pour le soigner malgré la peur que lui inspire la réaction prévisible de son père. Mais s'occuper d'un tel animal n'est pas chose facile et Elias ne tarde pas à être submergé...

Ce roman jeunesse aborde sans parti pris un thème de société : la réintroduction des ours dans les Pyrénées et ses conséquences pour les troupeaux en estive.

J'ai trouvé très touchante la relation qui se noue entre Elias et l'ourson : beaucoup de tendresse et en même temps, l'idée qu'un animal sauvage doit vivre en liberté et ne pas trop s'habituer à l'homme.

Les réactions de son entourage (famille, amis, voisins...) sonnent justes et montrent bien les différents points de vue que provoquent cette situation.

A partir de 10/11 ans.
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Ce que je sais de Rokia

Ses enfants quittant un à un la maison pour poursuivre leurs études, Marion se propose d’accueille Rokia, une jeune fille originaire du Liberia. La relation avec celle-ci ne sera toutefois pas de tout repos.

(...)

Une bande dessinée qui rappelle que « la diversité, ça ne se gère pas, ça s’accueille », comme dit Issa.



Article à retrouver sur le blog de la Bibliothèque Fahrenheit 451 :
Lien : http://bibliothequefahrenhei..
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Philomène : Drôles de prénoms !

Qu'ils déclarent adorer leur prénom ou qu'ils prétendent le détester - et préférer celui de leur instit', de leur meilleur(e) ami(e), de la vedette de l'école -, les enfants aiment savoir ce qu'il signifie, et pourquoi leurs parents l'ont choisi.

Philomène manifeste cette curiosité après avoir entendu quelques camarades se vanter - Louis porte un nom de roi, Léo, ça veut dire lion, donc force, Kenza signifie trésor en arabe...

Philomène est un brin déçue par la réponse de sa mère, mais quand celle-ci lui raconte la façon dont cette préférence s'est imposée, elle est conquise, déjà parce qu'elle "adore qu'elle lui raconte des histoires d'avant qu'elle soit née, ou de quand elle était bébé."



Conseillé dès trois ans, ce petit album colle parfaitement aux préoccupations des enfants de cet âge. On a tous vécu ça, les parents : devoir expliquer et ré-expliquer pourquoi ce prénom nous a semblé si joli, pourquoi ce fut celui-là parmi une dizaine d'autres dans la liste commune de papa-maman, comment il s'inscrit éventuellement dans l'histoire familiale. J'aime aussi dire à mes grands que lorsque je croise leurs prénoms respectifs par hasard au détour d'un livre, j'ai un petit pincement au coeur, un sourire attendri aux lèvres et une bouffée d'amour pour eux (et de nostalgie pour les semaines de grossesse).



Très beau livre sur le fond et la forme : couleurs acidulées, quelques pages en bichromie pour évoquer des idées fortes. Il s'inscrit dans une série sur le quotidien des enfants de Maternelle, tout comme les Lulu-Grenadine (Laurence Gillot & Lucie Durbiano) - aussi mignon et aussi juste.
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Un ours dans la bergerie

Elias vit dans les montagnes et adore la nature.



Un jour, en rentrant du collège, il décide de faire une promenade. C’est alors qu’il aperçoit un ourson blessé. Il décide de le sauver. Mais face à sa profonde blessure à la patte, le garçon ne sait pas quoi faire : car chez lui, tout le monde déteste les ours.



Elias le cache alors dans une petite cabane, car il est sûr que personne ne le trouvera là-bas.



Petit-à-petit, l’ourson s’attache à Elias car il le nourrit.



Le garçon appelle un vétérinaire et lui montre la blessure de l’ourson. Elias lui dit que tout cela doit rester secret.



Malheureusement, des montagnards ont découvert l’ourson, et au collège, Elias se retrouve seul. Personne ne veut lui faire confiance.



Est-ce que l’ourson va guérir ? Va-t-il pouvoir survivre à l’hiver ?

Toutes les réponses sont dans ce livre.

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La machine à cochons

Augustin et Rosalie sont copains comme cochons avec leurs cochons.

Ces deux-là ont gardé les cochons ensemble, peut-être en jouant à Cochon-qui-rit ou en regardant des films cochons, qui sait ?

Il faut dire que dans le cochon tout est bon/mignon. Et cochon qui s'en dédit, celui qui vend son âme à un industriel pour remplir son cochon-tirelire, après s'être quand même demandé si cette offre était du lard ou du cochon.

Augustin fait sa tête de cochon et refuse d'entendre raison quand sa (porc)chérie Rosalie lui affirme que leurs cochons leur manquent et que la petite ferme est dépeuplée. Finalement, sacrifier ses cochons pour des biffetons, c'est peut-être donner de la confiture à des cochons (de la grande distribution) ? Mieux vaut une petite porcherie à soi qu'une grande chez les autres.



Pour résumer, c'est l'histoire d'un agriculteur qui se laisse tenter par l'élevage industriel malgré l'affection et le respect qu'il porte à ses bêtes. On n'est pas obligés d'infliger à nos petits, après lecture, un laïus économico-politique sur le passage de l'artisanat à l'industrie et sur les dégâts de l'agriculture intensive. Quoique...

Ce petit roman en format poche est destiné aux lecteurs en herbe. Comme souvent dans cette collection, sa présentation est appétissante : graphisme rond, rigolo et coloré, texte simple, aéré et rythmé par des rimes, histoire pleine d'humour. Un plus : quelques termes sont surlignés et expliqués en fin d'ouvrage, sur le rabat de la couverture pour simplifier les recherches.



Pour en revenir à nos cochons : les morales de cette histoire, Larirette, Larillette (et Tartiflette aux lardons), c'est que les hommes - et les femmes - aiment les cochons, et que l'argent ne fait pas le bonheur.
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Je ne veux pas lire !

Très chouette petite histoire d'une fillette qui ne veut pas apprendre à lire, de crainte de rater les câlins du soir au moment de la lecture par les parents.



Mais qui d'un autre côté est très intéressée par les livres, les mots etc ...

Une très jolie réflexion, mine de rien, sur l'apprentissage de la lecture, sur le pouvoir consolant des histoires, sur l'intérêt du moment de tendresse du soir.



J'ai trouvé ça vraiment très bien ; sans compter que l'air sournois de Lili sur la couverture, cachée derrière son livre, me donne irrésistiblement envie d'ouvrir le livre.

La chute est très mignonne aussi.

Dans l'agréable collection de Milan, avec les personnages et les lieux campés sur le premier rabat et les mots difficiles sur le dernier.



Un seul petit bémol pour ma part : il s'agit bien d 'une collection première lecture, et ça plaira aux lecteurs débutants, mais il serait plus "utile" de le lire aux enfants, avant qu'ils n'apprennent à lire !



Un de mes préférés d'une bonne collection.
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Une soupe 100% sorcière

La soupe poireaux-carottes-pommes de terre, ma préférée ! Le classique de ma maman qui, apparemment, doit tenir sa recette de Kroquela la sorcière...

A court d'ingrédients traditionnels (crapaud collant, vipère gluante...), Kroquela part en quête du côté de ses voisins, tous personnages de contes. Mère-grand, le loup, l'ogre, le petit Poucet...tous passent dans les pages de l'album et contribue à l'élaboration de la soupe, et à révéler ses bienfaits !

Le texte répétitif, les mots rigolos, le dessin impeccable de Magali Le Huche, les nombreux clins d'oeil font de cet album est une réussite (presque autant que la soupe en question!).
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Le violon sans papiers

Le jour où Manon décide qu’elle en a assez du violon et qu’il est temps qu’elle arrête de s’acharner inutilement sur son instrument est aussi celui où elle rencontre Hannah, une jeune Moldave qui joue du violon pour les passants. Un violon qu’elle appelle « gadalka » et dont elle fait jaillir de si belles mélodies que cela insuffle à Manon une énergie nouvelle et l’incite à pratiquer afin de pouvoir un jour prochain l’accompagner.



Mais Hannah a disparu et Manon a peur que, pour une question de papiers, sa nouvelle amie ait dû quitter le pays. Ce qui la pousse à redoubler d’ardeur. Pour que la musique ramène Hannah à elle et au bout de rue où elle jouait en échange de quelques pièces.



À la fois roman sur la musique et sur le pouvoir de celle-ci, Le violon sans papiers nous donne aussi une idée de la vie des sans-papiers qui circulent d’un pays à l’autre en étant continuellement rabroués sans que cela devienne un plaidoyer. Joliment illustré par Rémi Courgeon, le roman de Quitterie Simon (qui s’adresse aux lecteurs de 8 ans et plus), en mettant de l’avant la musique et les enfants qui en jouent, constitue une belle façon d’aborder ce problème de société et devraient faire en sore qu’ils ne posent plus les mêmes yeux sur toutes les Hannah du monde.
Lien : http://lalitoutsimplement.co..
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Un ours dans la bergerie

Une très belle histoire, très bien racontée, le ton est très juste. Avec un tel sujet, on pouvait craindre un roman mièvre, il n'en n'est rien. Quitterie Simon a su planter des personnages totalement crédibles et notamment Elias , qui a bien les angoisses et les soudains élans de son âge sans "surjouer" . Pas d'erreur non plus au moment de conclure, les choses rentrent dans l'ordre pour Elias, mais il a vraiment changé, cette parenthèse avec l'ourson lui a ouvert les yeux sur la complexité du monde, si ces certitudes d'enfant sont mises à mal, cela lui permet aussi de grandir et de s'affirmer. Son amitié avec Robinson et surtout la façon dont la romancière met fin à la crise entre les deux personnages est réalisée avec beaucoup de finesse. C'est d'ailleurs ce que je retiendrai de ce roman, l'auteur a su raconter une histoire enfant/animaux sans angélisme, en restituant bien toutes les tensions inhérentes aux décisions du personnage principal, avec beaucoup de sensibilité. Dans ce débat passionné sur la réintroduction de l'ours dans les pyrénées (on songe aussi aux mêmes affrontements pour le loup), les arguments de chacunes des parties sont bien posées sans excès et sans volonté d'imposer une thèse. Le lecteur doit se faire sa propre opinion, il a tout le loisir d'aller creuser la question s'il le souhaite, mais le roman n'apporte pas de réponse. Très beau roman au final pour les amoureux de la nature, des animaux, mais aussi tout simplement pour ceux qui aiment à se laisser embarquer dans une belle histoire qui mérite d'être lue au coin d'un feu de cheminée...dans une vallée des pyrénées !
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Une soupe 100% sorcière

Un album jeunesse très drôle... La sorcière Kroquela veut une soupe... quelque chose qui réchauffe les mains qui tiennent le bol, le nez qui hume et l'estomac dans lequel la soupe s'engouffre.



Mais pas de bave de lézards, de langues de vipères, de pattes d'araignées dans ses bocaux. Tout est vide. Alors, Kroquela va voler... sur son balais et dans les potagers de ses voisins. Il y a Mère-Grand, l'ogre et les parents du Petit Poucet. Kroquela vole des carottes, des pommes de terre et des poireaux. La soupe promet d'être inbuvable... mais non ! voilà que les voisins volés débarquent et apprécient cette soupe. Mais Kroquela n'est pas au bout de ses peines.



Une revisite des contes de fées de notre enfance où on croise l'ogre, le Petit Poucet, etc. Cela donne un éclairage neuf et une vie tout à fait originale à ses contes indémodables.
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Un ours dans la bergerie

Lu dans le cadre du prix des Incorruptibles 2017.



Ce livre est une vraie réussite, il faut le dire, et j'ai été vraiment séduit par l'histoire et la narration. Après des premières lectures plutôt décevantes dans le cadre du Prix des Incos, j'ai été agréablement surpris par celle-ci.

Dès le premier regard j'ai eu envie de lire l'histoire et je n'ai pas été déçu. La couverture est très jolie et l'illustration m'a tout de suite conquis. On y retrouve des couleurs chaleureuses et le trait du crayon donne un petit côté sauvage qui colle bien à l'histoire. Alors de quoi ça parle, justement ?



Nous sommes en plein cœur des Pyrénées, dans le bastion des éleveurs anti-ours. Les premières pages m'ont d'ailleurs un peu gêné car on se retrouve en immersion totale dans une famille qui ne veut pas d'ours dans les montagnes (ce qui est à l'encontre de mon avis, du coup j'ai eu très peur dans les premières pages). Elias, le jeune ado fils d'éleveur de brebis, se retrouve nez à nez avec un petit ourson, pris dans un piège après que sa maman a été tuée sauvagement par des hommes. Elias n'écoute que son cœur et décide de sauver cet ourson blessé et de le ramener dans l'une des granges familiales. Evidemment, ce choix d'Elias va être difficile à assumer et il va entraîner des conséquences pour toute sa famille.

La thématique du livre est très intéressante et le fait de nous plonger au cœur du débat pro/anti ours sans tout l'argumentaire habituel de ce débat est une très bonne idée. On ne demande pas au lecteur de s'engager mais simplement d'écouter une histoire. J'ai vraiment apprécié cela et je me suis laissé guider par l'auteur. J'ai dévoré le livre en 1h30 et je ne pouvais plus m'arrêter malgré la fatigue. Le personnage d'Elias est très intéressant, déchiré entre son envie de sauver l'ourson et sa conscience des conséquences de son acte sur son entourage plutôt anti-ours. Derrière cette histoire simple l'auteur aborde aussi la question de l'amitié : la relation de Elias avec son ami Robinson est intéressante, tout comme celle avec Fanfan. J'ai énormément aimé les dernières pages et les deux réactions de Robinson et Fanfan justement.



L'auteur a parfaitement réussi son coup, en nous immergeant au cœur des vallées pyrénéennes et en nous berçant par une jolie histoire, proche du conte, le tout sur fond de débat actuel. Un coup de cœur pour moi.
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Je ne veux pas lire !

La crainte de notre petite héroïne de ne plus se faire bercer d'histoires par ses parents est partagée par certains futurs apprentis lecteurs... Et cela peut les bloquer dans ce bel apprentissage ! Ce petit roman permet donc d'aborder cette question délicate avec eux, de lancer le débat sur leurs propres appréhensions ou motivations à apprendre à lire.
Lien : http://www.ricochet-jeunes.o..
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Un ours dans la bergerie

Qu’il est joli ce livre ! Tout en délicatesse et en couleurs chatoyantes, à l’image de sa couverture.



Élias vit dans un village des Pyrénées, tout en montagne, en neige et en moutons. Et ça grogne, dans ce village, oh oui, ça grogne. Ça grogne contre l’Europe, ça grogne contre le gouvernement, contre les écolos, les gens, et surtout oui, surtout, ça grogne contre L’OURS. L’ours, protégé, qui attaque les brebis et réduit à rien les efforts constants des bergers, l’ours indomptable et brutal, qui n’est pas qu’une belle idée de « nature à protéger », mais la nature réelle avec ses griffes et ses crocs, dangereuse. Les hommes du village eux, le savent. Élias aussi le sait. Pourtant, lorsqu’au cours d’une balade, il trouve sur son chemin un ourson blessé, son cœur est plus fort que sa raison, et il veut le sauver. Il l’emmène dans sa grange et le cache, juste le temps, se dit-il, de le soigner.

Mais à quel prix ?… Car quand le reste du village l’apprendra, Élias devra assumer d’abriter l’ennemi sous son toit.



Un texte tendre et fin, qui nous emmène en promenade à flanc de montagne, et nous ouvre avec douceur le cœur d’un jeune garçon. Peut-on avoir à la fois tort et raison ? Lutter contre l’Ours, mais protéger un ourson ? Une très jolie histoire, qui laisse quelques questions en suspend, mais nous ravit par son langage et son intelligence.



Bonne lecture :)
Lien : http://allezvousfairelire.co..
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Un ours dans la bergerie

Même si on y croit pendant un temps, l'auteur tarde un peu à faire découvrir le secret du héros et c'est un peu dommage. Il y a également quelques éléments un peu trop gros pour être crédibles (le vétérinaire qui se tait par exemple).

J'ai également trouvé trop tardif le moment où notre personnage avouait tout à son meilleur ami, il me semble qu'il aurait été plus intéressant d'avoir cette complicité plus tôt.

Un roman pour les amoureux de la nature, du grand air, de la montagne. Le héros, pourtant jeune, part seul en randonnée pendant des heures et s'occupe seul d'un ourson.

Ce qui est aussi intéressant c'est la description de la situation qui dégénère au collège et les sentiments partagés et compliqués du héros face à cette situation.
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Un loup dans l'école

Pas vraiment un livre pour préparer la rentrée mais plutôt une histoire qui a comme cadre l’école et précisément le CP.



L’intrigue classique du loup qui veut dévorer les sept petits chevreaux est détournée de manière comique et voici notre loup réprimandée par la maitresse lapin puis soignée par la directrice poule. A la fin les mots les plus compliquées sont expliqués. Une bonne manière de commencer à lire tout en s’amusant.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Philomène : Le plus beau des dessins

Philomène est une petite fille espiègle, joyeuse, curieuse, rigolote et craquante à souhait. Noémie l'aime beaucoup, peut-être parce qu'elle lui ressemble un peu ! Elle vit auprès de ses parents et ses frères, Noé le petit et Octave l'ainé. N'oublions pas Pirouette, sa lapinette (doudou ou vrai animal, le doute plane...) qui la suit dans toutes ses aventures.

Chaque histoire évoque les préoccupations et les interrogations des enfants d'une façon très réaliste. Philomène tente de comprendre le monde qui l'entoure à travers des observations de la vie quotidienne, se heurte parfois à des difficultés, demande de l'aide aux adultes, a besoin d'être rassurée par des rituels... parce que grandir n'est pas une chose facile, l'autonomie ça s'apprend. Et c'est exactement le fil conducteur de cette très jolie collection.

Les illustrations sont gaies et colorées avec une alternance de pages plus graphiques - une couleur domine alors – pour retranscrire davantage les émotions ressenties par la petite fille – rouge pour la colère par exemple. Le format petit et carré de l'album est idéal pour les mains des enfants.

Dans Le plus beau des dessins, Philomène est bien triste : elle vient en effet de s'aperçevoir que son dessin préféré se trouve tout chiffonné, au beau milieu des coquillettes et des céréales dans la poubelle ! Dessiner le poney de ses rêves, Pépito, lui avait demander du temps, de la patience et de l'application... La fillette se transforme alors en enquêtrice pour découvrir le coupable de ce terrible geste.
Lien : http://lesmotsdelafin.wordpr..
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