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Critiques de Radhika Jha (67)
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Des lanternes à leurs cornes attachées

Eradiquer la pauvreté en Inde grâce à des troupeaux sacrés rendus plus productifs par l'insémination artificielle : c'est l'idée illuminée que souffle une Hollandaise au jeune Manoj Mishra dont l'idéalisme n'attendait qu'un but pour s'enflammer, "jamais plus les villageois ne dépendraient d'un roi, de la météo, des politiciens et de leurs laquais. Lui allait leur rendre leur indépendance. Et leur fierté aussi." Formé au KIRD, l'Institut pour le développement rural de Kamdhenu, le voici vite sur sa moto chargé d'un bidon de semence à implanter dans les campagnes, prêt à en découdre avec les mentalités locales qui ne voient pas cette sorcellerie d'un très bon œil.



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L'Odeur

Un début plutôt plaisant, pendant une centaine de pages. Mais ensuite c'est un sérieux ennui qui s'installe.

Le pitch avait tout pour me plaire pourtant : une histoire où les odeurs sont au cœur. Mais si le prétexte tient au début, alors que Lîla jeune fille Indienne qui a grandi au Kenya vient vivre chez son oncle et sa tante près de Paris, après le décès de son père lors d'une émeute au Kénia et abandonnée par sa mère qui a migré en Angleterre, il est tout à fait accessoire voire absolument pas crédible ensuite. Les espoirs et désespoirs (plus nombreux) de Lîla, déracinée, peu heureuse dans la famille de son oncle et sa tante, s'atténuent alors que sa tante lui apprend à cuisiner et qu'elle découvre son odorat sur-développé. Les odeurs sont bien présentes, provocant de bonnes sensations. Mais à partir du moment où Lîla quitte le domicile de son oncle et sa tante, plus rien n'est cohérent... Son errances auprès de gens complètement improbables (hébergée par une mannequin misanthrope, une histoire d'amour torride et parfois pervers avec un richissime homme d'affaire, et j'en passe...). Plus rien n'est convaincant... Ni l'écriture, ni les odeurs qui ne sont plus qu'un prétexte surexploité de façon incongrue, ni les situations plus qu'improbables.

J'ai tenu à aller jusqu'au boit, mais de fut avec peine.
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Le Cuisinier, la Belle et les Dormeurs

Le Cuisinier, la Belle et les Dormeurs sont trois nouvelles, une se déroulant à Genève et les deux autres en Inde.

Le cuisinier est l'histoire d'un très grand chef de cuisine renommé comme son établissement. Mais ils surprends deux conversations qui vont le tourmenter. L'une d'elle lui apprends que son restaurant a des ennemis et la seconde qu'un plan est monté contre lui par son épouse et sa fille. Le lecteur suivra le cuisinier à ses fourneaux, mais son changement de comportement sautera aux yeux pour ne pas dire que ses propos deviendront complètement fous. Le lecteur comprendra alors la raison de ce complot contre lui.

La belle est l'histoire d'une jolie jeune fille originaire de Dubai qui rejoint en cours d'année un nouvel établissement scolaire. Elle est subliment belle et deviendra l'ami de notre conteuse. Même en possédant la beauté la plus parfaite, il faut savoir ne pas tomber dans les pièces et notamment celui de se souiller.

Les Dormeurs est l'histoire d'un fonctionnaire qui se rend dans un village où les habitants se comportent de manière très bizarre et où personne n'accueillera notre sahib comme il se doit. Notre fonctionnaire découvrira les problèmes de ses habitants, sous fond de conflits entre hindouistes et chrétiens.

Même si les nouvelles sont très bien écrites et que l'auteure a fait part d'une imagination débordante, je n'ai pas trop accroché à celles-ci. Elles peuvent ravir d'autres personnes.
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L'Eléphant et la Maruti : Fictions de Delhi

Ce livre recueille trois fictions autour de Delhi. Les deux premières sont surtout axées sur la circulation automobile qui est chaotique, entré les véhicules à mort, les chars à bœufs, les rickshaw, les vaches sacrées et même quelques fois quelques éléphants. La maruti qui fait partie du titre du livre est justement une des marques automobiles (suzuki) que l'on retrouve en Inde, avec les voitures Tata.

La première nous plonge littéralement dans la circulation automobile, le rallye qu'est de rouler dans les rues de la ville. Ce chapitre est très intéressant car l'auteure passe d'un personnage à l'autre avec une grande dextérité.

La deuxième est également l'histoire d'un automobiliste de Delhi, mais ce personnage à un côté humain qui nous apprends le destin de toutes ces personnes venant des 4 coins de l'Inde pour rejoindre Delhi. Un lien qui unit toutes ces personnes peut importe sa caste, dans la même direction et vers le même but. Côté humain car il aime quand il a l'occasion de discuter avec ces personnes peu importé s'il est mendiant amputé d'une jambe, électricien ou conducteur de rickshaw.

La dernière fiction parle toujours de Delhi, plus trop avoir avec les routes mais nous montre l'extravagance des personnes ayant réussi.

Un livre qui se lit très vite.
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L'Odeur

D'origine indienne Lîla est née et a grandi au Kenya. Quand le père de famille est tué, victime d'une émeute, la famille doit se disperser. Sa mère et ses deux jeunes frères sont accueillis chez un parent en Grande-Bretagne. Quant à Lîla, âgée de 18 ans, elle est envoyée chez le frère de son père, en banlieue parisienne.



Une période difficile commence alors pour Lîla. Sur le chemin de l'émancipation elle doit couper les liens avec sa famille, son oncle et sa tante qui l'utilisent comme domestique, sa mère qui l'oublie pour se remarier. Elle découvre l'attrait qu'elle exerce sur les hommes, des hommes pas toujours désintéressés.



Sa particularité est d'avoir un odorat particulièrement développé. Cette faculté est une bénédiction ou une malédiction. Bénédiction quand elle se met à la cuisine car les épices et les ingrédients lui parlent par l'odeur et elle sait sans goûter ce qu'il faut pour obtenir le plat parfait.

Malédiction dans ses périodes difficiles car alors elle ne peut littéralement plus se sentir. Elle a l'impression qu'elle pue et que tout le monde s'éloigne d'elle, dégoûté par cette odeur infecte :



"Mon odeur de pourri m'enrobe comme un linceul et fermente avec suavité. Je décide que mon corps pue plus fort qu'une benne à ordures. A l'inverse du camion à ciel ouvert où s'accrochent chaque jour les éboueurs, mon odeur reste bouclée à l'intérieur, en un lieu privé d'air et de lumière et filtre par tous mes pores comme un redoutable déchet chimique auquel personne ne veut toucher. Je sens ses relents d'épices tout autour de moi, agglutinés à l'air humide, et la puanteur d'aliments pourris s'accentue chaque fois que je prends une inspiration."



Il faudra à Lîla rencontrer enfin des personnes qui l'apprécient pour elle-même pour comprendre que cette puanteur n'était qu'une barrière qu'elle érigeait entre elle et le monde et accepter de prendre en main sa vie.



Je pense que L'odeur retranscrit bien les sentiments et l'état d'esprit dans lequel peut se trouver une jeune fille de 18 ans, livrée à elle-même dans un pays étranger. Radhika Jha montre bien la difficulté d'accéder à l'indépendance quand on n'est pas entouré par des personnes bienveillantes.
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L'Eléphant et la Maruti : Fictions de Delhi

Trois textes pour découvrir l'oeuvre de Radhika Jha qui donnent envie d'en savoir plus sur cette auteure.

Le point commun de ces trois nouvelles est la ville de Delhi. Amusant, parfois assez dur, une saveur aigre douce s'en dégage. Un petit lexique est présent bien utile pour comprendre certain terme Indien.



L'éléphant et la Maruti : entre corruptions et système D, les déboires d'un jeune gardien de parking se suivent dans un crescendo d'intensité



L'espoir : Deux collègues de travail discutent de leurs visions de la ville de Delhi. Deux visions diamétralement opposés. D'un côté une vision noir de Delhi qui serait une ville sans espoir, sale, bruyante. De l'autre une vision positive, Delhi serait une ville d'opportunités pour de nombreux ruraux pour peu qu'ils soient courageux et travailleurs.



Le mariage : Un mariage haut en couleur chez la bourgeoisie local. L'événement génère des sentiments contradictoires parmi les convives. l'envie, le dégoûts, l'incompréhension et bien d'autres sentiments encore.





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L'Eléphant et la Maruti : Fictions de Delhi

3 nouvelles qui nous font découvrir l'Inde moderne, à travers les coutumes, le monde du travail, le système de castes... C'était ma première lecture d'une autrice indienne et j'avoue ne pas avoir accroché. Je ne sais pas si c'est un problème de traduction, ou bien si cette œuvre est trop différente de mes lectures habituelles pour que j'y trouve mes repères.

Il y a de nombreux retournements de situations étranges, l'humour est parfois absurde. Il y a aussi dans la 1ère et la 3e nouvelle des scènes de violences sexuelles "gratuites", qui ne sont pas discutées et qui n'apportent rien à l'histoire...

J'ai toutefois bien aimé la 2e nouvelle, "L'espoir", qui dresse un portrait très humaniste des gens des castes inférieures, des électriciens aux mendiants lépreux, en passant par les chauffeurs de Rickshaw.
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La beauté du diable

J’ai trouvé ce livre vain et creux, d’un sujet avec lequel on aurait pu dénoncer, j’ai rencontré une fable superficielle qui ne dénonce finalement pas grand chose. Déçue
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La beauté du diable

Au delà de la description de l'addiction aux achats qui pourrait, au demeurant ,être l'addiction à tout autre chose ,car les addictions ont peut-être un même ressort psychologique ? (mais je ne suis pas clinicienne !)

Pour avoir moi-même vécu à Tokyo quelques années je ne peux qu'être d'accord avec l'auteur dans sa description de la famille japonaise ,du carcan social, des exigences de réussite ,de cette folie dépensière aussi . Je me souviens avoir été stupéfaite de voir, dans les rues de Tokyo, tant de jeunes japonaises chargées de grands sacs d'enseignes luxueuses .C'était dans les années 2000 et à Paris où je vivais auparavant et encore maintenant d'ailleurs, on ne voyait pas cette surabondance d'achats. à part au moment des fêtes
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La beauté du diable

Impossible de continuer à lire ce livre après seulement un chapitre et demi. Pourtant, j'ai longtemps attendu l'occasion de découvrir son histoire... Le résumé me laissait entrevoir une histoire fabuleuse.



Et pourtant... Je n'ai pas accroché avec le style d'écriture de l'auteur. Quant au personnage principal, je l'ai trouvée creuse, aussi vide qu'une cruche...



Bref, je me suis dépêchée de refermer ce livre. Ne jamais trop attendre pour lire un livre qui nous fait envie ; on est toujours déçu sinon.



Bonne lecture : )
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L'Odeur

Aussi surprenant que le Parfum de Suskind ! l'horreur en moins !
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L'Eléphant et la Maruti : Fictions de Delhi

Deuxième livre de cette auteure que j'apprécie décidément beaucoup. Trois nouvelle sur l'Inde d'aujourd'hui. Trois tranches de vie alliant cruauté de la vie et personnages attachants. Vite, un autre livre d'elle !
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La beauté du diable

Cette héroïne qui se met à nu et qui passe par plusieurs phases, à la fois contradictoires et complémentaires, ne manquera pas d'interpeller le lecteur. Qu'on l'apprécie, qu'on la vilipende, qu'on la comprenne, qu'on la trouve insensée, on ne pourra lui être indifférent.



On sent très vite que son mariage lui apportera de la frustration. À ce stade, on pourrait dire que tout est trop balisé et donc sans surprise.

[...]

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La beauté du diable

Kayo s'est mariée très jeune et ne s'épanouit pas dans sa vie d'épouse-mère au foyer. Les retrouvailles avec son amie d'enfance et une grosse somme d'argent reçue de sa mère vont lui offrir une échappatoire en lui ouvrant les portes d'un autre Tokyo : celui des grands magasins et des ventes privées. Très vite, acheter de beaux vêtements devient son seul plaisir... Et Kayo achète jusqu'à l'obsession. Jusqu'au jour où l'argent vient à manquer.

Kayo, endettée, saura-t-elle résister à la tentation ? Arrivera-t-elle à remonter la pente afin de protéger sa famille ? Ou laissera-t-elle son addiction prendre le dessus, la forçant à mener une double vie qui pourrait la mener à sa perte ?



Ce très beau roman nous montre un Tokyo où le monde du luxe, de la consommation et de l’excès côtoie la tradition et la réserve japonaise. L’héroïne, perdue entre deux vies totalement incompatibles est touchante dans sa solitude et on ne peut que s'attacher à cette jeune femme qui, à cause des tabous de la société ne peut avouer à personne son mal être initial, et encore moins l'addiction qui en a découlé.
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L'Odeur

Un livre agréable à lire, dont je garde un très bon souvenir. Je l'ai lu il y a quelques années maintenant, et il me revient régulièrement en mémoire. Ecrit avec pudeur, j'ai aimé suivre le personnage principal.
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L'Odeur

Une jeune Indienne quitte le Kenya, elle est abandonnée par sa mère et vit chez sa tante à Paris. Elle découvre Paris, fera carrière dans la cuisine mais sera finalement lâchée par son compagnon.

Ici l'odeur représente des arômes de cuisine, qui évoquent le passé de l'héroïne. Cette importance des souvenirs olfactifs nous fait penser au livre de P. Suskind 'le parfum", mais avec une connotation beaucoup plus sympathique puisqu'ici , point de crimes, mais seulement de la cuisine..

Un livre captivant qui nous fait voyager sur plusieurs continents.

Un portrait intéressant de femme..
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La beauté du diable

Kayo, la narratrice, est une mère au foyer modeste ; elle mène une vie simple et conventionnelle. Il lui arrive toutefois d’être en proie à des angoisses et à l’ennui – ce qu’elle nomme la makkura, qui signifie en japonais « noir absolu, noir complet ».



« La makkura (…) s’abattait sur moi brusquement, profonde et infinie, plus sombre que le fond de l’océan par une nuit sans lune, m’enveloppant l’esprit si complètement que je restais cloîtrée chez moi, fenêtres et rideaux fermés, lumières éteintes, et perdais toute notion du temps. » (p.79)



Alors que Kayo est habituée à un mode de vie modeste, à l’occasion de son anniversaire, elle reçoit de sa mère une somme d’argent importante ainsi qu’une carte de crédit. Elle l’ignore encore, mais cela va marquer les prémices d’une nouvelle vie – d’une meilleure vie ?



« Je me rappelle comme la carte brillait. Elle n’était pas dorée comme celle de Ryu, juste bleu et argent. Mais je l’ai adorée. Je l’ai soigneusement cachée, persuadée que je ne l’utiliserais jamais.



Sauf que bien sûr, je m’en suis servie. »



C’est d’ailleurs son époux, Ryu, qui l’encourage le premier à aller faire du shopping.



Un jour alors que Kayo déambule dans Tokyo, elle rencontre inopinément une amie d’enfance, Tomoko.



Tomoko est belle et joliment vêtue, élégante, c’est une « office lady », c’est-à-dire qu’elle exerce un emploi par opposition à la position de mère au foyer.



Elle entraine Kayo dans les grands magasins (les departo) où elle l’initie rapidement aux délices éphémères du shopping, des talons hauts et de l’apparence.



Un jour Tomoko disparaît de la vie de son amie.



Mais la machine est lancée à toute vitesse, et Kayo dépense tout son argent en futilités jusqu’à l’endettement. Elle trouve un arrangement, reprend ses folles dépenses, impuissante à renoncer à l’euphorie que les achats lui procurent. L’arrangement ne dure pas, Kayo va devoir trouver une solution pérenne pour assouvir son désir des belles choses sans que son époux ne soit au courant.



Entre temps elle a retrouvé la trace de son amie Tomoko.



Jusqu’où va-t-elle l’imiter ?
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Le Cuisinier, la Belle et les Dormeurs

Recueil de 3 nouvelles sans fil rouge entre elles. La première traite d'un cuisinier qui règne sur son restaurant à Genève et ayant la cuisine française comme religion (bien qu'il ait un nom italien) qui sombre dans une espèce de folie. Beaucoup de description des plats et de l'art de la cuisine mais peut-être un peu trop parce qu'on ne voit pas la finalité de l'intrigue. Je pense qu'il aurait fallu un plan plus claire pour savoir où on va et ensuite mieux travailler la chute.

La seconde traite de la Belle avec pour thème la différence entre celle qui admire la beauté et celle qui la possède et cherche à se faire prendre en photo. Enfin, la troisième nouvelle est un peu mieux construite. On est amené dans un village perdu dans le Kerala ou des querelles entre Hindous et Chrétiens empêchent tout le monde de dormir.

J'ai mis beaucoup de temps à terminer ce recueil car lorsqu'on le pose, on n'a pas forcément envie de le reprendre. Je pense en effet qu'il manque quelque chose au trait narratif. Beaucoup de mots mais pas beaucoup de contenu. Dommage.
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Le Cuisinier, la Belle et les Dormeurs

Radikha Jah est une auteure Indienne de langue anglaise. Ce livre est un recueil de Trois nouvelles.



Le cuisinier.

Un cuisinier découvre une mystérieuse conspiration de la part de sa femme et ses filles à son encontre. Un drame entre intrigue Familial et quiproquos. Il n'y a aucun lien avec l'Inde dans ce récit. L'auteure montre une grande connaissance de la culture occidental au travers de ce cuisinier mystique. Amusant.

 

La belle.

Dans une salle de classe, l'arrivé d'une nouvelle élève à la beauté fascinante crée moult émois.  Un récit sans grand intérêt de mon point de vue sur le thème de la beauté assez éculé.



Les dormeurs.

Un fonctionnaire est envoyé en mission dans un village reculé au confins du Kerala. Ce qu'il découvre sur place, le chaos, le désordre, l'anarchie, le sidère. Son statut de personnage d'état est rabaissé par la tradition Hindou, son orgueil en prend un coup, puis il s'aperçois que le paradis multiconfessionnel tant vanté à l'international à peut êtres quelques failles.

Un bon début dans ce récit qui devient de plus en plus étrange et difficile à suivre.

Beaucoup de terme Indiens sont expliqués en fin d'ouvrage, mais comme il ne sont pas en gras il faut s'y reporter au hasard. Pas très malin mais c'est un détail. 
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L'Odeur

On était plutôt bien partis...sur un personnage riche et prometteur. Une jeune fille indienne, ayant grandi au Kénya, et qui débarque en France avec la richesse de son odorat, qu'elle met au service de ses talents culinaires. Ce n'est pas la première fois qu'on traite ce sujet...mais pourquoi pas! L'auteur a un style qui me séduit...La vie de Lila bascule quand elle commence à ne plus supporter sa propre odeur...entre délires psychotiques, et relations improbables, on assiste à une déchéance qu'on ne comprend pas vraiment.

En plus, je déplore le fait que l'auteur se soit servie de Paris et de sa culture sans bien la connaitre, il y a trop d'approximations et clichés, à mon gôut...et pour une indienne parisienne que je suis moi même, ça ne passe pas!!!
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