Ransom Riggs

Miss Peregrine et les enfants particuliers est le plus grand succès de Ransom Riggs.
Il raconte l'histoire d'un jeune garçon nommé Jacob qui vie une vie tout à fait normal, bercé par les histoires fantastiques de son grand père. Malheureusement, Jacob grandit et finit par ne plus le croire. Et le vieux Granpa se sent de plus en plus en danger, menacés par les créatures étranges de ses récits... Mais qu'adviendra-t'il si ces monstres son réels ? Et si le grand père était vraiment en danger?
Mon avis; Un livre poignant qui mélange histoire et merveilleux, un suspens captivant qui nous fait vivre le mystère au côté du jeune héros... À lire!

Je n'avais jamais rien vu d'aussi magnifique On aurait dit un décor de théâtre Lorsque le ferry est entré dans la baie en crachotant, j'ai eu un frisson. Tel un aventurier au seuil d'une terre encore inexplorée. p.83

J'ai arrêté de réclamer des histoires à mon grand-père, et je pense qu'au fond il était soulagé. Quant à moi, j'ai accepté l'idée qu'un certain mystère puisse entourer ses souvenirs d'enfance. Il avait vécu l'enfer et il avait le droit d'avoir ses secrets. Je me suis senti honteux d'avoir envié sa vie trépidante quand j'ai appris ce qu'elle lui avait coûté. J'ai aussi mesuré la chance que j'avais de mener une existence paisible et ordinaire, que je n'avais rien fait pour mériter.

un superbe livre à avoir absolument dans sa bibliothèque
d'emblée, la couverture interpelle, et donne très envie d'ouvrir et de lire ce livre
c'est un magnifique roman, que l'on ne peut lacher, tant on est pris par l'intrigue.
c'est une excellente façon de faire découvrir à nos enfants, et aux plus ages des pans de notre histoire à travers ce récit fantastique .

un livre original à découvrir. De belles photos étranges en noir et blanc donnent vie aux personnages

"Le sommeil, la mort ne sont pas;
Qui semble mourir vit encore.
Seuil où tu fis tes premiers pas,
Heureux amis de ton aurore,
Jeune fille, enfant et vieillard,
Récompense d'effort sans trêve,
Tout s'évanouit au regard,
Tout se métamorphose en rêve
Et rien ne reste dans la main."

J'ai pesé le pour et le contre. D'un côté, le soleil, les fêtes, les amis...De l'autre, la monotonie de ces journées, toutes parfaitement identiques. On se lasse même des bonnes choses quand on en a trop.

Mon père était au pub, attablé avec une bière brune, son ordinateur ouvert devant lui. J'ai eu le temps de boire une gorgée de son breuvage avant qu'il lève les yeux. J'ai failli tout recracher.
- La vache ! C'est quoi ? De l'huile de moteur fermentée ?
- Quelque chose d'approchant, a-t-il répondu en riant. Rien à voir avec la bière américaine...

Miss Avocette est morte à l’aube. Elle s’était longtemps battue, mais elle était faible et épuisée.

Elle a rendu son dernier soupir dans les bras de ses sœurs Ombrunes, dont la plupart avaient été ses élèves, et de sa chère Francesca. Ses derniers mots étaient une citation d’Emerson :

« Rien n’est mort : les hommes font semblant d’être morts, ils endurent des parodies de funérailles et des nécrologies lugubres, et les voilà, qui regardent par la fenêtre, bien vivants, dans un étrange et nouveau déguisement. »

Nous n’avions rien de superhéros. Nous n'étions pas nés combattants, nous avions juste été contraints de le devenir. Nous étions tout simplement particuliers.

– Je suis tellement fatiguée de me battre. Tellement fatiguée de tout ça.
– Moi aussi, a dit Millard. J’ai l’impression que ces épreuves ne finiront jamais.
– Elles finiront ! a affirmé Horace. Bien ou mal, par la victoire ou par la mort... Elles s’achèveront bientôt.

Deux créatures monstrueuses entouraient une maison, dont s’échappaient des enfants terrorisés. La première, plus haute que le toit, avait une tête d’anguille et de puissantes ailes noires. Elle détruisait méthodiquement l’édifice avec des mains griffues, arrachant des morceaux de toit qu’elle jetait en l’air. L’autre monstre, de forme vaguement humaine, semblait recouvert de goudron fumant. Il s’est approché d’un pas pesant d’une vache attachée à un piquet et a traversé le corps de la pauvre bête, qui a littéralement fondu. Le monstre anguille a posé un genou à terre pour récupérer dans son aile un enfant en fuite, avant de recommencer à détruire la maison.

Le désespoir incite des gens bien à faire de mauvaises choses... et des gens à la moralité douteuse à faire des choses calamiteuses.

Nous avions beaucoup de fautes à expier et peu de temps pour faire notre deuil.

Je suis la Mort, le destructeur des mondes.

mon plan était très simple, pour ne pas dire primaire. Courir vite.

– Est-ce qu’il y avait de la ségrégation dans les boucles ? En fonction de la couleur de peau ?
– Bien sûr, a confirmé Miss Annie. Ce n’est pas parce que les gens étaient particuliers qu’ils n’étaient pas racistes.

– Tu as fait un choix.
– Ce n’est pas un choix, ai-je protesté. C’est ce que je suis.

Dire la vérité est souvent compliqué, mais le jeu en vaut presque toujours la chandelle.

Bronwyn ramassait des pavés pour les utiliser comme projectiles.