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Citations de Raphaële Frier (84)


D'un trait, Marie a déballé son histoire. Mansour a écouté sans rien dire. C'est bien sa veine, ça : le père de sa belle qui vote FN ou quelque chose dans le genre... En même temps, il en a vu d'autres, Mansour. C'est pas la première fois qu'on le prend pour un moins que rien. Le lycée lui refile les félicitations, mais personne ne le sait dans la rue, c'est pas écrit sur sa tête, ça ne se lit pas non plus dans son nom.
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"Eh mec, tes mains, tu vas en avoir besoin ! Tu crois qu'ils marchent que sur deux pieds, les singes ? Montre un peu comment qu'ça se déplace un babouin. Allez, démonstration !"

Hakim se plie en deux, il dépose ses deux mains sur le sol, et là je vois qu'il ferme les yeux, ça doit être parce qu'il pleure, c'est obligé qu'il pleure maintenant. Moi je pleure aussi, je crache sur la pelouse, je suffoque sous les coups, je vais vomir sur les trèfles.
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Sous mes draps, je l'ai gardé dans ma main pour le sentir vibrer. Et mon coeur qui bat à chaque vibration, mon sang qui chauffe et bout et mon corps qui vibre à l'unisson de mon portable chéri.

Je me réveille avec lui.

Trois nouveaux messages, pas grand-chose mais trois pépites d'amour pour commencer la journée.
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Le hasard a fait sa cuisine, neuf mois avant ma naissance.
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Chaise de cuisine

Elle ne paie pas de mine
La chaise de cuisine
dans son costume de paille

Elle côtoie la farine
la chaise de cuisine
et les odeurs de graille

On ne peut pas en dire autant
de la chaise de salon.
Pardon ! Faut la voir, celle-là !
Comme elle se pavane avec ses grands airs...
Madame est drôlement apprêtée
tenue correcte exigée !
Vous comprenez, on reçoit, ici !
Nous accueillons d'importantes fesses, nous.
Des fesses d'invités, non mais !

Elle endure en sourdine
la chaise de cuisine
et j'l'aime sans fioritures
en mangeant mes tartines
de confiture.
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Jusqu'au moment où,
jusqu'à l'endroit qui
pourquoi, comment, on ne sait pas
mais on y est.
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En rythme avec son coeur
sa langue se marie au palais
et ses papillent palpitent en chœur.
Dans sa bouche il y a ce petit moteur
qui suce qui tire qui pompe le lait
qui tête le mamelon verni de moiteur.
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Celui-ci, je l’ai sauvé d’un bourreau
qui le voulait comme potence.
Celui-là, je l’ai volé à un petit chef
qui s’en servait comme matraque
et comme règle pour taper sur les doigts.
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Puis, j'ai entendu des cris et la salle des fêtes tout entière s'est lancée à mes trousses : les enfants, les parents, les mamies, les juges, et même les cochons d'Inde... Mes cinq ans et demi me pesaient dans les pattes, mon vieux cœur rabougri palpitait comme un tambour. J'y voyais toujours pas, j'avançais à la moustache, les articulations en feu, mais je lâchais rien. (p. 26)
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Dans les animaleries les souris disent toujours qu'un rongeur finit par ressembler à l'humain qui l'achète. Moi, je suis la preuve vivante que c'est pas vrai. Faut pas trop écouter les souris, une fois sur deux, on les enlève du magasin pour nourrir les serpents, elles n'ont pas vraiment le temps d'avoir des points communs avec leurs maîtres, en général... (p. 12)
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Au départ, ma passion, c'est pas les cochons d'Inde. C'est les chevaux, comme ma cousine Sybille. Toutes les deux, on a retapissé les murs de notre chambre avec des posters de Cavalière Magazine, et jusqu'au mois dernier, on se voyait pour parler équitation pendant des heures en lisant des revues de poneys. Ça, c'était avant qu'elle s'inscrive au centre équestre. Avant qu'elle monte une fois par semaine et qu'elle me raconte comment elle coiffe bien son poney, comment elle comprend bien son poney, comment son poney court vite et saute bien les obstacles... Moi, pendant ce temps, je coiffais du vent dans ma chambre. Mes parents ne voulaient pas entendre parler de cours d'équitation. (pp. 7-8)
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« C’est là que Janette qui avait perdu le concours de puces, a reçu son gage : elle devait embrasser tous mes petits boutons. J’en avais partout même dans le cou ! ».
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Un jour, Khushal demande à sa grande soeur :
-Dis, Malala, à quoi ressemble le paradis ?
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Beaucoup d'habitants qui quittent la ville. Avec sa famille, Malala doit abandonner sa maison pour trouver refuge dans le village de ses grands-parents.
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Comment pourrais-je réaliser mon rêve de devenir médecin sans apprendre ? se désespère Malala. Que faire ? Comment agir ? Et si ma plume et mes mots pouvaient vaincre leurs mitraillettes ? !
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A cet instant, à cause des yeux de Janette, tout le monde rêvait peut-être de se faire voler sa valise sur le quai de la gare...
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*Elle*
J'ai retrouvée mes marques.
Ma ville, ma rue, mon immeuble, mon chez-moi. Et bien-sûr, mon frigo, mes placards. Mes deux ennemis aussi, mon miroir et ma balance. Je suis revenue, mais j'ai laissé quelque chose de moi làs-bas, aux Cigales.
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*Lui*

Sale Nuit
Sales pensées
Sales vacances
Sale vie
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L'homme sort un pistolet et tire sur Malala à trois reprises
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Enceinte, j'aurais enfin trouvé une excellente raison d'être grosse.
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