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Critiques de Régis Delpeuch (108)
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En scène

Autant nous avons bien apprécié la première et la seconde pièce, autant les 12 saynètes sont assez inutiles et vraiment trop courtes pour avoir un réel intérêt.



Les sujets abordés sont des sujets importants de société, le respect, le harcèlement, les moqueries ou la vie de famille tout simplement.



Nous avons passé mon fils de 9 ans et moi un bon moment, la première pièce l'emporte à l'avis général - pièce sur le foot et l'école.



Je remercie l'éditeur Sedrap et Babelio pour la sélection lors de la masse critique de mai.
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Les 4051 de Pitchipoï

« – C’est quoi et c’est où Pitchipoï ?

– Pitchipoï, c’est, comment dire, un lieu imaginaire. On le chante dans une comptine populaire du folklore yiddish. C’est au bout du bout du monde et si on croit, tout y est merveilleux. » (P114).



Pauvres enfants ! À travers le récit d’une jeune stagiaire assistante sociale, Marie-Louise, qui les suivra de Pithiviers à Drancy, on assiste à la rafle du Vel’ d’hiv, aux déplacements entre les différents camps de transit, à la séparation des hommes, des femmes et des enfants… à l’état d’esprit de ces pauvres gens. Ce roman a beau être pour les plus jeunes, il n’en reste pas moins qu’il peut être lu par tous. Se rendre compte, ne pas oublier… il n’y a pas d’âge pour cela.



Merci à Netgalley et aux éditions Scrineo. Quelle pépite !
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En scène

De Régis Delpeuch, j'avais bien aimé étudier avec mes élèves ( il y a une vingtaine d'années), Rififi au collège et Rififi à Sarlat.

J'ai également l'habitude de mettre en scène des pièces de théâtre avec des enfants de 9 à 11 ans.

C'est pour ces deux raisons que je n'ai pas hésité une seconde lorsque j'ai vu l'ouvrage En scène proposé par la masse critique jeunesse.



Les deux pièces et saynètes proposées par la Collection Lecture en tête des éditions Sedrap sont accessibles pour des CE2 et des CM1.

Elles sont plutôt amusantes et rythmées et abordent les thèmes de la différence, de la tolérance et du harcèlement.

Ma préférée traite du racket. Elle s'intitule Boule au ventre et correspond bien à des situations problématiques que l'on peut trouver dans les établissements scolaires.

Chacune des deux pièces se veut à la fois dramatique et positive car la situation initiale présente un héros qui se fait malmener par d'autres enfants mais bien heureusement, les gens de son entourage lui apporteront une aide précieuse qui amènera les harceleurs ou racketteur à réfléchir sur leur mauvais comportement.

Ces pièces me paraissent également faciles à mettre en scène et la distribution des personnages est plutôt équilibrée.



J'ai moins adhéré aux saynètes du petit théâtre de Nasreddin. Elles sont très courtes et la chute qui se veut humoristique ne m'a pas forcément amusée à chaque fois.



Je remercie les éditions Sedrap pour l'envoi de ce livre et du fichier de l'élève permettant de faire une lecture plus approfondie en classe.

Et merci à l'équipe de Babelio, bien sûr !
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Les 4051 de Pitchipoï

Marie Louise, assistante sociale de 19 ans vient d'arriver au camp de Pithiviers et découvre l'horreur dans laquelle sont traités les femmes et les enfants.

Même si la livre est court (160 pages), j'ai dû faire des pauses tellement des passages me soulevaient le cœur.C'est la première fois que je lis un livre sur le camp de Pithiviers dans le Loiret.

J'ai aimé le vrai travail de documentation fourni par l'auteur.
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Les 4051 de Pitchipoï

Les 4051 de Pitchipoï est un livre pour ne pas oublier. L'histoire nous transporte dans les heures les plus sombres de l'histoire du XXème siècle.



Les 16 et 17 juillet 1942, des milliers de Juifs sont arrêtés lors de la terrible rafle du Vel d'hiv. La plupart seront internés dans les camps du Loiret avant d'être envoyés vers Drancy puis vers les camps d'extermination en Pologne. C'est à Pithiviers que nous faisons la connaissance de Marie-Louise, une jeune assistante sociale stagiaire de dix-neuf ans.



Au travers de chapitres courts, elle raconte une réalité inhumaine. Elle nous fait ressentir la terreur, la douleur et la détresse que subissent les femmes et les enfants internés. Les descriptions sont détaillées, on ressent la peur, la faim, on entend les pleurs des enfants, les cris des mères. Marie-Louise incarne l'espoir et la compassion, elle lutte pour le bien-être de chacun et tente d'offrir un peu de réconfort dans un monde qui semble s'effondrer autour d'eux.

L'écriture de Régis Delpeuch est simple et efficace, il trouve les mots justes pour décrire l'horreur, l'indifférence et le racisme. Ce qui rend ce récit encore plus touchant, c'est qu'il repose sur des personnes réelles.

A la fin de l'ouvrage, on peut découvrir ce que sont devenues les personnes que Marie-Louise a croisées durant l'été 42.



De nombreux récits ont décrit la vie dans les camps d'extermination, rares sont ceux qui racontent la vie dans les camps d'internement français avant le grand départ. C'est ce qui fait l'originalité de ce livre.

Merci aux éditions Scrinéo et à NetGalley pour cette lecture.

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Tom et Zaïa se racontent leurs familles de pa..

Un chouette petit livre avec de jolies illustrations qui permet vraiment de présenter le parrainage en Belgique.

On y rencontre Zaïa qui vit avec sa maman et Tom qui vit en institution mais aussi deux familles de parrainage. Il y a Carole, la marraine de Tom ainsi que Robert et Maryse avec leurs deux enfants Alice et Félix, le parrain et la marraine de Zaïa.

L'histoire commence au moment où Zaïa vient de rencontrer sa famille de parrainage pour la première fois. Nous les suivons ensuite pendant quelques mois dans leurs parrainages avec des hauts et des bas.

Ce livre a été initié par une famille de parrainage et un Service d'Accompagnement du Parrainage ce qui apporte une vision réaliste et honnête de la réalité de cette belle aventure humaine.
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Monsieur Pourquoi-ci ? Pourquoi-ça ?

Pas facile de noter un livre pour enfant.

Je met 4 et pas 5 car il est peut être un peu petit.

Mais les dessins sont à la fois beaux, et justement enfantins.

Et surtout, plus grand qualité pour moi pour un livre pour enfant, il est simple tout en étant un peu amusant pour l'adulte également.
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Le tableau magique, tome 2 : Ça chauffe sur ..

Je m'intéresse beaucoup à l'écologie et à la cause animale. Même à notre niveau, des petits gestes permettent de changer les choses.



Pour les plus jeunes, découvrir ce livre peut les éveiller sur ces thèmes qui sont très importants pour nous bien sûr mais surtout pour leur futur.



L'histoire m'a beaucoup fait penser au "Bus magique". Les enfants découvrent d'autres habitants de la planète et d'autres lieux afin de leur permettre de voir ce qui s'y passe et réaliser, ici, qu'il est important de faire attention au réchauffement climatique.



Et tout cela avec une bonne dose d'humour et de jolis dessins.



Alors, n'hésitez pas à faire découvrir ce livre à vos enfants 😊 ou vous-même.
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Le tableau magique, tome 1 : Panique chez l..

Attention plongé dans le temps, à la rencontre des dinosaures !!!!!!



Voici le tome 1 d'une petite série, où il existe déjà un tome 2.

Une première lecture idéale !!



Mon fils de 8 ans a adoré alors qu'il freine toujours un peu pour lire !!

Des chapitres courts, un texte fluide et facile à comprendre et surtout pas mal d'illustrations!!!

C'est drôle et animé, impossible de s'ennuyer.

Il n'en a pas fallu plus pour le séduire !!!

Le monde des dinosaures est une valeur sûre qui a eu beaucoup de succès.

La partie documentaire, petits jeux et questions en fin de livre est intéressante et a également beaucoup plu.



Une petite lecture sympathique que nous vous conseillons 😉
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Le tableau magique, tome 1 : Panique chez l..

Merci à babelio via sa masse critique pour l'envoi de ce roman. Je l'ai lu avec mon fils qui est en début de CE2.

L'histoire lui a plu. Le principe du voyage dans le temps fait toujours son petit effet; et forcement les dinosaures sont une valeur sûre. La lecture de ce roman est très simple : chapitres courts, illustrations bien présentes, c'est parfait dès le CE1 à mon avis.

Ce qui m'a personnellement un peu gênée, c'est le personnage de la maîtresse que je trouve très "insouciante" dans ses paroles et réactions, ce qui la rend moins crédible.

En bonus, il y a, a la fin du livre, un petit texte documentaire permettant d'en apprendre u peu plus sur les dinosaures. Il y a également de petits jeux que mon fils a pris plaisir à faire.

En conclusion, un petit livre bien sympa pour les enfants qui commencent la lecture
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L'enfant d'Oradour

L'histoire vraie de Roger Godfrin (décédé en 2001), seul enfant rescapé du massacre d'Oradour-sur-Glane est à lire accompagné.

Car si le texte est accessible dès 8-9 ans, le contenu est forcément éprouvant.



J'ai d'ailleurs été assez gênée par la montée de la tension due au découpage en chapitres, avec l'avancée des heures le 10 juin 1944 bien que le dénouement soit connu. J'ai trouvé le procédé un brin racoleur.



Mais c'est bien le seul bémol que mérite ce roman, racontant à hauteur d'enfant la barbarie nazie, qui ne s'est pas exprimée "seulement" dans les camps ou les locaux de la gestapo.

Un roman de plus à faire lire pour développer l'indispensable devoir de mémoire.
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Le tableau magique, tome 1 : Panique chez l..



Le tableau magique "Panique chez les dinos !" est un roman pour les premiers lecteurs. Illustré en couleurs au fil des chapitres, il saura attirer les enfants par son thème porteur : les dinosaures. Ce roman semble être le premier d'une série. Une deuxième aventure, annoncée en fin de livre, aborde le thème de la banquise et l'ours polaire, un autre sujet qui va plaire aux enfants.



Le texte est vivant, très dialogué. De quoi rendre l'entrée en lecture facile. L'illustration humoristique devrait aussi combler le public concerné. Une partie documentaire complète le livre, avec un questionnaire sur les dinosaures.



Un petit point qui m'a gêné lors de ma lecture, c'est l'emploi trop fréquent de points de suspension "..." dans les dialogues.
Lien : http://citajourdesyldia.cana..
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Vous ne nous séparerez pas

Voici un témoignage qui dérange, qui serre le cœur, qui dégoute, qui révolte, mais qui ne laisse pas indifférent.



Au fil des pages, on sent Sarah qui perd sa capacité à ressentir ses émotions jusqu’à se déshumaniser complètement. « Survivre ». Ce simple mot, répété sans cesse est glaçant.



Comment des êtres humains peuvent-ils faire subir autant de souffrances à d’autres êtres humains ? Le prétexte de la différence est totalement fallacieux. Car la différence n’est bien souvent que physique ou idéologique. Mais cela suffit à certains pour faire sortir le pire d’eux-mêmes.



Ce genre de témoignage doit perdurer. Personne ne doit oublier ces horreurs. Les arrestations arbitraires, les exactions, les tueries gratuites. Je n’arrive pas à comprendre ce qui a pu pousser les nazis à chercher à tout prix à exterminer des populations entières.



Ce témoignage est romancé mais il retrace la vie réelle de Sarah et de sa mère, leur parcours et leur survie dans ces horribles camps. En fin de livre, des photos des camps rendent ce témoignage encore plus réel et plus révoltant. Heureusement, il y a des personnes qui ont survécu, car nous avons besoin de leur témoignage pour que, plus jamais, une telle chose ne puisse se reproduire.
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L'enfant d'Oradour

Hier, j'évoquais la vie de Robert Hébras. Aujourd'hui, ce sera celle de Roger Godfrin, seul enfant ayant pu échapper au massacre d'Oradour-sur-Glane.



Ce récit s'adresse à la jeunesse et Régis Delpeuch y retranscrit avec justesse et sobriété les faits historiques vécus par ce garçon âgé de 7 ans et demi.

Roger vient de Charly en Moselle. Bon nombre d'habitants ont dû quitter leur ville sous la pression des Allemands. Ils se réfugient à Oradour-sur-Glane, bourgade paisible près de Limoges, loin des tourments de la guerre.



Si Roger parvient à avoir la vie sauve, ce jour-là, c'est parce que son père lui avait toujours dit de se méfier des Allemands et qu'il préfère écouter ce conseil plutôt qu'obéir à son maître d'école qui doit les emmener au Champ de foire et à ses deux grandes sœurs qui préfèrent y retrouver leurs deux parents.



Roger fuit et ne verra pas le massacre perpétré par les soldats de la Waffen SS. Il n'entendra que les explosions et les coups de feu. Blessé, il sera recueilli chez des amis dans un hameau voisin, et n'aura de cesse de savoir ce qu'il est advenu des siens.



Avoir la vie sauve c'est une chose, être le seul survivant de sa famille en est une autre. Roger n'aime pas être considéré comme le petit héros d'Oradour. Il préfèrerait tant rester dans l'anonymat, ne pas être orphelin et pouvoir jouer avec ses sœurs, son petit frère et ses amis.



Ce qu'il s'est passé dans ce village est insoutenable. Ce roman permettra aux plus jeunes d'appréhender ce drame du point de vue d'un personnage auquel ils peuvent s'identifier et sans être confronté aux atrocités subies.



Je ferme cette page tragique de l'Histoire avec ce dernier livre mais les meurtres et meurtrissures causées par la folie guerrière ne pourront et ne doivent pas s'oublier.
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L'enfant d'Oradour

Pour ma très grande honte, ce n’est qu’il y a une dizaine d’années que j’avais appris, par une connaissance, le massacre d’Oradour-Sur-Glane.



J’étais tombée des nues de ne jamais en avoir eu connaissance, malgré les nombreux ouvrages lus sur la Seconde Guerre Mondiale. Il est un fait que j’avais lu beaucoup sur les camps de concentration et le débarquement.



Oradour n’est pas une ville de mon pays, non plus. J’avais connaissance des massacres perpétrés par les Allemands durant la Première Guerre Mondiale, à Dinant (Belgique) : 674 hommes, femmes et enfants avaient été exécutés par armes à feu en différents endroits de la ville, le 23 août 1914.



Des années durant, sur le pont de Dinant, le drapeau allemand n’a jamais flotté, en compagnie des autres drapeaux de l’Europe.



Le 10 juin 1944, 30 ans après, la division Das Reich, assassinait des civils à Oradour, faisant 643 victimes. Un acte abject, horrible, gratuit, perpétré par des soldats armés, face à des civils désarmés, dont les femmes et les enfants entassées dans l’église.



Toutes ces histoires de massacres sont toujours horribles, glaçantes, terribles…



Commencer par un roman jeunesse pour approcher de plus près ce massacre était une bonne idée, cela a évité trop de détails effrayants dans le récit. Après, il sera temps de passer à des récits adultes, mais en attendant, commençons petitement.



Je pensais ce récit romancé, mais non, il est véridique ! C’est la véritable histoire de Roger Godfrin, seul enfant rescapé, grâce à sa désobéissance et sa méfiance des Allemands.



Parfois, désobéir est salutaire. Mais à quel prix ? La vie sauve, oui, mais orphelin…



Ce court roman prend le temps de nous présenter l’histoire de la famille Godfrin, chassé de Moselle (village de Charly), par les Allemands, qui la voulaient uniquement peuplée d’allemands, puisqu’ils avaient repris l’Alsace-Lorraine.



Arrivés en tant que réfugiés à Oradour, leur vie va être agréable, en France libre, sauf qu’ils ne savaient pas qu’ils se trouvaient au mauvais endroit… Mais ça, personne ne le savait à l’avance !



Le massacre, nous n’y assisterons pas, puisque nous suivrons les pas du jeune Roger, courant à perdre haleine, se demandant bien ce qu’il se passe dans le village et se retrouvant, blessé, à rester dans l’ignorance durant de nombreux jours.



La couverture n’est donc pas correcte dans le sens où Roger n’assiste pas à l’incendie de l’église après l’explosion.



Ce qu’il s’est passé exactement, il l’apprendra après et sa vie restera peuplée de cauchemars.



Nous aurons juste droit à sa mère, se trouvant avec la population sous la menace des nazis, demandant de pouvoir rejoindre ses enfants, situés un peu plus loin qu’elle, à un soldat de la Das Reich parlant parfaitement le français. Putain, ça fait toujours plus mal au bide, même s’il lui répond qu’il est un enrôlé de force…



Ce récit est tout en délicatesse, sans trash, tout en pudeur, sans verser dans le voyeurisme. Des adultes sont plus à même d’affronter de telles horreurs, pour les enfants, il vaut mieux éviter des détails horribles.



Comme Roger, ils ne seront pas les témoins directs de la barbarie humaine et nazie.



Un cahier explicatif à la fin de l’ouvrage donnera un peu plus de détails.



Un bon début pour commencer… Un roman tout en émotion et en délicatesse, malgré le sujet traité.


Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Vous ne nous séparerez pas

Je ne fais pas partie de ces gens qui, après avoir lu un livre sur la Seconde Guerre Mondiale et les camps de concentrations, estime avoir tout lu. Chaque livre lu m’a toujours donné envie d’en savoir plus.



Quitte à ce que certains ne soient jamais terminés d’être lus et finissent dans le freezer.



Qui dit littérature jeunesse, dit récit plus soft, si j’ose dire ce terme, maintenant que j’ai terminé cette lecture. Non, il n’est pas soft, mais je dirai qu’il est moins descriptif dans les horreurs que d’autres.



Le fait qu’il soit destiné à la jeunesse fait aussi que beaucoup de mots sont expliqués en bas de page (ce qui ne fait pas de mal à l’adulte que je suis) et il y a un carnet explicatif en fin d’ouvrage. Le genre de carnet qui ne sera jamais lu par des révisionnistes ou de ceux qui trouvent que le maréchal était un brave homme…



Ce roman est en fait la véritable histoire de Sarah Lichtszejn et sa mère Maria, arrêtées une première fois durant la rafle du Vel’ d’hiv’, où il n’y avait pas un seul allemand dans le coin, tout étant organisé par la préfecture française et des gendarmes français. No comment…



Réussissant à s’échapper, elles vivront dans la semi-clandestinité, avant de se faire dénoncer et d’aller à Drancy, puis aux terribles camps d’exterminations que furent Birkenau et Auschwitz… et de terminer par les marches de la mort.



Il y a beaucoup d’émotions dans ce petit livre, beaucoup d’horreurs, aussi, et d’inhumanité. Je me demande comment on peut en arriver là et puis en réfléchissant un peu, j’ai compris qu’on y arrivait très très vite, avant même de s’en rendre compte.



On exécute un ordre, on ne discute pas, on a peur, on se sent le seul parmi la multitude à trouver ça honteux, mais on la ferme, parce qu’il n’est pas facile d’être la seule voix à s’élever. Une famille à nourrir, un emploi à garder, alors on s’arrange avec sa conscience.



Pour d’autres, c’est encore plus simple de considérer les autres comme des sous-Hommes, rabaisser les autres leur permet de s’élever, ils aiment ça. Le pouvoir absolu corrompt absolument. Un autre se dire que s’il n’est pas méchant, il perdra son poste de kapo et un autre, pire que lui, le remplacera et lui perdra ses avantages.



Mais dans ce livre, l’auteur explique aussi que l’inhumanité se retrouve chez les prisonniers, chez les pauvres gens enfermés dans les camps. Sarah, pourtant une gentille fille, obéissante et respectueuse, deviendra, elle aussi, inhumaine, ne s’émouvant même plus des cadavres.



On a beau être dans de la littérature qui s’adresse aux jeunes de +12 ans, il n’en reste pas moins que le récit est glaçant, qu’il vous atteint aux tripes, qu’il vous tordra, vous laissant avec un mauvais goût dans la bouche et des yeux plus brillants.



Je vous avoue que j’étais contente de lire sur la couverture « rescapées d’Auschwitz », même si on n’en revient jamais tout à fait et que les séquelles mentales resteront, surtout que tous ces rescapés n’ont jamais vraiment pu expliquer ce qu’ils leur étaient arrivés, leurs proches ne voulant rien savoir (d’un côté, on peut aussi les comprendre).



Un excellent petit livre autobiographique, non romancé, non fictionnel, qui permettra aux plus jeunes de découvrir les horreurs de la guerre, la taylorisation de ces assassinats et de les sensibiliser à ce que ces genres d’horreurs ne se produisent plus (hélas, elles se sont encore produites, ça ne s’arrêtera jamais).



L’antisémitisme monte de plus en plus et on dirait que ça ne touche personne, ou du moins, que ça touche moins la population que l’homophobie, la grossophobie, le racisme, la xénophobie…



Un peu comme les féminicides, on dirait que tout le monde s’en fout un peu, tant que ça ne le touche pas. Ou alors, c’est encore pire, tout le monde se fout de tout, tant que ça ne le concerne pas.



Un roman jeunesse à lire et à faire lire. Un témoignage émouvant, qui ne sombre jamais dans le pathos et deux personnages forts, celui d’une mère et d’une fille qui n’ont jamais voulu être séparées.


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L'enfant d'Oradour



Dans ce roman, nous rencontrons la famille Godfrin, dont Roger, un des enfants de la famille.

En 1940, ils sont expulsés de Lorraine en compagnie d'autres familles par les Allemands et sont envoyés dans le village d'Oradour-sur-Glane.

Roger et sa famille menaient une vie paisible jusqu'à ce 10 juin 1944 où le village va être pris d'assaut par les SS.

Roger va alors partir de cacher et échapper de justesse aux SS de nombreuses fois.

Il sera le seul enfant rescapé du massacre d'Oradour-sur-Glane.



Mon avis

Il s'agit d'un roman jeunesse fort intéressant. Je connais comme tout le monde l'Histoire d'Oradour-sur-Glane, mais j'ignorais totalement qu'un enfant avait pû échapper aux SS.

Ce roman est important pour faire connaître cette partie tragique de notre Histoire et notamment aux plus jeunes grâce à la littérature jeunesse.

Je suis allée à Oradour-sur-Glane récemment et là-bas, le temps s 'est comme arrêté en 1944. Il y règne un lourd silence.

Malheureusement, avec le temps, ce lieu de mémoire commence à se dégrader.
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Le tableau magique, tome 2 : Ça chauffe sur ..

J'étais très contente de découvrir la nouvelle série de Régis Delpeuch : Le tableau Magique. Grace à un tableau magique, les élèves et leur maitresse peuvent voyage dans le temps et l'espace. Cette fois-ci, ils arrivent sur la banquise et ils vont faire la rencontre des inuits et d'un ours polaire. A travers les gadgets du tableau, ils vont pouvoir communiquer et comprendre les enjeux du réchauffement climatique. Cette histoire destinée aux lecteurs dès 7 ans est bien construite, amusante et joliment illustrée. Cependant, j'ai trouvé que l'arrivée du tableau était peu explicitée et j'ai même crû que je lisais un tome 2... Les pages documentaires sont accessibles et complètent parfaitement le récit. Une série à découvrir. #LeTableauMagiqueCachauffesurlabanquise #NetGalleyFrance
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L'enfant d'Oradour

L'enfant d'oradour est un magnifique livre émouvant sur la vrai vie de Roger Goldefrin seul enfant rescapé du massacre d'Oradour-sur-Glane le 10 juin 1944.Ce livre de Régis Delpeuch raconte comment les nazis ont détruits le village et ses habitants. Je vous souhaite une bonne lecture !
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L'enfant d'Oradour

Le 10 juin 1944, Roger, un petit garçon de 9 ans survit au massacre d’Oradour-sur Glane, perpétré par la division SS Das Reich. Au total, 642 personnes ont péri, parmi lesquels 191 enfants. Régis Delpeuch relate dans « L’enfant d’Oradour », le témoignage du petit Roger, qu’il a recueilli auprès de ses filles, Claudine et Florence.
Lien : https://commedansunlivre.fr/..
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