Citations de Régis Hautière (377)
C'est la guerre gamin! Tu as déjà joué à la guerre?? Eh bien, en vrai, c'est ça! Ça fait des morts et des blessés. Peut-être que ce boche était ton ami, peut-être même qu'en d'autres circonstances ça aurait été le mien aussi. Mais là, pour moi, c'était juste un soldat ennemi qui me menaçait avec un fusil.
- Hans! Luigi fait rien qu'à tout manger!
- C'est pas vrai! Je regarde juste s'il y a assez de sucre.
- Ça n'existe pas, les araignées géantes.
- Qu'est-ce que t'en sais? Tu en as déjà vu?
- Ben non, justement.
- Et alors, sous prétexte que t'en as jamais vu, ça existe pas?!
Un grand, un grand... C'est vite dit. C'est pas tout d'avoir les années, faut aussi avoir les centimètres.
Ce n'est pas dans ses mots incompréhensibles pour la plupart, ni dans ses gestes désordonnés que nous saisîmes l'horreur de ce qu'il avait traversé... Mais dans son regard vide et lointain, qui semblait se perdre bien au-delà de nous.
- Il dit qu'il faut que tu boives tout.
- Je sais mais ce n'est pas bon.
- Si c'est pas bon c'est que ça fait du bien.
Écris tes blessures dans le sable. Grave tes joies dans la pierre.
Ceux qui sont agressifs, souvent, c'est qu'ils ont peur ou qu'ils ont été maltraités. Alors il faut se montrer patient avec eux.
- « C'est l'Apocalispe ! c'est l'Apocalispe ! C'est pour ça que l'abbé il est parti ! Tout le monde sous la table ! » p.23
- « Aller voir les Allemands ?! T'es malade ?! T'as pas vu le journal ? C'est des ennemis ! Du genre à zigouiller tout ce qui bouge. / Les enfants, ils les tartinent de moutarde et ils les mangent. / Ou alors, ils en font des saucisses. » (p. 36)
- Tu as de l'argent ?
- Un peu.
- Alors tout va bien ! En Amérique, l'argent résout tous les problèmes !
Cuba, 1958. Un jeune homme sans histoires va se voir confier une valise, pleine de billets, dérobée au proche d'un grand mafieux Cubain. La fuite est inévitable ! Au passage Joaquin embarque avec lui la petite pépé du chef de la pègre locale, elle aussi promise à une triste fin. Sur la route des Etats Unis les deux jeunes vagabonds font faire une surprenante rencontre... Suite au tome 2.
Cette bande dessinée est magnifique. Les dessins de Philippe Berthet nous plongent directement au cœur de la Havane à la veille de la révolution entre bandits, mafia, belles filles et histoire d'amour. Vous lisez cette BD et en même temps vous êtes face à un de ces vieux films hollywoodiens qui ont tant de charme et qui vous font battre le coeur à + 11000. Et comme pour les vieux films vous voudrez relire et relire encore, ou devrais-je dire, admirer et admirer encore Perico !
" Personne n'est innocent ! On est tous coupables de quelque chose ! Hommes, femmes, tous ! Sauf peut être les enfants. Mais les enfants sont des cons. "
Le marais, c'est pas un truc de femmes. Elles aiment bien seulement quand il fait soleil. Quand il y a des bourgeons dans les arbres, des papillons qui s'agitenta utour... tu vois le tableau.
Dès qu'il pleut, y a plus personne, et l'hiver...
Les femmes, ça ne supporte pas l'hiver.
- Je devrais être au front avec les autres, pour défendre mon pays ...
[...]
- Pas place pour toi . Pas place pour enfants !
- Hé ! Je ne suis plus un gosse ! Je suis un homme !
- Pas place pour homme , non plus . place seulement pour mort et barbarie !
J’ai même mis les pieds dans des coins qu’on des noms tellement bizarres qu’on les trouve sur aucune carte parce qu’on sait pas comment les écrire.
J'ai pris beaucoup de plaisir à lire la bande dessinée: "De briques et de sang" écrite par Régis HAUSTIERE et François DAVID.
L'histoire se passe l
- Il s'agit bien d'une fille, n'est ce pas ? Quand tu as cet air de chien battu, il y a généralement une fille derrière.