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Citations de Rene Denfeld (180)


Allez explorer la vie, profitez-en, plongez dedans et roulez-vous dedans à corps perdu, puis revenez heureux.
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"Tu dis ça pour que je t'accepte dans mon lit ? lui demanda-t-elle d'une voix débordant d'émotion.
- Non. " D'un ton affectueux ." Je dis ça pour que tu m'acceptes dans ton coeur ." ( p 353)
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Il est préférable pour un enfant de s’attacher à son tortionnaire que de vivre l’abysse sans fond de l’indifférence. Les enfants élevés dans des orphelinats, sans contact physique, deviennent de petits singes que le manque d’attention recroqueville sur eux-mêmes. S’ils ne disposent même pas d’un visage qu’il leur est donné de voir, ils courent le risque de devenir aveugles.
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Il était plus périlleux de quémander une aide extérieure que d’agir seule. Une grande partie de ce qui l’avait marquée, dans son passé oublié, était le danger représenté par ceux qui montraient de la gentillesse. On ne peut jamais savoir qui n’est pas dangereux, lui disait sa raison, et cette conviction érigeait en elle un mur solide.
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Elle voyait de tout petits oiseaux à gorge rouge dans la neige. Elle entendait le bruit sonore du battement d’ailes d’un grand-duc dans les arbres noirs. Au-dessus de sa tête, des rapaces décrivaient des cercles, se déplaçaient si lentement qu’ils semblaient faire partie du ciel. A plusieurs reprises elle avait vu des aigles à la gorge aussi blanche que la neige en contrebas.
La forêt était vivante.
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Un homme n'est pas mort aussi longtemps qu'il n'est pas oublié.
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Le soleil couchant changeait les arbres au faîte couvert de neige en apparitions nimbées d'or. La neige renvoyait sa luminosité vers le ciel où les nuages filaient tels des lambeaux de paradis.
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Soyez prudents quand vous formulez un souhait. Il se pourrait qu'il soit exaucé.
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J'ai lu quelque part qu'il y avait en effet en nous des choses trop petites pour être vues, des choses qui échappaient même parfois au microscope. Cela m'a donné à penser: s'il y a en nous des choses trop petites pour être vues, ne pourrait-il pas y avoir hors de nous de trop énormes pour être crues ?
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Dehors, une neige printanière cinglait puis ronronnait. Les arbres levaient leurs bras pour la toucher. Le soleil était loin, très loin : une goutte de citron impuissante à bien réchauffer.
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De toute façon, le temps se mesure autrement qu'en comptant les jours. A l'extérieur, les gens pensent que ce sont les horloges qui donnent l'heure. Ils règlent leur réveil pour partir au travail et se lèvent quand l'affichage clignote à six heures du matin. Ils lèvent les yeux sur le mur du bureau qui leur indique que c'est l'heure de rentrer chez eux. La vérité, c'est que les horloges indiquent l'heure mais pas le temps. La mesure du temps, c'est le sens. (..) C'est le sens qui pousse les gens à se projeter dans l'avenir, c'est aussi lui qui les rattache au passé, et c'est ainsi qu'ils savent se placer dans l'univers.
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Parfois, au milieu des ténèbres, des éléments de la forêt venaient à elle. Des rameaux pénétraient son corps, s'insinuait en elle, dans les endroits les plus intimes. Son corps appartenait à la forêt et si, parfois, la forêt venait et s'insinuait en elle… c'était le prix à payer, non ?
A payer pour quoi? Interrogeait son cœur.
A payer pour vivre, répondait son âme.
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Il est inoffensif. "
Elle détourna le regard . Tout le monde l'est, jusqu'au moment où on s' aperçoit que ce n'est pas vrai.
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Pour elle, les espaces sauvages les plus dangereux étaient plus sûrs qu'une chambre dont la porte était fermée de l'intérieur.
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Ce qui compte, c’est la fenêtre dans le mur du fond. En se tordant le coup, les détenus peuvent apercevoir le ciel. Houppettes blanches un jour, striés de rose un autre jour, les nuages, certains soirs, s’embrasent littéralement. Les avocats croient que leurs clients ont envie de les voir. Non, c’est pour la fenêtre qu’ils viennent.
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Nul ne peut se passer de croyance : la croyance que même si le mal, dans le monde, est partout présent, un soupirant viendra nous réveiller du sommeil par un baiser ; la croyance que la petite fille s’échappera de la tour, que le grand méchant loup mourra et que même ceux dont l’âme est empoisonnée par la malveillance peuvent, lors d’une seconde naissance, être aussi innocents que la pureté même.
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Elle me dit que ce sont des gens comme nous qui sauveront le monde : ceux qui ont marché du côté du chagrin et qui ont vu l'aube.
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Ce qui compte, c'est la fenêtre dans le mur du fond. En se tordant le cou, les détenus peuvent apercevoir le ciel. Houppettes blanches un jour, striées de rose un autre jour, les nuages, certains soirs, s'embrasent littéralement.
C'est pour cette fenêtre que les condamnés à mort se rendent au parloir pour rencontrer leurs avocats et leurs enquêteurs. Les avocats croient que leurs clients ont envie de les voir. Non, c'est pour la fenêtre qu'ils viennent. La visite terminée, lorsqu'ils sont reconduits enchaînés dans les profondeurs du donjon où ils passent leurs journées dans une cellule d'un mètre quatre-vingts sur deux mètres soixante, sans aération ni fenêtre, équipée d'un petit lit, d'une tinette éternellement maculée de brun et d'une ampoule défaillante dans sa cage de métal, les détenus peuvent se rappeler ce bout de ciel. Des mois, des années même passent parfois entre deux parloirs. Mais ils savent que, lors de ces rares visites, ils verront le ciel.
(p. 15)
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Même maintenant, plus encore qu'auparavant les papillons s'en venaient. Ils recouvraient entièrement Celia dans la nuit la plus noire. Ils masquaient la crasse et chassaient les odeurs. Le plafond n'était pas un plafond ; la pièce n'avait pas de porte. Les papillons empêchaient Celia de poser les mauvaises questions, celles qui libéreraient les hurlements de panique dans sa gorge. Ils lui disaient : "Ce n'est rien". Et " Il faut se concentrer sur cette fenêtre". Ils lui disaient : "Chhhut", et couvraient son visage de leur sublime beauté lorsque la douleur devenait trop forte. Rien, pas même lui, ne pouvait pénétrer la splendeur qui était sienne.
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Les enquêtes, songea-t-elle, c'est comme les pelotes. On tire sur un fil, puis sur un autre jusqu'à ce qu'on ait tout dévidé. Et à l'intérieur, toujours, il y a un enfant perdu, les bras tendus, qui appelle au secours.
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